La taverne de la ferme Nord-Ouest
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- vétéran Pascal Paoli (Mat. 7008)
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Bonjour Major Vilpinov.
Cette carte à la gloire des armées du Tsar n'est pas complète...
En avez vous une qui remontre au début de la campagne de russie?
Je pense que nous verrions un grand nombre de victoires française...
Gagner une bataille ne signifie pas gagner la Guerre mon ami.
D'ailleurs votre occupation de ce QG n'est que provisoir.
Je vous serez grès de ne pas trop abimer les locaux, nous y en prendrons bientot nos quartiers.
Peut être souahitez vous que vous envoie quelques grenadier pour superviser vos travaux de déménagement?
Son rire tonitruant resonna dans la taverne.
Trainquant de son verre de chambertin
Vous me direz vous être autant habitué à déménager vers l'arrière que nous vers l'avant.
levant son verre
Au Tsar!
Cette carte à la gloire des armées du Tsar n'est pas complète...
En avez vous une qui remontre au début de la campagne de russie?
Je pense que nous verrions un grand nombre de victoires française...
Gagner une bataille ne signifie pas gagner la Guerre mon ami.
D'ailleurs votre occupation de ce QG n'est que provisoir.
Je vous serez grès de ne pas trop abimer les locaux, nous y en prendrons bientot nos quartiers.
Peut être souahitez vous que vous envoie quelques grenadier pour superviser vos travaux de déménagement?
Son rire tonitruant resonna dans la taverne.
Trainquant de son verre de chambertin
Vous me direz vous être autant habitué à déménager vers l'arrière que nous vers l'avant.
levant son verre
Au Tsar!
Bataillon des Gardes Corses - Fortes fortuna juvat
Commandant du 18ème
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- Inscription : mar. mars 04, 2008 11:36 pm
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Au Tsar !
Je n'ai pas vraiment souvenir de beaucoup de victoires françaises.
En tout cas pas sur ce champs de bataille.
Parlez vous de vos attaques sur nos fortins ?
Belles manoeuvres mais que je sache ils sont toujours là, bien à nous !
A moins que vous considériez la perte de vos deux fortins comme une victoire française !?
Pour ma part je trouve votre 3e RI bien en peine de s'établir par ici, ou ailleurs.
Bien sur il va vous falloir souffrir pour reprendre cette ferme. Je doute que vos hommes auront assez de force et de courage pour cela.
En attendant, quelles sont les nouvelles du 30e RI et du 1er CA ?
Je n'ai pas vraiment souvenir de beaucoup de victoires françaises.
En tout cas pas sur ce champs de bataille.
Parlez vous de vos attaques sur nos fortins ?
Belles manoeuvres mais que je sache ils sont toujours là, bien à nous !
A moins que vous considériez la perte de vos deux fortins comme une victoire française !?
Pour ma part je trouve votre 3e RI bien en peine de s'établir par ici, ou ailleurs.
Bien sur il va vous falloir souffrir pour reprendre cette ferme. Je doute que vos hommes auront assez de force et de courage pour cela.
En attendant, quelles sont les nouvelles du 30e RI et du 1er CA ?
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Il fallait bien du courage au comte pour rejoindre son ami Paoli dans cet endroit bien mal fréquenté.
Messieurs il va falloir acheter dans cette taverne un peu de modestie si on en trouve encore. Votre prétention ne vous portera pas chance. Vous ne voyez pas vos camarades reculer de toute part ? La ferme nord ouest sera bientôt française.
Un grand silence avait suivi cette intervention. Rarement le Comte ne prenait la parole en public. Beaucoup de russes comprenaient que ça n’annonçait rien de bon pour eux.
Messieurs il va falloir acheter dans cette taverne un peu de modestie si on en trouve encore. Votre prétention ne vous portera pas chance. Vous ne voyez pas vos camarades reculer de toute part ? La ferme nord ouest sera bientôt française.
Un grand silence avait suivi cette intervention. Rarement le Comte ne prenait la parole en public. Beaucoup de russes comprenaient que ça n’annonçait rien de bon pour eux.
Dernière modification par Comte de ségur le sam. mars 20, 2010 9:36 am, modifié 1 fois.
