un nouveau régiment, une nouvelle taverne

[guila]

Guila s'en revenait du front.
Soutenant sur son épaule l'adjudant Le Boucher qui venait d'abattre un russe un peu plus tôt dans la journée.
L'amenant à l'infirmerie pour le faire soigner, un détail choqua notre officier.
la planche du toubib était neuve et n'était pas encore imprégnée du sang de blessés.
d'ailleurs il manquait aussi cette odeur de mort qui vous prenait à la gorge aussitôt que vous pénétriez sous les tentes d'infirmerie.
Au lieu de cela, ca sentait la lavande et le savon.

Écœuré par l'odeur Guila sortit de la tente.

"Mais alors, finalement c'était vrai...."
s'exclama l'officier; tandis qu'il pénétrait dans les nouveaux bâtiments du campement du Xe.

Dans chaque pièces cela sentait le pin et la peinture fraiche (alors que d'habitude c'était plutôt l'odeur des rats crevés sous les meubles, quand ce n'était pas celle des cadavres du cimetière juste derrière).

Se dirigeant vers cette dernière Guila s'aperçut que même la taverne avait été refaite à neuf. Adieu la couche de gras qui imprégnait en permanence la planche du comptoir.

"Tavernier, une bonne bière je te prie"
"Elle arrive mon brave."

Des anciens Autunnois étaient présent dans la salle...
Guila les observa tout appréciant sa blonde.
"Vois tu mon gars...
Dans le temps ou le régiment n'était encore que le 6eme RI, nous avions combattus auprès d'eux...
Ils savaient se battre à l'époque et moi je n'était encore qu'un petit bleue; j'espère qu'ils ne se sont pas dépréciés avec l'âge hahaha."
dit il en s'adressant au tavernier.

puis s'adressant aux nouveaux compatriotes.
Chers camarades ancien Autunnois...
je lève mon verre à notre régiment, à nos chefs et à vous, et qu'ensemble nous bottions les culs des Russes.

VIVE L'EMPEREUR, LE Xe CA, GLOIRE A NOS MORTS ET A CEUX QUI NE LE SONT PAS ENCORE!!!

Guila restait méfiant, ils avaient pourtant la réputation d'être des braves, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander s'ils avaient fait le bon choix.
Peut être que les doutes s'en iraient avec le temps...

[vétéran Erik Baff]

Erik Baff entra.
Rarement il mettait les pieds dans une taverne
Il commanda au tenancier des lieux :
"Un verre d'eau".
- Mais ? Enfin ...
- Oui, un verre d'eau. Ça te dérange ? Tu veux en tâter ?

Le gros tavernier au nez rouge s'exécuta.
Erik, un fois servi, et tout en levant son verre se retourna vers l'assemblé.
"A vous et a vos succès !"

Il bu son verre d'eau d'un trait, cul sec, reposa le godet et sorti.

[vétéran Bouchu]

Bouchu enfermé dans son bureau de juge depuis des jours.... mourrait de faim.
Il faut dire que les blagues des officiers de l'AdR étaient souvent de mauvais gout, ils avaient bloque les portes du tribunal avec une charette de fumier...

aucun commissaire n'osait approcher et Bouchu du se résoudre de sortir par la fenêtre en sautant dans la cargaison nauséabonde...

il entra,
c'est ici qu'il y a a boire et des petits canapés ?

[gapowen]

gapowen avait vaguement entendu parler de la nouvelle taverne, mais étant occupé avec sa brigade à tenter de reprendre l'église nord ouest de Polotsk, n'y avait pas prêter attention, il arrivait avec un petit cigare, fin et assez petit coincé entre les lèvres entra et vit, d'anciens, de vieux et de nouveau camarade, heureux et, certes un peu gêner de la surprise,il alla au bar et demanda la vodka la plus forte

-ça vous fera 5 roubles...sniff!...
-comment ça? gapowen, ayant l'air surpris, surpris d'autant plus l'aubergiste: apprenez mon brave, qu'il est impoli de refuser un premier verre, le jour de l'inauguration, de plus, je suis du X°, c'est gratuit pour moi!

continuant son discours improvisé tout en déconcertant de plus en plus l'aubergiste, la veste, qui, par "coïncidence" était celle, qui de l'armoire de gapowen avait les plus nombreuses et grandes poches, se remplissaient à vue d'oeil et au fur et à mesure que les bouteilles du bar disparaissait. ils se dirigea vers bouchu lui donna une petite bouteille et lui dit, d'un ton poli, amusé

-mon cher anciencamarade prenez un peu de cette petite bouteille que je fais venir d'une parente polonaise, vous allez voir, c'est un vrai remède contre la puanteur !
Buvez en peu, il me sert à ne pas faire mourir mes hommes das de souffrances atroces lorsque cela m'est possible, cette bouteille à peut-être plus d'alcool que l'alcool lui-même!

gapowen s'assit à une table voisine pour pouvoir récupérer cette petite bouteille

[vétéran François Desprez]

Un petit sous lieutenant entra dans la grande salle, avec un air hagard qui contrastait avec un petit sourire qui s'affichait dans le coin de son visage, il sortit immédiatement une phrase :

"C'est ici qu'on fête la création du Xéme CA?"

