La Campagne de Russie

Tchekov attrapa son troisième verre et le bu

Tavernir, tu n'as pas des verres plus grands ? Tu vois bien que notre ami bien que Français fréquente des Russes depuis assez longtemps pour résister. Sort les vrais verres à vodka.

Le tavernier se leva et repartit vers son arrière salle.

Vous dites à votre naissance comme si cela datait d'un siècle ! Mais votre visage bien que marqué par les combats me dit que vous n'avez pas encore vu tant de printemps que cela.

il vit le Français tremper délicatement les lèvres dans son troisième verre et le vider d'un coup.

Savez vous que j'ai passé près de cinq ans en france. Mes parents jugeaient que la connaissance de Versailles m'étaient indispensable.

sur ces paroles, le tavernier revint avec deux grands verres. Ils resemblaient aux bols que les soldats utilisaient pour leur bortch. Les deux verres furent immédiatement remplis.

Tchekov attrapa le premier et le bu mais avec un peu plus de lenteur, savourant le breuvage qui lui brulait la gorge.

A l'entente des dernières rumeurs circulantes dans les rangs de bouche à oreille, sur un certain duel à la vodka entre les officiers Tchekov et Seigneur, Mikhaïlov ne put s'empêcher de se rendre sur les lieux... Il ne voulait pas rater ça.
Dévalant en trombe dans la taverne après avoir attaché sa monture avec hâte à l'extérieur, celui-ci se rendit compte que le duel avait hélas déjà commençait. Mais qu'importait, du moment que la fin ne lui échappait pas. En effet, si Tchekov perdait, le jeune officier de 17 ans, malgré tout déjà habitué à la vodka, pourrait sans cesse lui rappeler sur son ton moqueur dont il aime usé, cette humiliation qu'est la défaite d'un duel à la vodka...
Devant ce spectacle lui remémorant une scène où Tchekov lui avait fait la moral, Mikhaïlov ne put s'empêcher de lâcher un rire résonnant entre les murs de la taverne.

Et bien Tchekov... N'était-ce pas vous qui m'avait fait le reproche du langage plutôt "spétial" de mon sous-officier voltigeur que l'on pouvait qualifié de... bourré, un jour ? Je vous avais dit que celui-ci avait été provoqué dans un duel à la vodka, et donc qu'il avait une excellente excuse... Je vois que c'est contagieux. Je ne tiens même pas à vous imaginer après cette petite soirée festive...
Seulement, si je peux vous donner un conseil, faîtes attention à ne pas vous retrouver en cellule de dégrisement, comme les douze dernières fois. Cela pourrait fait mauvais pour la réputation de l'AM et surtout pour la 2nde Division... et particulièrement pour son commandant.
Cependant, continuez à boire pour votre duel tant que ce mangeur d'escargot, cela change des grenouilles, ne se sera pas effondré sur le sol crasseux de la taverne.

Tchekov se renfrogna.

Allons commandant, vous avez la dent dure. Pour une petite réflexion sur un devos adjudant qui parléait de manière désobligeante et fort imbhibée à un chef de bataillon. Mais n'ayez crainte, demain, je serais frais. Sauf votre respect j'ai un peu plus de recul que vous dans ce domaine et il me semble qu'un seul de ces grand verre vous serait douloureux ! Quant aux autres divisions du régiments ! J'y connais plus durs au mal que moi.

Allons Seigneur, ne vous inquietez pas. Je ne vous lacherais pas tant que vous ne me l'aurez demandé.

Et il attrapa un nouveau verre qu'il se versa dans la gorge.

Tchekov constata que ses deux amis c'étaient endormis. Seigneur la tête délicatement posée sur ses bras croisés alors que Mikhailov lui reposait directement sur la table. Leur point commun était que l'un et l'autre ronfflait comme des sonneurs.

Tchekov se leva délicatement et alla vers le comptoir.

Tavernier, voici une bourse pour vos frais. Faites réveiller mes compagnons d'ici une heure. Ils ont un bataillon à suivre.

Tchekov sortit de la taverne. L'air frais du petit matin le fouetta. Il sentait qu'à son age se genre d'exercice devenait de plus en plus dangereux.

Seigneur s'était assoupi bien plus vite qu'il ne l'esperait. Se reveillant en sursaut, il ne vit point le Juge. Erf, il avait perdu.

"Tavernier, pour votre boisson, demandez à mon adjugant qui est dehors, il vous paiera comme promis !"

Seigneur sortit de la Taverne, en titubant. Il récupera son cheval puis alla rejoindre ses grenadiers.
Quelle nuit il avait vécu, ça lui avait fait du bien, et tout à l'heure, des soldats impériaux périront sous ses coups. Dure loi de la guerre, pour un noble pacifiste !

Nicolas Dimitriev avait tous regardé depuis le début. Il était vraiment déçu, un duel à la Française ça ressemble à rien, et puis, Seigneur qui avait réussi à s'assoupir... en plus Dimitriev n'avait même pas pût participer et il n'avait trouvé aucun adversaire à sa taille, vraiment, il regrettais d'être venu...

Si c'est comme ça, je m'en vais

Et il s'en alla vraiment énervé...

Croisant Dimitriev sur le seuil...
Tiens ! Vous êtes encore là, vous ? Mais vous passez votre vie à la taverne !

Le Major français le dévisage...
Je vous sens contrarié camarade de la Garde Préobrajenski. Seriez vous déjà au courant de la nouvelle ?

