Les sapeurs, vêtus de leurs uniformes usés mais dignes, pénétrèrent avec précaution dans la maison abandonnée. La campagne de Russie en 1812 était impitoyable, chaque bâtiment portant les cicatrices des combats passés. Les bruits sourds des canons résonnaient encore dans l’air, rappelant aux sapeurs la proximité des lignes ennemies.
Ils se frayèrent un chemin à travers le couloir sombre et étroit pour atteindre le bureau. Le bois craquait sous leurs pas lourds, chaque écho amplifiant l’intensité du moment. Leurs regards se croisèrent brièvement, une lueur de détermination brûlant dans leurs yeux. Ils étaient animés par une volonté farouche de bien faire.
La pièce était illuminée par les rayons du soleil qui filtraient à travers la fenêtre, révélant une cheminée majestueuse ornée d’un énorme disque de bronze. Les paroles de Iouri prirent alors tout leur sens : « En son cœur de pierre, sous la suie des âges et son disque d’airain… ». Ils en étaient persuadés, ils avaient enfin trouvé ce qu’ils cherchaient. La cheminée semblait être le cœur même de la pièce, un sanctuaire silencieux gardant jalousement ses secrets. Les sapeurs s’approchèrent, leurs mains rugueuses parcourant la surface froide et dure de la cheminée avec une tendresse paradoxale. Chaque brique était minutieusement examinée, chaque fissure scrutée. Rien n’était trop insignifiant pour être ignoré.
Leur motivation était palpable. Ils savaient que quelque chose d’important se cachait là ; un mystère qui demandait à être révélé. Après des moments qui semblaient être une éternité suspendue entre deux souffles, ils prirent ensemble la décision d’enlever toutes les briques du contrecœur. Chaque pierre retirée était un pas de plus vers la découverte - ou vers l’inconnu profond.
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Les sapeurs continuèrent leur tâche minutieuse, enlevant chaque brique avec une précaution presque religieuse pour éviter de détériorer quoi que ce soit de façon irréversible. Leurs mains calleuses glissaient sur les pierres, et leurs regards se croisaient souvent, partageant un mélange d’excitation et d’appréhension. Ils savaient que ce qu’ils cherchaient était là, à portée de main.
Au fur et à mesure que les briques tombaient, un motif émergeait. Des lettres gravées dans la pierre, anciennes et délicates, formaient des mots. Leurs cœurs battaient plus fort. Ils avaient trouvé quelque chose de précieux, quelque chose qui transcenderait la guerre et le temps.
Le texte était énigmatique, un fragment de poésie qui semblait avoir été écrit par un esprit tourmenté. Les mots semblaient flotter dans l’air, porteurs d’une sagesse ancienne mais malheureusement sibylline. Les sapeurs se regardèrent, émus par la découverte. Ils avaient risqué leur vie pour cela, et maintenant, ils étaient récompensés.
La journée s’écoula lentement, mais ils ne s’arrêtèrent pas. Ils enlevèrent chaque brique, dévoilant le mystère dans son intégralité. Et quand le dernier vers fut prononcé, ils se regardèrent, fiers mais nerveusement épuisés.
Les sapeurs savaient qu’ils devaient partager cette découverte avec leur état-major pour que des têtes pensantes s’attellent à comprendre. Le temps pressant, ils coururent transmettre leur trouvaille. Ils savaient que leur mission primait et que chaque minute comptait.
HRP : Vous pouvez cliquez sur l'image pour mieux voir votre découverte.
À vous de déchiffrer le message caché dans ce texte...
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Les plus grands esprits de la Sainte Russie ont été rassemblés afin d'admirer le texte de pierre.
Après des plusieurs heures, Vladimir, un philosophe s'exclamât
"Que le sang impur du tsar Ivan rapporte son sceau maudit dans son antre"
Un silence s'installa pendant plusieurs minutes...
Un messager a été envoyé à l'état-major afin d'annoncer la découverte.
HRP :
Soyez indulgent, j'ai tenté de RPétiser
Commandant de la Garde Preobrajensky
Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges
Quelques temps après la diffusion du sonnet à toute l'armée, un jeune soldat eut une révélation. En se récitant une nouvelle fois le poème, il remarqua une étrange coïncidence. « Les premiers mots de chaque vers ! », murmura-t-il à son camarade de tente qui fut sorti de son sommeil. Les deux hommes, éveillés par l'insomnie, déchiffrèrent alors l'acrostiche : "Que le sang impur du tsar Ivan rapporte son sceau maudit dans son antre."