- vétéran Astore Cavallini (Mat. 1475)
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"_ Et t'as bougrement raison, le "cul-blanc"! On peut dire qu'on dérouille sec au nord! Je vois quelques vagues relents de la dite "Grande Armée" en marche! Il se pourrait bien que sous peu, vous puissiez remporter enfin une bataille après de longs mois d'hiver couronnés par de retentissants échecs... HéHéHé..."
Le gros cosaque, sale et puant, marchait entre les tables, faisant moults mouvements pour accompagner ses propos... A cette table composée de bonapartistes, il prenait un cuisseau pour y planter ses dents à moitié gâtées. A cette autre table, qu'entouraient des officiers de l'"Armée du Maréchal", il chapardait un pichet de vodka pour en boire de longues gorgées.
Se dirigeant vers la cheminée afin de réchauffer ses os transis, le cosaque termina le pichet, le lâcha par terre, et se débarrassa de son épais manteau de fourrure noir en le laissant choir sur le plancher.
Il avisa la serveuse et l'appela grossièrement. Puis il lâcha un vent des plus impoli et sonore. Si les russes avaient l'habitude des manières déplacées des cosaques, cela ne devait pas forcément être le cas pour les officiers franskis.
"_ Ho Ho Ho... Gentilhommes bonapartistes. Vous me voyez navré de soulager mes tourments gastriques en public. Faut dire que vos compagnies ont coupé nos routes de ravitaillement! Il ne nous reste plus que quelques misérables réserves laissées au moulin, et du bortsch à moitié avarié que laissent nos troupes en déroute."
La serveuse, une petite jeunette blonde aux yeux bleus, habillée d'une robe et d'un tablier grossiers, usés et tâchés, eut le malheur de passer un peu trop prêt de la cheminée. Viatchesla, aussi lestement que son poids le lui permit, attrapa la fille et la colla contre lui. Et lui palpant la poitrine...
"_ Bah... Tu n'es pas bien grasse petite souillon! Mais tu feras bien l'affaire cette nuit. Quant à vous autres, cancrelats franskis, accrochez-vous encore... à 4 contre 1 et des renforts qui arrivent sans cesse, vous parviendrez peut-être aux portes de la datcha! Hé Hé Hé..."
Le gros cosaque, sale et puant, marchait entre les tables, faisant moults mouvements pour accompagner ses propos... A cette table composée de bonapartistes, il prenait un cuisseau pour y planter ses dents à moitié gâtées. A cette autre table, qu'entouraient des officiers de l'"Armée du Maréchal", il chapardait un pichet de vodka pour en boire de longues gorgées.
Se dirigeant vers la cheminée afin de réchauffer ses os transis, le cosaque termina le pichet, le lâcha par terre, et se débarrassa de son épais manteau de fourrure noir en le laissant choir sur le plancher.
Il avisa la serveuse et l'appela grossièrement. Puis il lâcha un vent des plus impoli et sonore. Si les russes avaient l'habitude des manières déplacées des cosaques, cela ne devait pas forcément être le cas pour les officiers franskis.
"_ Ho Ho Ho... Gentilhommes bonapartistes. Vous me voyez navré de soulager mes tourments gastriques en public. Faut dire que vos compagnies ont coupé nos routes de ravitaillement! Il ne nous reste plus que quelques misérables réserves laissées au moulin, et du bortsch à moitié avarié que laissent nos troupes en déroute."
La serveuse, une petite jeunette blonde aux yeux bleus, habillée d'une robe et d'un tablier grossiers, usés et tâchés, eut le malheur de passer un peu trop prêt de la cheminée. Viatchesla, aussi lestement que son poids le lui permit, attrapa la fille et la colla contre lui. Et lui palpant la poitrine...
"_ Bah... Tu n'es pas bien grasse petite souillon! Mais tu feras bien l'affaire cette nuit. Quant à vous autres, cancrelats franskis, accrochez-vous encore... à 4 contre 1 et des renforts qui arrivent sans cesse, vous parviendrez peut-être aux portes de la datcha! Hé Hé Hé..."
Bataillon du "Génie Royal Italien"
Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).

Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).

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Un brave fermier assis dans le fond de la salle écoutait tous ces soldats se chamailler pour ce qui n'était après tout qu'une ferme. Il se rappelait qu'il y a quelques semaines les français était là, trois cochons et quelques poules avaient disparu.
