Cérémonie en Hommage à l'OEUVRE de Notre Général VILPINOV

[Nicolaïkov]

Campagne de la BEREZINA 1812



Les services de la Chancellerie Russe viennent d'apprendre la sinistre nouvelle. Le départ à la retraite de notre illustre Général Vilpinov.

Aussitôt, tous les services de la chancellerie Russe se mirent au travail afin de célébrer dignement ce départ vers sa retraite familiale en son manoir fortifié de Saint Pétersbourg ce samedi 15 Septembre 1812.
L'estrade officielle fut dressée sur la place centrale de MIR afin d'honorer ce grand soldat fin stratège de l'Armée Russe durant les pugilats avec l'Empire Français qui eurent lieu à Polotsk et sur la Bérézina.



Dans un coin plus obscur de la place centrale de MIR alors que la mitraille résonne toujours vers L'est, le Vieux Niko installa l'Alambic du Tsar.



(A Suivre)

[vétéran Brialmont]

Une nouvelle pareil ne laissait pas indifférent, même au sein de la Grande Armée. En effet, Connolly se souvenait de son passage à la Garde Impérial et de cette fameuse carmagnole du nord en l'honneur du Général russe Vilpinov.

Il se mit a chantonner le couplet :

Monsieur Vilpi avait promis! (bis)
De faire poutrer la vieille Gi! (bis)
Mais son coup a manqué!
Ne faisons plus quartier!

Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon!

Du temps où l'officier Connolly secondait le Général Blancard, il avait eu l'extrême honneur de rencontrer sa magnificence. Ce souvenir le fit sourire car mis à part un égo surdimensionné, cet homme n'avait rien de plus que les autres ... Si ce n'est, peut être, qu'il suivait certainement les traces de ce héros de l'ombre Yermolov (l'homme qui murmurait à l'oreille des puissants) dont tout le monde parle encore dans les tavernes de la Bérézina et d'ailleurs.

Ses souvenirs remémorés, il se tourna vers le tavernier, lui cria de mettre une tournée en l'honneur de ce retraité !

HRP/ Bon repos et à bientôt m'sieurs Vilpi ;o) / HRP

[vétéran vavaaa]

A m'sieur le Vilpi.

Tiens, c'est marrant votre départ coïncidence avec le mien, même si je n'ai pas marqué le jeu autant que vous, sachez qu'je vous aimais bien quand même.

'fin bref, j'aime pas les discours de toute façon, donc je vous dit à la prochaine, dites le si vous revenez, que j'essaie de vous piquez votre drapeau ou de bloquer votre débarquement, en attendant, je vous dois une bière !

[V. Stephanovitch]

Dans Mir, qui ressemble désormais davantage à un charnier qu'à une véritable cité, les quartiers situés le plus à l'est sont toujours le théâtre infernal d'affrontements féroces.

Ce matin encore, il lui a fallu commander les tirs de la 46300ème compagnie d'infanterie, qui a mis en déroute l'escadron de cuirassiers du major Robin. Mais, au moment où un aide de camp parvient jusqu'à lui, Vladimir Stephanovitch a revêtu sa grande tenue.
« C'est parfait. Faite savoir à Monsieur le Chancelier que j'arrive ! »

[Nicolaïkov]

Une agitation peu commune commençe à s'emparer de la place centrale de Mir sur les décombres et douleurs des jours passés.

Plusieurs escadrons des forces spéciales de la Chancellerie Russe prennent possession des accès autour du quartier et dressent, sur les façades laminées, les oriflammes régimentaires de l'Armée Russe. Celui des Preobrajensky est issé sur le sommet de l'Eglise.

L'orchestre du Génie du Tsar arrive au pas cadencé sous la baguette de Maïstro Bernadeus et même notre Lycaon à la Grosse caisse termine son installation sur la place mutilée de MIR.

Tout prête à croire à l'arrivée imminente de personnalités illustres de Moscou et du front Russe encore en activité non loin de là.

A voir la façade du podium dressé un homme semble à l'honneur de son armée.

Le Général en chef retraité Vilpinov.




C'est à ce moment là que le lourd convoi de la Chancellerie Russe débarque sur la place de Mir, accompagné du corps d'élite du Feld Maréchal Zinix et de plusieurs représentants de son Etat Major.

Bernadeus tend la baguette et Lycaon lève le bras prêt à frapper la peau de Yack tendue sur sa grosse caisse.

