Défi des Pavlov lancé aux Cosaques.

[Pokotylo]

Les hommes de Pokotylo arrivèrent aux abords de la taverne. Il reconnurent rapidement quelques hommes d'Habramovitch.
Pokotylo leur demanda:
"Ben vous faites quoi à vous les geler dehors? Y'a pas assez de place à l'intérieur?"
"On n'en sait rien. Et si y'a pas assez de place, y'a qu'à en faire, non?
En fait nous rsetons en faction pour éviter que la gendarmerie ne vienne ternir la "discussion" et nous empêcher de nous amuser, comme la dernière fois."
"Excellente initiative.
J'entre avec mes hommes et je vous fais apporter quelque chose."

Pokotylo, après avoir attaché sa monture à l'extérieur, ouvrit la porte sans frapper, et pénétra dans l'ambiance chaude de la taverne.
Il avisa ses amis Tyroliens et Prussien ("déjà occupés à boire"). Il vit également Habramovitch, occupé à proposé sa bibine au géant russe.

Sans autre forme de procès, il avisa une table occupée par trois officiers d'état major. Il se retourna vers Biroulia et Bogdan et dit:
"Cette table à l'air presque propre, on la débarasse et on s'installe?"
"Après toi, camarade chef."répondirent les deux hommes.

Pokotylo s'avança alors près de la table, puis tourna le dos à celle-ci et à ses occupants, de manière à voir la scène qui se jouait au centre de la Taverne. Ses deux seconds et quelques autres hommes l'imitèrent. Ce tableau de culs sales empêchait les engallonnés de profiter du spectable.
L'un d'eux fit mine de s'énerver:
"dites, bande de loques, ne pouvez-vous pas aller ailleurs? vous gâchez la vue."
Pokotylo et ses hommes se retournèrent, le regard plus noir que le trou du cul d'un grenadier français, et se penchèrent vers les officiers, qui reculèrent légèrement, interloqué.
Pokotylo et ses hommes ouvrirent la bouche, et soufflèrent à la tête des uniformes propres: PFFFFFF!
Ecoeurés par l'haleine des cosaques, un officier s'évanouit, et les deux autres, pris de nausée, fuirent vers l'extérieur, prêts à vômir sur place.
Bogdan se retourna vers Pokotylo:
"La table est débarassée, Pokotylo. On peut s'asseoir."
"Merci".
"De rien".
"Et après on dira qu'on n'est pas polis."

[vétéran Fedor Fes]

Les cosaques de Borosck avec leur peau de laine grise et leurs capuchons de cornes prirent position sur une colline qui faisait face à la taverne par groupe de 10. Boris Liatoukine avait pris leur tête, son visage ne laissait aucune expression, comme à son habitude.

Igor Czasniki de son côté venait d'arriver devant la taverne après sa petite expédition. Igor toujours très énervé mis un violent coup de pied dans la porte qui le laissa passer et bouscula tout ce qui se trouvait sur son chemin, tabouré, chaises, soldats. La moitié de sa troupe pris position près des hommes de NaKun vers l'écurie tandis que l'autre le suivi à l'intérieur de la taverne.

- Allez me chercher, Fedor. Qu'il décuve !

Il se dirigea d'un pas d'ours mal léché vers les chefs de guerre cosaques sans préter attention à tout autre tandis que 4 cosaques transportaient, au pas de course, le corps imbibé de Fedor Fes vers l'extérieur.

Dehors, un PLAOUF retenti suivi d'un cri et d'une solide bordée de jurons.

[vétéran Berner von Pommern]

Le capitaine sourit aux paroles de son ami Andreas. L'ironie de la situation n'était pas sans piquant. Il ajouta:

Je dirais que dans un premier temps c'est un bon moyen de s'éviter toute descendence... Après, tu as raison Andreas. Il est vrai que lancer un défi à un cosaque n'est pas sans risque...

Mais si tu y tiens vraiment, je suis sûr que les français se feraient un plaisir de te faire ça. Un bel uniforme d'anglais sous leurs balles... Je suis sûr qu'ils en feraient dans leur pantalon.

Mais ce serait fait bien moins proprement que par un cosaque... Sont comme ça, les français, un peu boucher je trouve. Avec eux ce qui est ennuyeux, c'est que ça finit souvent à coups d'artillerie. Nicht wahr Andreas?

