Libération des prisonniers
Publié : mer. août 05, 2009 9:24 pm
Des cavaliers galopent pendant que le soleil se couche. La majorité d’entre eux sont des cuirassiers, certains transportent sur leur croupe des membres du Génie. Le Major Tommy commande la troupe, et il sait qu’il peut compter sur ses fidèles adjudants Kirmann et Rapp. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire. Les cavaliers arrivent vers Styrgrad ou Letobourg, le nom a si peu d’importance alors que la carnation du ciel tournait au rouge orangé.
La troupe se divise en deux. Le premier groupe transportant les membres du Génie se dirige vers l’arsenal. Le second quant à lui se dirige vers le camp où sont retenus les soldats qui avaient servis d’escorte aux officiers retenus prisonniers. Le camp se situant à l’écart de la ville, les russes ne laissaient qu’une garde limitée permettant ainsi aux cuirassiers de se rendre maîtres des soldats russes rapidement.
Le Major Tommy harangua les soldats Français emprisonnés :
-Soldats, vous voila enfermés depuis trop longtemps, et pour quelle raison ? Une traîtrise des officiers Russes envers les vôtres. Je suis ici pour venger notre honneur et libérer les officiers devant encore subir le joug de nos ennemis. Soldats, à l’arsenal pour vous armer !!!
Les soldats en cœur lui répondirent : -HOURRA !!!
Le Major Tommy et les cuirassiers conduisirent les soldats jusqu’à l’arsenal où l’un de ses adjudants distribua les fusils et les munitions récupérés dans l’entrepôt. Du bruit, de la fumée, des cris dans toute la ville. Le chaos y régnait. Les soldats Français commandés par Rapp et Kirmann se battaient dans la cité. Les Russes surpris par l’attaque n’arrivaient pas à créer une défense cohérente, la progression se fit assez facilement. Devant la résidence où étaient emprisonnés les officiers français, on pouvait entendre :
-Rapp, couvrez la sortie arrière, les russes ne doivent pas s’échapper avec les otages. Kirmann mettez le tonneau de poudre devant la porte, on va y aller.
Le Major Tommy en voyant la mèche s’embraser repensa à ce qui se passait quelques heures avant, quand tout était encore calme, pendant son discours devant ses cuirassiers :
-Soldats, notre but est simple : on est là pour libérer les officiers emprisonnés par la traitrise des Russes. Vous serez à la pointe du combat, vous investirez le bâtiment dès le début de l’assaut, vos pistolets devront être constamment chargés. Vous le fouillerez par groupes de 5 et reviendrez dans le Hall d’entrée dès que vous trouvez un officier Français afin de les remettre à Kirmann qui assurera leur protection.
Le Major Tommy réussit à se détacher de l’image de la mèche se consumant lentement pour remonter sur son cheval et prendre la tête de sa compagnie de cuirassiers. L’explosion réduisit en cendres la lourde porte de la bâtisse, ouvrant un large passage où s’engouffrèrent des dizaines de cuirassiers dans une charge d’une intensité rarement vue.
Les sentinelles Russes postées dans le bâtiment, encore étourdis par l’explosion de la porte, furent totalement abasourdis devant la charge des cavaliers, dont l’armure si caractéristique luisait même dans la fumée provoquée par l’explosion. Les cuirassiers, après avoir fait une entrée fracassante, commencèrent à se disperser. Par groupe de cinq, ils fouillèrent minutieusement chaque pièce, chacun ayant en mains son sabre et un pistolet, le deuxième étant mis à la ceinture. Leur cuirasse leur assurait un avantage dans les combats se déroulant dans d’étroits couloirs. Arrivés devant les cellules, ils commencèrent à faire sauter les serrures par un coup de pistolet afin de libérer les officiers Français.
Le Major Tommy ayant pris part à la recherche put avec plaisir trouver Jean Bailly, Chaudard, Guila sain et sauf. Après les avoir salué, il leur remit un pistolet à chacun et revint à l’entrée.Se tournant vers les anciens détenus, il leur demanda d’attendre un peu, qu’il ait le temps de déposer une lettre à propos d’une invitation du Chef de bataillon Vilpinov.
« Veuillez excuser ma réponse tardive à votre invitation pour la fête annuelle de la Garde Preobrahjensky, mais voulant venir quand même la voir, je me suis présenté accompagné d’autre officiers Français devant la ville où tous vos soldats se sont enfuis. Souhaitant quand même faire la fête, nous nous sommes installés dans la ville en attendant que vos troupes reprennent courage.