L'information se propagea rapidement parmi les officiers. L'état-major, intrigué, convoqua une réunion pour discuter des implications de ce message. Ils savaient que ce texte n'était pas une simple poésie, mais une clef vers quelque chose de plus grand, quelque chose qui pouvait potentiellement changer le cours de la guerre.
Lors de cette réunion, des murmures se firent entendre. « Vous avez entendu parler de ce chasseur, non ? » demanda un capitaine. « Celui qui a été emprisonné par le noble Zotov parce qu'il refusait de lui céder une vieille chevalière ? »
Un autre officier, le lieutenant Duboiskev, acquiesça. « Oui, il paraîtrait que cette chevalière porte des inscriptions occultes. Certains pensent qu'elle a une valeur mystique inestimable. » Les officiers échangèrent des regards perplexes, mais déterminés. L'acrostiche semblait pointer vers cette chevalière, et ils devaient en apprendre davantage.
Les soldats se mirent à discuter entre eux, partageant ce qu'ils savaient du chasseur et de la chevalière. Une rumeur circulait : ce chasseur, connu pour son savoir des anciennes traditions et des mystères occultes, avait été capturé et emprisonné quelque part sous les ordres de Zotov, un noble riche et influent. Certains disaient même que le chasseur avait trouvé la chevalière dans une tombe ancienne, ce qui expliquait l'intérêt intense qu'elle suscitait.
Alors que les discussions se poursuivaient, un sergent vétéran, qui avait servi dans plusieurs campagnes, se leva. « Je sais où est détenu ce chasseur, » déclara-t-il avec assurance. Tous les regards se tournèrent vers lui, un silence de plomb s'installant dans la pièce. « Il est emprisonné dans une mine à l'ouest, un endroit que seuls quelques-uns connaissent. »
Un frisson d'excitation parcourut l'assemblée. L'état-major prit rapidement la décision d'envoyer une équipe pour récupérer le chasseur et la chevalière. « Nous devons agir vite, » dit le général en chef. « Chaque minute compte. Cette chevalière doit être entre nos mains dans les plus brefs délais. »
La décision fut prise immédiatement. Une unité spéciale serait envoyée, composée des soldats les plus expérimentés. Leur mission : infiltrer la forteresse, libérer le chasseur et ramener la chevalière.
HRP : le chasseur est en 9x150. Il faut aller le chercher et il vous dira où est le sceau.
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M.Yakov arriva sur place mais remarqua rapidement deux gardes qui se tenaient devant la mine... Ceux-ci ne semblait pas avoir d'allégeance à la grande Russie ni aux affreux français. en tout cas, rien ne semblait l'indiquer à leurs tenues.
Comment faire pour passer à travers cette garde et libérer le chasseur ?
Il laissa ses habits de colonel dans un fourret, enleva toute informations qui pourrait le trahir et s'habilla en simple paysan accompagné de son cheval avec une caisse d'alcool sur le dos (Heuresement, que les cosaques avaient toujours des caches un peu partout sur le territoire). Il garda quelques armes dissimulées dans ses ambles vétements puis s'approcha des deux hommes :
- Qui va là ? Arrière !dit l'un des gardes
- Bonsoir, je ne suis un marchand de vin. J'ai du parcourir une bonne partie de la forêt. Les routes ne sont plus surs avec les armées et certains commandants laissent leurs sous-fifres se servir dans mes ressources sans modération. Auriez-vous un peu de pitié pour que je puisse rester un peu au chaud avec vous près du feu ?
- et qui te dit qu'on ne va pas se servir aussi ? répondit l'autre garde
-Allons, cette caisse est là pour récompenser votre générosité et passer une bonne soirée..On aura pas besoin d'aller chercher le reste de la cargaison. Appaté par la promesse d'un peu d'alcool, les gardes acceptérent l'offre du cosaque. Celui-ci les fit boire en payant sa tournée et en buvant avec eux
-Allez, encore une autre ! à Zotov !! 2 verres plus tard - à Volchanka 10 verres plus tard - à ta femme 15 verres plus tard - à .... le dernier garde tomba d'ivresse... M.Yakov qui commençait à sentir qu'il commençait à sentir l'alcool finit sa phrase : - Amateur ! et il rentra dans la mine pour trouver le chasseur.
