Quizz époque napoléonienne

[vétéran Arghentur]

Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour.

Je l'ai lue mais je ne me souviens pas de ce passage. Peux tu le localiser dans le livre ? Tome I ou II ? Chap etc ...

[vétéran Topaloff]

Oui Percy et Winkelried, c'est bien l'amiral Bruix.
Il y a eu au moins deux témoignages dont celui de Constant.
Mais la réponse n'est pas complète. Où et quand ?

[vétéran Winkelried]

Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour.

Je l'ai lue mais je ne me souviens pas de ce passage. Peux tu le localiser dans le livre ? Tome I ou II ? Chap etc ...

Tome 1er chapitre XVIII pour l'ouvrage.

Oui Percy et Winkelried, c'est bien l'amiral Bruix.
Il y a eu au moins deux témoignages dont celui de Constant.
Mais la réponse n'est pas complète. Où et quand ?

Au camp de Boulogne, 3 thermidor an XII (22 juillet 1804), l'Empereur demanda à ce que les vaisseaux paradent. L'amiral Bruix refusa en raison du mauvais temps et fut exiler en Hollande. Le contre-amiral Magon fit défiler la flotte, je laisse Constant narrer la suite :

"Cependant le contre-amiral Magon faisait faire à la flotte le mouvement fatal exigé par l'empereur. À peine les premières dispositions furent-elles prises, que la mer devint effrayante à voir. Le ciel, chargé de nuages noirs, était sillonné d'éclairs, le tonnerre grondait à chaque instant, et le vent rompait toutes les lignes. Enfin, ce qu'avait prévu l'amiral arriva, et la tempête la plus affreuse dispersa les bâtimens de manière à faire désespérer de leur salut. L'empereur, soucieux, la tête baissée, les bras croisés, se promenait sur la plage, quand tout-à-coup des cris terribles se firent entendre. Plus de vingt chaloupes canonnières chargées de soldats et de matelots venaient d'être jetées à la côte, et les malheureux qui les montaient, luttant contre les vagues furieuses, réclamaient des secours que personne n'osait leur porter. Profondément touché de ce spectacle, le cœur déchiré par les lamentations d'une foule immense que la tempête avait rassemblée sur les falaises et sur la plage, l'empereur, qui voyait ses généraux et officiers frissonner d'horreur autour de lui, voulut donner l'exemple du dévoûment, et malgré tous les efforts que l'on put faire pour le retenir, il se jeta dans une barque de sauvetage en disant: «Laissez-moi! laissez-moi! il faut qu'on les tire de là.» En un instant sa barque fut remplie d'eau. Les vagues passaient et repassaient par dessus, et l'empereur était inondé. Une lame encore plus forte que les autres faillit jeter Sa Majesté par dessus le bord, et son chapeau fut emporté dans le choc. Electrisés par tant de courage, officiers, soldats, marins et bourgeois se mirent, les uns à la nage, d'autres dans des chaloupes, pour essayer de porter du secours. Mais, hélas! on ne put sauver qu'un très-petit nombre des infortunés qui composaient l'équipage des canonnières, et le lendemain la mer rejeta sur le rivage plus de deux cents cadavres, avec le chapeau du vainqueur de Marengo.

Ce triste lendemain fut un jour de désolation pour Boulogne et pour le camp. Il n'était personne qui ne courût au rivage cherchant avec anxiété parmi les corps que les vagues amoncelaient. L'empereur gémissait de tant de malheurs, qu'intérieurement il ne pouvait sans doute manquer d'attribuer à son obstination. Des agens chargés d'or parcoururent par son ordre la ville et le camp, et arrêtèrent des murmures tout près d'éclater ".

source : http://www.gutenberg.org/files/28176/28 ... 8176-h.htm

Un artilleur n'est pas un bon marin.

Par contre, je me suis toujours poser une question l'empereur savait-il nager ? (il ne s'agit pas de ma question, je laisse Percy la poser).

[vétéran Arghentur]

Au camp de Boulogne, 3 thermidor an XII (22 juillet 1804), l'Empereur demanda à ce que les vaisseaux paradent. L'amiral Bruix refusa en raison du mauvais temps et fut exiler en Hollande. Le contre-amiral Magon fit défiler la flotte, je laisse Constant narrer la suite :

Ah si dit comme ça je m'en souviens.

[vétéran Percy]

Oui Percy et Winkelried, c'est bien l'amiral Bruix.
Il y a eu au moins deux témoignages dont celui de Constant.
Mais la réponse n'est pas complète. Où et quand ?

Distrait
Je laisse la main à Winkelried, ça m'apprendra...et s'il n'en veut pas...je poserai une question

[vétéran Topaloff]

Bon ben tout a été dit...

Pour terminer sur le sujet, on rappellera que Bruix s'éteindra de maladie début 1805. Sa disparition faisant suite à celle de Latouche Tréville privera la marine impériale de tout chef de valeur... ce qui sauvera l'Angleterre de l'invasion !


Question suivante, à qui le tour ?

[vétéran Percy]

S'il ne la veut pas , nouvelle question:

Il "était, par ses talents militaires, au premier rang dans l'opinion de l'armée. Sa magnifique tête si fièrement posée sur des épaules de colosses, son regard de feu, ses propos pleins de verve et de saillies, entraînaient et enthousiasmaient le soldat."

Qui est-il ?

[vétéran Arghentur]

Sa magnifique tête si fièrement posée sur des épaules de colosses

Le maréchal Lannes ?

ses propos pleins de verve et de saillies

Mais ça me fait pencher pour Ney

[vétéran Percy]

&
Suite du "portrait" en soirée....

[vétéran Arghentur]

-Je me disais aussi c'était trop facile

[vétéran Percy]

Suite :

Il "était, par ses talents militaires, au premier rang dans l'opinion de l'armée. Sa magnifique tête si fièrement posée sur des épaules de colosses, son regard de feu, ses propos pleins de verve et de saillies, entraînaient et enthousiasmaient le soldat.C'était en outre un homme de beaucoup d'esprit et d'esprit très fin. Habile à saisir le côté faible des hommes et des choses, il poursuivait de ses impitoyables sarcasmes le faux mérite [...]."

Qui est-il ?

[vétéran de Lauriston]

Masséna?
mais je pense pas

[vétéran Percy]

[vétéran Golradir]

Davout ?

[vétéran Percy]

Qui vous a dit que c'était un Maréchal