- il ne respecte rien,pensa t'il, même la fille du palefrenier a disparu. Comment pourrions nous les aimer, leur manière ne sont pas de chez nous.
Il but une longue rasade de vodka.
Rhaaa!!! Ils n'ont pas çà chez eux en France, ils ne veulent tout de même que nous buvions cette espèce de liquide rougeâtre qui sent pas bon. Comment il appelle çà? Le vin? C'est plutôt vingt coups de bâtons qu'ils méritent ceux là.
Il observa un instant le cosaque titubant entre les tables puis se replongea dans ses pensées, les temps anciens, l'hiver qui n'en finit plus, la première rencontre avec sa femme justement dans cette ferme, ou tant de jeunes soldats étaient morts et allaient mourir, pourquoi?
- il ne respecte rien,pensa t'il, même la fille du palefrenier a disparu. Comment pourrions nous les aimer, leur manière ne sont pas de chez nous.
Il but une longue rasade de vodka.
Rhaaa!!! Ils n'ont pas çà chez eux en France, ils ne veulent tout de même que nous buvions cette espèce de liquide rougeâtre qui sent pas bon. Comment il appelle çà? Le vin? C'est plutôt vingt coups de bâtons qu'ils méritent ceux là.
Il observa un instant le cosaque titubant entre les tables puis se replongea dans ses pensées, les temps anciens, l'hiver qui n'en finit plus, la première rencontre avec sa femme justement dans cette ferme, ou tant de jeunes soldats étaient morts et allaient mourir, pourquoi?
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- Inscription : mer. mai 30, 2007 4:39 pm
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Thork sortit de la pénombre, cracha et hurla:
- Oh rats des mers, tu appelle ça une victoire de reprendre avec une supériorité numérique de 3 contre 1 une position perdu à 1 contre 1 ? Abruti de français ..
Retourna dans sa pénombre
- Oh rats des mers, tu appelle ça une victoire de reprendre avec une supériorité numérique de 3 contre 1 une position perdu à 1 contre 1 ? Abruti de français ..
Retourna dans sa pénombre
Membre des Baggovouts (IIème Brigade)
Ancien membre de l'HEM
Ancien membre de l'AM
Écuyers de l'Ordre de Saint-George
Ancien membre de l'HEM
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Cela faisait longtemps que Youri n'était plus revenu faire un tour à la taverne.
Accompagné de ses grenadiers et de son frère Yann, le groupe de guerriers était recouvert de sang.
Ils revenaient de Gweltovitchgrad, (HRP: le nom russe de la ville de la ferme) où le 30°RI venait d'investir quelques quartiers non loin de l'église. La réaction avait été immédiate, et Yann apportait dans ses mains le drapeau du chef du 30°RI, Arnaud Nicolas, dont il avait défait la compagnie dans un sanglant corps à corps.
Youri pris la parole :
- Voici ce qui arrivera à tous ceux qui auront l'audace de nous défier !
La mort de vos plus braves soldats, dans un bain de sang et d'humiliation...
Vous voyez, français, la défense russe qui a été mise en place vous fera perdre de précieuses semaines de combats à cinq régiments, et vous ne réussirez qu'à reprendre la ferme en ayant abandonné du terrain partout ailleurs... Pendant que nous nous en donnons à coeur joie en éliminant les plus braves de vos éléments ! Car sachez que nous les russes n'avons peur de rien !
Accompagné de ses grenadiers et de son frère Yann, le groupe de guerriers était recouvert de sang.
Ils revenaient de Gweltovitchgrad, (HRP: le nom russe de la ville de la ferme) où le 30°RI venait d'investir quelques quartiers non loin de l'église. La réaction avait été immédiate, et Yann apportait dans ses mains le drapeau du chef du 30°RI, Arnaud Nicolas, dont il avait défait la compagnie dans un sanglant corps à corps.
Youri pris la parole :
- Voici ce qui arrivera à tous ceux qui auront l'audace de nous défier !
La mort de vos plus braves soldats, dans un bain de sang et d'humiliation...
