La taverne de la ferme Nord-Ouest

[vétéran Gilles St Amaury]

" Bonjour Major Vilpinov, je me présente, Major St Amaury, commandant en second du 3ème régiment d'infanterie de ligne, nous nous rencontrons enfin …. Je veux dire … de façon plus pacifique. " Répondit l'officier français.

" Asseyez vous, je vous en prie. " St Amaury montra une chaise au Major Vilpinov, puis fit un signe à l’attention du tavernier, ce dernier s’approcha :
" Qu’est-ce que ce sera ? "
" Portez nous une bouteille de vodka, je pense que le Major Vilpinov et moi avons pas mal de choses à nous dire. "

[Bienfoski]

après un salut très sommaire au Commandant
il regarda Fahrim Endov

la vache!!!que de courbette pour une taverne!!!il y a de l officier supérieur qui traine les gargotes maintenant?
il ne manque plus que le vieux Saint-Hilaire pour nous mettre de corvée de patate!!!
bref autant en profité...
TAVERNIER!!!!! met nous donc la tourné du Commandant de la Garde avant qu il change d avis

puis il regarda avec insistance vers la grenouille frileuse

[Youri]

Malgré la rudesse de combats acharnés, Youri était optimiste et de bonne humeur. Les officiers du 3° RI débordés par la masse russe semblaient reculer, et la ferme ne semblait plus très loin. Ayant entendu les rumeurs de l'ouverture d'une taverne, il décida donc d'aller y faire un tour. Il faut avouer que sa réserve de vodka diminuait de jour en jour... Son uniforme blanc de la neige qui tombait dru et rouge du sang des franzkis, Youri entra dans la taverne, et c'est avec un ravissement non dissimulé qu'il vit que l'alcool coulait déjà à flot.
Hola ! Bonjour à tous ! C'est bien de la vodka qu'on boit, hein ? Un verre de plus pour moi !

Après avoir jeté un oeil dans la salle, et repérant quelques visages familiers, Youri s'exclama :
-Mais c'est qu'il y a du monde, ici ! Et du beau monde, on dirait...

Bienfoski émit un pfff... encore un... que Youri ne put s'empêcher de relever.
- Comment ça, encore un ?... Je veux bien croire que les vieux commandants se soient rangés, suffit de regarder ceux-là discuter entre eux... Mais on est pas encore tous comme ça, et c'est pas parce que je viens d'avoir une promotion que je vais changer. La preuve ?
TAVERNIER ! Une tournée pour tous !
Puis, plus discrètement :
Avec ça, vous pourriez peut-être aussi me sortir quelques bonnes bouteilles à emporter pour le front, non ? Fait tellement froid qu'on en a bien besoin...

Youri s'arrêta un instant et vérifia que son commandant Ievgueni Perlov était bien reparti. Il ne restait que son frère Cyril, cette buse alcoolique, qui ne semblait pas être en mesure de le dénoncer. Youri en profita pour glisser au tavernier :
La note sera pour l'AM, les caisses sont tellement pleines que personne ne devrait s'en apercevoir...

[vétéran Fahrim Endov]

Au plus le temps passait au plus d'autres officiers trouvaient la taverne soit-disant caché dans la forêt. Mais pour une fois cela ne le gênait point, plus de monde entrait, plus Fahrim recevait de tournées de vodka's.

Certaines personnes commençaient même a venir a leur table. Bienfoski avait l'air de les connaitre, Fahrim trinqua rapidement avec eux. Bienfoski faisant causette avec ses amis cela laissait le temps a Fahrim de boire son verre.
Puis il analysa un peu mieux les hommes présents, tous de haut personnages de l'armée russe. Le commandant de l'AM, celui des Preo...
Encore un peu et il y a les plans stratégiques qui vont se dérouler sur les tables...

Mais en regardant sa table il revenait a ses affaires. Il voyait son verre vide, il regarda rapidement la porte, espérant un nouvel officier qui allait entrer pour lui offrir un verre.

[vétéran Bertrand H]

" Bonjour Major Vilpinov, je me présente, Major St Amaury, commandant en second du 3ème régiment d'infanterie de ligne, nous nous rencontrons enfin …. Je veux dire … de façon plus pacifique. " Répondit l'officier français.

" Asseyez vous, je vous en prie. " St Amaury montra une chaise au Major Vilpinov, puis fit un signe à l’attention du tavernier, ce dernier s’approcha :
" Qu’est-ce que ce sera ? "
" Portez nous une bouteille de vodka, je pense que le Major Vilpinov et moi avons pas mal de choses à nous dire. "

Bonsoir Major St Amaury.
J'apprécie de vous rencontrer après nos échanges d'il y a un bon mois maintenant.

Le Major Vilpinov s'assit sur la chaise. Une bouteille de vodka à partager avec le second du 3e RI lui allait bien.
Vous aviez apprécié la première prise de la mine par mon régiment. Je dois dire que la défense de ces derniers jours de cette mine a été remarquable, même s'il n'y avait pas d'espoirs.

