Quizz époque napoléonienne
Modérateurs : Modérateurs français, Animateurs, Modérateurs russes
-
- Général de brigade
- Français
- Messages : 973
- Inscription : sam. janv. 26, 2008 11:11 pm
- fiche
- Leto (Mat. 46)
- Général de brigade
- Russe
- Animateur
- Messages : 9151
- Inscription : dim. janv. 21, 2007 1:20 am
- Localisation : Animation
- fiche
fort Balaguier. il y a de l'idée, bravo. tu n'es pas loin..... c'est juste en face
C'est là que Napoléon fit ses premieres armes.
source du texte ci-dessous http://marius.autran.pagesperso-orange. ... ml#ANCRE10
C'est là que Napoléon fit ses premieres armes.
source du texte ci-dessous http://marius.autran.pagesperso-orange. ... ml#ANCRE10
La trahison des Toulonnais - Bonaparte
En 1791, ceux qui à Toulon, craignaient la terreur n'hésitèrent pas à rechercher le secours de l'étranger pour sauver leur tête. On sait que ses négociations avec les émigrés de Coblenz, Louis XVI les paya fort cher : c'était le 21 janvier 1793 ! Au mois d'août de la même année, les contre-révolutionnaires toulonnais acceptèrent les propositions de l'Amiral anglais Hood, commandant l'escadre de la Méditerranée.
Toulon lui fut livré dans la perspective d'un retour à la royauté avec Louis XVI à sa tête.
La réaction des Conventionnels ne se fit pas attendre. L'armée républicaine, qu'on appelait aussi l'armée des Carmagnoles, vint assiéger Toulon, et c'est là qu'apparut un obscur capitaine d'artillerie de 24 ans qui devait bientôt se couvrir de gloire : Bonaparte. Appelé à remplacer un officier grièvement blessé, on lui confia le commandement de l'artillerie républicaine avec le grade de chef de bataillon provisoire. Au cours d'une inspection rapide du pourtour de la rade et de la presqu'île de Sicié, Bonaparte eut tôt fait, en fonction de la topographie des lieux, d'arrêter un plan de bataille qu'il fit admettre à ses supérieurs.
Montrant du doigt les pointes de Balaguier et de l'Éguillette il dit à Dugommier, général en chef : " Là est Toulon ! ". Effectivement, la prise du promontoire Caire où les Anglais avaient élevé la Redoute Mulgrave (4) depuis leur occupation, entraîna la chute des fortifications côtières et la défaite des Anglais.
Reprise de Toulon
Nous n'entrerons pas dans le détail des combats décrits avec beaucoup de précisions par M. Baudoin dans L'histoire générale de La Seyne. De nombreux historiens ont consacré de longs développements à la reprise de Toulon par les Conventionnels. Leurs ouvrages se trouvent aisément dans les bibliothèques locales et régionales.
Après des préparatifs minutieux, Bonaparte installa les batteries dont les noms sont devenus familiers à nos concitoyens : batteries des Sans-culottes, des Quatre-Moulins, des Hommes Sans Peur, des Jacobins, des Chasse Coquins. Et, le 17 décembre, sous une pluie battante, l'assaut était donné au massif du Caire. Après plusieurs heures d'assauts acharnés et meurtriers, la redoute Mulgrave tombait et ses canons étaient retournés vers les forts de Balaguier et de l'Éguillette où les Anglais, s'étaient retranchés. Leur résistance fut de courte durée et à l'aube du l9 décembre, l'ennemi s'enfuyait vers les Iles d'Hyères.
Aux vaisseaux anglais et espagnols se joignirent malheureusement quelques français traîtres à la patrie.
Balaguier assistait triomphant à ce spectacle. Mais il vit aussi les lueurs lugubres des incendies allumés par les vaincus avant leur départ. L'Arsenal flambait, les forts de Lamalgue, Sainte-Catherine, Saint-Antoine explosaient les uns après les autres.
On voit bien qu'il n'était pas excessif d'écrire au début de ce récit : " Balaguier est un haut lieu de notre histoire locale ".
Une certaine tradition admet qu'à partir de son premier succès fulgurant, le chef de bataillon d'artillerie Bonaparte fut promu général de brigade, à titre provisoire toutefois.
Dans cette période, les avancements pouvaient être rapides. Victor Hugo, dans " Les soldats de l'An II ", ne parle-t-il pas de " généraux imberbes " ?
On a dit et répété, sans doute avec une certaine malice, qu'au soir de la victoire, Bonaparte aurait couché au fort de Balaguier et qu'il y passa la nuit en compagnie de la jeune Charlotte Middleton dont il avait fait la connaissance dans la maison des Clary à Marseille, alors qu'il était tout jeune officier. Cette personne aurait servi, dit-on encore, les pièces d'artillerie de la batterie des Hommes Sans Peur.