Vous voyez, français, la défense russe qui a été mise en place vous fera perdre de précieuses semaines de combats à cinq régiments, et vous ne réussirez qu'à reprendre la ferme en ayant abandonné du terrain partout ailleurs... Pendant que nous nous en donnons à coeur joie en éliminant les plus braves de vos éléments ! Car sachez que nous les russes n'avons peur de rien !
Colonel Youri, juge suprême de l'Armée russe, ex-commandant et ex-commandant en second de l'Armée du Maréchal
, chevalier de l'ordre de Saint-Georges

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Depuis longtemps déja, le Major Tibo2m hésitait à franchir les portes de cette taverne. Si on lui avait bien vanté les mérites de la Vodka qu'on y servait, il savait aussi qu'il devrait y supporter les fanfaronnades des français, que le Tsar, dieu seul sait pourquoi, avait autorisé à venir boire. Sans doute avait-il eu pitié de la soif des malheureux...
Mais il ne pouvait plus reculer, il devait tout de même soutenir son chef et rapporter fièrement le drapeau de Collin, adjudant de Ruty, une nouvelle recrue du 30ème RI ayant suivi courageusement l'exemple de son chef en s'enfuyant sans demander son reste et en laissant tomber son drapeau.
Voilà qu'il était arrivé, il était bien embêté maintenant, Qu'est-ce qu'on pouvait bien tirer de ce drapeau sale, sanglant et troué...
Je vends des torchons, 3 tournées pour un morceau de tissu qui a été irrémédiablement souillé par les français, ça intéresse quelqu'un?
Devant le silence, il comprit qu'il ne trouverait pas d'acheteurs ici non plus. Impossible d'en tirer un prix convenable. Tant pis, il le donnera aux infirmières pour faire des bandages...
Mais il ne pouvait plus reculer, il devait tout de même soutenir son chef et rapporter fièrement le drapeau de Collin, adjudant de Ruty, une nouvelle recrue du 30ème RI ayant suivi courageusement l'exemple de son chef en s'enfuyant sans demander son reste et en laissant tomber son drapeau.
Voilà qu'il était arrivé, il était bien embêté maintenant, Qu'est-ce qu'on pouvait bien tirer de ce drapeau sale, sanglant et troué...
Je vends des torchons, 3 tournées pour un morceau de tissu qui a été irrémédiablement souillé par les français, ça intéresse quelqu'un?
Devant le silence, il comprit qu'il ne trouverait pas d'acheteurs ici non plus. Impossible d'en tirer un prix convenable. Tant pis, il le donnera aux infirmières pour faire des bandages...
- vétéran De Poissac (Mat. 35308)
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- Inscription : jeu. août 20, 2009 1:37 am
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C'est alors qu'il entendit une voix légèrment à sa droite : « Si moi !»
Un jeune officier Français dans un coins sombre près de la cheminée qui était jusqu'alors passé inaperçu venait de se signaler.
Il reprit de sa voix de baryton aux notes mélodieuses et légèrements pointées d'hummour après un clein d'oeil au Major Paoli :
«Je suis intéressé par votre étoffe mon bon Major, je vous l'échange d'ailleur contre des boutons de tuniques vertes doré à l'or fin. J'en ai une pleine boite dans mon pactage, vos coreligionnaires sont en ce moment très généreux.
Mais je m'attarde, et je vois que vous m'avez l'air bien mal en point, Tavernier ! Un verre de ton insipide torboyot de vodka pour ce malheureux. »
Puis se tournant de nouveau vers le Major Tibo2 :
«Et bien mon brave vous avez l'air bien fatigué, est-ce du à votre retraite précipitée ?. Si c'est le cas, remarquez je vous comprend, un drapeau cela rend la tâche ardue quand il faut courir pour ce cacher de l'ennemi. »
Un jeune officier Français dans un coins sombre près de la cheminée qui était jusqu'alors passé inaperçu venait de se signaler.
Il reprit de sa voix de baryton aux notes mélodieuses et légèrements pointées d'hummour après un clein d'oeil au Major Paoli :
«Je suis intéressé par votre étoffe mon bon Major, je vous l'échange d'ailleur contre des boutons de tuniques vertes doré à l'or fin. J'en ai une pleine boite dans mon pactage, vos coreligionnaires sont en ce moment très généreux.