Il marque un temps d'arrêt en jetant à droite et à gauche des regards suspicieux et lui murmure à l'oreille...
Il parait que le Chef de la Garde Impériale à mis ce soir en déroute la Cie du Capitaine adjudant-major Nicolae, Chef de la Garde Préobrajenski...

Il prend un air compatissant et saluant l'officier russe, se dirige vers le zinc en bois de la gargotte moujik...

Il regarda avec mépris Frédéric St Sauveur, il allait lui lancer une insulte comme les russes font parfois lorsqu'ils sont offensé, puis il se résigna et préféra dire calmement à l'oreille du Français:

lui au moins il est au devant de ses troupes, votre chef de régiment, je ne l'ai jamais vu en première ligne, ni même en deuxième, il reste hors de portée de nos attaques pour être sur de ne pas mourir, aurait-il peur?

ah! au fait, vous aurez remarqué que nous avons renvoyé aux tentes un certains François Haxo...qui fêtais son troisième chevron...on a pas tout gérer la-dessus mais on l'a quand même éliminé une bonne fois pour toutes, et ce malgrés qu'il se cachait derrière un indépendant, technique très efficace pour apprendre à ces troupes à viser, technique de votre régiment de planqué, les nouveaux bataillons devant et la garde Impériale en couverture, c'est une belle image de la garde, ne dites pas le contraire, je vous combats sur ce front depuis maintenant 3 mois

Puis, Nicolas dimitriev monta sur un banc et montra du doigt Frédéric St sauveur en criant:

Planqué, MOQUEZ-VOUS

et un grand nombre de russe commença à le montrer du doigt en tapant des pieds et en criant: "Planqué, Planqué, Planqué, Planqué...

maintenant je m'en vais

et il s'en alla, sans regarder en arrière, les quelquonques réplique qu'allait dire le "planqué"
Nicolas Dimitriev avait réellement trouvé les mots pour le vexé

Na-na-na-na-nèrheu ! Na-na-na-na-nèrheu !

Depuis le zinc, St Sauveur eut comme la dernière fois le plaisir, de voir plus qu'entendre faut-il bien l'avouer, le chefaillon de la 2eme section Preobrajensky trépigner en grinçant des dents avec sa mauvaise foi et son ignorance habituelle chevillée au corps. Il lui adressa avec le sourire un petit signe de la main en guise d'au revoir...
Tavernier, à boire ! A la Santé de mon Chef de Régiment !
Il s'exclaffa...

Nicolas Dimitriev, entendit les dernières paroles de St Sauveur avant de s'en aller

et il en est fier en plus...se dit il en haussant les épaules il se prends la plus grosse honte de sa vie, et il est content...


[HRP]se serait avec grand plaisir que je continuerai cette bien amicale discussion , mais je dois partir jusqu'à mercredi soir [/hrp]

Il trinqua tout seul à la cantonnade tsariste et bu son verre cul sec.
Messieurs, j'ai une 1ere ligne à tenir tout seul et le devoir, que dis-je le sacrifice, m'appelle. Et je ne manquerais pas d'opposer une resistance dont ma fierté sera proportionnel au dépit mensonger de ce brave Dimitriev. Je vous salut !

Il sortit apres ce verre du condamné accomplir son héroïque devoir, les chevilles un peu serrées dans ses bottes de cuir gras (^^)....

Zandraak dans un coin de la salle ricana en regardant le Français partir.
Voila un Brave mes amis, si il eut été russe, j'aurais été fier de l'avoir a mes côtés.
La 1ere ligne j'en reviens, et si je suis ici, c'est parce que l'état de mes hommes ne permettent pas d'encore y être...
Les Français sont des planqués, enfin pour certains, du moins leurs chefs, mais leurs balles tuent parfois...
Mais les tireurs n'ont pas un meneur digne de se nom, un corse ne peut être Empereur, alors qu'un Tsar, l'est de nature...

Enfin, tout ca pour dire qu'il me faut une Vodka Finlandaise Tavernier, si tu n'en as pas, met m'en 2 Russes...


Sur ces paroles le jeune officier Finlandais continuait a boire dans son coin...

L'officier, pharrell arriva à son tour dans la taverne et prit place.

Je ne savais pas qu'un français aurait été aussi courageux pour venir trinquer avec l'ennemi. Un courageux, il est si rare d'en voir. Ne serait-ce pas la première fois d'ailleurs ? Moi qui pensait qu'un français ne buvait ce qu'ils nommaient du vin.

L'alcool révèle ce qu'un homme peut supporter, plus ce savoureux mélange est fort, plus l'homme sera valeureux au front.

Je trinque à ce français qui n'en a que les habits et au Tsar ainsi que tout ses hommes dont j'en fais fièrement partit !

Shed arriva dans cette taverne en demandant son alcool préféré...comme tout russe et finlandais de la vodka bien sûr ! Une fois qu'il vit le français...il le dévisagea...

Hum...Et bien, vas-y à ta première ligne...mais bon, sache que les russes ont peu de pitié pour ne pas dire aucune envers les personnes de ton envergure...

J'espère que tu ne souffriras pas trop, et que tu mourras vite, tu aurais pu être un bon russe, hélas, tu as décidé de mourir en étant français...tel est ton choix !

Shed reparta sur le champ de bataille à l'Ouest qu'il menait à bien malgré quelques hommes blessés

HRP: Pharrell Ton avatar!