La Campagne de Russie

La réponse de Roman Récit résonne encore dans la tête de rat sape. Quel est donc ce russe qui connait si bien les campagnes de L'empereur ? Il semblerait qu'il ait participé a toutes les batailles. Mais rat sape le considérait maintenant comme un érudit et non comme un ennemi.
Il l'invita alors a venir voir, dans sa tente, un autre tableau. Rat sape voulait mettre les connaissances de Roman Récit à l'épreuve...
Se retournant vers l'assistance, il demanda si quelqu'un connaissait le nom de l'officier. Ayant entendu la réponse, il déclara :
"Jacques Antoine Adrien Delort

16.11.1773 - Arbois (Jura)
28.03.1846 - Arbois (Jura)

- 25.03.1804 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 07.03.1810 : Officier de la Légion d'honneur
- 30.10.1810 : Chevalier de l'Empire (lettres patentes)
- 04.06.1811 : Baron de l'Empire (lettres patentes)
- 03.01.1812 : Chevalier de la Couronne de fer
- 16.03.1812 : Commandant de la Légion d'honneur
- 19.07.1814 : Chevalier de Saint-Louis
- 18.10.1830 : Grand-officier de la Légion d'honneur
- 30.05.1837 : Grand-croix de la Légion d'honneur

- Son père, Claude Antoine, le destine au notariat
- 1789 : Engagement dans la Garde nationale d'Arbois
- 15.08.1791 : Engagement au 4e Bataillon des volontaires du Jura
- 16.06.1792 : Elu sous-lieutenant au 8e d'infanterie
- 18.09.1792 : Lieutenant au 8e d'infanterie
- 15.06.1793 : Armée des Côtes de la Rochelle (adjoint à l'adjudant-général AUBRY)
- Fin 1793 : Adjoint Armée des Pyrénées Occidentales (adjoint à l'adjudant-général COLIN)
- 1794 : Armée des Alpes (adjoint à l'adjudant-général COLLINET)
- 1795 : Placé en non-activité (par réduction d'effectif, l'adjudant-général COLLINET est réformé)
- Reste à Arbois jusqu'au printemps 1797, pendant que se déroulent les campagnes d'Allemagne et d'Italie
- 21.10.1797 : Rappelé au service actif ; capitaine au 24e de cavalerie
- Envoyé à mission à Paris, il est remarqué par le général SERURIER, qui le garde auprès de lui et l'emmène en Italie
- 26.03.1799 : S'illustre à la bataille de Vérone
- 29.03.1799 : Chef d'escadrons provisoire par le général en chef de l'armée d'Italie
- 23.04.1799 : Confirmé chef d'escadrons par le Directoire
- 21.01.1800 : Employé au 22e de cavalerie cantonné en Suisse
- Campagne de 1800 au corps du général MONCEY
- En garnison à Rovigo durant 3 ans
- 29.12.1803 : De retour en France, il est remarqué par Louis BONAPARTE, frère du Premier Consul, qui le nomme major
du 9e dragons
- Cantonné au dépôt de son régiment dans le Massif Central
- 08.10.1805 : MAUPETIT, colonel du 9e dragons, est blessé grièvement à Wertingen ; DELORT rejoint son régiment à bride abattue
- 02.12.1805 : Bataille d'Austerlitz : il a un cheval tué sous lui et est blessé de deux coups de lance par des cosaques, puis se brise
le poignet en tombant de cheval
- 01.05.1806 : Colonel du 24e dragons (ci-devant Royal Lorraine)
- 12.1806 : Rejoint l'armée d'Italie avec son régiment et reste 15 mois en garnison à Milan (division de dragons du général MERMET)
- Fin 1808 : Rejoint l'armée de Catalogne en Espagne
- 25.02.1809 : Blessé d'un coup de feu à la jambe droite à l'affaire de Vals
- 16.01.1810 : Blessé d'un coup de sabre au bras au col de Cespina
- 15.01.1811 : Blessé de plusieurs coups de sabre au combat de Vals
- 21.07.1811 : Général de brigade
- 30.10.1813 : Commandant l'ensemble de la cavalerie de l'armée d'Aragon sous le maréchal SUCHET
- 09.01.1814 : De retour en France, employé à la Grande Armée, il reçoit le commandement d'une brigade de cavalerie (division PAJOL)
- 18.02.1814 : Bataille de Montereau ; blessé d'un coup de feu au bras
- La charge de cavalerie effectuée par le général DELORT change en déroute la retraite de l'ennemi :
Napoléon, ayant assisté à cet exploit, le nomme général de division sur le champ de bataille et charge le général PAJOL d'exprimer
au nouveau divisionnaire "… qu'il était extrêmement satisfait de ce que celui-ci venait de faire."
Au soir de la bataille, l'Empereur accorde 40 croix de la Légion d'honneur à la brigade de DELORT sur les 50 distribuées
le même jour à la division PAJOL
- Nommé au commandement d'une division de cavalerie sous le général SAINT-GERMAIN
- Première Restauration : Prête serment au nouveau souverain, mais évite d'aller faire allégeance à Paris devant Louis XVIII
"Je n'ai vu les ennemis de la France que les armes à la main" dit-il en voyant le Roi entouré des généraux alliés
- 01.09.1814 : Placé en non-activité
- 19.05.1815 : Commandant la 3e division de cavalerie de l'armée du Rhin (général MILHAUD)
- 03.06.1815 : Commandant la 14e division de cavalerie du 4e corps de réserve de cavalerie
- 16.06.1815 : Bataille de Ligny ; blessé d'un coup de sabre au bras droit
- 18.06.1815 : Bataille de Waterloo ; blessé d'un coup de feu à la jambe, reçoit une autre blessure au bras et a 3 chevaux tués sous lui
- 15.08.1815 : Placé en non-activité
- 01.04.1820 : Placé en disponibilité
- 01.01.1825 : Admis au traitement de retraite (ordonnance du 26.01.1825)
- 06.08.1830 : Commandant la 8e division militaire (Marseille)
- 28.10.1830 : Député du Jura en remplacement de M. de BONMARCHANT (87 voix, 118 votants, 173 inscrits)
- Conseiller général du Jura
- 17.03.1831 : Inspecteur général des troupes stationnées dans les 5e, 6e et 18e divisions militaires
- 06.04.1831 : Commandant la 3e division militaire (Metz)
- 05.07.1831 : Député du Jura, 3e collège électoral de Poligny (124 voix, 203 votants, 251 inscrits)
- 20.04.1832 : Aide de camp du roi Louis-Philippe
- 22.04.1832 : Commandant supérieur de la 7e division militaire (Lyon)
- 05.07.1832 : Inspecteur général des troupes placées sous son commandement
- 01.07.1833 : Démissionne de toutes ses fonctions militaires pour garder intacte son indépendance de député
- 11.04.1834 : Aide de camp du roi Louis-Philippe
- 21.06.1834 : Député du Jura (122 voix, 207 votants, 260 inscrits, 28 voix à M. de GENOUDE et 26 à M. GREA)
- 16.11.1836 : Membre de la Commission de défense du royaume
- 03.10.1837 : Pair de France
- 26.07.1838 : Inspecteur général de l'école militaire de Saint-Cyr et du pénitencier militaire de Saint-Germain
- 17.11.1841 : Admis dans la 2e section du cadre de l'état-major général de l'armée

