Journée au bar ..

[vétéran Nicolaïe III]

Interloqué le jeune officier regarda ce français qui semblait bien imbu de sa personne. Un petit sourire en coin il dit :

Premièrement monsieur il ne me semble pas vous avoir invité à cette table contrairement aux gendarmes ici présents, ensuite il est d'une convenance naturelle de se présenter avant d'exprimer son opinion et pour finir je vous répondrai que je n'ai pas la prétention de "faire la loi" mais que l'armée Russe, elle par contre a bien l'intention de faire la loi sur ses terres.

Sur ce il tourna sa chaise de façon à présenter son dos à cet importin.

[vétéran Timéon Tidus]

La porte de la taverne fut envoyer avec fracas vers l'intérieur et un flot d'air froid s'engouffra en même temps que deux officiers français, l'un droit et bien bâtie portant un cache œil qu'il grattait régulièrement et l'autre grand massif portant un fusil à l'épaule comme s'il s'agissait d'une brindille. Le tavernier essaya d'expliquer vainement à l'officier portant le fusil que les armes étaient interdit mais renonça en voyant le regard que lui envoya la brute.

L'officier borgne scruta la taverne à la recherche de quelqu'un et finit par trouver: la table où était assis Antoine de Froissac. Il s'adressa à son compagnon.

-Étienne rejoignons Antoine là bas, on m'avait dis qu'il serait là.

-Bien Capitaine, il est en de bonne compagnie ruskoff ont dirait.

Les deux gendarmes s'approchèrent de la table où était assis plusieurs officiers russes et Antoine et ses adjudants. Arrivé à proximité, Tidus salua Antoine avec les respects habituels, fit signe aux adjudants puis dit:

-Je ne m'attendait pas à vous voir ici Antoine, moi même et mes adjudants ne venons plus dans ces tavernes miteuses depuis un certains temps, mais je vois que vous avez de la charmante compagnie.

S'adressant en russe à l'officier qui venait d'avoir une conversation plus que courte avec un autre officier français:

"Monsieur, je vois l'uniforme de l'armée du tsar, cela gage de votre bonne éducation ,cela change des rustres que l'on connait dans votre armée tel les pavlovistes et les cosaques dont on m'a dit qu'ils se livraient en ce moment même une lutte intestines. "

Puis s'adressant à Antoine en sortant une bouteille de vin français:

"je ne suis pas venue les mains vides hahaha lorsque j'ai entendus que vous étiez ici. Un bon vin que m'a envoyer ma famille, d'ailleurs St claire à reçu toute une cargaisons de bon vin français, je ne sait pas comment mais ça famille doit être très influente. "

Puis en russe à l'officier de l'adt:

"Me feriez vous l'honneur de prendre un verre de ce délicieux vin ? Ceci est peut être le seul cadeau que vous aurez a acceptez de ma part en terre de Russie haha car en dehors des tavernes je n'en fait points !"

[vétéran Antoine de Froiss]

Le Vice-Prévôt de la Gendarmerie Impériale plaçait en haute estime l'étiquette. Il avait été convié à venir discutailler et non pas guerroyer et sa présence dans la taverne ne devait en aucun cas servir de cause à des insultes voire pis. Sans même regarder l'Officier de la Grande Armée qui était venu les interrompre, il leva le bras et tonna puissamment en français:

" Il suffit ! "

Puis dans un geste mécanique, il tourna le buste pour lancer un rapide coup d'œil au grade et aux boutons de l'uniforme de l'intéressé.

" Je pensais que le 88° tenait convenablement ses hommes, Capitaine Adjudant-Major. "

Enfin, il se leva suivit de près par Anthelme, réagissant toujours au quart de tour. Antoine, fidèle à lui-même, faisait montre d'un sang-froid sans pareil.

" Ce que cet Officier russe disait n'était ni plus ni moins que pour me rendre la pareille. Peut-être étiez-vous distrait lorsqu'il a fait état de la défection d'une de ses compagnies sur le champs de bataille par mes hommes. En bons adjudants, ses hommes ont su commander l'attaque de mes voltigeurs.

Alors la chasse à l'un ou à l'autre, je ne pense pas tant qu'il faille y chercher une couleur mais plutôt un aboutissement.

Ne vous a-t-on jamais appris dans votre régiment le respect de ses adversaires ? La Gendarmerie Impériale est certes franc-tireuse, elle n'en reste pas moins humaine et répond à des invitations, quant bien même fusse un piège.

