Des ouvriers de la ville oeuvraient à l'encolage sur les murs Nord de Polotsk d'une affiche .
Dans l'attente de la libération de notre Polotsk en cette fin de campagne, de nombreuses unités du Tsar s'affairent autour du Palais de notre TSAR pour le libérer de l'étau du Français afin de pouvoir envoyer rapidement les invitations aux officiers Russes, Ukrainiens, Finlandais et Cosaques en l'occasion des renouvellements de son Etat Major, des discours, des félicitations et des fêtes de libération autour de la vieille POLOTSK et de ses bourgs et hameaux alentours. Hommage sera rendu aux glorieuses victimes de notre Armée dans cette douloureuse campagne !
Officier Gazetier Indépendant de la Campagne de Russie
Malgré la présence du Nabot qui tournoyait autour de Polotsk, de nombreux Moujiks et Paroissiens des trois Eglises se mirent en devoir de nettoyer la cité et les abords du Palais de Polotsk en vue de grands évènements festifs. La place du Palais et ses intérieurs festives furent enfin prêtes pour les festivités des passations et de la visite probable du Tsar Nicolas à ce bal honorant tous les officiers de son armée. Un imprimeur du nom de Tchekov se mit dans les bas fonds de la cité à mettre en presse les invitations sur les machines de la vieille gazette si longtemps oubliée.
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Des invitations à diffuser furent distribuées à chaque chef de Corps afin de contacter chaque Régiment chaque Bataillon et chaque Officier !
Le Tsar écrivait :
"Chers Officiers de nos territoires spoliés, Polotsk est libérée, Vilpinov nous quitte, Zoltan vous vient, il y a de quoi fêter cela dignement sur ce champ de batailles. Je compte sur chaque chef de corps pour faire passerà l'armée cette invitation à tous les officiers Russes de notre armée .
Le Grand Bal Russe ouvrira ses portes ce vendredi (hrp vendredi 15-07-2011) au Palais de Polotsk malgré les affaires courantes. La famille impériale vous y attend nombreux.
Nicolaïkov a écrit :Des invitations à diffuser furent distribuées à chaque chef de Corps afin de contacter chaque Régiment chaque Bataillon et chaque Officier !
Le Tsar écrivait :
"Chers Officiers de nos territoires spoliés, Polotsk est libérée, Vilpinov nous quitte, Zoltan vous vient, il y a de quoi fêter cela dignement sur ce champ de batailles. Je compte sur chaque chef de corps pour faire passerà l'armée cette invitation à tous les officiers Russes de notre armée .
Le Grand Bal Russe ouvrira ses portes ce vendredi (hrp vendredi 15-07-2011) au Palais de Polotsk malgré les affaires courantes. La famille impériale vous y attend nombreux.
De grandes affaires semblent se préparer sur le coeur de Polotsk.
Les trois clochers viennnent d'être rééquipés de solides cordes !
Les alentours du Palais se fleurissent et de nombreuses jouvencelles survivantes des carnages du Nabot (et des Kozaks bande de miasmes) cherchant travail au coeur des soldats ou au coeur de l'armée comme au choeur de la russie et de ces champs....! (Certaines d'entre nous Mesdames pourraient leur carré la fronde ^^ J'en ai fait les frais avec justice !)
Sans parler des hommes désoeuvrés , petits journaliers ou manants qui font le coeur des révolutions .....
Un jeune grand père hurla :
"Le Tsar attèle ses attelages afin de rencontrer toute cette manière de vivre notre lendemain et le savoir faire des artilleurs , des cavaliers comme des fouineurs de basses forests et ceux qui font face au front...."
De nombreux jeunes gens et jeunes femmes exultaient sur les esplanades de Polotsk en ces jours de juillet.
La place était étrangement sauvegardée selon les nombreux éboulis de l'armée du Nabot et notre armée qui la gardait souriante aux invectives des soldats chargés de la propreté et la dignité de Polotsk.
