Défi des Pavlov lancé aux Cosaques.

[vétéran Berner von Pommern]

Berner von Pommern se tourna amusé vers Andreas:

C'est intéressant, Andreas. Nous voilà des officiers compétents parmi les voleurs de poules?? C'est toujours sympathique à entendre.... Si je suis bien ton raisonnement, étant de bonne famille prussienne et mon ami Andreas, un bucheron tyrolien, nous valons toujours mieux que nos amis cosaques... Très intéressant...

Le capitaine regarda Andreas qui en un seul regard comprit ses desseins. Les deux hommes se mirent debout, attrapant l'anglais par les épaules. Il paraissait frêle entre le géant tyrolien et le prussien qui parassait d'un très beau gabarit tout de même. Berner von Pommern tenta de sa voix puissante de couvrir le brouhaha en lançant à qui voulait bien l'entendre:

Frères cosaques, notre "ami" pavlovien nous tient un discours intéressant. Il nous offre, moi et Andreas, de venir le rejoindre parmi les Grenadiers de Pavlov, arguant du fait que nous sommes des officiers compétents et que nous n'avions rien à faire avec des voleurs de poules. Je renifle à plein nez la flagornerie et la suffisance typiquement anglaise.

Habramovitch qui était bien occupé par ailleurs, hurla plus qu'il ne parla:

Je sais pas si c'est la vodka ou mon intérêt pour cette jolie serveuse...

Réfléchissant

Quoi que finalement ce doit être les deux... mais je n'ai rien compris... sois clair pour une fois...

lança t'il dans un grand éclat de rire. Berner von Pommern tenait toujours fermement l'anglais par l'épaule:

Eh bien, pour résumer, moi et Andreas sommes des officiers compétents alors que vous autres n'êtes que des voleurs de poules et donc incapables de mener vos hommes au combat...

Tumulte véhément parmis les cosaques présent à proximité de la table

Et mon poing dans sa face de chou farci? Il le veut le "Pavlov"?

rétorquait Jenkov, tout jeune officier qu'il était. Le prussien continua:

D'ailleurs, il a une jolie théorie sur le combat aux poings et la boxe. Pourquoi ne nous en fait-il pas part directement par une jolie démonstration?

Hofer et Berner von Pommern soulevèrent aisément l'anglais par les épaules et le fond du pantalon. Bien que se débattant, ils réussir à le lancer en l'air au milieu - que dis-je, non - au-dessus de la mêlée, tant il survola les débats et vint s'écraser sur Ded Masaï. Assurément, après avoir pris une bouteille de vodka sur le coin de la cafetière, l'alcool lui brulant les yeux, il ne s'attendait pas à recevoir un tel projectile. Il s'écroula sur le sol dans un lourd fracas, les officiers russes médusés devant une telle incartade dans ce combat. Qui plus est de la part du prussien... Ded Masaï dont la tête avait lourdement frappé le sol prit quelques instants pour se remettre de ses émotions. Vitali pouvait souffler un peu et se saisit de la nouvelle chaisse qu'on venait de lui tendre. Les cosaques attroupés lui crièrent:

Vas y Vitali, finit le, qu'on puisse enfin s'occuper des couilles molles!!!

[vétéran Vladislav Serov]

Ded Masaï en avait vu d'autres au cours de sa longue et dure vie, son dos avait acquis la consistance du cuir tanné à force de supporter les coups de fouets de ses nombreux maitres dont aucun ne faisait preuve de finesse à son égard...peut-être à juste titre d'ailleurs. Toujours est-il que le géant avait appris à considérer les coups et les blessures comme autant de piqures de moustiques: désagréables, certes, mais guère plus. Toutefois à présent on lui tapait dessus avec des chaises et des bouteilles en verre et ça, ça ne lui plaisait pas beaucoup.

Ded Masai poussa un grognement sauvage. Il recula de quelques pas, et, profitant de l'avancée de son adversaire, lui envoya un magistral coup de pied entre les jambes. Le Cosaque se plia en deux de douleur; Ded s'en rapprocha, l'attrapa par la nuque et lui écrasa le visage contre son genou, avant de le rejeter en arrière. Pour quelques instants, Vitali était immobilisé et son visage se couvrait de sang qui coulait à flots de son nez brisé.

