Au village de Kavlov...

[Frédéric St Sauveur]

Attablé avec Kurzlag, Junot reprenait l'animation avec Dimitriev, tandis qu'un russe jouait les courant d'air...

A la nôtre, cher ami !

Il lui sourit de bonne grâce en trinquant. Puis fronce les sourcils...
Mais... Mais, lorsque ce cher Yalkin Yanovich, qui vient de passer particulièrement rapidemment, nous dit, je cite de mémoire : "Je suis sûr que pour une de vos compagnies anéantie nous en aurions anéantie au moins deux de novices franskis.", il fait un compliment à la garde Impériale ? Ou bien il considère le sien comme un ramassis de novice ? J'ai un doute.... Je le trouve bien sévère, la Garde Préobrajensky compte pourtant de bons éléments....

Il boit une grande gorgée et lève son verre de nouveau en honneur à Kurzlag...
Alors vous vous battez contre le Veme corps, notre régiment frère ?

[vétéran Kurzlag]

Pour tout vous dire je me bat contre les Autunnois à l'extrême Ouest, de braves adversaires composé de valeureuses troupes solides, il nous faut mobilisé d'importante ressource pour en arriver à bout, l'officier Ney en a fait les frais dernièrement. Mais vous allez me demander que fais mon adj Abelkar en face du Veme corps, venant juste de recevoir le commandement d'une cinquantaine de cavaliers je l'ai envoyé sur ce front pour s'aguerrir au combat.

Mais mes compagnies de ligne ne saurait tarder soyez en sur!

Kurzlag leva de nouveau son verre en honneur de Frédéric St Sauveur et le bu à grande gorgée.

[vétéran Nicolas Dimitriev]

La garde Préobrajensky est un régiment composé en grande partie de bleu, bien qu'en effet on compte quelques bons éléments, mais contrairement à la garde impériale du tsar, notre atout est le nombre, chez vous, c'est plutôt l'expérience, du coup c'est logique qu'on ai plus de perte que vous...
mais être dans un régiment comme la garde Préobrajensky à ces défauts, tu l'as vu, mon adjudant c'est fait tuer aujourd'hui...et pourquoi? parce qu'un groupe de débutants ont laissés tomber la formations en place, ils ont formé un mur de baionnettes empêchant la compagnie bien amochée de se replier. mais ils ont quand même essuyé 7 attaques, ce qui n'est pas excellent, mais c'est une bonne moyenne contre un régiment tel que le votre.

[Frédéric St Sauveur]

Les Autunois, hum, oui, j'en ai entendu du bien...

Et bien je souhaite longue vie et succée à vos nouveaux cavaliers. c'est une excellente unité de soutien. N'est-ce pas Dimitriev !!!

...Oui, oui, c'est une bonne moyenne.

Il rit sous le manteau un instant avant de finir sa vodka et casser son verre avec fracas sur le sol.
J'ai mon compte mon ami. Est venu le moment pour moi de rentrer au bivouac. Vous y êtes d'ailleur le bienvenu à l'occasion Monsieur.
Merci pour cette vodka, je pense que j'aurais l'occasion de vous rendre la pareille.

Il se lève..
Capitaine adjudant-major Kurzlag, au plaisir !
Messieurs ! Junot !

Il les salut et sort...

[vétéran Kurzlag]

Au plaisirs à vous aussi! Puissions nous nous revoir en dehors de cette guerre.

[vétéran Nicolas Dimitriev]

mon adjudant est de retour aux tentes, mais il part la tête haute car sans l'incompétence de certains officiers Russe et l'efficacité de certains officiers Français, il serait encore au front à l'heure actuelle...

[hrp]j'ai un respect immense pour la garde impériale, ils communiquent entre eux de manières vraiment efficace, et vraiment, ils sont au courant de tout ce qui se passe sur leurs fronts...[/hrp]

[Didier Lacoste]

de castillon, avant de quitter la taverne, dit:

français, il y a chez vous un officier que je tiens en grande estime.

cet officier, c'est berthier.

il a mon respect et bien que russe, j'estime comme un honneur de l'avoir combattu.

il est bon d'avoir un tel ennemi. sincèrement, il est bon de combattre un tel homme.

mes hommes savent que cet officier est digne, et c'est avec respect et honneur que nous cherchons à l'abattre.


avant de repartir au front, je lève mon verre à cet officier.

[vétéran Anton Viersky]

Voilà des lustres qu'Anton n'avait eu l'occasion d'aller en ville boire un coup. Profitant d'une période de convalescence il se décida d'aller prendre une vodka...

Poussant la porte, il vit quelques officiers attablés, s'installa à une table un peu à l'écart, commanda une bouteille de vodka polonaise avec une potée au lard et se mit à manger de bon appétit...

[vétéran Nicolas Dimitriev]

Nicolas Dimitriev voyant Anton rentré, se dit
tiens, il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu de Jager...
venez donc boire un coup avec nous...

[vétéran Anton Viersky]

Va pour un coup l'ami mais c'est moi qui le donne ! Anton tend sa bouteille et la présente !

Anton Viersky pour te servir l'ami ! Na zdarovije !

[vétéran Nicolas Dimitriev]

merci l'ami...à la tienne aussi...comment ça va sur votre front?

[vétéran Anton Viersky]

Comment dire... disons qu'on a de beau joli paquets de bleus, bien compacts et nombreux. Y'a que l'embarras du choix ! on tue à tour de bras, on les occupe du mieux qu'on peux ces braves qui nous font du mal mais plus pour longtemps.

Alors à la Tsarine et à Paris occupé !

[vétéran Nicolas Dimitriev]

à la tsarine pour toi... mais moi, je suis plus un combattant pour le tsar, et avant tout pour mon pays...le principal c'est qu'on se bat tous contre ses Français, que nous allons bientôt retrouvé à Paris...
Nicolas Dimitriev vida son verre de vodka cul sec.
j'ai appris que vous aviez reçu de nouvelle baionnette?

[vétéran Anton Viersky]

Les nouvelles vont vite !

Elles sont remarquables une petite dizaine de cm plus longues que les usuelles, cruxiformes et tranchantes comme des rasoirs... les ateliers de St Pétersbourg on fait du bon boulot !

Les franzkis apprécieront le travail !

Tiens chez les Pavlovs vous avez du récupérer une de nos furies féminine la capitaine Nathalie ! Sacrée bonne femme, sacré caractère tu la connais ?

[vétéran Pascal Paoli]

Paoli avait pénétrer dans la taverne juste au moment de l'échange entre les officiers russes Nicolas Dimitriev et Anton Viersky.
Le Capitaine adjudant-major vantais ses nouvelles baïonnettes.
Paoli pris la parole avec un grand sourire.
Ses mots étaient prononcés avec calme et sans agressivité. Tout juste une pointe d'ironie perçait au travers de sa voie.

Tiens dont, des baïonnettes chez les russes?
Cela est nouveau?! A quoi vous servent-elles?

Vous ferriez mieux de demander à votre tyran de tzar de nouvelle semelles ou de nouvelles culottes.
Elles vous seront plus utile que de lourdes lame qui vous ralentirons lorsque nous vous piquerons le séant de nos baïonnettes.