Les diverses tables étaient bruyantes. Très bruyantes. Et les cosaques n'étaient pas les plus bruyants.
Les français étaient assez discrets. Moins nombreux aussi.

[vétéran Gilles St Amaury]

" Effectivement Major Vilpinov, malgré le manque d’espoir il était impensable que mes hommes et ceux du 18ème vous cèdent la mine sans combattre et se sacrifier jusqu’au dernier, quand on a l’impression qu’il n’y a plus rien à sauver, il reste toujours … l’honneur. "

St Amaury remplit consciencieusement le verre de Vilpinov, puis le sien et leva son visage vers l’officier russe

" Et bien Major, que me vaut l’honneur de boire en votre compagnie ? Je suppose que vous n’êtes pas là pour négocier les conditions de votre reddition ?" Ironisa t-il.

[vétéran Robespierre]

La porte s'ouvrit sur un officier que l'on devinait français par la couleur de ses hardes que l'on apercevait dans les espaces laissés vacants par la boue et le sang. Ses yeux rencontrèrent ceux d'un officier russe qui le regardait, étrangement plein d'espoir. Ignorant les yeux presque implorant du soldat devant son verre vide, il alla s'asseoir à une table inoccupée.

*Il ne faut pas se mêler à des hommes saouls tant que l'on est pas encore comme eux* philosopha t-il en vidant le verre qu'il venait de demander au tavernier

[vétéran Pascal Paoli]

Paoli pousse la porte et appeçois nombre d'uniforme russe parmis les quels quelques uniforme français.
Il repère une tête connue

St Amaury, mes respects... que diable faites vous ici...

Avec un petit sourir en coin il ajoute

l'endroit est peu orthodoxe... si je puis dire...

D'une voix claire et intelligible il hele le tavernier

Tavernier, apporte moi donc un peu de Chambertin.

Regardant les officiers présent

Et sert qui voudra savourer au moins une fois dans sa vie le plus délicieux des nectars...
Messieurs les russes, je vous prie, gouter... vous verrez c'est autre autre chose que la.... rudesse de la vodka...

[vétéran Habramovitch]

il semblerait que cela s'agite en dehors de la taverne...

[Youri]

Youri avait beaucoup bu : il sortit prendre un peu l'air frais dans la cour de la ferme, devant la taverne. C'était là, dans les bâtiments qui l'entouraient, que logeaient les français du 3° RI. Il n'en avait que faire : l'alcool lui montait au cerveau, la tête lui tournait et il se savait en sécurité : l'honneur des français empêchait qu'ils ne l'agressent... Si ça avait été lui qui y logeait, et qu'un chef français trainait ivre et sans protection aussi près, il aurait longuement hésité avant d'aller l'achever !

Mais tout un remue-ménage le fit sortir de sa torpeur : il ne comprenait pas exactement pourquoi, mais les franzkis semblaient sur le point de plier bagage. Avaient-ils peur des russes qui s'approchaient dangereusement ?

[vétéran Bertrand H]

Et Bien Major Saint Amaury,
Si je devais songer à une reddition, alors il s'agirait de celle de votre régiment il me semble.
Et je ne parle pas bien sur du 18e RI qui n'est déjà quasiment plus présent par ici.
Mais bon, connaissant votre Etat Major, je pense que cela n'est pas d'actualité. Pourtant cela éviterait des milliers de morts dans vos rangs, mais il n'en a cure.
Vilpinov repris un verre
Vidons cette bouteille et reprenons en une autre sur mon compte cette fois. Ainsi nous seront quittes.
Car je pense que bientôt vous devrez quitter cette taverne, bien avant moi, pour vous replier tant bien que mal loin d'ici.

[vétéran Gilles St Amaury]

Une chose est sûre Major, c’est que ni mon chef de régiment, le Major Jean Montferrat, ni moi ne donnerons cet ordre de repli.

Effectivement d’ici peu, cette ferme ne nous appartiendra plus, mais cela ne signifie pas qu’elle sera à vous, encore faudra t-il venir nous la prendre.

Vous n’êtes pas sans ignorer qu’aussi loin de vos bases, le temps joue contre vous, chaque heure qui passe, vos effectifs diminuent tandis que les nôtres ne cessent de croitre, vous ne parviendrez jamais à établir votre QG dans cette ferme, je suis sûr que vous le savez au fond de vous, même si vous essayez de le cacher à vos hommes. St Amaury remplit à nouveau son verre tout en souriant, visiblement amusé par cette conversation. S’apercevant soudain de l’irruption de Paoli

Mes respects Major Paoli, vous ici ? Si je m’attendais … décidément cette taverne attire du beau monde, je ne pensais pas l’endroit aussi connu, comme vous le voyez j’essaye de soutirer des informations à l’ennemi désignant d’un mouvement de tête l’officier russe assit en face de lui mais il semblerait qu’il n’ait pas encore assez bu pour me révéler ses plans d’action. St Amaury éclata de rire et fit un clin d’œil complice à l’attention de Vilpinov.