Ded Masai se redressa, il était vraiment terrifiant, ses cheveux étaient en bataille, la plaie provoquée par la bouteille lancée par Andrei saignait, sa camisole était presque entièrement déchirée, laissant voir son corps meurtri mais encore plein de force. Mais c'est surtout ses yeux qui faisaient peur, il n'y avait plus aucune trace de raison dans ces yeux qui ressemblaient à ceux d'une bête sauvage. Ded poussa un cri guttural, s'empara d'une table renversée aussi facilement que s'il s'eut agi d'un rondin comme ceux qu'il avait l'habitude de transporter du temps où il travaillait comme bucheron, la secoua dans les airs puis, sans crier gare, la lança en direction du bruit insupportable qu'Igor Fes faisait avec ses tabourets. Le projectile toucha sa cible, on entendit un bruit de bois brisé suivi de gémissements entremêlés de jurons...le bruit rythmé s'interrompit, toutefois.

Ce court temps de répit permit à Vitali de retrouver ses esprits et il se jeta sauvagement sur son adversaire sans prêter attention à sa douleur; abasourdi, Ded Masaï céda du terrain et laissa passer plusieurs coups biens placés dont un l'atteignit à l'oeil gauche; puis il se reprit, se rapprocha du Cosaque et l'empoigna par la taille, en espérant l'écraser par sa force et son poids. Une lutte féroce s'engagea alors entre les deux hommes.

Serov observait le spectacle avec intérêt jusqu'à ce qu'il vit les deux officiers germaniques malmener Trooper. D'un seul coup il oublia pourquoi il était ici, ses bonnes manières et tout le reste-il faut dire qu'il était déjà passablement ivre- et vint se placer en face des deux fauteurs de troubles.

Alors comme ça on malmène mes amis, les boches? Toi le prussien qu'à tu encore à chercher noise aux officiers de l'armée du Tsar? La guerre de Sept Ans ne t'a pas suffi à toi pour te faire comprendre que même quand on se targue de faire partie de la nation la plus militarisée d'Europe il vaut mieux ne pas se frotter aux Russes? Et d'ailleurs après Iena on aurait pu s'attendre à ce que vous autres vous comportiez plus tranquillement que ça...

Serov sortit un gant et gifla violemment Berner.

Voilà ce qui arrive à ceux qui insultent les Pavlov et à ta place je déclinerais la proposition de duel à moins que tu ne veuilles connaitre le même sort que tes ancêtres sous Frédéric soit-disant le grand à Zorndorf...

Puis il se tourna vers le Tyrolien

Toi le cul terreux je ne m'abaisserais même pas à te provoquer tu n'en vaux pas la peine! J'ai préparé pour toi le même châtiment que celui qu'on réserve aux paysans désobéissants dans ma contrée!

Serov sortit un knout, sorte de cravache ou fouet en corde, et frappa Hofer à la volée.

Les Grenadiers de Pavlov ne laisseront personne salir leur honneur que ça soit clair! hurla l'officier en titubant et en agitant les bras.

[vétéran Kurzlag]

Kurzlag se releva très vite, dérangé en plein spectacle par un cosaque et sa gueuse, il s'assit sur le premier siège qu'il aperçu avant que un cosaque ne la lance et pouvait regarder de loin tout le combat, persuadé de la victoire des Pavlovs ne se laissa pas distraire par la mésaventure avec la serveuseet se mit à crier:

ALLEZ FINISSEZ EN!!!! APRÈS LA DÉFAITE DES COSAQUES TOURNÉE POUR MES CAMARADES PAVLOVS.

[vétéran Nicolas Dimitriev]

nicolas dimitriev restait sur le coté à observer tous ce qui se passait, il s'amusait bien

[vétéran Kurzlag]

Apercevant Trooper à terre Kurzlag se précipita pour l'aider à se relever et lui demanda:

On fonce dans le tas?

[vétéran Fedor Fes]

La porte s'ouvrit d'un coup et 3 cosaques foncèrent tout droit dans la foule tandis que des outils de feroneries volaient dans les airs au dessus des têtes.
Fedor Fes poursuivait les trois gaillards avec une fourche, bien décidé à leur exprimer son plus profond désaccord avec ce second bain de l'année.