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Le vieil alambic de sa Majesté cavale le long des routes vers Polotsk et son palais espérant arrivé à temps aux abords du Palais pour les fêtes. Nicolaïkov et ses officiers firent repasser au fer chaud les uniformes d'apparat. Les chevaux furent décrottés, peignés et soigneusement enrubannés. Polotsk serait demain à la fête !
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Nicolaïkov , mis sur son plus bel atour et accompagné d'une charmante cavalière dont nous risquons d'entendre parler plus tard, mirent pieds à terre sur le perron de la cour du Palais de Polotsk.
Un petit groupe de cavaliers encadrant un équipage traversa au grand galop la place pavée pour contourner le palais vers le parc du Palais.
Le Grand Alambic du Tsar s'installa sur l'arrière du Palais au plus proche de la salle de bal. Le vieux père NiKo mis en chauffe la vieille machine fondue et refondue avec les canons du Nabot.
Nicolaïkov souffla un mot à son ordonnance qui emmena la jeune cavalière à l'écart.
Nicolaïkov gravit les marches rapidement pour rejoindre les convives.
Arrivé dans la salle, il salua respectueusement Didier de Castillon qui se tenait proche de la porte fixant sa toquante avec un index tapotant.
"Mes respects, Didier et pardonnez mon retard ".
Nicolaïkov aperçu Vilpinov qui contemplait le buffet.
S'excusant auprès de Didier il rejoignit Vilpinov et se mit au Garde à vous.
"Mon Général , Bienvenue à ce bal qui vous honore !"
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Zoltan se présenta à l’entrée du palais vers 23h30. Ses habits de cérémonies déchirés, son couvre-chef absent, ses bottes crottées. Ses gardes devant la porte ne le reconnurent pas immédiatement. Après un moment de stupeur, ils ne purent s’empêcher de le regarder de la tête aux pieds : « Monsieur le Maréchal, c’est vous ? Mon Dieu, est-ce possible ? »
« Repos Messieurs, mon uniforme est certes perdu, mais je vais bien, quelques ecchymoses tout au plus».
« Nous expliquerez-vous ? » demanda le Lieutenant Florian.
« Pensez-vous que je ne sois pas encore assez en retard Lieutenant? Soit, il se passe, Lieutenant, que la route de Styrgrad à Polotsk n’est pas sure. J’y fus pris à parti par une compagnie de chasseurs à cheval français du Xème corps d’armée voici plusieurs heures. Mon cheval, Michka, a été abattu sous moi. Ma chute fut sévère et je n’ai du mon salut qu’à l’intervention des cuirassiers de Somjanov et à la tombée de la nuit qui m’a permis de marcher jusqu’ici. Vous avez votre réponse Lieutenant ? »
«Oui, oui, je comprends, mais… »
« Oui, qui a-t-il encore ? »
« Monsieur le Maréchal, vous n’allez tout de même pas vous présenter ainsi devant le Colonel Vilpinov . »
« Apprenez mon ami que le Colonel Vilpinov est un soldat, il en faut davantage pour le choquer, allons annoncez-moi mais tout d’abord apportez-moi une bouteille de vodka ! »
« Vous voulez boire avant de le rencontrer ? »
Zoltan ouvrant sa chemise désigna une forte entaille à l’épaule droite : « Non, je souhaite simplement désinfecter cette plaie qui me fait souffrir, mais pour la suite, je ne peux rien vous promettre. »
La « désinfection » se termina par une grimace sur la face de Zoltan. Cet homme qui avait eu l’oreille droite arrachée à Austerlitz pouvait donc encore souffrir.
Le Lieutenant Florian après deux coups de canne sur le parquet du hall principal annonça :
« Messieurs, le Feld-Maréchal Zoltan ! »
Zoltan entra alors qu’il était encore en train de reboutonner sa chemise. Tchekov qui observait la scène, un rictus à peine voilé ne put contenir un : « Il a encore bu Messieurs, voyez-le, il est tombé de cheval !»
