Journée au bar ..

[Marin de Savoie]

Marin de Savoie ouvra les porte de la taverne. Ce temps d'hiver avait déposé une couche de neige sur sa coiffe, ses épaules ainsi que sur sa moustache qu'il s'empressa de nettoyer d'un geste de la main. Il s'arrêta un instant sur le pas de la porte et jeta un regard circulaire. "Mmmm plus une place..." lacha-t-il. Il s'avanca en direction du comptoir tout en laissant une trace de neige derrière lui.
Il enleva sa coiffe et la posa sur le bar et lanca au tavernier :
- B'soir, un p'tit cognac si-ou plaît.
- Un quoi ? lui demanda le russe.
- Comment ça qu... ?!

Marin s'arrêta au milieu de sa phrase. Le voilà à l'autre bout de l'Europe et il avait oublié que la boisson française se faisait rare par ici.

-Bon, amenez-moi quelque chose et quelque chose de fort, pas de lait de brebis !

Il reprit son chapeau et alla s'asseoir à une table qui venait de se libérer et écoutait avec attention les discussions qui allaient bon train dans la taverne.

[vétéran Becker]

Je ne comprenais pas a qui s'adressaient les dernieres remarques francais, surement pas a moi, comment auraient ils lut dans mes pensées???
Je renouvellais ma commande et m'installais en attendant la réponse du cosaque.

HRP: je disais ça pour Habramovitch.

Becker aperçut Marin de Savoie, et se serra pour lui faire une place.

Ah ! Un Français ! Venez donc ici mon cher !

[vétéran Viesse De 2]

HRP/
Juste pour vous prévenir, vous devez pas être au courant, pour les rp cosaques :

Les Cosaques :
Les Cosaques sont un régiment Russe constitués de mercenaires. Ils sont rustres, les insultes leur viennent facilement à la bouche, et il n'apprecie pas les officiers qui ont réussie parceque ils ont des ancetres puisant.
Bref, ces joueurs postent pratiquement toujours en RP et son reconaissable par leur signature.

Donc ne soyez pas offenser hrp par la maniéres dont les cosaques vous parlent, ils font de même avec les russes ... \HRP

[vétéran Habramovitch]

HRP: bonne idée le rappel Viesse^^ Merci /HRP

Les 2 hommes se repositionnèrent puis tout en se tournant vers les Français, Pablov demanda au Tavernier

-redonne nous une bouteille l'ami, finallement on ne veux plus décuvé...

Habramovitch sourire aux lèvres, sentait qu'il allait pouvoir s'amuser et s'adressa a Becker et Thomas ll

-Ola ces que ces 2 "cul blancs" sont des méchants garçons...

tourne sa tête vers Pablov

-ils veulent me planter leur baïonnette dans mon arriere train, les vilains
Pablov enchaina
-Ouais et le plus moche des 2...
pointe son doigts vers Thomas
- émet l'idée de vous tuer juste après...
-Nooonn... lui là? AHAHA même mon fessier sale et plus beau que sa tête


AHAHAHAHAHAH

Habramovitch pris la bouteille, bu 2 ou 3 gorgés avant de la refiler a Pablov

je souhaite pas vous parler les "cul blancs" je souhaite que vous la mettiez en veilleuse! et si ma façon de te le demander ne te plait pas... sache que je m'en bat La Couille!

[Marin de Savoie]

Marin de Savoie reposa brutalement le verre que le tavernier lui avait apporté et s'adressa à Becker qui lui avait laissé une place à sa table.

- Qu'est-ce qu'ils veulent ces deux culs-terreux de russes ? Ils ne doivent pas se rendre compte qu'ils parlent à deux officiers de la Grande Armée. Dites ils sont toujours comme ça ces bouseux ?

[Pokotylo]

Un autre cosaque, couvert de neige fondue, crotté et enfumé, était entré. Il s'approcha de la table d'Habramovitch, ayant reconnu son camarade plus à l'odeur de l'alcool qu'à son uniforme.
Entendant la remarque d'un français:

Qu'est-ce qu'ils veulent ces deux culs-terreux de russes ? Ils ne doivent pas se rendre compte qu'ils parlent à deux officiers de la Grande Armée. Dites ils sont toujours comme ça ces bouseux ?

il ne put manquer de réagir.