Le cavalier ne mit pas longtemps à trouver le chasseur. Celui ci était prostré au fond d'une cage de fer aux barreaux épais comme le doigt. Une balle de pistolet fracassa le lourd cadenas qui verrouillait celle-ci et l'individu fut libéré. Le chasseur était dans un état pitoyable mais, bien que détenu et torturé depuis de nombreux jours, il n'avait pas révélé son secret à ses tortionnaires. La flamme qui animait son regard n'avait pas vacillé, il était encore et toujours le fier coureur des bois.
"Merci mon ami! A qui dois-je ma libération?" demanda-t'il.
Yakov s'aperçut à ce moment qu'il était toujours vêtu des fripes d'un paysan. "Ne vous fiez pas à mon apparence, Je suis M. Yakov, officier du tsar! Sa majesté m'a donné pour mission de vous libérer de vos geôliers et de vous amener à lui, vous et votre chevalière!" répondit Yakov.
"Et bien, il n'y a pas de temps à perdre. Je ne vous révélerai l'emplacement de la chevalière qu'en présence du tsar, conduisez moi à lui dans les plus brefs délais!" reprit le chasseur tout ragaillardi par les révélations de Yakov.
HRP : Le chasseur intègre votre escadron de cavalerie. Vous devez revenir jusqu'aux tentes sain et sauf et vous placer sur une tente régimentaire (hors tente EMR).
Précisions :
Si M. Yakov est RIP sur le chemin, le français qui RIP M. Yakov s'empare du chasseur.
Et comme les français l'ont peut être déjà découvert ou le découvriront bientôt (qui sait...), il n'y a qu'un chasseur...
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M.Yakov et le chasseur passèrent devant les gardes endormis par l'alcool puis retournèrent vers la forêt pour récupérer ses affaires.
- on est assez loin de la mine maintenant. Je vous emmenerai à notre Tsar ou je vais mourir en essayant.
Je vais réfléchir à la route pour nous ramener de manière sauve. Nous allons sans doute devoir prendre les petits chemins et dormir dans la forêt. Sachez qu'il y a des chances que les francais veuillent vous avoir pour vous faire avouer vos secrets et ils seront bientôt sur notre trace.
Ce soir, nous pouvons nous reposer. J'ai déjà fouillé la forêt et il n'y a aucun francais dans les alentours.
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Dans la pénombre d'une bougie à la lisière d'un foret de Volchanka, M.Yakov écrivit une lettre :
Cher Commandant en chef,
La mission de gardiennage du chasseur se passe bien. J'ai tenté de récupérer l'information mais le chasseur reste mué comme une tombe malgré l'alcool qu'on prend à chaque soir. Il semble avoir du sang cosaque pour résister autant. Je pense que je n'aurais pas le choix que de l'amener au Tsar.
Concernant cette partie, la route reste longue. Néanmoins, je pense avoir survécu à la partie la plus compliquée à passer. Dans la ville de Zakat, de nombreux français étaient présent et se sont installés dans la ferme. Ils n'ont toujours pas réparé le pont sur place et traverse à la nage. Le chasseur n'était pas content d'être aussi trempé..
La zone n'est pas simple mais j'ai de l'aide par de valeureux compagnons Nicolaïkov et Todorov m'aide du mieux qu'ils peuvent en m'éclairant la route.
Depuis quelques jours, on sentait la tension et l'odeur de la poudre des canons qui indiquait la proximité des fronts et des combats. Lachant la forêt et les montagnes, M. Yakov avait obligé le chasseur à parcourir d'une traite 40 verses à travers les lignes ennemies, passant derrière un fourré ou devant des compagnies françaises endormies.
Il avaient atteri dans une clairière, complétement exposé, des chevaux éreintés par l'effort et presque plus de possbilités de mouvements. D'après la nervosité de Yakov, il n'y avait pas eu de reconnaissance et l'ennemi français aurait pu être partout ou plutôt ils étaient partout. A l'ouest, les troupes nombreuses de la 30ieme et de la Gendarmerie. Et si un officier les avaient remarqué lors de leur traversée éclair ?
Et c'est là que le chasseur vit M.Yakov changeait de couleur. Il regardait au Nord. Une cavalerie Jean Bailly (Gendarmerie) se baladait en forêt, sans doute à cueillir des baies et des plantes mais il ne laisserait sans doute pas l'occasion de récupérer un cosaque et reprendre le chasseur des mains des russes.
M.Yakov ordonna de faire quelques pas vers l'est juste assez pour ne pas être repéré par Bailly. Après tout, le salut devrait venir de l'est avec ses compagnons qui se battait au nord d'Ovrag.
Mauvais choix !