[vétéran Lev Goldstein]

A bride rabattue, Lev entrainait toute son équipe de cosaques délurants, montés sur de petits chevaux des steppes. Cette troupe n'avait aucune uniformitée quand aux tenues de ces combattants, certains étaient vétues d'uniformes français et russes tués tadis que d'autres étaient habillés de vétements traditionnels cosaques.
Lev lui était vétu d'une longue tunique de soie rapporté d'une expédition contre les tartares...
La troupe s'arréta devant l'imposant batiment quand Berbatov focifora les ordres de Lev.
Bougez vous le cul, allez planquer vos chevaux, que 10 hommes montent la garde, Yakov déplois toi autour de la taverne avec le reste de nos hommes, soyez sages et attendaient les ordres.

Lev et Berbatov entrèrent ensuite dans une taverne en pleine effervescence.
Berbatov et Lev se frayèrent alors le chemin entre un groupe considérable de Pavlov et se dirigèrent vers leurs amis se guidant en écoutant les jurons proférés par Habramovitch.

Salut les gars! Ca fait plaisir de se payer du bon temps, alors on va se faire cette bande de donzelles! Dire que ces types sont à la tète des Russes, je comprends mieux pourquoi tellement de femmes russes rèvent de se faire monter par des cosaques!

Un rire gras et éthilisé monta alors du groupe de cosaque. alors que Lev rajouta

Heureusement pour les parties génitales de ces sodomites que les frères Sarlov ne soit pas là!

[vétéran Kurzlag]

Je vois que nos adversaires commencent à arriver, le combat va pouvoir commencer, à moins bien sur que les cosaques ne soient venue juste pour nous lécher les bottes mais j'en doute! Quoique leur caractère imprévisible ne nous permet pas d'avancer de jugement la dessus.

Kurzlag sur sa chaise sirota sa vodka en attendant le combat commencer.

[vétéran andreï jenkov]

andreï, explosa de rire apres que serov lui fit une chiquenaude sur le crane, ces manieres de femmelettes etaient en effet assez drole. Lui sale ! c'etait impossible, il avait mis une chemise neuve, volée aux français, pour l'occasion !

alors que tout le monde avait les yeux rives vers l'arene improvisée, il se dirigea vers le comptoir et demonta, avec une facilité deconcertante, la caisse de la taverne et revint a ça place avec le contenus .

Il se dirigea ensuite vers serov et lui glissa un kopeck dans la main.

"tient c'est que ta femme s'achete des vetements, elle doit pas en avoir beaucoups vu que tu lui pique pour te promener sur les bords de la moskova le soir."

en s'eloignant de serov, un sourrire aux levres, il ne vit pas les seconds de serov, y comprit masaï, tenter de se retenir de pouffer de rire

[vétéran Vladislav Serov]

Serov se retourna vers Andrei. Son visage exprimait la pitié et la compassion.
Camarade, quelque soit l'état de mon dénuement extrême, après tout je n'ai que 3000 serfs travaillant jour et nuit pour augmenter mes richesses, je ne saurais me montrer aussi avare. Gardez donc cette pièce, je sais bien que c'est par bonté d'âme que vous me l'offrez mais je ne peux me permettre de vous ôter votre seul revenu, que vous avez sans doute obtenu en mendiant sans relache tous les dimanches depuis le début de l'année qu'il pleuve ou qu'il vente...

Puis il fit le bilan de la situation.
Les Cosaques commençaient à arriver mais aucun n'osait se porter volontaire pour le combat...Serov commençait à douter sérieusement de leurs capacités de combat...

Alors les voleurs de poulets? Quand il s'agit de quelque chose de plus glorieux que de s'introduire dans une grange, piller un campement vide et allié ou déguerpir à la vue des Français on se dégonfle tous hein? Pour boire de la vodka vous êtes forts je veux bien le croire mais il n'en faut pas beaucoup pour se distinguer dans ce domaine-Serov montra du doigt un groupe de poivrots vétus de haillons, aux mines avinées, qui trainaient dans un coin de l'auberge. Personne ne souhaite donc se mesurer à Ded Masaï? Allez vous n'avez rien à perdre hormis quelques dents et votre honneur qui est de toute façon complètement inexistant! Et je veux bien vous offrir une pièce de cuivre en consolation lorsque Ded Masai vous aura réduit en bouillie, ça vous fait l'équivalent d'un an de labeur en une soirée tout de même...

[vétéran Astore Cavallini]

Vitali arriva à bride abattue et traversa le bourg manquant de renverser deux pauvres bourgeoises qui revenaient de leur marché. Celles-ci voyant la vêture cosaque, n'osèrent se plaindre. Vitali descendit de son petit cheval rable, et l'attacha à côté des montures cosaques trappues et des destriers des nobles "pavlovs".

Les cosaques d'Habramovitch à l'entrée, furent ravis d'accueillir leur hetman. celui-ci poussa la lourde porte de chêne, et la claqua derrière lui.


