Druzina Diakonov
Publié : dim. sept. 28, 2008 10:47 pm
Préambule HRP :
Ce texte est le fondement du Rôle-Play de la Druzina Diakonov. Il s'agit avant tout de donner un décors, un contexte et une histoire pour pourvoir fédérer les diverses chroniques qui découleront de cette base. La vue utilisée sera celle de la sœur de mon personnage officier (Yasnaïa Diakonov).
J'envisage le Rôle Play comme existant en dehors du gameplay. Si intégrer les évènement du second au premier semble évidemment indispensable, je m'efforce à ce qu'ils ne constituent pas l'ossature du récit afin d'éviter de sombrer dans la répétition et offrir un univers de composition infiniment plus riche. Je m'efforcerais donc de donner une âme aux personnages, une intrigue au récit et une vie au décors. [Fin de la parenthèse]
Druzina Diakonov :
Mon monde est un monde de mensonge, de trahison, celui d'une guerre sans merci que se livrent dans l'ombre deux clans rivaux. Trop de sang avait déjà coulé, trop de pages avaient étés noircies d'inavouables secrets et en cette soirée d'automne 1812 allait se jouer notre destinée. Malgré les larmes d'humiliation que je retenais, je me devais d'assister au dernier coup de théâtre de cette lutte sans merci que nous nous livrions depuis des siècles.
Bien qu'entourée de prétendants tous plus galants les uns que les autres, je commençais à trouver cette interminable attente pénible. Cet imposteur savait admirablement bien manier son impertinence et en omettant de nous accueillir comme l'étiquette le voulait, il nous avait signifié que l'irrespect qu'il nous porterait surpasserait le mépris que nous lui vouions. Mais en ce soir de défaite il était primordial de ne laisser aucun affront, aussi outrageant fusse t-il, nous pousser à la faute.
Je m'inquiétais surtout au sujet de mon jeune frère Alekseï que je chérissais plus que tout et pour qui ce Conseil extraordinaire, placé sous de sombres auspices constituais une première. Notre oncle Ievgueni était en train de l'introduire auprès de la Noblesse de Minsk et des provinces baltes qui avaient tous fait le déplacement afin d'assister au sacre de l'usurpateur. Car si aucun d'entre nous n'ignorait que cette réception mondaine n'était qu'une façade et que les affaires de la famille ne se règleraient réellement qu'une fois que les rangés de carrosses qui attendaient au dehors sous la pluie ne se soient dispersés aux quatre coins de la Russie, notre oncle savait également que cette cérémonie restait une excellente occasion de le présenter officiellement aux meilleurs partis de la région.
Je ne pouvais m'empêcher de regarder mon petit Aliocha avec tendresse, d'une beauté naturelle rare il était plus séduisant que jamais dans son élégant uniforme de l'Académie militaire et il n'y avait pas l'ombre d'un doute qu'il fasse d'importants ravages dans les rangs de ces charmantes Aristocrates. Mais c'est par un froncement de sourcils agacé, témoignant de son mécontentement de me voir se soucier de lui il répondit à mon sourire d'encouragement. Je m'apprêtais donc a lui épargner mon étouffante attention en manifestant davantage d'intérêt aux quelques officiers qui me courtisaient lorsque j'eus la désagréable impression de découvrir que, bien qu'accrochée au bras de son époux, la Comtesse de Pskov profitait de l'habile maniement de son éventail pour dévisager mon frère avec une discrétion sournoise qui laissait présager le pire.
Tenant à en avoir le cœur net, je m'excusais auprès de mes prétendants et feignant de réajuster ma coiffure je me retournais vers le miroir qui jouxtait les larges porte pour observer le manège de cette redoutable intrigante. Car au delà du danger de voir Alekseï tomber dans les griffes d'une dangereuse tentatrice, de surcroit cousine de notre plus féroce ennemi, je connaissais la jalousie maladive du vieux Général Kasiowitz qui n'avait pas hésité à envoyer à une mort certaine un jeune lieutenant qu'il soupçonnait être l'amant de sa femme. Hélas, mes craintes ne tardèrent pas à se confirmer et je sentis une sourde colère m'envahir en voyant que la Comtesse ne se lassait pas de dévorer mon petit Aliocha de ses yeux concupiscent. Je réfléchissais à un plan d'action lorsque la porte s'ouvrit laissant apparaître celui que nous attendions tous.