A l'est, ce n'était pas des compagnons mais le bataillon entier du roublard Aubert de Bayer sur la colline. Les deux colonels s'étaient déjà affrontés de nombreuses fois. Aubert était de ceux qui te sautent dessus sans que te laisser le temps de répondre. Fort heuresement, ils étaient séparés par une rivière, mince rivière mais rivière quand même.
M. Yakov envoya tout de suite des demandes à l'aide au sein de son régiment.
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''Trop de demandes et pas assez de troupes'' voilà la réflexion que lacha M.Yakov en envoyant sa missive. Il savait la position de ses hommes et les consignes actuelles. Les réponses arrivèrent rapidement : Khajdar était en route mais il lui faudrait quelques jours pour mobiliser ses troupes. Dremov avait une compagnie de Garde proche mais rien de bien effrayant.
M.Yakov n'avait plus qu'une solution : le bluff !
Sa compagnie de voltigeurs étaient prêt à faire diversion pour l'Empire. Bien caché dans les champs de blé d'Ovrag et paré au combat sur place, ils prirent la direction Nord à la rencontre d'Aubert... tant pis pour Ovrag, ils se débrouilleront sans lui.
Les voltigeurs se placèrent contre les montagnes et observèrent Aubert. Il n'y avait plus qu'à attendre, la fin était proche mais la compagnie savait que cela serait pour un objectif plus grand qu'eux.
Cela ne tarda pas :
07:09:04 12-07-2024 Cette compagnie a été anéantie par Valterre (mat 16394)
07:09:04 12-07-2024 Cette compagnie a été attaqué par Valterre (mat 16394)
07:08:48 12-07-2024 Cette compagnie a été attaqué par Valterre (mat 16394)
07:07:37 12-07-2024 Cette compagnie a riposté à l'attaque de Aubert du Bayet (mat 9383)
07:07:37 12-07-2024 Cette compagnie a été chargé par Aubert du Bayet (mat 9383)
Serait ce suffisant ? La crainte était que la manoeuvre soit trop évidente. Pourquoi un voltigeur irait au combat seul ? Aubert devait se demander s'il y avait une entourloupe ou s'il se targuait d'avoir réussi à bloquer une infiltration...
Bref, M.Yakov avait sans doute gagné un tour mais rien n'était gagné.
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Le mouvement avait fonctionné.... En contournant par le nord de la colinne, M. Yakov s'éloignait un peu d'Aubert. Il fallait juste reprendre la route et rentrer au plus vite. Il en informa le chasseur :
- On arrive dans des zones qui sont controlés par nos troupes. Ca devrait être plus tranquille maintenant. Les gens sont aussi plus heureux dans cette zone du pays, c'est sans doute lié à la présence de notre armée. On est aimé par içi... un peu de propagande ne ferait pas de mal, songea M.Yakov. On n'a plus qu'à prendre le pont au nord, suivre la route et on arrivera à destination. Vous aurez bientôt les honneurs. Tu veux toujours pas me dire où est le sceau ?
Arrivant au niveau de la route menant à Tcherniyolk, Yakov se stoppa.Le pont n'était plus là. Regardant le chasseur, il mentionna :
-t'inquiètes pas, ça doit être une mesure préventive de l'armée. Je connais un autre chemin plus caché un peu plus bas de la rivière. On aura surement un pont pour passer à ce niveau.
Mais en descendant le long de la rivière, Rebelote.... Le pont de jonction entre les deux rives avait été détruit également. C'était à se demander ce qui se passait dans l'armée ces temps-çi... même les ponts les plus éloignés du front étaient détruits, comme si l'armée avaient commencé à abandonner toute résistance et toute organisation.
Il ne mentionna pas toutes ces interrogations au chasseur et inventa une sombre raison pour traverser la rivière : question de sécurité, discrétion et ''on ne sait jamais si des espions n'attendent pas près des ponts''. pas sur que le chasseur soit convaincu par un argumentaire trouvé à la dernière seconde mais il n'en dit rien sur le moment. Il fut néanmoins un peu surpris de traverser la rivière au niveau d'un reste de pont qui avait l'air d'avoir été saboté récemment.
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Le cabinet du Tsar avait fait feu de tout bois pour réunir tout ce que l'Empire comptait comme généalogistes, héraldistes et autres érudits dans les plus brefs délais et ce dans un seul but : retracer la descendance du tsar Ivan le Terrible et trouver le "Sang Impur".
