Journée au bar ..

[vétéran Taï]

Taï pénétra dans la taverne, entouré de ses deux adjudants : à sa gauche le polonais Orlov et à sa droite Guillaume de Rochemont. Les trois hommes se dirigèrent vers un coin de la taverne pour partager quelque avis.

Taï appela le patron et commanda une bouteille de vodka, car il avait renonçait depuis longtemps à prononcer des noms d'alcool français...
Le tavernier revint avec une bouteille et trois petits verres. Alors que ses 2 adjudants se disputaient, Taï remplit trois verres.
Orlov ne cessait de moucher de Rochemont qui se défendait comme il pouvait :

"Comment font les français font ils pour tenir sur leurs montures en rentrant d'une taverne alors qu'il ne tiennent même pas une demi bouteille de vodka...
Surtout toi, Rochemont, te rappelles tu la fois où tu étais incapable de remonter sur ton cheval ?"

Orlov éclata d'un rire sonore pendant que le jeune adjudant se justifier avec beaucoup d'embarras. Taï coupa court leur chamaillerie et avanca leurs verres.

"Assez de paroles messieurs, buvons à cette nouvelle opération qui commence !"

[vétéran Asya]

La jeune adjudante regarda son officier qui fit un hochement affirmatif.

Mon Lieutenant, sachez que vous avez blessé l'honneur du chef de bataillon Umbricht.
Vous avez comparez sa suzeraine à une catin et son cœur de Prussienne ne l'accepte pas.

[vétéran Sainte-Croix]

Regrettant la situation, le jeune Sainte-Croix tenta de changer de sujet...

Je ne suis encore "que" Sous-Lieutenant ! Le grade de Lieutenant ne serait tarder, du moins je l'espère... Mais là n'est pas mon objectif principal.

[vétéran Asya]

Unter Leutnant ist beleidigend. Ich ziehe Leutnant vor

La jeune adjudante hocha la tête.

Le chef de bataillon Umbricht n'utilise jamais le terme Sous Lieutenant. Elle trouve que c'est dégradant et qu'il est inutile de le rappeler à son interlocuteur. Pour elle vous êtes Lieutenant.

[vétéran Sainte-Croix]

Très bien...

Accepteriez vous un verre pour me faire pardonner ?

[vétéran THlive]

Mr THlive accepta l'invitaton de Ferrey et s'installa a sa table puis répondu a l'officier Tchekog:

-Les francais ne cherchent ni la guerre ni le sang mais juste l'honneur de se battre pour sa Patrie

[vétéran Boyard Sergueï]

Sergueï avait tout entendu.... Il se leva et, étant enfin sobre (selon les critères russes), put aligner les mots suivants:

-Ainsi vous vous battez pour votre patrie... Mais que faîtes vous donc, justement, si loin de votre patrie, dans notre Russie ....

[vétéran Asya]

La jeune adjudante regarda sa chef.

Ja...

Ich will Koenigsbier trinken

Puis elle se tourna vers le Sous Lieutenant.

Le Chef de bataillon Umbricht accepte vos excuses. Elle veut bien s'asseoir à votre table.
Concernant sa commande, elle souhaite une Koenigsbier.

[vétéran Sainte-Croix]

Sainte-Croix, qui discutait avec Kaithe Umbricht, entendit le russe et lui répondit:

- Qu'est ce que nous faisons dans "votre" Russie ? C'est fort simple... Et je vais vous expliquer cela en langage russe, c'est à dire peu développé.

Votre tsar a assassiné son père, qui avait juré amitié et paix à la France. Votre tsar, payé par les anglais, a fait la guerre à la France. Vaincu, votre tsar a pleuré devant notre Empereur pour que celui-ci accepte la paix. Votre tsar a signé un traité avec la France. Votre tsar a violé ce traité et a une nouvelle fois déclaré la guerre à la France, déshonorant à jamais le peuple russe.

Vous savez maintenant pourquoi nous nous entre-tuons... Parce qu'un fou vous gouverne.

Se retourant vers la charmante prussienne Kaithe Umbricht...

Et vous venez d'où précisément ? De Berlin ?

Sainte-Croix n'avait assurément aucune arrière pensée !

[vétéran Boyard Sergueï]

SergueÏ paraissait perplexe. Il semblait admirer l'audace et l'éloquence du jeune (sous-)lieutenant français ou alors il était en train de chercher ses mots :

- C'est bien vous, les français, pour croire de pareilles rumeurs ! Notre tsar ! Assassiner son père ? Peuh ! Vous dîtes ça alors que vous avez fait guillottiner votre père à tous , votre Roi ?