"Prince Mikaïl Lipiowsky-Diakonov"
A suivre.....
Ce texte est le fondement du Rôle-Play de la Druzina Diakonov. Il s'agit avant tout de donner un décors, un contexte et une histoire pour pourvoir fédérer les diverses chroniques qui découleront de cette base. La vue utilisée sera celle de la sœur de mon personnage officier (Yasnaïa Diakonov).
J'envisage le Rôle Play comme existant en dehors du gameplay. Si intégrer les évènement du second au premier semble évidemment indispensable, je m'efforce à ce qu'ils ne constituent pas l'ossature du récit afin d'éviter de sombrer dans la répétition et offrir un univers de composition infiniment plus riche. Je m'efforcerais donc de donner une âme aux personnages, une intrigue au récit et une vie au décors. [Fin de la parenthèse]
Druzina Diakonov :
Mon monde est un monde de mensonge, de trahison, celui d'une guerre sans merci que se livrent dans l'ombre deux clans rivaux. Trop de sang avait déjà coulé, trop de pages avaient étés noircies d'inavouables secrets et en cette soirée d'automne 1812 allait se jouer notre destinée. Malgré les larmes d'humiliation que je retenais, je me devais d'assister au dernier coup de théâtre de cette lutte sans merci que nous nous livrions depuis des siècles.
Bien qu'entourée de prétendants tous plus galants les uns que les autres, je commençais à trouver cette interminable attente pénible. Cet imposteur savait admirablement bien manier son impertinence et en omettant de nous accueillir comme l'étiquette le voulait, il nous avait signifié que l'irrespect qu'il nous porterait surpasserait le mépris que nous lui vouions. Mais en ce soir de défaite il était primordial de ne laisser aucun affront, aussi outrageant fusse t-il, nous pousser à la faute.
Je m'inquiétais surtout au sujet de mon jeune frère Alekseï que je chérissais plus que tout et pour qui ce Conseil extraordinaire, placé sous de sombres auspices constituais une première. Notre oncle Ievgueni était en train de l'introduire auprès de la Noblesse de Minsk et des provinces baltes qui avaient tous fait le déplacement afin d'assister au sacre de l'usurpateur. Car si aucun d'entre nous n'ignorait que cette réception mondaine n'était qu'une façade et que les affaires de la famille ne se règleraient réellement qu'une fois que les rangés de carrosses qui attendaient au dehors sous la pluie ne se soient dispersés aux quatre coins de la Russie, notre oncle savait également que cette cérémonie restait une excellente occasion de le présenter officiellement aux meilleurs partis de la région.
Je ne pouvais m'empêcher de regarder mon petit Aliocha avec tendresse, d'une beauté naturelle rare il était plus séduisant que jamais dans son élégant uniforme de l'Académie militaire et il n'y avait pas l'ombre d'un doute qu'il fasse d'importants ravages dans les rangs de ces charmantes Aristocrates. Mais c'est par un froncement de sourcils agacé, témoignant de son mécontentement de me voir se soucier de lui il répondit à mon sourire d'encouragement. Je m'apprêtais donc a lui épargner mon étouffante attention en manifestant davantage d'intérêt aux quelques officiers qui me courtisaient lorsque j'eus la désagréable impression de découvrir que, bien qu'accrochée au bras de son époux, la Comtesse de Pskov profitait de l'habile maniement de son éventail pour dévisager mon frère avec une discrétion sournoise qui laissait présager le pire.
Tenant à en avoir le cœur net, je m'excusais auprès de mes prétendants et feignant de réajuster ma coiffure je me retournais vers le miroir qui jouxtait les larges porte pour observer le manège de cette redoutable intrigante. Car au delà du danger de voir Alekseï tomber dans les griffes d'une dangereuse tentatrice, de surcroit cousine de notre plus féroce ennemi, je connaissais la jalousie maladive du vieux Général Kasiowitz qui n'avait pas hésité à envoyer à une mort certaine un jeune lieutenant qu'il soupçonnait être l'amant de sa femme. Hélas, mes craintes ne tardèrent pas à se confirmer et je sentis une sourde colère m'envahir en voyant que la Comtesse ne se lassait pas de dévorer mon petit Aliocha de ses yeux concupiscent. Je réfléchissais à un plan d'action lorsque la porte s'ouvrit laissant apparaître celui que nous attendions tous.
"Prince Mikaïl Lipiowsky-Diakonov"
A suivre.....