Cordialement
Major Tommy
Commandant en Second des Autunnois »
Il laissa cette missive sur une table à côté d’une seconde destiné au gouverneur Russe de la ville :
« Excusez nous pour la porte, nous avions oublié de prendre les clefs. Sans rancune j’espère ! »
Souriant, il déposa les deux lettres puis fit sonner le rassemblement des troupes.
-Soldats, notre mission est une réussite totale. La ville est sous notre contrôle, mais surtout nous avons libérer du joug russe ces fiers officiers Français comme nous l’avait demandé l’Empereur. Nous allons maintenant nous assurer que ces hommes puissent enfin revoir leur foyer. Je sais que vous vouliez tenir la ville, mais notre priorité est la sécurité de ceux que l’on vient de sauver.
Le Major Tommy se retourna vers ses adjudants :
-Kirmann, Rapp, je sais que je vais vous en demander beaucoup mais vous devez tenir à distance les Russes pendant que je les escorte avec mes cuirassiers. Je sais que vous n’avez pas l’habitude de vous battre avec ces soldats, mais ils sont vaillants et veulent prendre leur revanche. Je ne me fais pas trop de soucis.
Se tournant vers les officiers nouvellement libérés :
-Messieurs, nous n’avons pas pu amener de chevaux pour vous, mais malheureusement certains de mes cuirassiers sont morts en vous cherchant… Leurs montures sont donc vôtres.
Commençant la retraite en direction de la rivière, la compagnie croisa une compagnie de voltigeurs commandé par Lefebvre, qui avait pour ordre de se positionner au travers de tout Russe ayant pu échapper à la vigilance de Rapp et de Kirmann. Les voltigeurs couvrirent la retraite jusqu’à la rivière, proche maintenant. Ils prirent position dans la forêt adjacente au fleuve, couvrant ainsi les cavaliers en train de traverser à gué. Juste au moment où le Major Tommy finit de traverser, 2-3 coups de fusils furent tirés, et se retournant avec surprise, il put voir un cavalier vêtu de vert s’écroulant à terre, tandis que le cheval continuait son chemin seul. Il sut à ce moment là qu’aucun Russe ne pourrait les rattraper.
HRP/ nous avons pu libérer les officiers retenus en otage grâce à une magnifique coordination entre les Autunnois et le IIIe CA. Je tiens à remercier spécialement Juan pour avoir organisé l'opération./HRP
La troupe se divise en deux. Le premier groupe transportant les membres du Génie se dirige vers l’arsenal. Le second quant à lui se dirige vers le camp où sont retenus les soldats qui avaient servis d’escorte aux officiers retenus prisonniers. Le camp se situant à l’écart de la ville, les russes ne laissaient qu’une garde limitée permettant ainsi aux cuirassiers de se rendre maîtres des soldats russes rapidement.
Le Major Tommy harangua les soldats Français emprisonnés :
-Soldats, vous voila enfermés depuis trop longtemps, et pour quelle raison ? Une traîtrise des officiers Russes envers les vôtres. Je suis ici pour venger notre honneur et libérer les officiers devant encore subir le joug de nos ennemis. Soldats, à l’arsenal pour vous armer !!!
Les soldats en cœur lui répondirent : -HOURRA !!!
Le Major Tommy et les cuirassiers conduisirent les soldats jusqu’à l’arsenal où l’un de ses adjudants distribua les fusils et les munitions récupérés dans l’entrepôt. Du bruit, de la fumée, des cris dans toute la ville. Le chaos y régnait. Les soldats Français commandés par Rapp et Kirmann se battaient dans la cité. Les Russes surpris par l’attaque n’arrivaient pas à créer une défense cohérente, la progression se fit assez facilement. Devant la résidence où étaient emprisonnés les officiers français, on pouvait entendre :
-Rapp, couvrez la sortie arrière, les russes ne doivent pas s’échapper avec les otages. Kirmann mettez le tonneau de poudre devant la porte, on va y aller.
Le Major Tommy en voyant la mèche s’embraser repensa à ce qui se passait quelques heures avant, quand tout était encore calme, pendant son discours devant ses cuirassiers :
-Soldats, notre but est simple : on est là pour libérer les officiers emprisonnés par la traitrise des Russes. Vous serez à la pointe du combat, vous investirez le bâtiment dès le début de l’assaut, vos pistolets devront être constamment chargés. Vous le fouillerez par groupes de 5 et reviendrez dans le Hall d’entrée dès que vous trouvez un officier Français afin de les remettre à Kirmann qui assurera leur protection.