Mais je m'attarde, et je vois que vous m'avez l'air bien mal en point, Tavernier ! Un verre de ton insipide torboyot de vodka pour ce malheureux. »
Puis se tournant de nouveau vers le Major Tibo2 :
«Et bien mon brave vous avez l'air bien fatigué, est-ce du à votre retraite précipitée ?. Si c'est le cas, remarquez je vous comprend, un drapeau cela rend la tâche ardue quand il faut courir pour ce cacher de l'ennemi. »
Dernière modification par vétéran De Poissac le lun. mars 22, 2010 1:35 pm, modifié 3 fois.
- vétéran Pascal Paoli (Mat. 7008)
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- Inscription : jeu. mai 31, 2007 2:55 pm
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Paoli souris à l'intervention de l'officier de Poissac.
Messieurs les russes, je vois que vous parler beaucoup.
Dois je vous rappeler ou nous sommes?
La Grande Armée est arrivé ici, chez vous, sur vos terres, dans vos chaumières, assis dans vos fauteuils et dormant dans vos lits, parfois même avec vos femmes.
Nous sommes ici grace à nos victoires et donc à vos défaites.
Tiendrez vous le même discours quand nous seront dans le palais du Tsar?
Puis vidant son verre.
Je vous laisse, il faut bien achever le travail.
Paoli se dirige vers la porte, l'ouvre puis se retourne
Au fait, vous penserez bien à fermer les portes en partant, il serait dommage que la pluie ou le froid abime ces bâtiments si... potiresque.
Je vous salue.
dit il en refermant la porte.
Messieurs les russes, je vois que vous parler beaucoup.
Dois je vous rappeler ou nous sommes?
La Grande Armée est arrivé ici, chez vous, sur vos terres, dans vos chaumières, assis dans vos fauteuils et dormant dans vos lits, parfois même avec vos femmes.
Nous sommes ici grace à nos victoires et donc à vos défaites.
Tiendrez vous le même discours quand nous seront dans le palais du Tsar?
Puis vidant son verre.
Je vous laisse, il faut bien achever le travail.
Paoli se dirige vers la porte, l'ouvre puis se retourne
Au fait, vous penserez bien à fermer les portes en partant, il serait dommage que la pluie ou le froid abime ces bâtiments si... potiresque.
Je vous salue.
dit il en refermant la porte.
Youri et Yvan entrèrent dans la taverne. Il était bien tard, et ils étaient seul. Le tavernier était déjà allé se coucher.
Ces derniers temps, ils avaient surtout été occupés à défendre ce qui était leur ferme depuis plus d'un mois, mais là ils avaient quelque chose à fêter : ils venaient de faire tomber le drapeau des grenadiers de Ferrey, instantanément ramassé par Hugo d'Estat qui veillait avec ses cuirassiers...
Le vieil Yvan sirotait lentement sa vodka, en racontant les exploits de ses hommes contre le 30°RI, avant qu'il doive abandonner la poursuite, ceux-ci préférant fuir les combats en se cachant comme des rats contre la montagne... (HRP/ On s'est mis à utiliser cette expression à cause de Ratus
/HRP)
Youri, lui, restait plus songeur, les quelques jours seul au commandement lui avaient pesé, mais il avait maintenant un second, le jeune sous-lieutenant Loup_alpha... Entretemps, la mine d'où provenaient le métal des munitions de sa ferme était tombée, et il savait que bientôt il lui faudrait gérer un stock déclinant à cour de munitions.
Heureusement, il lui restait des réserves de nourriture, et il espérait bien pouvoir fêter la Pâque dans l'église Saint-Vassily de Gweltovitchgrad, mais il savait qu'après, il faudrait plier bagages. (HRP/ c'est un hasard si la ville du N-O s'appelle comme ça pour les russes, le nom de l'église est inventé suivant son fidèle adjudant
/HRP)
A ce moment-là, Yann, le frère et Ygor, le cousin, entrèrent dans la taverne en braillant comme les saoûlards qu'ils étaient...
Après un instant, ils se calmèrent et rapportèrent des nouvelles des premières lignes : les lignards d'Hugo Saint-Sauveur abattus par Vassily Popov, toujours sans pitié, fidèle au précepte du général : "Tirer Pour tuer."