Jeanfoutres !
Je vais vous écrocher ! Vous empailler ! Vous égorger !



De son côté, Igor Csnaviski se relevait de son mobilier brisé et avait son regard des mauvais jours...

[vétéran The_Trooper]

Trooper se releva avec l'aide de Kurzlag, encore un peu estourbi par son vol plané

- Je crois que les choses sérieuses viennent de commencer. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pratiqué mais les réflexes vont revenir vite.

Trooper posa sa vareuse, retroussa ses manches, et se dirigea vers les 2 teutons

- Comme disent vos amis français, messieurs les anglais tirez les premiers.

Sur ce Trooper se mis en garde, les poings au niveau de la figure, tout en restant souple sur ses jambes et en exécutant des petits déplacements rapides. Berner eu l'air un peu surpris, preuve qu'il n'avait jamais ententu parler de ce noble sport, et ne vit pas arrivé le premier upercut du gauche.

- Kurzlag, nous avons chacun notre téton

[vétéran Kurzlag]

Hey que faites vous donc Trooper? La danse du ventre n'est pas un art de se battre

Kurzlag se dirigea vers le prussien Hofer, le pris par le col et lui asséna un coup de tête terrible, Hofer se retrouva à terre, plus énervé que sonné se releva très vite et asséna un magnifique coup de poing dans les cotes de Kurzlag, celui-ci eut le souffle coupé, Hofer le prit et le jeta dans un coin de la taverne et se dirigea vers lui pour donner le coup finale.

Attend stop! Une poussière dans l'œil!

Kurzlag se frotta l'œil, Hofer surpris par cette attitude baissa sa garde et Kurzlag en profita pour le faire tomber avec un coup bien placé dans les jambes, il se releva ensuite pour saisir une chaise voyant Hofer quelque peu étourdit car sa tête avait percuté une bouteille de vodka au sol, d'ailleurs celle-ci s'est cassée sous le choc, lança la chaise en direction dde l'officier Habramovitch assez adroitement le permettant d'atteindre le cosaque sans toucher la femme. Il s'adressa aux cosaque étourdit par la chaise.

Hahha!! Je vois que l'on fait moins son malin maintenant hein!

Ah ce moment la Hofer de nouveau en forme lui asséna un coup de poing le faisant valdinguer sur une table occupé par Nicolas Dimitriev, cassant par la sa bouteille de Vodka

[vétéran Fedor Fes]

Igor Czasniki pris Kurzlag par l'échine et attrapa au passage le cou Nicolas Dimitriev avant de vouloir reprendre son rythme

Bam !

Bam !


Découvrant la bagarre générale, Fedor Fes encore plein d'alcool et trempé jusqu'aux os resta bouche bé, planté au milieu de la salle avec sa fourche.

Dans ses derniers souvenirs, qui ne lui semblait pas remonter à si longtemps, les Pavlov le saoûlaient généreusement.

[vétéran andreï jenkov]

andreï reparut a de deriere la taverne, ayant ça besogne avec natacha Serova je crois. Voyant le geste du mari de sa derniere conquete envers berner, il se rua vers l'officier des travlov, euh pavlov. il lui atrappa l'epaule et celui ci tourna la tête :

"raah, encore vil sac a merde, a peine capable de lire et ecrire !"

a ces mots andreï lui envoya un violent coups de tête, qui broya le nez du pavlovski et le fit tomber.

"n'empeche que ton nez tu peut lui dire adieu, au fait ta femme est tres ... athlétique, un rien gourmande. "

[Pokotylo]

