Le Capitaine Taï qui était de passage dans la taverne entre deux réunions d'Etat Major au sein de son régiment, lorgna l'officier français qui montrait son tableau, il sourit et s'approcha et consentit à donner une réponse :
"Eh bien sous-lieutenant, je crois que je ne prend pas grand risque en affirmant que le personnage au centre est notre empereur !"
Dernière modification par vétéran Taï le jeu. juin 05, 2008 5:47 pm, modifié 1 fois.
"Je serais même plus téméraire en affirmant que c'est la bataille de Friedland qui est peinte sur cette toile donc le 14 juin 1807 si ma mémoire est bonne !
D'ailleurs l'Empereur est en grande discussion avec le Comte Oudinot !"
Dernière modification par vétéran Taï le jeu. juin 05, 2008 5:50 pm, modifié 1 fois.
Le sous-lieutenant rat sape, fort impressionné de fort le capitaine Taï qu'il n'avait jamais rencontré mais qu'il avait déjà si souvent entendu parlé, le salua et lui remis sa gorgée de cognac.
Il est vrai que le personnage principal est l'empereur, montant un cheval qui porte le nom de la bataille.
Alors qu'il prenait des nouvelles du front, Tchekov s'approcha du groupe.
Le sous lieutenant l'invita également à prendre une chaise et lui offra le verra de l'amitié.
Et oui, il s'agit bien de découvrir la bataille du tableau !
Le capitaine Taï, après une gorgée revigorante, lança "Je serais même plus téméraire en affirmant que c'est la bataille de Friedland qui est peinte sur cette toile donc le 14 juin 1807 si ma mémoire est bonne !
D'ailleurs l'Empereur est en grande discussion avec le Comte Oudinot !".
Devant tant de génie,le sous-lieutenant ne put que remettre sa bouteille au capitaine.
C'est alors que Tchekov indique le lieu ou était conservé le tableau. Il reçu également une bouteille.
Voulant un peu garder de fierté, le sous-lieutenant lança en défis :
" a celui qui identifiera les unités présentes, je donne ma prochaine solde !"
Merci soldat pour la bouteille. D'habitude, les Franskis m'abandonnent plutôt un tonnelet complet et sur le champ de bataille, mais je ne cracherais pas sur une bouteille (pourvu que cela ne soit pas de la vodka).
PS : Pour les unités, pas beaucoup d'idée (d'ailleurs, grosso modo, je suis d'une incompétence rare). Vu le bonnet à poil à droite, je dirais des grenadiers ! Mais au pif.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
Garde de l'Ordre de Saint-Georges
"Pour les unités je me risquerais à quelques suppositions mais avec bien moins d'assurance : au premier rang un hussard peut être, derrière la pièce d'artillerie on dirait un dragon et enfin la troupe de cavaliers qui semblent arriver par la droite sont peut être des chasseurs à cheval..."
Taï n'était pas vraiment convaincu par sa réponse, mais il déboucha sa bouteille et proposa une tournée.
"Peut être pourriez vous compter, aux officier s qui l'ignorent, le cours de cette bataille, officier Rat Sape..."
Après avoir bu une gorgée, le sous lieutenant rat sape écouta son capitaine.
Il mis un petit temps a regarder le tableau. Après mur réflexion, il proposa un hussard pour le personnage de gauche. Un peu contrarié, rat sape acquiesça et murmura "un hussard du 6ème hussard, le glorieux hussard".
Sentant sa solde partir, il écouta la suite.
"Un dragon derrière la pièce ?" lui dit Taï.
Rat sape senti la chance revenir.
" sauf tout le respect que je vous dois mon capitaine, mais il ne s'agit pas d'un dragon !"
A la troisième hypothèse du capitaine, le lieutenant sembla réfléchir. Pourtant, Tchekov était du même avis que lui !
"Je ne sais pas fort moi-même" avoua t il, un peu rouge. Il porte le bonnet à poil mais on l'habit vert.
Je pencherai pour une tête de colonne de chasseur à cheval.
Alors qu'il étalait son idée, Davout arriva et regardant distraitement le tableau, il proposa austerlitz.
A l'annonce de ce nom, associé a la grande victoire, beaucoup de vétérans regardèrent Davout.
Etalant ensuite son argument, il reçu une place autour de la table et son gobelet fut rempli.
"Pour ton idée et pour "signer" notre entente"
C'est alors qu'un homme arriva. Il assistait depuis un petit temps à la discussion, sans vouloir participer.
"je peux confirmer que c'est le tableau de la bataille de friedland.
je suis l'officier derrière la roue à gauche."dit-il dans un français irréprochable !
Rat sape, heureux de trouver un témoin de la bataille, l'invita à la table, lui servit à boire, et lui demanda comment il était arrivé a se faire prendre.
HRP/ : tous les officiers peuvent jouer, russe ou français !
Voyant que quelques personne le regardait il commença
-Hum ... Le matin de la bataille de Friendland seul Lannes et son corp se trouvait en face des Russes. Car l'Etat Major de Napoléon ne croyait pas que les Russes avaient fait un mouvement aussi stupide.
Au nord des combats de cavalerie pour s'emparer du village de Heinrichsdorf aboutirent aprés de multiples charges incertaines au recul de la cavalerie russe (le combat fut décidé par l'arrivée de Beaumont (2e hussard + 4e et 5e chasseur à cheval) et la brigade de Colbert (3e hussard 10 et 15e chasseurs à cheval. Grouchy garda alors le vilage jusqu'à la fin de la bataille.
Au sud les Français résistèrent dans la forêt Oudinot commandé cete aile. Le combat que se livrait les tirailleurs fut intense et l'appui de l'artillerie décida les Russes de s'arrêter.
Au centre le maréchal Ney avait ordre de prendre le village de Friedland pour couper en 2 l'armée Russe. Mais quand il arriva presque au village (entre 800 et 900 mètre ) l'artillerie russe et les tirailleurs décimèrent litérallement les colonnes française.
C'est alors que sénarmont entra en scène et placa au culot (mais selon mes sources il avait réfléchi et avait calculé que aucune charge de cavalerie ne pourrait passer sans qu'il ait eu le temps de tirer une salve.
Alors le feu se déchaina et même la garde Russe ne put faire face à ce feu roulant alors le maréchal Ney relança l'assaut et cetet fois le village fut pris les Russes au nord était adossé à une rivière et beaucoup d'hommes périrent soit noyés soit sous les balles des tirailleurs français.
Le commandant Bennigsen décida de faire retraite ce qui fut fait en désordre et qui aurait pu se transformer en déroute si la cavalerie de la garde russe n'avait pas couvert le repli.
Voilà Un silence régnait dans la taverne
Colonel Arghentur,
Ancien Lieutenant Général de la Jeune Garde,
Bataillon du Mercantour,
L'honneur se trouve devant !