Et eux ? Ils racontèrent l'avancée des voltigeurs, dans le calme de la nuit, et leur assaut surprise. Puis ce fut au tour de Yann, qui pénétra dans la forêt où ces franzkis attendaient... Quel massacre ! Ils laissaient 70 corps dans les fourrés du bois, plus de la moité étaient des cadavres...
Mais de qui parlaient-ils ? Et bien, du leader de la Moyenne Garde en personne, le colonel Ney Sèze !
Les soldats de leurs compagnies, qui dormaient au contact des lignes ennemies ? Avec ce taux d'alcoolémie, ils n'en avaient cure. S'ils ne les retrouvaient au même endroit qu'il les avait les laissés, les rescapés de leurs compagnies les rejoindraient bien assez vite à la ferme, guidés par l'odeur de la vodka.
A quoi bon se soucier d'eux ? Des soldats venus de Sibérie s'entrainaient dans la cour de la ferme, qui ne tarderaient pas à affronter de nouveau la si prestigieuse Garde Impériale, qui malgré l'aide de quatre autres régiments français, avait tant de mal à récupérer ce petit bout de terre russe.
La famille réunie finit la nuit à boire des coups à la santé de leurs victimes, et à rêver de leurs futures aventures en terres inconnues...
HRP/
Je me suis fais plaiz' avec mon tour, et je voulais le raconter, et puis je me suis mis à divaguer sur ce qui s'est passé ces derniers temps, et notre situation assez amusante mais peu brillante...
Au point où on en est, il y pas grand chose à cacher...
Pour la visu, faut quand même être russe
Ces derniers temps, ils avaient surtout été occupés à défendre ce qui était leur ferme depuis plus d'un mois, mais là ils avaient quelque chose à fêter : ils venaient de faire tomber le drapeau des grenadiers de Ferrey, instantanément ramassé par Hugo d'Estat qui veillait avec ses cuirassiers...
Yvan, le père de Youri a écrit :T'as vu la gueule qu'il tirait, Ferrey ! Il avait cru pouvoir s'échapper ! Et bien non, il était à portée de mes canons... Hahaha !!!
Le vieil Yvan sirotait lentement sa vodka, en racontant les exploits de ses hommes contre le 30°RI, avant qu'il doive abandonner la poursuite, ceux-ci préférant fuir les combats en se cachant comme des rats contre la montagne... (HRP/ On s'est mis à utiliser cette expression à cause de Ratus

Youri, lui, restait plus songeur, les quelques jours seul au commandement lui avaient pesé, mais il avait maintenant un second, le jeune sous-lieutenant Loup_alpha... Entretemps, la mine d'où provenaient le métal des munitions de sa ferme était tombée, et il savait que bientôt il lui faudrait gérer un stock déclinant à cour de munitions.
Youri secoua la tête : il savait bien qu'ils étaient trop loin, qu'ils ne viendraient que trop tard, quand tout serait fini...Yvan, le père de Youri a écrit : Oh, fais pas cette tête-là, fiston... Les renforts sont loin, très loin, mais ils arriveront bien un jour
Heureusement, il lui restait des réserves de nourriture, et il espérait bien pouvoir fêter la Pâque dans l'église Saint-Vassily de Gweltovitchgrad, mais il savait qu'après, il faudrait plier bagages. (HRP/ c'est un hasard si la ville du N-O s'appelle comme ça pour les russes, le nom de l'église est inventé suivant son fidèle adjudant

A ce moment-là, Yann, le frère et Ygor, le cousin, entrèrent dans la taverne en braillant comme les saoûlards qu'ils étaient...
Après un instant, ils se calmèrent et rapportèrent des nouvelles des premières lignes : les lignards d'Hugo Saint-Sauveur abattus par Vassily Popov, toujours sans pitié, fidèle au précepte du général : "Tirer Pour tuer."
Et eux ? Ils racontèrent l'avancée des voltigeurs, dans le calme de la nuit, et leur assaut surprise. Puis ce fut au tour de Yann, qui pénétra dans la forêt où ces franzkis attendaient... Quel massacre ! Ils laissaient 70 corps dans les fourrés du bois, plus de la moité étaient des cadavres...