Quant à l'argent des anglais, ils nous le devaient depuis longtemps... notre déclaration de guerre n'a rien à voir dedans. Comment traiter avec une nation qui ne respecte pas la noblesse ? Ce n'est pas dans les veines de votre parodie, instituée par votre Corse, que coule le sang bleu .

Notre tsar nous aurait trahi ? Mais que dire de votre peuple qui a renversé, trahis, corrompu l'ordre naturel, au sommet duquel il y a le roi et la noblesse...

HRP: Le RP me fait dire de ces conneries aussi bien historiquement qu'humainement...

[vétéran Asya]

Nein, Ich Komme Königsberg.

Non, elle vient du petit village de Königsberg en Prusse Orientale

Und Sie ? Paris ?

[vétéran Sainte-Croix]

Sainte-Croix, "très occupé" avec Kaithe, ne pu s'empecher toutefois de répondre au russe... Son coté "chauvin" sans doute...

Monsieur, sachez que je suis moi même issue d'une famille aristocratique de l'Ancien Régime... Bien que je n'approuve pas l'exécution de Louis Capet, j'en admire son principe, j'en déplore sa nécessité.

Avec notre Révolution l'humanité a fait un grand pas vers la Liberté. Bientôt l'Europe sera unie, parlera une même langue, aura une même monnaie, les frontières des différentes puissances d'Europe n'existeront plus que sur le papier, la paix sera constante sur le continent !

A présent, monsieur, je dois vous laisser, j'ai fort à faire... Disons une "conquête" qui dépasse la guerre franco-russe...

Se retournant vers le Chef de Bataillon Kaithe Umbricht:

Désolé de cette petite "absence"... Oui, effectivement, je suis de Paris... Mais parlons plutôt de vous si vous le voulez bien. Vous êtes fiancée ?

[vétéran andreï jenkov]

vous comprenez pas les slaves vous les frantsuskii, un fou gouverne les russes certes, mais les russes ne connaissent rien d'autres depuis 1000 ans et trouvent cela logique. Jamais vous gagnerez a votre cause le peuple russe, il se rangera toujours du cote du tsar.

[vétéran Kurzlag]

Kurzlag revenant du front, ses hommes l'avaient suivi jusque dans les corps à corps sanglant et il s'accorda un petit repos à la taverne. Lors de son entrée il entendit un officier français auquel il ne put s'empêcher de répondre.

Avec notre Révolution l'humanité a fait un grand pas vers la Liberté. Bientôt l'Europe sera unie, parlera une même langue, aura une même monnaie, les frontières des différentes puissances d'Europe n'existeront plus que sur le papier, la paix sera constante sur le continent !

Ou se trouve la liberté en forçant une population à adopter une autre culture, en les forçant à abandonner leur langue maternelle en leur apprenant des idéaux qui n'ont jamais été les leur, en leur obligeant une nouvelle monnaie, cette liberté est ici bien lointaine.

Tandis que la paix n'existe pas, vous serez toujours en train de faire la guerre à une chose, les enjeux ne seront pas les même mais vous n'aurez jamais de paix intérieur, cela fait partie de l'humain de se battre, et nous ne pouvons renier sa.

Se tournant vers son camarade de régiment

Tovaritch Boyard Sergueï, seriez vous intéressé pour boire un verre avec moi?

[vétéran Boyard Sergueï]

Boyard était décontenancé par le calme du français. Il préféra se retirer tout en maugréant:

Ces franzky alors... ils délaissent une conversation entre hommes pour quelques frivolités galantes

Il se retourna vers Kurzlag:
Désolé tovaritch, mais je dois rejoindre notre front... on m'a signaler de forts mouvements ennemis


Il remit sa mitre en sur sa tête, ressera sa ceinture, et grata les taches les plus visibles de son uniforme . Il vida sa dernière chope d'un trait, puis offrit à l'assistance un rôt qu'envierait le plus rustre des cosaques.

C'est pas tout ça mais j'ai des autaunnois et du 12éme de cuirassier à décalotter.

Faisant fi de la douzaine d'évanouissement que son comportement avait provoqué dans l'assistance féminine présente dans ce tripôt, le Boyard sorti de la taverne, s'étira et enfourcha son cheval. Il pensa:

Ouh là ! Si je suis en retard , léonardo va me passer un de ces savons.