[Nicolaïkov]

Sous la musique de l'orchestre du Génie du Tsar, plusieurs groupes de cavaliers arrivèrent sur l'esplanade de MIR dont celui de la Chancellerie Russe. Le chancelier Nicolaïkov gravit les marches de l'estrade et dès que l'hymne du Tsar fut close par le dernier coup de grosse caisse, il prit la parole.


"Officiers des Armées du Tsar, Peuple de Mir,

Laissez-moi vous conter cette jolie histoire vilpinovienne avant de céder la parole aux différentes personnalités venues célébrer ce départ en retraite qui nous a tous surpris.

Il y a exactement deux ans et deux mois, L'Officier Vilpinov, Chef de la Garde Peobrajensky, reprends le Commandement de L'Armée du Tsar suite au meurtre de son prédeccesseur le Commandant Yermolov dans
les régions de Polotsk.

L'officier Vilpinov soummet au vote quatre mois plus tard la reconduction de son commandement de l'Armée du Tsar. Il est élu à la majorité absolue des votants.

Il y a 19 mois le Colonel Vilpinov déclare sur les champs de batailles de Polotsk:

"Je pense ne pas devoir quitter volontairement mes fonctions au moment même ou une nous lançons
une offensive majeure. Je me représente donc au poste de Commandant en chef des Armées.
Mais ce sera mon dernier mandat si je suis élu."

Seul candidat à sa succession, il est réélu fin janvier.

Six mois plus tard en juin, le Colonel Vilpinov quitte le poste de Commandant des Armées du Tsar suite à l'élection de notre nouveau Commandant: le Feld Maréchal Zoltan.

Cette première carrière s'achève sur une victoire russe à Polotsk
(4115 France - Russie 4581) en septembre.

Et les Armées du Tsar entame une transhumance vers les régions de Mir où la Grande Armée a trouvé refuge.

Au mois de Novembre, une nouvelle élection au Commandement des forces du Tsar est organisée et le Feld Maréchal reconduit sa candidature. C'est en ce jour de Toussaint qu'à la surprise générale, Vilpinov déclare:

"Je présente ma candidature au poste de Commandant en chef des Armées."

Les résultats sont étroits
Vilpinov : 13 voix
Zoltan : 12 Voix.

Vilpinov est élu à une courte majorité + 1 voix. Les Armées du Tsar semble très partagée sur l'avenir de leur commandement.
Ce jour là, lors de la 11éme cérémonie des Médaillés Russes, Le Colonel Vilpinov reçoit la Légion d’honneur :

"Vilpinov , on ne le présente plus et les hommages rendus lors du grand bal de Polotsk
sont suffisamment éloquents." affirme le Tsar.

Le 14 février 1812, le Commandant Vilpinov se fait grandement remarquer sur tous les fronts de MIR. Quelques archives en témoignent dont:

La prise de Tractir
http://www.youtube.com/watch?v=D6psn5zi ... e=youtu.be

La prise de Stakova
http://www.providenz.com/cdr/screenshot ... ceced4025c

De nombreuses fermes et villes retournèrent ce mois de février 1812 sous leur giron maternel dans la région de MIR et la Grande Armée de Napoléon subit avec fracas la pression intense du Commandement du Colonel Vilpinov. Alma, Béro et j'en passe furent le théâtre d'une impressionnante maîtrise des cartes et des stratégies de chaque régiment russe unifié sous la bannière Vilpinéenne.

De nouvelles élections du Commandement ont lieu au mois de mai suite au départ précipité du Feld Maréchal Zoltan, élections menées par un commandement intérimaire dirigé par le Colonel Griffou. Le Colonel Zinix prend alors la tête des Armées du Tsar, réformant en profondeur son organigramme, ses corps d'armée et nommant le Colonel Vilpinov: "Conseiller aux affaires Stratégiques".

Depuis le front russe n'a cessé d'évoluer brillamment nous laissant tous avec un souvenir ému et attristé lorsque nous apprenons il y a une semaine la mise en retraite du Vétéran Vilpinov: celui que l'armée russe a surnommé l'homme qui parlait avec les cartes ou encore le commandant qui a fait user le plus de guêtres à ses Soldats.

C'est pourquoi Moscou a décidé de décerner un titre honorifique à notre illustre collègue.