"Habramovitch, je crois que le fransky n'a pas compris. C'est justement parce qu'on sait qu'il est un officier de la grande armée que tu lui parles- comme ça.
Depuis quand un cosaque se rabaisserait-il devant un habit ... (il regarda l'uniforme du français, délavé par les intempérie de l'hiver russe)... un habit, disons... qui fut mais qui n'est plus ... bleu?"
Habramovitch ne pu s'empêcher de rire à gorge déployée...
" AH!AH!AH! Poko, je ne comprend pas le sens de ta remarque, il a parlé de bouseux. C'est pas nous, vu la façon dont le front français patauge. Z'ont pas l'habitude de notre bonne vieille neige.
Mais t'as raison, je comprend pas non plus pourquoi ils s'étonnent de mes manières. En plus ils sont bien présomptueux de demander du respect pour les OFFICIERS français alors que tout leur front nord est occupé à reculer devant les Cosaques depuis plusieurs semaines. AH!AH!AH! "

Pokotylo s'assit à côté d'Habramovitch, et sans demander s'il pouvait, se servi d'un verre de la bouteille qui trônait au milieu de la table de l'officier Cosaque.

[vétéran Asya]

Aelwyne se trouvait dans la rue principale du petit village avec une de ses adjudantes et quelques hommes quand elle entendit des grands éclats de rire venant d’une taverne. Il était rare d’entendre de telle expression de joie qu’elle eut envie de faire un petit tour dans l’établissement. Elle se tourna vers son Adjudante.

Sarah, occupez vous du ravitaillement. Si vous avez besoin de moi, vous me trouverez dans cette taverne.

Bien mon Capitaine.

Elle pénétra alors dans les lieux. D’un premier coup d’œil, elle vit des Russes qu’elle ne connaissait pas qui avaient l’air de bien s’amuser et à l’opposé des Français qu’elle n’avait pas ou peu côtoyé qui s’amusez beaucoup moins. Elle fit un petit signe de tête pour saluer tout le monde et elle s’approcha du bar afin decommander un lait de chèvre.

[Pokotylo]

Pokotylo et Habramovitch, sentant la morsure de l'air froid sur leur joues engourdies par l'alcool, se retournèrent vers la porte.
Voyant que le nouvel arrivant était engoncé dans son uniforme, ils ne firent'abord pas trop attention.
Pokotylo, au signe de tête que fit l'officier français évita de saluer et retourna à son verre.
Entendant l'officier commander un lait de chèvre, il remarqua la voix plus aigue du français, et, le regardant à nouveau, il remarque l'absence de barbe, la finesse des mains et la pâleur du visage.
Donnant une bourrade à Habramovitch, il dit:
"Habra, j'ai l'impresion qu'ils les prennent de plus en plus jeunes, chez les français. Décidément, le Corse est un vrai boucher. Je savais que la conscription les prenait de plus en plus tôt, mais de là à envoyer des gamins!!!"
"Note que que ça explique leur peu d'efficacité sur certaines parties du front."dit Habramovitch en se retournant pour observer le "jeune" officier Aelwyne.
Puis, regardant plus attentivement, il eut un hoquet d'étonnement, et se pencha vers Pokotylo:"Poko, mon frère, dit à Pavlov de t'aider à me retenir!!"
Etonné, Pokotylo s'exécuta, et tout en empoignant Habramovitch, il lui demanda:"Qu'est-ce qui te prend, Habra? T'es devenue tout rose!"

Habramovitch, regardant toujours en direction du comptoir le jeune officier français occupé à boire son lait de chêvre, répondit à Pokotylo:" Je crois que je vais me mettre à respecter certains officiers français! "
Pokotylo, serrant plus fort le bras d'Habramovitch, aidé par Pablov, s'énerva sur Habramovitch:"Par la mascotte du régiment! Qu'est-ce qui te prend, tu ne respectes pas les français, d'habitude, ni même les russes. T'es un cosaques que diantre. Qu'est-ce qu'ils ont mis dans ta vodka?"
Habramovitch, empoignant à son tour le col de Pokotylo, lui dit tout bas:" J'ai pas dit que j'allais le respecter, je vais le "respecter"! "
Pokotylo était vraiment inquiet:" 2 heures que t'es dans une taverne accueillant des français et des russes, et tu vires de bord? Ressaisis-toi , bon sang!"
Habramovitch, continuant de serrer le col de Pokotylon, s'approcha de son oreille. Pokotylo supportait de plus en plus mal l'haleine chargée de son camarade. Habramovitch lui dit:
" Mais enfin, t'es bigleu ou quoi! On voit que t'es pas encore guéri du dernier coup de crosse que t'as reçu sur la caboche! C'est pas un jeune officier! c'est une femme!"