Nikolaïkov intervint : « Voyons Tchekov, un peu de respect pour notre Maréchal , vous verrez qu’un jour vos impertinences nous seront reprochées. »
Tchekov prenant également Didier de Castillon à témoin ajouta : « Allons Messieurs, vous voyez bien que j’ai raison, vous ne sentez pas la terrible odeur de vodka qui émane de sa redingote ? »
Au loin, Zoltan aperçut Le Colonel Vilpinov « en affaire » avec d’anciens compagnons d’armes.
Encore mal remis de sa chute, il marcha en titubant dans sa direction.
Tchekov vit son heure de gloire arriver : « Voyez sa démarche Messieurs, il est ivre, je vous l’avais dit ! »
UN PEUPLE QUI SE DEFEND S'IMPOSE AU RESPECT DE TOUS.
Depuis le début de la cérémonie, Tchekov se faisait discret. Il passait d'un petit groupe à l'autre, mais n'engageait pas la conversation. Le plus souvent possible il s'approchait des serveurs pour prendre un verre ou un blinis.
A un moment, il pris un des serveur par l'épaule et lui parla dans l'oreille.
régulièrement, on l'entendait maugréer.
Que du champagne. Pas une goutte de vodka. Mais qui a donc organisé cette soirée. Encore une demoiselle qui ne supporte bas notre boisson.
Il s'était bien approché de son ami Didier de Castillon pour échanger quelques paroles, mais celui-ci semblait un peu perdu dans ses pensées.
Soudaint Tchekov vit successivement arriver le colonel Vilpinov et quelques minutes après le nouveau généralissime Zoltan. Ce dernier semblait bien mal en point. Il avait visiblement eu une route mouvmentée. Tchekov observa de loin le jeune Lieutenant qui papillonait autour de Zoltan.
Tchekov s'approcha alors de Nicolaïkov.
Vous avez vu mon cher notre nouveau généralissime se fait entourer de mignons. Croyez vous que l'on puisse faire confiance à un homme pour nous commander alors qu'il semble préférer la compagnie de jeunes lieutenant imberbes ? Et en plus, il nous impose de boire du champagne au lieu de notre bonne vodka.
Puis sans attendre la réponse de son compagnon Nicolaïkov, il ajouta
Du temps de Vilpinov, cela ne ce serait pas produit. Enfin c'est ce que l'on appelle le progrès je suppose.
Voyant le serveur avec lequel il avait eu une petite conversation s'approcher il laissa Nicolaïkov pour aller vers lui.
Alors mon brave vous avez ce que je vous ai demandé.
Oui colonel.
Il tendit une coupe pleine à ras bord à Tchekov qui la prenant, la porta directement à ses lèvres pour la vider d'une traite.
Ah non de non ! Cela change de cette cochonerie de vin blanc pétillant.
Il rendit le verre au serveur.
Allez m'en remplir un autre et tenez vous près de moi avec des réserves.
Reprenant sa canne en métal qu'il avait posé, il s'appocha en claudiquant du nouveau commandant de l'armée. Au passage, il pris deux coupes de champagne sur un plateau
Mes Respects Général Zoltan. Il semble que vous ayez rencontré quelques ennemis sur la route !
Il tendit un verre à Zoltan.
Buvons mon général. A votre nominnation !
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
Garde de l'Ordre de Saint-Georges
Tous les officiers, pour certains au bras de jolies dames en robe de soirée, levaient leurs verre de cristal.
Alors qu'avait lieu l'un des plus grandioses bals de tous les temps dans le palais du Tsar à Polostk. Les préparations avait suscité de nombreuses spéculations et c'est tout naturellement que les théories les plus folles avaient commencé à circuler pendant la cérémonie la protection était au niveau maximum. A tel point qu'un agent secret se serait immiscé dans le Palais pour veiller au bon déroulement de l'événement.
