Bargemont était présent et fut blessé à la bataille de Jemappes avant de combattre avec le grade de sous-lieutenant à Fleurus en 1794.
Il a ensuite quitté l’armée pour s’investir dans l'administration civile.
En 1798, il épouse Ludivine Berthelot, fille d’un négociant en bois, bien nanti, qui lui donnera dès 1799 un fils : Sylvestre et en 1803 une fille : Donatienne.

Son action au sein de l’Administration fut appréciée et récompensée en mars 1800 par sa nominsation au rang de Préfet du nouvellement créé « Département Sambre-et-Meuse ».
Bargemont a suivi, au jour le jour, avec admiration, les campagnes de l’Empereur et lorsque les demandes de levées de troupes pour le front russe se sont faites plus pressantes il a décidé de reprendre ses galons de sous-lieutenant et de mobiliser des volontaires en Sambre-et-Meuse.
C’est ainsi qu’il a pris la route à la tête de deux premières compagnies de volontaires :
- La Compagnie de ligne des Volontaires de Dinant (Mat. 41687) dont il assure personnellement le commandement avec comme pour le suppléer son aide de camp : l’Adjudant Hubert Vonck.

- La Compagnie de ligne des Volontaires de Walcourt (Mat. 41688)dont le commandement est assuré par l'Adjudant Victor Rogier.

C’est en juillet 1813, peu après son arrivée au front, que le bataillon Sambre et Meuse rallia le Vème Corps d’Armée au sein duquel il fut affecté à la 17ème Div. Rheinische Legion sous les ordres du Général Coignet.
Depuis lors les hommes du Bataillon Sambre et Meuse combattent avec ardeur et courage, comptant déjà quatre victoires à leur étendard.