- Le nom du général Jacques Antoine Adrien DELORT est inscrit sur la 36e colonne de l'Arc de Triomphe de l'Étoile
(pilier Ouest ; Av. de la Grande Armée/Av. Kléber)

Il était aussi :
- Membre de l'académie de Besançon
- Membre de l'académie de Marseille
- Membre de la société d'émulation du Jura

Le général Jacques Antoine Adrien DELORT a publié un "Mémoire sur le service de l'infanterie""

Je sais tres bien qu'elle tete il a, mais vous savez comme moi que selon le peintre il se peu qu'on ne reconnaisse pas, et vu la taille du tableau une erreur peu etre possible, mais attendons la reponse de Rat sape vous voulez bien

et bien j'admet mon erreur

Se tournant vers joe, il lui dit
"Vous avez tout a fait raison et gardé votre idée en tête pour les prochains tableaux, sa servira..."
Et il s'en alla, d'un air amusé

Un autre tableau !!! Fichtre, où donc mettez-vous vôtre solde !!!

"En réalité, j'ai une petite dotation familiale et un secret."
Et invitant Roman Récit et tous les autres officiers à se diriger vers sa tente, il sortit un livre

"Voici un livre qui m'appartient. mais sauriez-vous identifier le grade/régiment/nom du personnage ?"

joe entra dans la tente, observa le livre et dit

au vu de l'echarpe et des epaulettes notre homme est un général de division, la fouragère portée a droite a une signification il me semble

"Son aiguillette vient du fait qu'il était sous chef d'EM de l'Armée. Pour le grade bien vu"

j'ai une petite question.... Il est de quand ce tableau.... car ce personnage porte la plaque de l'ordre du Saint esprit et la médaille de Saint louis..... donc tableau normalement post-empire. Ce qui ne veut pas dire que l'homme n'a pas fait de campagnes sous l'empire, mais problématique pour identifier à quel corps d'empire qu'il appartient si il est peint avec son uniforme sous la restauration.

Il porte en sautoir l'ordre royal de hollande, mais comme il a été abolit en 1806 et remplacé par l'ordre d el'union, lui meme remplacé par l'ordre d ela réunion..... cela augmente encore les pistes de recherches. On a qu'a chercher dans ses récipiandaires pour trouver cet homme!


Son écharppe de commandement est significative et est bien celle d'un général de division.

Je me demande si la grande plaque est censée etre celle de la LH? ce doit etre le cas, sinon il n'aurait pas le cordon.

Par contre pour dire dans quelle arme il était...

On dirait Dorsenne...

Ou bien Bertrand...

Etais-t'il à Wagram ou Austerlitz...

je dirai bien Bertrand, le "meilleur ingénieur depuis Vauban" comme disait l'empereur.

Oui, vas pour Bertrand...

Je suis du même avis que les autres.

Puis il se leva et dit:

Je vous invite tous a la taverne Kavlov!!!

Je confirme Messieurs. Il s'agit bien du général Bertrand. Bien piètre général d'ailleurs.

Mais que voulez vous sa femme est liée à l'ex impératrice Joséphine.

je me suis emballé avec bertrand... ça pose problème avec les médailles....