Le sang des porcs bonapartistes a coulé!

[vétéran Imrahyl Roduryl]

"Tavernier! Tournée générale! Les Partisans du Lys a remporté ses premières victoires. Les premeires napoléoniens àexpier leurs faute sont Francois Darcy et Denis Roche. Bientot d'autre suivront!"

Puis levant son verre :

"POUR LE LYS!"

[vétéran Seigneur]

POUR LE LYS !!

Hahaha !! malheuresement il m'ont fait payer cher le fait d'anéantir Denis Roche !

Ah ! j'allais oublier se tourne vers le tavernier une vodka!

[Danimoth Rayno]

Dragonnier affaibli par sn voyage entra dans la taverne lorsqu'il vu les partisans du Lys il fronça les sourcils, hostile a leur camp malgrès leur même nation, il se casa dans un coin écouta la discution des deux confrères tout en buvant une vodka...

[vétéran Imrahyl Roduryl]

Interpelant Dragonnier

"Houlà, ami russe! Viens fêté nos victoires avec nous! Quand aux déboires de ton malheur adjudant, mon cher saigenur, nous leur ferons payerau centuple!"

[vétéran Le renard blanc]

Le renard blanc entra. Imrahil et Seigneur étaient la et le pressaient de se joindre à eux.

Bois, ami renard, c'est ma tournée ! s'exclama Imrahil. La première victimes des Partisans du lys est pour toi !

Le renard blanc était grave. Il prit le verre et se tourna vers ses compagnons.

Amis, ce n'est pas à ma santé qu'il faut boire, mais à Marzyas qui m'a amplement aidé dans cette entreprise et qui l'a payé derechef : son bataillon a été mis en fuite par l'ennemi.

Le renard blanc s'assis, rêveur. Il venait de casser l'ambiance. Il se jura de venger son camarade.

[vétéran Antoine de Froiss]

Il se faisait bien mal voir d'être français dans cette taverne enfumée par le tabac de plus ou moins bonne qualité et où l'odeur de la vodka avait remplacé celle du houblon ou du cognac. Le Sous-Lieutenant de Dare s'était mis dans un coin plutôt calme, et n'avait pas vraiment eu de problèmes avec les officiers russes venus ici en terre neutre pour partager une collation et y livrer leurs récits épiques.

Entre son travail en tant que Juge Suprême, Membre de l'Etat-Major où actif de la Gendarmerie, il en avait oublié jusqu'à se raser. D'habitude si frais et bien propre sur lui, il semblait au bord de l'épuisement, la preuve en était ses yeux injectés de sang et sa peau tirée.

Entendant les Partisans du Lys parler un bon français (je suppose grâce aux travaux d'Imrahyl que comme lui vous ne parlez pas le russe), il pensa tout à bord que c'étaient quelques officiers de la Grande Armée qui étaient venus là discutailler des combats livrés de-ci de-là, mais il n'en fut rien.

Un sourire goguenard sur les lèvres, l'officier français hésitait à répondre, mais à force de réflexion, il se ravisa. A quoi bon donner raison à ces chiens monarchistes ? Qu'aurait-il a gagner à les provoquer si ce n'était devoir les affronter un jour sur le champ de bataille ? Il se laissa donc bercer par quelques pensées.

* Qu'ils profitent de leur victoire, bientôt elle ne sera plus. Jamais les hommes de foi, de droit et de loi n'offriront leur aide à ces chiens ! La Révolution aurait du leur faire comprendre que le peuple ne voulait plus d'un Roi sur le trône mais y préférent un Empereur qui place la France sur le reste du monde ! *

[vétéran Guirom]

Guirom se dirigea vers Le renard blanc, plongé dans sa méditation, et lui offrit un verre de vodka accompagné d'une grande clque dans le dos

Allons mon ami, ne sois pas si défaitiste! Marzias a été mis en déroute, certes, mais il est déjà en train de se remettre de ses blessures et se mettra bientôt en route pour nous rejoindre, si ce n'est déjà fait!
Un homme de sa trempe ne peut être découragé de telle façon

Non, réjouissons nous plutôt, grâce à votre bravoure à tous les deux nous avons mis les français en déroute, prouvant par la même le courage et la force de notre régiment, ainsi que sa compétence à s'intégrer à l'armée russe
C'est le premier pas de notre intégration dans cette grande armée, et le premier pas vers la restauration de notre monarchie bien aimée

Ce n'est donc point une déception, mais une victoire! Lorsqu'il nous rejoindra, Marzias sera acceuilli en héros, mais en attendant, réjouissons nous!