Je cède la parole aux membres du Haut Etat Major et à son Commandant Zinix afin de vous en dévoiler la teneur... "

[zinix]

Le feld-Maréchal Zinix se dirige à grand peine vers l'estrade. les traits tirés. La grande offensive lancée il y a deux mois est à son paroxisme. il se murmure qu'il ne dort plus depuis des jours, occupé à concocter des plans et des contre-plans.

hem...HEM ...
Nous sommes réuni aujourd'hui pour rendre hommage à l'un des plus grand héros russe, et certainement le meilleur stratège que nous ayons connu.
Jusqu'aux derniers moments de sa carrière, il a fait preuve de dévouement et m'a conseillé à tout instant.
Il me disait , la semaine dernière encore, alors que nous chevauchions à tour de rôle Natacha la tigresse de sibérie, que ces années de Guerre, malgré leur lot de souffrance et de malheur, avaient été les plus belles de sa vie militaire.



regardant derrière lui :Comment ?

Hum... Je voulais dire, pendant que nous chevauchions en direction de la Sibérie, vous l'aviez compris.

J'ai rencontré Vilpinov la première fois lors de mon entrée au HEM, il y a près d'un an. Auparavant il n'était pour moi que le glorieux général qui avait mis à genou la Grande Armée. un personnage de légende, dont les hommes se répétaient les consignes avant de monter au front.

Un maniaque de la cartographie. Chaque soldat, sous son règne, a été équipé d'un necessaire d'écriture, afin de pouvoir rapidement faire des cartes sommaires qui étaient quotidiennement compilées par la hiérarchie et envoyées au HEM.


Ce n'est donc qu'à mon entrée au HEM que j'ai pu comprendre que l'homme n'était pas seulement un grand stratège, mais aussi un meneur d'homme. Un esprit froid qui savait éteindre toutes les polémiques en prenant toujours une position mesurée, mais ferme et cohérente.
Un seul mot de lui suffisait pour apaiser les disputes des officiers supérieurs, toujours prompts à réclamer encore et encore des soutiens pour leur régiment.

C'est pourquoi, s'il restera dans l'histoire comme Vilpinov le Cartographe, il était pour moi Vilpinov le Pacificateur.

Titubant, Zinix redescend de l'estrade et hurle des paroles incompréhensibles à son aide de camp. probablement des ordres urgents pour les troupes sur le front, même si certains auraient cru entendre un son ressemblant à :"ABWAAAAR".

[/i]

[Lupus]

Les services d'espionnage français demeuraient efficace en Russie, de sorte que la Grande Armée savait depuis un bon moment déjà où et quand aurait lieu la cérémonie en hommage au général Vilpinov.

Lupus avait fait envoyer un message à l'officier qui commandait le Bataillon des Loups Noirs durant son absence du théâtre des opérations, et celui-ci avait obéit au message et prit les dispositions nécessaires, fort du seing et du sceau apposés sur la lettre.

Alors que Zinix venait de quitter l'estrade, un puissant chœur s'éleva d'au-delà les maisons de la place, d'au-delà de la rivière, en fait, composé des orchestres de plusieurs régiments, réquisitionnés pour l'occasion. Deux minutes après le début des chœurs, la Marche de la Garde Préobrajensky, si longtemps commandée par Vilpinov, s'éleva. Quand enfin elle s'arrêta, un unique coup de canon fut tiré, puis plus rien ne vint de la rive au Sud-Est de la place.

http://youtu.be/mSgqSRtU28M

[V. Stephanovitch]

Stephanovitch prend à son tour place en haut de l'estrade. Mais, entendant l'hommage que rendent ses valeureux adversaires à la Garde Preobrajensky et son plus illustre colonel, patiente jusqu'au coup de canon avant de s'exprimer.

« Le colonel Vilpinov me confiait tout récemment sa fierté d'avoir vu sortir des rangs de la Garde Preobrajensky autant de cadres de nos armées. C'est dire l'attention particulière qu'il apportait à partager son génie. »

Après quelques secondes de silence...

« Aussi, c'est un immense honneur et un très grand privilège que de lui décerner ce titre, par décret de Sa Majesté le Tsar de toutes les Russies Alexandre Ier, pour récompenser le zèle et la fidélité dont il lui a donné des preuves constantes dans toutes les guerres qu'il a eu à entretenir. Dans cette vue, il l'a nommé l'un des princes de son empire sous le titre de Prince de Polostk ! ».