La Campagne de Russie

il est vrai que le combat était inégal... 4 français contre une bande de cosaque, ils n'avaient aucune chance, et bourrés les français, encore...

Charette, isolé du reste de la taverne, se leva et alla rejoindre Ferrey et Arghentur

-Vous m'excuserez, mais nous autres, Français, valons au moins une bande de "cosaques", puisque vous appelez ainsi ces trous à vodka sales, putrides et immondes...De plus, nous ne sommes pas saouls car, combattant sur le front, nous comptons pourvoir viser les têtes russes correctement...

Charette s'assit, attendant une réponse des Russes laissés sur le carreau

Encore vous ??? Décidément, vous avez besoin de toujours vous comparer aux autres pour éxister ???
Chaque être humain vaut ce qu'il vaut, ni plus, ni moins, inutile de vous comparer à "une bande de cosaque", car si vous croisez cette "bande de cosaques" sur le champ de bataille, seules vos baïonnettes pourons vous sauver...
Et puis nous, nous sommes russes, plus nous buvons, mieux nous visons...

Charette eut un rictus en entendant ces paroles

-Sachez que je compare les Français aux Russes car on ne peut faire que cela si l'on cherche à montrer leurs défauts...Et sachez qu'ayant subi trois charges de cosaques avec un moral plutôt bas, je ne suis retourné aux tentes qu'après cinq salves de grenadiers et de fusiliers, donc je les ai rencontrés comme vous pouvez le constatez...A cela, j'ajouterai que vous avez raison sur un point, enfin presque, plus les Russes boivent, plus ils croient bien viser...

Charette but un petit verre de chouchene après cette âpre remise à niveau

de castillon posa la main sur celle de son ami pour le retenir.
il lui dit:

du calme roman,

apprend la sagesse dans la sottise des autres.

puis regardant l'officier charette, il pris son verre de vodka pour en boire une gorgée.

Tchekov qui avait fini son repas se leva.

Allons jeunes et vaillants russes ! Ne perdez pas votre temps avec ces paltoquets de Franskis. Vitali et ses amis s'en chargeront. Maitenant, si vous avez du temps à perdre et que vous n'avez pas peur de vous salir les mains....

Et accompagné de ses trois adjudants il sortit.

andreï entra dans l'auberge au moment où parlait un français du nom de charette, en entendant celui ci parler il devint rieur, et, avec un grand sourrire, mis sa main sur l'epaule du français et lui envoya son crane sur le nez, qui se brisa avec un craquement sinistre.

"n'empeche que les trous a vodka sales, putride et immondes ils t'ont pété l'nez."

D'autres français se leverent pour porter secours a leur compatriotes, mais voyant les larges epaules du jeune cosaque, portant de taille moyenne, et le sabre qu'il portait au coté, ceux ci se rassirent.

"on voit la lacheté des franskis ! aufait bien le bonjour roman."

Il prit le verre du français écroulé par terre, du sang plein le nez, le bus, et s'en allant vers ses camarades des steppes apres donné un leger coups de pied au français

de castillon regardant l'officier Tchekov, dit:

soyez sans crainte noble officier, le temps n'est pas perdu à tenter de ponderer les esprits.

mais face à l'impulsivité, il est vrai que la sagesse n'est que peu écoutée.

je tente, mais ne persiste pas, chacun en est à son niveau d'esprit et d'évolution. je ne peux et ne veux refaire "l'homme". il est tel, qu'il est unique et donc, le vouloir serait une perte de temps.

mais noble ami, ne rien dire est difficile, mes propos ne sont jamais chargés de haine ou de défiance, ils sont uniquement enclins à apaiser les passions.

je me rends compte toutefois, que ma volonté de tendre la main est souvent incomprise.
quel que soit notre lieu de naissance, l'important se trouve dans les valeurs que nous défendons.
en ce lieu et ce contexte, c'est notre mère patrie la russie.

j'offre un verre à un officier cosaque, avec une forme et un fond plein de respect, et en retour, leur chef en fait une raillerie car celui qui osa parler, est des pavloskis.

nos détracteurs ont-ils compris que nous sommes fièrs d'être de ce corps soudé et solidaire? que nous sommes fiers d'être sous le commandemant du général léonardo?

nos détracteurs ont-ils compris que le combat à mener en notre ère, n'est pas celui qu'ils ménent?

il y a des fois, nous sommes en droit de nous demander qui est l'ennemi?

mais après tout, vous avez raison.
vous partez?
je vous accompagne.

de castillon sortit de la taverne avec son ami, accompagné de ses adjts.

Kurzlag sentant les vapeurs des dizaines de vodka lui monter à la tête sourit en regardant les cosaques rentrer dans la taverne

On m'avait déjà prévenue que les cosaques étaient divertissants dans une taverne, je n'en suis pas déçue, un peu de bonne humeur et de spectacle sa vous revigore un homme.

Arf déjà plus de vodka, TAVERNIER UNE AUTRE BOUTEILLE!!!!

Arghentur avait regardé la scène et avait rigolé malgré lui

-On nous traite de lâche mais les Russes quittent la taverne en premier mais bon.
Puisque le cosaque ne s'est pas exprimé je pars dépité devant tant de bassesse.
Vous me direz ce sont des cosaques.

Il prit son manteau et son bicorne

-Bien le bonjour chez vous.

Et il sortit

Ferrey sorti immédiatement de son coin et alla vers Kurzlag

-Eh l'ami

Il tapota l'épaule de Kurzlag qui se retourna et lui décocha une droite

-Dommage je vous trouvai sympathique, mais la vous evez dépassé les bordes en attaquant Charette.

Nicolas Dimitriev, ayant observé la scène de loin ne réagit pas immédiatement, mais voyant Ferrey frappé ainsi un russe, un compatriote, il se leva et assenna un violent coup sur l'ooficier français s'aidant de son tabouret

voila pour vous, imprudent!

Ferrey se redressa et dégaina son pistolet

-Finit de rire! Je sais vous allez dire que je suis lache mais je m'adapte a mon attaquant.

Arghentur qui était a la porte se retourna et vit son ami frappé par un Russe il s'interposa et raisonna le Russe qui ne voulait rien entendre

Il lui décocha une droite avant que celui ci ne le frappe à son tour

-Calmez vous soyez digne de votre grade au moins. Ferrey baisses ce pistolet

nicolas dimitriev sortit également son pistolet de sa main gauche, et de sa droite il dégaina son sabre

laissé, si monsieur ferrey veut que ça se termine ainsi pour lui, il n'y a aucun souci mais à sa place je rengerai son arme.