Le Major Tommy réussit à se détacher de l’image de la mèche se consumant lentement pour remonter sur son cheval et prendre la tête de sa compagnie de cuirassiers. L’explosion réduisit en cendres la lourde porte de la bâtisse, ouvrant un large passage où s’engouffrèrent des dizaines de cuirassiers dans une charge d’une intensité rarement vue.
Les sentinelles Russes postées dans le bâtiment, encore étourdis par l’explosion de la porte, furent totalement abasourdis devant la charge des cavaliers, dont l’armure si caractéristique luisait même dans la fumée provoquée par l’explosion. Les cuirassiers, après avoir fait une entrée fracassante, commencèrent à se disperser. Par groupe de cinq, ils fouillèrent minutieusement chaque pièce, chacun ayant en mains son sabre et un pistolet, le deuxième étant mis à la ceinture. Leur cuirasse leur assurait un avantage dans les combats se déroulant dans d’étroits couloirs. Arrivés devant les cellules, ils commencèrent à faire sauter les serrures par un coup de pistolet afin de libérer les officiers Français.
Le Major Tommy ayant pris part à la recherche put avec plaisir trouver Jean Bailly, Chaudard, Guila sain et sauf. Après les avoir salué, il leur remit un pistolet à chacun et revint à l’entrée.Se tournant vers les anciens détenus, il leur demanda d’attendre un peu, qu’il ait le temps de déposer une lettre à propos d’une invitation du Chef de bataillon Vilpinov.
« Veuillez excuser ma réponse tardive à votre invitation pour la fête annuelle de la Garde Preobrahjensky, mais voulant venir quand même la voir, je me suis présenté accompagné d’autre officiers Français devant la ville où tous vos soldats se sont enfuis. Souhaitant quand même faire la fête, nous nous sommes installés dans la ville en attendant que vos troupes reprennent courage.
Cordialement
Major Tommy
Commandant en Second des Autunnois »
Il laissa cette missive sur une table à côté d’une seconde destiné au gouverneur Russe de la ville :
« Excusez nous pour la porte, nous avions oublié de prendre les clefs. Sans rancune j’espère ! »
Souriant, il déposa les deux lettres puis fit sonner le rassemblement des troupes.
-Soldats, notre mission est une réussite totale. La ville est sous notre contrôle, mais surtout nous avons libérer du joug russe ces fiers officiers Français comme nous l’avait demandé l’Empereur. Nous allons maintenant nous assurer que ces hommes puissent enfin revoir leur foyer. Je sais que vous vouliez tenir la ville, mais notre priorité est la sécurité de ceux que l’on vient de sauver.
Le Major Tommy se retourna vers ses adjudants :
-Kirmann, Rapp, je sais que je vais vous en demander beaucoup mais vous devez tenir à distance les Russes pendant que je les escorte avec mes cuirassiers. Je sais que vous n’avez pas l’habitude de vous battre avec ces soldats, mais ils sont vaillants et veulent prendre leur revanche. Je ne me fais pas trop de soucis.
Se tournant vers les officiers nouvellement libérés :
-Messieurs, nous n’avons pas pu amener de chevaux pour vous, mais malheureusement certains de mes cuirassiers sont morts en vous cherchant… Leurs montures sont donc vôtres.
Commençant la retraite en direction de la rivière, la compagnie croisa une compagnie de voltigeurs commandé par Lefebvre, qui avait pour ordre de se positionner au travers de tout Russe ayant pu échapper à la vigilance de Rapp et de Kirmann. Les voltigeurs couvrirent la retraite jusqu’à la rivière, proche maintenant. Ils prirent position dans la forêt adjacente au fleuve, couvrant ainsi les cavaliers en train de traverser à gué. Juste au moment où le Major Tommy finit de traverser, 2-3 coups de fusils furent tirés, et se retournant avec surprise, il put voir un cavalier vêtu de vert s’écroulant à terre, tandis que le cheval continuait son chemin seul. Il sut à ce moment là qu’aucun Russe ne pourrait les rattraper.
HRP/ nous avons pu libérer les officiers retenus en otage grâce à une magnifique coordination entre les Autunnois et le IIIe CA. Je tiens à remercier spécialement Juan pour avoir organisé l'opération./HRP