En attendant, comptez sur moi pour ne pas vous laisser la vedette! je compte bien moi aussi faire payer ces chiens bonapartistes, et ils supplieront le retour de la monarchie avant même que notre courroux ne soit apaisé

Guirom se tourna alors vers le bar

Garçon, un cognac! Buvons au courage de nos hommes, camarades, et ne soyons point vaniteux et saluons aussi la bravoure de nos adversaires! Eux aussi combattent pour des idées qu'ils estiment juste, ce n'est point méprisable

[vétéran Le renard blanc]

Le raisonnement n'était pas faux. Le renard blanc leva son verre à la victoire, le bu, salua ses amis et s'en retourna vers sa tente afins de préparer les actions futures.

[vétéran Imrahyl Roduryl]

Imrahyl se servit un nouveau verre et le levant dit:

"Pour le Lys et ses héros tombés au champs d'honneur!"

[vétéran Marzyaz]

La lourde porte en bois s'ouvrit et laissa un coup de vent glacé s'engouffrer dans la taverne. Les buveurs n'ayant trouvé place suffisamment loin de l'entrée se retournèrent, dérangés, vers le nouvel arrivant. Ce dernier prenait tout son temps. Il referma la porte avec la lenteur de l'orgueil et s'avança vers le bar. Une large cape noire le recouvrait de la tête aux pieds. Il commanda deux vodkas. Presque tout le monde dans la taverne s'était retourné vers lui: on se demandait pourquoi il restait encapuchoné, l'énigme qu'il présentait attirait les regards. Seule le fourreau de son épée qui se laissait entrevoir lorsqu'il frôlait le sol montrait son allégeance à l'armée tsariste. En une traite, il bût le premier verre. Il fallit laisser échapper une toux violente mais se contraignit de toutes ses forces. Il ne pouvait pas paraître ridicule en un tel moment! Pourtant! Il était bien jeune, les vodkas qu'il prenait ici faisaient partie du peu d'alcool qu'il avait jamais bu dans sa vie. A vrai dire il n'aimait pas ça. Qu'importe! Il voulait être un homme, se faire reconnaître dans leur communauté de guerriers d'honneur et de courage! Le jeune soldat se laissait encore un peu de temps pour laisser se dissiper le feu qui lui brûlait le corps. Et ensuite il irait s'assoir à la table des siens. Il croyait son épreuve initiatique réussie.
Il s'arma de son deuxième verre et se découvrit face à la table des Partisans du Lys.
Ses compagnons de régiments eurent un mouvement d'effroi en le voyant. Ils redoutaient le rencontre avec celui qui venait de connaître les horreurs du front. Ils furent stupéfaits de voir dans les yeux du garçon une lueur de fierté et un sourire content que laissaient entrevoir ses lèvres.
Il frotta la neige aglutinée sur sa cape et s'assit, tenant son verre de vodka devant sa figure, comme pour apprécier avec une dimension en plus le regard de ces hommes qui l'acceptaient à leur table.

[vétéran Imrahyl Roduryl]

" Mes amis! Levons tous nos verres en l'honneur de notre valeureux héros qui malgré l'adversité se tient aujourd'hui parmi nous!"

[vétéran Farkz Azkur]

" - L'humilité ... Une chose que Dieu de vous a pas apprise !

Est-ce l'insolence de tous ces rois Français qui vous a fait perdre la tête ? Ou plutôt, qui vous a donné la grosse tête, méditez donc là dessus ...

Certains régiments, qui tuent beaucoup plus de Français, ne se vantent pas autant que vous, Partisans du Lys !

C'est fort dommage .. "

Farkz se lamentait, les russes n'avaient pas de chances d'avoir de telles personnalités dans leur camp. De plus c'étaient des Français royalistes, qui étaient sans doute des partisans de Louis XVI... avant sa mort.

[vétéran Le renard blanc]

Le renard blanc entra au moment où Farkz Azkur entamait ses propos.

Cher ami, (je peux vous appeller cher ami ?) ne voyez dans nos propos aucune once de vantardise.

Cette guerre est difficile et nous savons que nous pouvons mourrir à chaque instant.

Aussi, nous tentons de garder notre moral au plus haut en valorisant au maximum chacune de nos actions plutôt que de nous lamenter sur les malheurs causés par cette guerre.

Nous sommes bien conscients que notre régiment est loin d'être le meilleur et, si, d'une manière ou d'une autre, nous avons pu vous choquer, nous vous prions d'accepter nos excuses.

Afin de sceller un rapprochement qui pourrait nous apporter des bienfaits à tous et permettre de mieux nous connaître et nous apprécier, je vous prie d'accepter de trinquer avec nous à la victoire prochaine de l'armée russe.

Le renard blanc tendit un verre plein à Farkz Azkur dans l'espoir d'aider au réchauffement des relations entre les Partisans du lys et les officiers russes, à un début d'acceptation de leur régiment au sein de l'armée.

[vétéran Imrahyl Roduryl]

Joignant ses efforts à ceux de l'officiel sans nom

Comprennez nous ce sont les premières victoires remportées par notre régiment. Pour nous cela représente beaucoup. De plus cela ne prouve-t'il pas notre bonne foi?

[Davout]

qu'il rigolent ces russes on verra qui riera le dernier