Je vous remercie cependant d'avoir voulu prendre ma défense, il est vrai que dans pareil lieu, les français ne sont points majoritaires et les prises de paroles risquées. Je vous revaudrai ça autour d'un verre si vous l'acceptez. "

Voyant Timéon et Etienne se présenter à eux, Antoine salua brièvement l'Officier Becker et le gratifia d'un sourire, avant de consacrer son attention à son ami.

" Il est vrai que les établissements de la région ne sont plus ce qu'ils étaient du temps où la Gendarmerie Impériale y trainait et envoyer au trou les bagarreurs. "

Laissant les présentations se faire entre Timéon et les Officiers Russes, le Vice-Prévôt prit deux chaises et les disposa alentour de la table. Puis en réponse à l'intervention du gendarme, il nota pour la tablée et pour lui-même.

" Encore heureux que le vin ne soit pas interdit par le Code du Régiment. Concernant les caisses de vin, il semble qu'il y ait eu un commun accord avec le Grand Prévôt et le Premier Inspecteur Bon Moncey. "

[vétéran Timéon Tidus]

Tidus et Étienne s'assirent sur les sièges que leurs mirent à dispositions les adjudants d'Antoine toujours promptes à réagir.

"-Si le code régimentaire interdisait l'alcool je pense que nombreux gendarmes seraient en colères haha, l'enivrement reste un moyen aux soldats d'échapper aux carnages qui l'entourent et puis un bon divertissement pour l'officier de rang. "



Pendant ce temps Étienne œuvra avec un tir bouchon pour ouvrir la bouteille et servit Tidus un fond pour gouter. Celui ci porta le verre à la bouche, huma, gouta et finit par avaler en hochant de la tête.

Mon père ne m'avait pas mentis ce fut une bonne année. Il vient des vignes dont mon pères est propriétaires vous devez savoir. Allez goutez moi ça.

Tidus remplis plusieurs verres et en tendis un à l'officier russe en souriant.

[vétéran Nicolaïe III]

Nicolaïe acquiessa aux paroles du gendarme, certes ils étaiant adversaires mais, comme son père le lui avait enseigné, ce n'était point une raison au manque de respect. Il pris ensuite le verre de vin que lui tendait le nouvel arrivant en lui adressant un léger signe de tête, il aurait été plus qu'inconvenant de refuser après qu'eux-mêmes aient daigné boire de la vodka. Puis il se leva et lança d'une voix forte à l'attention de tous les russes présents en ce lieux.

Camarades, les gendarmes assis autour de cette table en notre compagnie ont été conviés par des officiers de l'Armée du Tsar dont je suis membre. Je vous serais donc reconnaissant de ne point porter atteinte à leur intégrité physique ni de vous laisser aller à aucune provocation.Puis il se rassit et ragarda le vice-prévot et s'exprima dans un français, bien qu'avec un fort accent, des plus corrects.

Vous voyez donc monsieur que ceci n'est pas un piège, nous ne sommes pas des rustres et n'avons pas pour habitude de défaire nos ennemis dans des lieux tels que celui-ci, le front suffit à faire couler le sang.

Après avoir goûté le vin il apprécia en connaisseur, cela faisait longtemps que sa famille moscovite appréciait les plaisirs de la boûche français.

Vous féliciterez votre père pour cette cuvée, ma foi excellente! Mais peut-être aimeriez-vous savoir ce qui nous a tous conduit à nous rassembler en ce lieu?

HRP/Je vais relancer Molokov vu que c'est lui qui vous a invité, ce ne serait pas correct si j'en parle sans son accord./HRP

[vétéran Becker]

Becker s'esclaffa, voyant que le Vert prenait vite la mouche.

-Monsieur, la Taverne n'est pas (encore) à vous, j'ai encore le droit de vous interpeller, non ? Dire que c'est moi l'imbu de ma personne...

[vétéran Molokov Popovitch]

Molokov s'était assoupit à une table. il y avait eu plusieurs entrées depuis son assoupissement. Les paroles des uns et des autres l'avaient réveillés. Surpris du monde qu'il y avait eu en peu de temps, il salua également les nouveaux venus.

C'étais quoi votre dernière question mon camarade? s'adressant à son amis Nicolaï.

Hrp: désoler pour mon absence, manque de temps...