Mais de qui parlaient-ils ? Et bien, du leader de la Moyenne Garde en personne, le colonel Ney Sèze !
Les soldats de leurs compagnies, qui dormaient au contact des lignes ennemies ? Avec ce taux d'alcoolémie, ils n'en avaient cure. S'ils ne les retrouvaient au même endroit qu'il les avait les laissés, les rescapés de leurs compagnies les rejoindraient bien assez vite à la ferme, guidés par l'odeur de la vodka.
A quoi bon se soucier d'eux ? Des soldats venus de Sibérie s'entrainaient dans la cour de la ferme, qui ne tarderaient pas à affronter de nouveau la si prestigieuse Garde Impériale, qui malgré l'aide de quatre autres régiments français, avait tant de mal à récupérer ce petit bout de terre russe.
La famille réunie finit la nuit à boire des coups à la santé de leurs victimes, et à rêver de leurs futures aventures en terres inconnues...
HRP/

Au point où on en est, il y pas grand chose à cacher...
Pour la visu, faut quand même être russe

Colonel Youri, juge suprême de l'Armée russe, ex-commandant et ex-commandant en second de l'Armée du Maréchal
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- vétéran Gweltovitch (Mat. 1217)
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- vétéran zucchi (Mat. 30264)
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[HRP] désolé pour le retard dans la conversation mais c'est en réponse à Thork [/HRP]- Oh rats des mers, tu appelle ça une victoire de reprendre avec une supériorité numérique de 3 contre 1 une position perdu à 1 contre 1 ?
Alors qu'il était affalé depuis quelques heures, sur la table, un verre à la main et une bouteille de Sprit, en guise de coussin, coincée entre la tête et son bras droit, le Capitaine ronflait gaillardement. Les bruits alentours commençant à se faire plus important suite au départ de la taverne qu' effectuer les russes, l'italien entendit la phrase de Thork. Ignorant l'insulte qui s'en suivit, considérant qu'elle accompagnait le sentiment de frustration de la reculade. Il releva le bec et l'ouvrit grand pour remercier chaleureusement le compliment que Thok venait de faire aux Français.
"Merzi Môssieur pour votre bienveillance... hips... de considérer qu'une Cie française vaut 3 Cies russes hips..."
Se redressant péniblement sur sa table pour étayer sa demonstration, il ouvrit sa main pour vérifier le compte y était. Une fois rassuré par la non perte d'un doigt il poussa un GRmmfff en soulevant et lépaule et continua
Alors si ze fais une erreur n'hésitez pas à m'interrompre :
Lors du 1er assaut les ruzzes se composaient des réziments suivant :
Les Préo avec 140 Cies, je compte un peu moins que la réalité
L'Armée du Maréchal 110 Cies
L'armée du Tzar 100 Cies à ce moment là
Kasaks Voisko 60 Cies
La Division Romanov 100 Cies
et le Génie en quelle proportion ce zera à vous de me le dire mais je peu bien compter une 20aines de Cies
En face
Le 18eme 65 Cies à l'époque
le 3eme et le 8eme 120 Cies
le 30eme 95 Cies (vaporisé avant l'assaut final)
le 1er Corps 30 Cies(idem)
La Garde est arrivée après la chute du QG mais 95 Cies
Je pose de 2 je retiens 1 et je multplie par le nombre de boutons de mon habit veste :
Russes 510 Cies - France 405 un beau combat 1 vs 1 si on considère tout le front sinon à partir de l'assaut sur la mine 510 Cie contre 185 Cie j'aime beaucoup votre notion de 1 vs 1
Lors de la contre attaque
Les Préo qui arrivent et bloquent quand même 3 régiments 140 Cies
L'armée du Tzar 65 Cies
L'armée du Maréchal 125 Cies
le Génie 15 Cies ( si vous comptez le 30eme je suis obligé de compter les Cies suivantes même front)
L'Opolétchine 30 Cies
La Division Romanov 100 Cies
Les Kasak Voisko (bien que rédéployés ailleurs maintenant, ils ont participé contre la garde et le 3eme à la défense de la mine...)