Pokotylo, relâchant sont étreinte, regard à son tour le jeune Aelwyne.
L'officier était en train de terminer son bol de lait. Il avait levé la tête pour terminer la totalité de sa boisson. Un filet de liquide coulait de la sommissure de ses lèvres le long de son menton et glissait le long du cou. Le corps légèrement penché en arrière de l'officier accentue l'intrigue de Pokotylo. Son regard baissa du cou vers le reste de l'uniforme dont le haut était légèrement bombé.

Pokotylo déglutit lentement!

Puis, se penchant à son tour près de l'oreille, d'Habramovitch, (il ne sentait plus l'odeur pestillentielle de celui-ci) il lui dit:" Je crois que t'as raison, c'ets bien une femme.
Mais calme toi! Je te rapelle que ton grand amour, c'est Natalya!"

Habramovitch, regardant alors Pokotylo, sembla perdre ses idées dans le vague. Puis se reprenant:"Je te signale qu'elle m'a laissé tomber. Je pense qu'il est temps que je passe à autre chose!"
Sur ces paroles, Habramovitch se leva et se dirigeat en direction du comptoir ou la jeune officière venait de reposer son bol!

[vétéran Viesse De 2]

Viesky qui était encore dans la taverne, à une table, seul, pensas:

Un cosaque et Aelwyne ...
Qui va se faire massacrer, hâte de voir ça ...

[vétéran Diabolo]

Un lieutenant suisse de l'armée française fit son entrée dans la taverne. C'était la première fois qu'il rentrait dans ce lieu. Après de long mois de combat passé au front il s'offrait enfin une permission.
Il obsreva attentivement la salle et fut étonné de voire des russes et des français dans le même établissement. dans un coin, ses collègues officier français ne semblaient pas de très bonne humeur et les cosaques non loin de là lui parassait bien rustre.

La rumeur disait donc vrai à leur sujet.

L'officier se mis à reflechir en regardant la table des français. Normalement il aurait du aller s'asseoir avec ses camarades français, mais le simple fait de voir leur tête lui fit comprendre que l'humeur n'était pas à la fête. Il était là pour s'amuser et oublier les horreurs du front, pas pour voir des gens se morfondre dans l'alcool.
Son regard se posa à nouveau sur les cosaque. L'idée de passé la soiré avec des rustes ne l'enchantait pas.

C'est alors qu'il vit un viel ami seul dans un coin, Viesse de Marmont. Il y a longtemps qu'il ne l'avait pas vue, depuis qu'il avait rejoind le camp russe en fait. L'ancien commandant de son régiment semblait de bonne humeur.
Il n'hésitat plus une seconde, peu en porte ce que penserai les officier français, il alla commander une bouteille de champagne au comptoir. Viesse ne buvait que ça dans son souvenir. Il avait beau se battre pour les russes il n'en restait pas moin français. Un monarchiste français pur souche et les gout de luxe qui vont avec, pensa t-il....


Monsieur bonjour, je peux me joindre à vous ?

Il prit place sans atteindre la réponse, il la connaissait déjà........

[vétéran Viesse De 2]

Viesky fut surpris de voir arriver un de ses "fils" comme il aimait les appeler, s'asseoir à sa table .
Il s'était assis avant d'avoir eu une réponse .

Champagne ?
Cela fait bien longtemps que je n'en ai pas bu ...
Ca doit être la chose française qui me manques le plus .

Comment va les affaires mon ami ?

[vétéran Becker]

Becker, indigné par les propos des "culs terreux" de ces Cosaques, posa son verre et se leva.

Messieurs, veuillez excuser ma vulgarité, mais quand on me pousse à bout...
Vos c*ls plein de bouses de votre monture n'est certainement pas à envier...

Tandis que je vous voit, vous, vous qui regardez Aelwyne, vous pouvez partir et retourner chérir votre "femme"...

Maintenant, chers amis Français, ignorez ces "culs terreux" et j'offre ma tournée générale !

[vétéran Thomas ll]

Thomas ll applaudit les propos de Becker et se fouta de la "gueule" des culs terreux

[Marin de Savoie]

Marin de Savoie, véritable poivron à ses heures perdues sauta sur l'occasion pour ignorer les culs-terreux.

Voilà de belles paroles. Tavernier, une vodka et que ça saute. Nous les français on est au moins bon à la picole.

[vétéran Becker]

Là, j'vous accorde ma confiance mon vieux ! Chuis bien d'accord avec vous !