Sur ces faits rapportés, il vaut mieux s'exprimer avec circonspection. Il n'est pas exclu que la jeune Charlotte, en pénétrant dans le fort de Balaguier ait joué le rôle d'infirmière car il faut rappeler que, la veille, Bonaparte avait eu son cheval tué sous lui, et la cuisse percée d'un coup d'esponton (5) assené par un sous-officier anglais.
(5) Esponton : Demi-pique, arme des officiers d'infanterie au XVIIe et XVIIIe siècle.
Apportons une précision sur son avancement accéléré. Il s'est avéré, les documents en font foi, qu'il figurait sur les cadres réguliers de l'armée avec le grade de chef de bataillon d'artillerie (on dirait aujourd'hui chef d'escadron).
Par sa nomination au grade de général de brigade, il franchit donc deux échelons intermédiaires : ceux de lieutenant-colonel et de colonel. La décision fut confirmée par le Comité de Salut Public ou siégeait Carnot, c'est-à-dire par le gouvernement dont son frère Lucien Bonaparte étant le représentant (député) chargé de suivre... le siège de Toulon.
Au lendemain de la reprise de Toulon, il fallut bien remettre en état nos fortifications qui avaient bien souffert de la guerre. Le chef du génie Meynadier écrivait dans un rapport au ministre : " La batterie retranchée située au pied de la tour de Balaguier est en bon état ainsi que la tour. On construit un four à rougir les boulets... Il est essentiel de continuer l'entretien du pied des deux batteries rasantes, par des contre jetées en grosses pierres " (extrait d'un rapport du 22 octobre 1795).
L'année suivante le Vice-Amiral Thevenard de Pierron, inspecteur général des fortifications, indiqua dans un mémoire que les défenses de la presqu'île de Balaguier étant devenues insuffisantes, il était nécessaire de construire un fort puissant sur le massif du Caire, là même où les Anglais avaient édifié ce qu'ils appelèrent la Redoute Mulgrave.
Ainsi naquit un premier fort qui devait être repris et complété par la suite avant de devenir le Fort Napoléon actuel. Cette construction dura plus de 10 ans.
Rappelons que sous la Révolution et le Premier Empire la défense de nos côtes seynoises avait été renforcée en prévision d'un débarquement toujours possible de nos adversaires.
Des batteries comme celles de Saint-Elme, Fabrégas, La Verne ont pris part aux combats de 1793. D'autres, comme celles de Marégau, du Bau rouge, du Jonquet entrèrent en service seulement au début du XIXe siècle..
- vétéran Topaloff (Mat. 33470)
- Colonel
- Russe
- Messages : 199
- Inscription : ven. mai 29, 2009 3:29 pm
- fiche
- vétéran Topaloff (Mat. 33470)
- Colonel
- Russe
- Messages : 199
- Inscription : ven. mai 29, 2009 3:29 pm
- fiche
- Leto (Mat. 46)
- Général de brigade
- Russe
- Animateur
- Messages : 9151
- Inscription : dim. janv. 21, 2007 1:20 am
- Localisation : Animation
- fiche
Je crois que réunir Kellermann et moi en Italie, c’est vouloir tout perdre : je ne puis servir volontiers avec un homme qui se croit le premier général de l’Europe ; et, d’ailleurs, je crois qu’un mauvais général vaut mieux que deux bons. La guerre est comme le gouvernement, c’est une affaire de tact.
- vétéran Topaloff (Mat. 33470)
- Colonel
- Russe
- Messages : 199
- Inscription : ven. mai 29, 2009 3:29 pm
- fiche
- vétéran Topaloff (Mat. 33470)
- Colonel
- Russe
- Messages : 199
- Inscription : ven. mai 29, 2009 3:29 pm
- fiche
Bon, alors je vais tenter une réponse :
c'est Leto lui-même qui a dit ça !
J'ai trouvé, alors ?
(J'ai cherché et non, aucun espoir, il ne me semble pas l'avoir vu ailleurs)
c'est Leto lui-même qui a dit ça !

J'ai trouvé, alors ?

(J'ai cherché et non, aucun espoir, il ne me semble pas l'avoir vu ailleurs)
Colonel Youri, juge suprême de l'Armée russe, ex-commandant et ex-commandant en second de l'Armée du Maréchal
, chevalier de l'ordre de Saint-Georges

-
- Major
- Français
- Messages : 1423
- Inscription : ven. janv. 08, 2010 8:10 am
- fiche
-
- Major
- Français
- Messages : 1423
- Inscription : ven. janv. 08, 2010 8:10 am
- fiche