[vétéran Nicolaïe III]

J'avais bien remarqué que vous étiez fourbus suite aux combats incessants que nous menons face à la Gendarmerie Impériale aussi pourquoi ai-je pris la liberté de deviser aven nos hôtes fît-il en désignant Froissac, Tidus et leurs adjoints.

Le gendarme Froissac souhaitait savoir pourquoi il lui a été demandé de venir en ce lieu et j'ai pensé qu'il vous siérait mieux, plutôt qu'à un simple sous-lieutenant de lui répondre.

[vétéran Molokov Popovitch]

Molokov rigola d'une voix tonitruante!

Vos méthodes me déplaisent mon cher Antoine de Froissac. Ne vous rappelez-vous pas de votre missive envoyé à mon camarade Major Ivan Vassilev? Je peux vous aider à réfléchir si vous voulez...

[vétéran Antoine de Froiss]

Le sourire farceur du français apparu alors.

" Oh, c'est donc pour ce petit billet souhaitant un prompt rétablissement au Major que je suis là ? Peut-être préférez-vous lui transmettre nos hommages lorsque vous le verrez. "

Jouant l'innocent, il fit un clin d'œil à ses homologues russes. En effet, il n'avait rien à se reprocher.

[vétéran Molokov Popovitch]

Cette phrase était rentrée et ne resortira plus de sa tête.

Tu veux recevoir des missives?

il fit clin d'oeil à l'officier Nicolaïe

Il faut respecter l'ennemie sur un champ de bataille, toi tu as déshonoré le Tsar!

La vengeance est un plat qui se mange froid mon amis! l'Armée du Tsar va frappée son adversaire au dépourvu...

[vétéran Antoine de Froiss]

Antoine fut soudainement des plus sérieux.

" La Gendarmerie Impériale possédait les honneurs du Tsar Alexandre ? Voilà quelque chose qui m'étonne, ce dernier nous ménage rarement sur l'envoi des troupes face à nous. Mais il est vrai que peut-être qu'envoyer son élite cosaque et la voir réduite en effectif pendant un mois l'a laissé sur sa faim.

Quoiqu'il en soit, le respect de l'ennemi a toujours été présent, surtout depuis que nous sommes franc-tireurs et je ne pensais pas que le Major prendrait la missive aussi mal. Nous aviserons en temps voulu mais pour l'heure, buvons à la santé de nos hommes. "

[vétéran Nicolaïe III]

Nicolaïe esquissa un sourire au clin d'oeil de son ami. Certes non il ne voulait pas qu'on se paye sa tête mais l'Armée du Tsar répondait à cette provocation sur le terrain.

Il est vrai que le major a très mal pris la chose et cette plaisanterie quelque peu douteuse m'étonne venant d'un homme tel que vous. Gageons que les coups de feu russes vous aient temporairement fait perdre la raison.

Aux hommes! fit-il en levant son verre de vin.

[vétéran Timéon Tidus]

Tidus qui avait suivit la conversation et bue tranquillement avec Étienne se permit d'intervenir.

"-Je me permet d'intervenir à ce moment de la conversation même si je n'y avait pas été convié initialement mais dans cette histoire le major Vassiliev n'est point blanc comme neige.

Je comprend qu'il ai put être outré par cette missive mais il est notable que Ivan à gratifié plusieurs de nos officiers de missives similaires au préalable et si je me souviens bien qui était moins polie que celle que nous lui avons envoyé. Pour l'anecdote je me souviens que ce cher Ivan m'avait fait parvenir une missive, me menaçant de mort et me traitant de "chien de français" si mes souvenirs sont bon, pour la simple raison que j'avais participer à une attaque sur ces homme. Moi même et mes adjudants en avons beaucoup rit.

Mais est ce un crime en temps de guerre de s'infliger des pertes ? Si l'armée du Tsar ne supporte plus les pertes de la main françaises mieux vaut pour elle qu'elle quitte le champs de bataille. Mais j'en serais attristé car il font bon d'&voir un ennemis à son niveau sur ce front. "

[vétéran Molokov Popovitch]

Molokov rigola quand il entendit les dires de son amis Ivan Vassilev.

Ah je reconnais bien par ces mots notre cher camarade Ivan Vassilev.

Ne vous inquiettez pas l'Armée du Tsar ne risque pas de quitter le champ de bataille d'aussi tôt, on s'y amuse trop pour en partir.