Lettres à...
Publié : jeu. nov. 05, 2009 8:58 am
Avant propos:
Ce sujet sera composé d'une série de lettres que le major Georges Pontmercy écrira tantôt à sa femme, tantôt à d'autres joueurs qui auront alors le droit de répondre si le coeur leur en dit.
Avant cela, et bien que ça soit HRP, je me dois de vous expliquer qui est exactement Georges Pontmercy.
Il est le condensé de 3 personnes, deux fictives et une réelle.
Il tient tout d'abord son nom et son histoire globale des Misérables de Victor Hugo. Dans ce roman mythique, l'auteur fait entre autres intervenir un jeune homme, Marius Pontmercy, qui avait pour père un dénommé Georges. Friand d'histoire, Hugo a prêté à ce Georges Pontmercy toutes les qualités qu'il voulait bien voir en son oncle, Louis Hugo, héroïque défenseur à Eylau, et son propre père, Joseph Hugo, tous deux généraux de l'empire.
Ainsi, sous la plume du romancier, Georges Pontmercy est il un soldat intrépide, volontaire pour les guerres de la révolution, ayant combattu pour Napoléon partout en Europe (pour la période qui nous interesse: Spires, Worms, Neustadt, Turkheim, Alzey, Mayence, Marchiennes, Italie, Egypte, Austerlitz (décoré) Eylau, Friedland et bien d'autres...) intrépide et courageux, devenu sous lieutenant sous Kléber et ayant gravit les échelons grâce à son dévouement et son abnégation.
Hugo le dit doué de "double main", ce qui est l'aptitude à manier également, soldat, le sabre et le fusil, officier, l'escadron et le bataillon.
Lors de la bataille de Waterloo, où il est cuirassier, il s'empara du drapeau du bataillon de Lunebourg en recevant un coup de sabre dans le visage et alla le poser aux pieds de l'Empereur qui lui dira alors: « tu es colonel, tu es baron, tu es chevalier de la légion d’honneur. » Ce trait de caractère, la dévotion à Napoléon, n'est pas repris pour mon personnage et est remplacé par l'idéal de la Révolution.
Il a une femme, dont nous ne savons que les noms successifs (jeune fille Mlle Gillenormand puis concubine Mme Pontmercy) et, comme je l'ai déjà dit, un fils nommé Marius.
Il tient ensuite une bonne partie de son caractère d'un dénommé Samuel Vimaire, personnage des Annales du Disque Monde de Terry Pratchett.
Vimaire est un flic issu du peuple et ayant malgré lui monté l'échelle sociale jusqu'à devenir, de membre de bande de rue, Duc d'Ankh-Morpork, commissaire divisionnaire du guet municipal et mari de la femme la plus riche de la ville. Malgré cela, il déteste les privilèges et passe son temps à emmerder et critiquer "la haute", dont il fait comme on l'a dit maintenant partie.
Il est un pur républicain, son ancêtre ayant décapité le dernier roi de la ville, cynique, volontiers salopard et médisant.
Plein de contradictions, il arbore un septicisme constant mais croit dur comme fer, au fond de lui même, en des valeurs et des idéaux tels que la justice universelle ou l'égalité pure qu'il cherche à instaurer par tous les moyens. Il n'en est pas moins dévoué au Patricien, chef de la ville, et bien qu'il le déteste cordialement le protège de son mieux des multiples tentatives d'assassinat dont il est l'objet. Il dit, comme pour se justifier, que si quelqu'un doit tuer Vétérini (le Patricien) il aimerait que ça soit lui.
Il est proche des hommes qu'il commande, hait l'autorité alors qu'il la représente, abhorre la noblesse alors qu'il en fait partie, et dénigre toutes les valeurs qu'il respecte parce que, grosso modo, "je sais et moi j'ai le droit de dire que les nains et les trolls sont des bons à rien parce que je les fréquente tous les jours", ou encore "Ankh Morpork est une ville pourrie, qui pue, un ramassis de crétins, mais c'est MA putain de ville et moi j'ai le droit de le dire, par contre le salaud de l'autre pays ferait mieux de la fermer".
Je suis moi même un peu comme cela, mais il est une caricature et je tâcherai de trouver un juste milieu entre lui et moi.
Car, et parce que non, je ne suis pas qu'un sale petit plagiaire ou un arrogant pseudo écrivain qui s'estime digne de réécrire Victor Hugo, Georges Pontmercy tient beaucoup de moi: il est franc, allant volontiers jusqu'à l'agression verbale et l'insulte au travers de l'ironie, crache sur les privilèges, ne s'embarrasse pas des convenances, refuse l'injustice, est sûr de lui, est profondément patriote, est un fervent démocrate (avec la conception très personnelle que j'en ai et qui ne rentre dans aucun des standards français actuels), a un vocabulaire fourni allant du pire vulgaire au meilleur soutenu et prend un vif plaisir à être détesté parce qu'après tout "c'est la plus agréable des reconnaissances".
Somme toute, c'est un vrai connard, et j'espère que j'aurai la motivation et le talent qui nous donneront envie, à vous lecteurs et à moi auteur, d'écrire de nombreuses "lettres à" quelqu'un.
Je vais tâcher de commencer du début et non du présent, m'inspirant volontiers de mon histoire sur le jeu et sur le forum, RP ou HRP, et je tâcherai de vite rattraper le retard accumulé pour en venir à 1814.
Ce qui fait que nous commençons lors de l'arrivée de Georges Pontmercy au front, le 3 octobre 1812.