Je vous présente mon invité, le Major Vilpinov, commandant de la Garde Preobrajensky … un ami de passage, il vient faire un bref séjour dans la région et en profite pour visiter les bâtiments du coin.

Major Vilpinov Je vous présente le Major Pascal Paoli un éminent membre de l’Armée française, officier de la Garde Impériale mais également membre de l’Etat Major Impérial.

Voilà pour les présentations.

[vétéran Bertrand H]

Bonjour Major Paoli.
C'est la première fois que je rencontre un membre de l'Etat Major français.
Je me souviens avoir combattu face à la Garde impériale peut après la création de notre régiment il y a deux ans. Cela fut formateur pour notre régiment composé des sous-lieutenants.
Vous venez voir l'ampleur du désastre ?
Le Major commanda la seconde bouteille de vodka
Regardez le nombre d'officiers russes dans cette taverne. Et voyez leur moral. Il est loin d'être en berne.
Dès demain vous serez coupés de vos renforts. Vous le savez bien.

Alors Major Paoli, verrons-nous bientôt la Garde Impériale par ici ?

[rouskoff]

La porte claqua dans un bruit assourdissant à tel point que les quelques officiers de tout bord encore en état de réagir, le firent en tirant sabres et pistolets hors de leur fourreaux, se retournant comme un seul homme face à l'origine de ce raffut.

Anatoli.Kipetrovitchie se tenait transis sous le perron de la porte, c'était un civil transis de froid, portant une besace en bandoulière, il avait jeté ses dernières forces contre cette porte...et le voici tenu en joue par ces militaires...les secondes qui suivirent furent d'une tension palpable...Finalement il trouva le courage de prononcer ces mots:

"Je suis journaliste de guerre, je vient porter un message au major Vilpinov de la part du Major Rouskoff"

La scène était tellement ubuesque (je ne sais pas ci ce terme est d’époque ) que tous les protagonistes éclatèrent dans un fou rire général en rangeant leurs armes..

Anatoli souris enfin, les gerçures de ses lèvres lui faisait mal cela faisait 10 jours que le Major Rouskoff lui avait confié cette missive et même si il savait pertinemment que cette mission lui avait été confié pour l'éloigner le plus loin possible du régiment, il accomplira cette mission comme si ça vie en dépendait.

Le Major Vilpinov qui était resté assis peut être plus stoïque ou plus bourré que les autres se leva et lui dit :

"Ferme donc cette porte et arrête de trembler, tu va nous donner envie de vomir, je suis le Major Vilpinov, apporte moi cette missive"

Il lui tendit une chaise, Anatoli s'assit l'air médusé, il ne comprenait pas que faisait autant d'officier français et russes réunis dans cette taverne.
Le Major St Amaury pris la bouteille que venait de commander Vilpinov et remplis un verre qu'il tendit au journaliste:

"Tient, mon garçon, bois et réchauffe toi"

Anatoli bus le verre d'un trait puis il chercha nerveusement un pli au fond de sa musette qu'il tendit à Vilpinov:

"Voila Major, c'est pour vous"

Vilpinov ouvrit le pli:

"Major Vilpinov, je sais que votre action au nord portera ses fruits, mais prenez garde à bien maitriser la notion de "troupes fraiches" nous subissons un assaut similaire à celui que vous menez, de la part des français et ils souffrent face au nombre de compagnies que nous sommes capable d'enrôlés dans les villes toutes proches du front.
Soyez donc prompt à occuper toute la zone sinon la victoire sera remise en cause.
Cordialement
Major Rouskoff"

Vilpinov rangea la missive dans sa poche sachant pertinemment que tous les français scrutaient la moindre réaction de sa part.

[vétéran Bertrand H]

En repliant le pli du Major Rouskoff, le Major Vilpinov esquissa un sourire.

La situation n'était pas si simple pour les français.

Il s'agit d'un pli du Major Rouskoff, qui commande notre régiment le plus au sud. Il se bat comme vous pour défendre une ferme.
Mais le connaissant il la tiendra ! Et en conséquence il s'inquiète pour notre offensive ici, car comme vous il pense que le temps joue contre nous.

Mais, voyez vous, Major Paoli...
Le major vida son verre et s'en resservit
Vous avez négligé un gros détail ...

Il pris son verre et le leva en regardant le Major Paoli et St Amaury
... notre détermination.

Il fit un signe de tête en guise de salut et bu son verre.
La taverne était toujours aussi bruyante et animée.

Anatoli était là et assistait stupéfait à cette conversation avec des haut gradés français.
Eh bien mon garçon, trouvez un endroit où dormir pour ce soir. Vous repartirez demain apporter au Major Rouskoff des nouvelles rassurantes.

S'il est toujours en vie !

Le major Vilpinov éclata de rire.
L'alcool commençait à faire son effet.
Peut être en avait-il un peu trop dit, mais bon, quelle importance maintenant ?