La bonne orchestration de l'événement fut saluée par tous les officiers présents. Il faut avouer qu'il y a eu pour l'occasion un énorme travail de la part des domestiques et de la garde, et du chef de protocole chargés de l'organisation et de la sécurité. Au moment de la découverte de la salle, des invités présents, des membres de la famille royale, des généraux, des hauts magistrats, scrutaient la salle de bal, chacun des invités était systématiquement observés des uns et des autres. Et enfin à l'arrivée du maréchal Zoltan vêtu de son uniforme de cérémonies déchirés,les bottes boueuses.Les invités se réjouissaient de pouvoir scruter le moindre détail de cette cérémonie d'exception. C'est donc dans ces conditions qu'un détail étrange a suscité l'interrogation chez certains officiers, heureux de pouvoir décortiquer les moindres détails de la cérémonie de bal au sein du Palais du Tsar.Le chef du protocole du Tsar, s'approchant près d'un groupe d'officiers leur proposa à voix basse de résoudre une véritable affaire de vol. Une partie des caisses de vodka entreposées dans la cave du palais avaient tout simplement disparues.
Les officiers après un temps de concertation et de réflexion c'était rapidement séparés et avait pris la porte de sortie.
A l'entrée ouest de Polotsk, un petit groupe de cavalier arriva au petit galop. Parmi ceux-ci, un sergent portant les couleurs du Génie galopait en tête, ouvrant le passage aux officiers, en tenue de cérémonie, qui le suivaient. Le groupe traversa la ville, en direction du palais, sans jamais changer d'allure et sans que rien ne puisse le perturber. Ni les passants, ni les obstacles, ni les bruits suspects ne firent frémir les chevaux, de fiers hanovriens de robe alezane.
Enfin arrivé au palais, le groupe s'arrêta net et le sergent s'avança seul devant la garde. Remettant un pli au garde de faction, il fit ensuite appeler les garçons d'écurie avant de faire demi-tour et de rejoindre son commandant. Ceci fait, les cavaliers mirent pied à terre, tandis que les garçons d'écurie menèrent les montures vers les écuries du palais afin de les soigner, accompagnés par le sergent, qui n'était pas autorisé à entrer.
Les six officiers furent conduits à l'intérieur du palais, dans la salle de réception, et se firent annoncer. Les trois frères Volkonov - Sergei, nommé général de brigade et menant la section du génie, en plus de ses fonctions de commandant du bataillon ; Grigori, capitaine, menant l'une des compagnies de fusiliers ; Viktor, capitaine, menant l'escadron de cavalerie - et leurs trois cousins - Boris, capitaine, menant la seconde compagnie de fusiliers ; Alekseï, lieutenant, menant la compagnie des engagés volontaires de la milice ; Vassili, lieutenant, menant la batterie d'artillerie - pénétrèrent dans l'immense salle où avait lieu la réception. Tous étaient officiers au sein du même bataillon, et tous combattaient fièrement ensemble depuis le début de leur engagement, mettant un point d'honneur à bouter les sbires du Corse hors de Russie. Tous aussi avaient connu les blessures de guerre, plus ou moins graves, et les longues semaines dans les hôpitaux de campagne ou les longs mois d'hiver sous tente, et bien d'autres choses encore.
Tous se séparèrent peu après leur entrée, chacun ayant ses affinités ou ses occupations propres. L'aîné de la famille, Sergei, allait pour sa part saluer les deux hommes à l'honneur ce jour : Vilpinov, Commandant en Chef des Armées Russes sortant, et Zoltan, Commandant en Chef des Armées Russes nouvellement nommé. La tenue du nouveau Commandant en Chef, en bien piteux état, ne le surprit nullement : après tout, la guerre continuait, et si les officiers commandants avaient reçu quelques instants de répit, les hommes se battaient encore dehors.
Ses félicitations transmises, il se mit ensuite en quête d'une boisson rafraichissante mais néanmoins de qualité. Après tout, il était de notoriété publique qu'il se fournissait auprès des meilleurs artisans de la vodka la plus pure. Quelle ne fut pas sa surprise de constater que la seule boisson disponible venait tout droit de France ...