Décédé plus de 200 ans auparavant, Ivan s'était marié à 8 reprises mais n'avait laissé à sa lignée que deux héritiers connus à sa mort : Dimitri et Fédor Ivanovitch. Dimitri étant mort peu après son père à l'age de 9 ans, son frère Fédor régna jusqu'en 1598 sous le nom de Fédor 1er mais ne laissa pas descendance connue. Il n'était fait mention d'un quelconque batard de "Sang Impur" nulle part dans les documents d'Ivan.
Les historiens trouvèrent leur bonheur dans la correspondance extrêmement fournie de Boris Godounov. Ce dernier avait été le Chambellan d'Ivan bien longtemps avant d'accaparer le pouvoir à la mort de Fédor 1er. Il commandait alors la Garde du palais et exécutait les basses oeuvres du tsar. Sa sœur Irina était l'épouse de Fédor, le premier Tsarévitch.
Dans ses récits, ils lurent la véritable histoire d'Ivan, despote cruel et impitoyable. Vers la fin de sa vie ce dernier s'inquiétait fort de sa descendance. Il avait eu sept enfant, mais presque tous étaient morts dans leur jeune âge ou de sa propre main. Il avait tué son fils Dimitri le second Tsarévitch de plusieurs coups de sceptres et il ne restait plus que Fédor pour perpétuer la lignée. Celui-ci était simplet et totalement incapable de gouverner, il était même incapable de donner un héritier au trône.
Dans un accès de folie passagère, il s'enquit de concevoir lui même le propre héritier de son fils et viola Irina Godounova à plusieurs reprises. De cette union contre nature naquit un garçon, Kyril, dont Godounov et sa sœur dissimulèrent la naissance à Ivan qui s'était remarié entre temps et avait engendré un nouvel héritier et à Fédor, tellement stupide qu'il ne découvrit jamais la grossesse de sa femme.
L'enfant fut confié au boyard Ivan Mikhaïlovitch Tropar propriétaire du village voisin de Troparevo qui l'adopta et il devint son fils Kyril Tropar.
La suite de l'histoire de Godounov était connue, comment il assassina le Tsarevitch Dimitri en dissimulant son meurtre en accident, comment il régna en lieu et place de Fédor au sein du conseil de régence, comment il évinça sa propre sœur du pouvoir à la mort de Fédor en la mettant au couvent.
Mais le chapitre le plus anecdotique dans la vie de cruauté d'Ivan le terrible, celui qui était jusque là passé inaperçu sous son règne de terreur, devenait le plus important aux yeux des historiens.
Ils avaient le nom du batard de "Sang Impur", né de l'accouplement d'Ivan avec sa belle fille. Il s'appelait Kyril Tropar et avait été Boyard de Troparevo…
[HRP] : la suite quand Maksim Yakov aura ramené le chasseur aux tentes, ce qui ne devrait plus tarder.
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les nombreux soldats russes s'étaient partagé [autour de la route menant aux tentes. Comme convenu, Me.Yakov s'approcha de la première tente puis laissa le chasseur rentrer en premier pendant qu'il attachait les chevaux à l'extérieur.
Le Couvent de Novodievitchi avait plutôt bien résisté à l'occupation française du début de campagne.
Le maréchal d'Empire Louis Alexandre Davout y avait installé son Etat-Major et au départ de celui-ci les français avaient tenté de le détruire au moyen de charges explosives. Les religieuses étaient parvenues à empêcher la destruction en éteignant la mèche allumée au tout dernier moment.
Les archives étaient intactes, une frénésie s'empara des historiens et généalogistes.
Ils retrouvèrent la trace d'Ivan Mikhaïlovitch Tropar et de son fils Kyril dans les archives paroissiales. Ils suivirent sa descendance au cours des siécles, les Tropar ayant choisi la voie des armes depuis des temps immémoriaux. Nombreux était ceux qui étaient tombés lors des guerres contre les finlandais, les turcs et même les polonais. C'était un miracle que cette famille ait survécu à autant de conflits, même si il ne restait plus qu'un unique descendant male en vie.
En se rendant à son domicile, ils apprirent par les villageois que leur boyard était parti combattre les français à la guerre patriotique et qu'il faisait partie de l'Armée du Tzar. Il était connu sous le nom de Pazkal.
Dernière modification par Alexandre Ier le dim. juil. 21, 2024 11:32 am, modifié 1 fois.
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Une missive avait été envoyé aussitot que le Colonel Pazkal et son affectation avaient été identifiés.
[HRP] : Pazkal doit rejoindre les tentes régimentaires (hors EMR) avec son officier à la tête d'une cavalerie élite de son choix (cuirassiers ou dragons). Interdiction de se kamikazer ou de se téléporter.
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