Il détecta une odeur infâme:

"Apparemment oui..."

Dit-il avec un sourire non caché. Sans attendre, il commanda un verre de vodka.

[gapowen]

tient? je ne me rappelais pas que l'ancien régiment autunnois eu quelque chose à voir avec vous! seriez vous un ancien du IV l'ayant quitté pour l'AdR ou les nouveaux membres de l'AdR aurait hérité de la haine des membre du social club anti-autunnois?

[vétéran Brialmont]

tient? je ne me rappelais pas que l'ancien régiment autunnois eu quelque chose à voir avec vous! seriez vous un ancien du IV l'ayant quitté pour l'AdR ou les nouveaux membres de l'AdR aurait hérité de la haine des membre du social club anti-autunnois?

Le lieutenant Brialmont entra à son tour dans la taverne. Il se dirigea vers le bar et commanda une vodka. Il entendit par hasard les propos tenu par le capitaine gapowen qui se trouvait non loin de lui. Il ne résista pas à l'envie de lui répondre ...

Mon capitaine, arrêtez donc de vous prendre pour le centre de la terre. Il n'est nullement question d'un "social club anti-antunnois" au sein de l'AdR. Si tel était le cas, cela serait bien triste et nous serions tomber bien bas. Au même niveau que vous ... Et encore ...

En parlant de puanteur, peut être n'est ce pas celle de bouchu qui vous incommode mais plutôt celle de votre bouche qui, malgré votre physique peu avantageux, est plus prêt de votre nez que le colonel Bouchu ne l'est.

Sachez aussi que François Desprez ne fait pas parti de l'AdR. Il vaudrait donc mieux que vous soyez un minimum au courant avant de dire tout et n'importe quoi et de passer pour un imbécile.

Je suis également un "nouveau" et n'ai donc pas connaissance de tous les faits s'étant produit par le passé mais cela ne concerne que certaine personne. Peut être en faites vous partie mais ce n'est pas pour autant qu'il faut cracher sur l'AdR à la moindre occasion.

Maintenant si c'est ce qui vous fais plaisir ... Qu'il en soit ainsi

Brialmont pris son verre de vodka, le leva et cria :

A la santé du Xème CA !!

Il le vida cul sec et le posa sur le comptoir.

[vétéran Bouchu]

Bouchu resta de marbre.... Cher Brialmont gardez votre sang froid, faites donc comme moi et venez donc a ma table si mon odeur ne vous incommode pas trop

[vétéran vavaaa]

L'officier surnommé "vavaaa" entra à son tour dans la taverne, il entendit les propos de gapowen, et la réponse de son homologue Brialmont, il soupira, mais ne répondit pas, et il se dirigea vers la table où était assit son supérieur, le colonel Bouchu.

"Colonel, permettrait vous que je m'assois à votre table?"

[vétéran Bouchu]

avec grand plaisir

[vétéran vavaaa]

Parfait, tavernier du vin pour moi, vous prendrez quelque chose colonel?

[vétéran Bouchu]

commandez une bouteille je vais allez me rafraichir

[vétéran vavaaa]

Très bien, je vous attends

[guila]

les uns après les autres Guila vit plein d'officier entrer dans la taverne.

"Dit moi Tavernier, on est dans une taverne de front ou dans une taverne de caserne, y'a les gamins qui commence à brailler."

le patron de l'établissement lui répondit par un sourire tout en essuyant un verre.

puis se tournant vers les braillards qui finalement avait l'aire de vouloir consommer au lieu de se taper dessus.

"Camarades, au lieu de commencer à s'enfader, buvons et bottons le cul aux russes.

à l'Empereur et à nous ses fidèles serviteurs.

si vous êtes intéressé de gagner quelques pièces je vous propose un petit jeu de carte."

[Neverovski]

Le commandant Von Richthofen se tenait avec son bataillon au complet a l'exterieur de la taverne, armes à la main. Au coter du colonel Marbot.