Ce sujet sera composé d'une série de lettres que le major Georges Pontmercy écrira tantôt à sa femme, tantôt à d'autres joueurs qui auront alors le droit de répondre si le coeur leur en dit.
Avant cela, et bien que ça soit HRP, je me dois de vous expliquer qui est exactement Georges Pontmercy.
Il est le condensé de 3 personnes, deux fictives et une réelle.
Il tient tout d'abord son nom et son histoire globale des Misérables de Victor Hugo. Dans ce roman mythique, l'auteur fait entre autres intervenir un jeune homme, Marius Pontmercy, qui avait pour père un dénommé Georges. Friand d'histoire, Hugo a prêté à ce Georges Pontmercy toutes les qualités qu'il voulait bien voir en son oncle, Louis Hugo, héroïque défenseur à Eylau, et son propre père, Joseph Hugo, tous deux généraux de l'empire.
Ainsi, sous la plume du romancier, Georges Pontmercy est il un soldat intrépide, volontaire pour les guerres de la révolution, ayant combattu pour Napoléon partout en Europe (pour la période qui nous interesse: Spires, Worms, Neustadt, Turkheim, Alzey, Mayence, Marchiennes, Italie, Egypte, Austerlitz (décoré) Eylau, Friedland et bien d'autres...) intrépide et courageux, devenu sous lieutenant sous Kléber et ayant gravit les échelons grâce à son dévouement et son abnégation.
Hugo le dit doué de "double main", ce qui est l'aptitude à manier également, soldat, le sabre et le fusil, officier, l'escadron et le bataillon.
Lors de la bataille de Waterloo, où il est cuirassier, il s'empara du drapeau du bataillon de Lunebourg en recevant un coup de sabre dans le visage et alla le poser aux pieds de l'Empereur qui lui dira alors: « tu es colonel, tu es baron, tu es chevalier de la légion d’honneur. » Ce trait de caractère, la dévotion à Napoléon, n'est pas repris pour mon personnage et est remplacé par l'idéal de la Révolution.
Il a une femme, dont nous ne savons que les noms successifs (jeune fille Mlle Gillenormand puis concubine Mme Pontmercy) et, comme je l'ai déjà dit, un fils nommé Marius.
Il tient ensuite une bonne partie de son caractère d'un dénommé Samuel Vimaire, personnage des Annales du Disque Monde de Terry Pratchett.
Vimaire est un flic issu du peuple et ayant malgré lui monté l'échelle sociale jusqu'à devenir, de membre de bande de rue, Duc d'Ankh-Morpork, commissaire divisionnaire du guet municipal et mari de la femme la plus riche de la ville. Malgré cela, il déteste les privilèges et passe son temps à emmerder et critiquer "la haute", dont il fait comme on l'a dit maintenant partie.
Il est un pur républicain, son ancêtre ayant décapité le dernier roi de la ville, cynique, volontiers salopard et médisant.
Plein de contradictions, il arbore un septicisme constant mais croit dur comme fer, au fond de lui même, en des valeurs et des idéaux tels que la justice universelle ou l'égalité pure qu'il cherche à instaurer par tous les moyens. Il n'en est pas moins dévoué au Patricien, chef de la ville, et bien qu'il le déteste cordialement le protège de son mieux des multiples tentatives d'assassinat dont il est l'objet. Il dit, comme pour se justifier, que si quelqu'un doit tuer Vétérini (le Patricien) il aimerait que ça soit lui.
Il est proche des hommes qu'il commande, hait l'autorité alors qu'il la représente, abhorre la noblesse alors qu'il en fait partie, et dénigre toutes les valeurs qu'il respecte parce que, grosso modo, "je sais et moi j'ai le droit de dire que les nains et les trolls sont des bons à rien parce que je les fréquente tous les jours", ou encore "Ankh Morpork est une ville pourrie, qui pue, un ramassis de crétins, mais c'est MA putain de ville et moi j'ai le droit de le dire, par contre le salaud de l'autre pays ferait mieux de la fermer".
Je suis moi même un peu comme cela, mais il est une caricature et je tâcherai de trouver un juste milieu entre lui et moi.
Car, et parce que non, je ne suis pas qu'un sale petit plagiaire ou un arrogant pseudo écrivain qui s'estime digne de réécrire Victor Hugo, Georges Pontmercy tient beaucoup de moi: il est franc, allant volontiers jusqu'à l'agression verbale et l'insulte au travers de l'ironie, crache sur les privilèges, ne s'embarrasse pas des convenances, refuse l'injustice, est sûr de lui, est profondément patriote, est un fervent démocrate (avec la conception très personnelle que j'en ai et qui ne rentre dans aucun des standards français actuels), a un vocabulaire fourni allant du pire vulgaire au meilleur soutenu et prend un vif plaisir à être détesté parce qu'après tout "c'est la plus agréable des reconnaissances".
Somme toute, c'est un vrai connard, et j'espère que j'aurai la motivation et le talent qui nous donneront envie, à vous lecteurs et à moi auteur, d'écrire de nombreuses "lettres à" quelqu'un.
Je vais tâcher de commencer du début et non du présent, m'inspirant volontiers de mon histoire sur le jeu et sur le forum, RP ou HRP, et je tâcherai de vite rattraper le retard accumulé pour en venir à 1814.
Ce qui fait que nous commençons lors de l'arrivée de Georges Pontmercy au front, le 3 octobre 1812.