Ayant entendu le discour fatiguant de Serov et vu son intervention au knout sur Andreas, Bogdan et Pokotylo bondirent et se joignirent à Berner et à Andreas.
Pokotylo attrapa Serov par derrière et lui serra le cou de son bras manchot. Tout en lui tenant le bras armé du knout dans le dos. Pendant que celui-ci était immobilisé, Pokotylo hurla à l'oreille de Serov:
"Tu sembles être sourd, mon gars!
Si tu avais écouté la conversation, tu aurais compris que c'est ton Ze-Trooper qui avait d'abord insulté nos amis - oui, nos amis - Prussiens et Tyrolien.
Puisque vous êtes sencés êtres des hommes du monde, battez-vous comme votre angliche, pas à coup de knout."
Il relâcha alors le Grenadier qui, rouge de colère et de confusion attrapa un débris de la table détruite par De Masaï, et se retourna vers Pokotylo.
Celui-ci, aillant flêré la manoeuvre, malgré son odorat perturbé par les vapeurs d'alcool et les parfums des officiers russes, avait attrapé un pichet en étain, et par le coup. Il dit alors:
"Ben voilà, ça c'est une arme de civilisé!"
Entretemps Andreas, qui avait essuyé le sang jailli sur sa joue, s'était redressé.
Il fonça alors dans les jambes de Serov et tout deux roulèrent sous la table la plus proches, en se donnant des coups de poings tous les plus sonores les uns que les autres.
Désarçonné par les deux rouleaux humains, Bogdan, qui voulait prêté main forte à Berner, tomba également dans les débris de tables, de bouteilles et dans les flaques d'alcool. Voulant éviter les deux furieux (Serov et Andreas), il rampa en arrière, puis fut étonné de ne plus rien voir. Il était dans le noir le plus complet.
"Ben vl'à aut'chose, maintenant: qui a éteint la lumière."
Il entendit alors un gloussement:"Monsieur, voulez-vous bien sortir de sous mes juppons?"lui dit la voix d'une avenante jeune femme.
Si vous voulez profiter de mes joyaux, je vous prierai de ne pas le faire devant autant de monde."
Sortant de sous les jupes, Bogdan se releva, ôta son chapeau et se penchant vers le visage rose de la belle, lui dit:"Ma p'tit dame, ce serait avec plaisir, mais:"il reçut un tesson de bouteille sur l'arrière du crâne..."le devoir m'appelle. Mes camarades sont au combat, je ne peux les laisser seuls! croyez bien que je ne manquerai pas de revenir vous compter fleurette."
Sur ce, il l'embrassa, la laissa pentellante, et repartit joindre Pokotylo dans les échanges de coups de poings qui semblaient se généraliser à plusieurs personnes dans la taverne.

[vétéran Habramovitch]

la bagarre avait franchi un cap! elle était général!!

Pour les cosaques s'était un jour magnifique!
Pour eux rien n'était plus beau qu'un saccage en règle d'une taverne !

[vétéran Kurzlag]

Kurzlag ne comprenant plus ce qui lui arrivait pris un pied de chaise et commença à frapper une tête, le propriétaire la tourna vers lui

Oh pardon Nicolas je pensais que c'était un cosaque!

Igor lâcha prise sur Kurzlag, celui-ci se mit à courir vers une potentielle arme, il saisit une bouteille de Vodka à portée de main et retourna vers Igor mais quelque chose le tira vers l'arrière

Et merde pas lui.

Hofer le tenait et lui envoya un autre coup de poing, cette fois ci Kurzlag resta debout et lança sa bouteille de Vodka sur Hofer qui se la pris en pleine tête en dégageant un bruit de creux[i]

[vétéran Nicolas Dimitriev]

nicolas dimitriev avait décidé de ne pas participé à la bagarre générale, mais lorsqu'il fut prit pour cible, il s'énerva vraiment, il envoya une droite dans la tête de kurzlag

sans rancune mon ami, je n'aime pas qu'on me prenne pour cible

puis il entra dans la bagarre frappant n'importe qui, ne faisant pas attention si la personne qu'il frappait c'était un cosaque ou un pavlov car leur querelle ne le consernait pas

[vétéran The_Trooper]

La mélée devenait de plus en plus confuse, et grossissait en aspirant les fiers soldats et les canailles alentours. Trooper se rendit compte qu'il ne fallait plus affronter qu'un seul adversaire et les coups pouvaient venir de n'importe où. Il résolu à se mettre en carré même s'il était tout seul, ensuite il fallait assurer un volume de coup suffisant pour maintenir l'ennemi à distance.

- Ahah ! c'est pas pire qu'à Talavera face aux charges françaises



Il eu l'occasion de relacher un autre coup à Berner, pivota légèrment tout en rentrant la tête dans les épaules, et libéra un crochet du droit dans les côtes d'Andreas qui avait le dos tourné