Les Francais :
La Garde 95 Cies
Le 3eme 125 Cies
le 18eme 75 Cies
le 30eme 100 Cies
le 1er Corps 30 Cies
Je pose 6 et je retiens 28 je divise par l'âge du Capitaine
Russes 510 Cies - France 500 Cies même en rajoutant les Automnois qui ont participé à la défense du fortin à l'époque 70 Cies. Vous avez raison on est est bien à 4 vs 1.
Zi vous avez des doutes on a une brouette de drapeau que l'on pourra vous présenter avec tous zes régiments... Hips...
Vaites attention mon cher adversaire lors d'annonce de ce type, alors bien zur on peut zouer longtemps à qui a la meilleure main pour compter, moi j'ai que 5 doigts l'autre tiens mon verre. Z'est zur maintenant que si l'on prend la distance des tentes les lieux d'attaques vous avez raison pour le 4 vs 1 mais dans l'autre sens également, ze ne suis pas sur que quand vous z'avez attaqué la mine, nous étions le 3eme et le 18eme à notre plein potenziel un peu comme vous maintenant mais nous en plu, on était enzerclé alors les renforts... hips... pfff. Alors arrêter de pleurer je ne crois pas que vous nous ayez entendu nous plaindre quand vous avez attaqué en disant ouh!!! ils nous attaquent en surnombre, c'est pas juste... Quand à ce qui se passe au sud c'est le juste retournement de ce qui s'y est passée lors de votre attaque au Nord. Fin avril début mai on zera revenu au statut quo de décembre des PV en plus pour vous...hips. Donc vous êtes gagnant ze comprend pas ze bezoin de ze justifier tout le temps, zi on perd z'est normal on est moins nombreux et z'est pas parce que les français ont bien joué!
[hip] A ses mots le Capitaine tomba de nouveau sur la table, son coude ayant glissé emporté par son élan démonstratif. Le "POC" de sa chute fut suivi dans les quelques secondes d'un ronflement sourd annoçant qu'il ne se réveillerait pas de si tôt[/i]
- Frédéric St Sauveur (Mat. 710)
- Général de brigade
- Français
- Messages : 734
- Inscription : sam. janv. 27, 2007 9:36 am
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Le Colonel St Sauveur sirotait toujours son verre. Il pensait à ses voltigeurs infiltrés durant un mois juste derriere les lignes russes et aux nombreuses informations transmises sur l'état de leurs renforts. 3 Cies russes se soignant sur leurs arrières avaient été achevé par surprise, dont notamment les cavaliers du Commandant Nicolae...
La Garde Impériale apres avoir "usé" son front l'avait percé pour déboucher sur la plaine de la ferme. Desormais elle s'affrontait à la Garde du Tsar qui bénéficiait de l'avantage de son QG. Mais le temps qui passe ne leur était pas favorable....
Les prochains jours allaient etre décisifs....
La Garde Impériale apres avoir "usé" son front l'avait percé pour déboucher sur la plaine de la ferme. Desormais elle s'affrontait à la Garde du Tsar qui bénéficiait de l'avantage de son QG. Mais le temps qui passe ne leur était pas favorable....
Les prochains jours allaient etre décisifs....
Colonel-Général de la Garde Impériale
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale

Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale

Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
Trop de vin rouge, Frédéric ? Tu ne sais plus qui reconnaître qui tu affrontes ?
Bien que la glorieuse Garde du Tzar participe à l'offensive Nord-Ouest, elle est occupée ailleurs, et c'est l'Armée du Maréchal qui est en train de mettre une belle rouste à la Garde Impériale juste devant la ferme...
Allez, viens boire un coup pour oublier tes pertes !
Et que quelqu'un aille chercher ce voltigeur ! On dirait que les français adorent se cacher...
Bien que la glorieuse Garde du Tzar participe à l'offensive Nord-Ouest, elle est occupée ailleurs, et c'est l'Armée du Maréchal qui est en train de mettre une belle rouste à la Garde Impériale juste devant la ferme...
Allez, viens boire un coup pour oublier tes pertes !
Et que quelqu'un aille chercher ce voltigeur ! On dirait que les français adorent se cacher...
Colonel Youri, juge suprême de l'Armée russe, ex-commandant et ex-commandant en second de l'Armée du Maréchal
, chevalier de l'ordre de Saint-Georges
