La Campagne de Russie

Molokov fit semblant de ne rien entendre, c'étais des jeunes soldats. Même s'il était tout à fait d'accord avec eux... Celui-ci commença à boire la vodka puis par le dégout recracha sur la table. ( Dans son village, elle était bien meilleure. A la taverne de l'AT on y trouvait spécialement la vodka de Molokov. )

Il abandonna cette vodka, et s'approcha des Russes.

Bonjour, Camarade Sous-Lieutenant. Tu n'es pas accompagné de tes 200 hommes en ces lieux, alors tu devrais faire attention à ce que tu dis. Si un haut gradé français t'attend à la sortie, il n'y aurra personne pour te défendre. Fait attention, c'est un conseil.

Le tavernier apporta une bouteille et un verre.

Tchekov remplit son verre et le but d'un trait.

Pouah, vous avez raison Monsieur, cette vodka est ignoble. Celle que nous offre notre commandant, le brave Karamazov pour nos victoires est infiniment meilleure.

Tavernier, tu te moques de qui ? C'est du poison ta vodka. Tu rendrais malade le grand vitali lui-même. C'est tout juste bon à nourrir nos porcs ou les Franskis.

Apporte ta vodka finlandaise. Sinon je te fais fusiller !

Kurzlag ne sachant pas à qui s'adressait cette officier le salua

Laissez vous donc votre vodka? Puis je la finir? Pas de gâchis de la vodka reste de la vodka même si j'ai une préférence pour la zubrovka, la meilleurs!!!

Nous ne sommes pas treize à table, et je ne vois aucun français qui nous attend la hache à la main de l'autre côté de la porte, alors laissez moi penser que nous pouvons encore dire ce que nous voulons...

patron, donne donc de la vodka de ta réserve

le patron le regarda étonné

oui,oui, pour une fois tu peux en donner à ces officiers

faisant un clin d'oeil aux officiers russes

il y a bien longtemps que j'avais remarqué que cette vodka est infect, j'en ai apporté de la bonne, que je me réserve, mais cette fois faisons exception.
A LA VOTRE MESSIEUR

Je vois messieurs que malgré votre jeunesse, vous buvez dèjà comme les plus vieux d'entre nous !

Il remplit à nouveau son verre

Santé messieurs.

Il vide son verre d'un trait

Ma diligence m'attend.

Tchekov se leve, pose une pièce d'or sr la table et sort de la taverne.

Molokov appela par son nom l'officier Roman Récit.

Roman Récit, il vient d'où se nom? Ca ressemble à du français. pouffa de rire

Justement, j'étais venu ici pour rencontrer un certain Antoine de Froissac. Celui-ci a son adjudant inscrit sur le sabre de ma femme. Mais ce n'est pas pour cela que je veux le rencontrer, c'est pour avoir déshonorer mon grand Camarade Major Ivan Vassilev!

nicolas dimitriev regarda roman qui parraissaient un peu vexé

n'oublions pas que au niveau des français il y a pire dans le camp russe: tous les partisans du lys, donc quand vous insulté le nom de roman en disant qu'il a une ressemblance française, vous insulté tous les partisans du lys.
personnellement je me fous de qui est français ou pas, tant qu'ils combattent pour le russie et pour le tsar

On ne choisit pas sa famille mon cher, mais ayez la certitude que je suis bien russe, sur au moins cent générations, c'est juste que mon père était un admirateur un peu trop convaincut des lumières de la France des trois Louis...

vous n'avez pas à vous expliquer camarade, je pense que nous avons affaire à un russe qui se croit supérieur aux autres car il a un nom bien de chez nous, cela donne une belle image de l'armée du tzar

Warlorde, Vassilev et son Adjudant, Lepine aujourd'hui et bien d'autres hier ; la liste commençait à être de plus en plus longue. Voilà que la Gendarmerie Impériale s'était spécialisée dans la capture d'unités de prestige tous régiments confondus. Bien évidemment, chaque capture d'un Gendarme constituait une capture héroïque preuve que l'élite ne se trouvait pas dans l'armée régulière française.

Un mot, un simple bout de papier avait forcé Antoine à venir ici. Evidemment, Théophile et Pierre-Marie avaient rechigné à le laisser ainsi aller seul et c'est pour ce motif qu'Anthelme se trouvait être le garde du corps du Chef de Bataillon. Poussant la porte de la taverne, il y régna comme une odeur de rance, l'odeur de russes à n'en point douter. L'idée d'être ainsi retrouvé entouré par l'ennemi amusa d'autant plus le Gendarme qu'il remarqua la présence de l'Officier Popovitch. C'était donc ceci la farce ?

Rajustant son shako, il avança en direction de la table du Chef de Bataillon. Puis dans un russe correct bien que sans accent, il se permit.

" Ce fauteuil est-il libre ? "

nicolas dimitriev, voyant le gendarme rentré, le salua

le premier français dans cette taverne depuis que nos amis cosaques ont faits le ménages
je vous salue monsieur de Froissac, il n'y a je pense plus rien à craindre pour les français ici, les cosaques se sont déjà bien défoulé.

Ainsi donc, son nom était connu même chez les sous-lieutenants ? Voilà un honneur des plus appréciables qui serait remonté auprès du Comice, si son visage permettait ce genre de salutation, tout gendarme pouvait donc prétendre à être en quelques sortes, le héros d'un russe.

Adressant un simple signe de tête à son interlocuteur, il attendit la réponse de l'Officier Popovitch, alors qu'Anthelme semblait perdre patience. En bon cavalier, il préférait la charge au trot, la rapidité à la paresse et les tavernes françaises aux russes.

nicolas dimitriev invita quelque officier russe à jouer au poker

ils vinrent en nombre, jouer leurs argent durement gagner sur le champs de battaille

Une place à votre table pour le poker?

Kurzlag pris un siège et s'assit avant d'avoir eu la réponse