"_ A la bonne heure! J'ai cru comprendre que les "grenadiers en sabots" nous lançaient un défi! Du moins, sont-ce les "noblaillons" qui les commandent qui auraient choisi un champion pour les représenter. Certes, les "sang bleu" sont plus prompte à déléguer qu'à se retrousser les manches!"


Andreï était en train de se revêtir. "Le Bouc" comme on le surnommait, du fait de la taille inégalée de son service trois-pièces, avait encore choisi de dénouer son froc pour se pavoiser, faire se pâmer les putains de ce bouge, et rendre jaloux le dernier de ces galants russes.


"_ Range ton artillerie, Andreï! Gare à toi... car l'un de ces dandy poudré du régiment pavlov pourrait bien se découvrir quelque appétit charnel contre nature, pour ce que tu exhibes sous leurs yeux sans pudeur! Alors...! Où est-il votre animal que vous souhaitez sacrifier sur l'autel de la rage cosaque?"


Serov avisa l'hetman d'un regard dédaigneux et snobe. Pour la plupart des "Pavlovs", la proximité avec un tel ramassis de cosaques sales et malodorants devait être une torture. Vitali salua ses camarades, tous plus volubiles les uns que les autres. Un anglais s'était asis à la table du prussien, Berner, et l'autrichien, Andreas, les y avait rejoint. Il n'y avait guère que les cosaques et The_Trooper qui daignaient boire. Sans doute les nobles russes se refusaient de trinquer sous le même toit que des mendiants voleurs et habillés de guenilles. Toutefois, Serov avança vers Vitali, accompagné d'un homme tout en muscle, et qui dépassait le cosaque d'une bonne tête. Le russe en question était une force de la nature! Serov le présenta à Vitali.


"_ Voici Ded Masaï, cosaque! Il est l'homme qui se battra contre le champion que vos... soudards auront choisi. Mais il semblerait que les tiens soient plus occupés à noyer leur peur de se battre dans la vodka! Ne comprends mieux à présent la raison de votre déroute devant le IIIème Corps d'Armée bonapartiste. Une bande de va-nu-pieds ne peut résister face à la rigueur noble et militaire... quant au courage..."


Vitali regarda le géant russe qui posait le sceau d'alcool qu'il venait de boire. Son coup avait la largeur d''une cuisse de Vitali. Son torse était pareil à celui d'un lion. Ses cuisses étaient semblables à celles d'un ours. Ses bras... démesurément noueux! Vitali ravala sa salive. Ce ne serait pas facile...


"_ C'est donc toi, Serov, qui est à l'origine de ce défi. Tes camarades sont déjà plus discret depuis que les ruffians cosaques sont arrivés. Permet que je me rince le gosier, j'ai fait une longue route. Et bien soit... Je vais t donner le nom de notre champion!"


Vitali saisit une bouteille laissé sur une table et en but une gorgée. Ensuite, son regard balaya la salle, à la recherche d'un volontaire. Berner et Andréas devisaient avec l'anglais, ignorant l'hetman. Habramovitch dit "NaKun" était prêt à en découdre. Bon sang! Il ne lui en restait plus qu'une, tout de même... Pokotylo descendait les bouteilles à un rythme incessant, son rire surpassant tous ceux des autres contribuant à la gêne des "Pavlovs". Andreï dit "Le Bouc" était jeune et impétueux... mais peut-être trop jeune et trop impétueux...

Soudain, Vitali leva la bouteille et l'écrasa sur le visage de Ded Masaï! Son visage saigna et le géant recula en titubant. Serov surpris s'écarta de quelques pas, tandis que Vitali se jeta sur le russe en hurlant...


"_ Les cosaques relèvent le défi! Mange-merdes "pavlov"!"


Vitali tenta de renverser Ded sans succès. Alors que le géant russe se mettait en position, Vitali lui asséna un formidable coup de poing dans la machoire, ce qui ne fit reculer Masaï que d'un maigre petit pas. Le regard de Ded Masaï s'illumina d'un éclair de rage. Un sourire carnassier se dessina sur son visage.


"_ Envoyez nos salutations fécales au "généralissime"! fit encore Vitali en fonçant tête baissée dans le ventre de Ded dans le but de le renverser."

[vétéran Habramovitch]

le combat avait commencé! En fonçant tête baissé sur le géant, Vitali avait bousculé une jeune serveuse qui vint s'écraser contre un table ou était assis un jeune bleu bite (Kurzlag). Habramovith eu juste le temps de prendre la bouteille avant que l'homme et la serveuse ne renverse la table.

les 2 jeunes gens finirent leur chut dans une posture des plus intéressante. Le jeune officier se retrouva la tête entre les cuisses de la serveuse...
Habramovitch en profita pour répondre a Kurzlag

-bleu bite! je vois que Mon seigneur préfèrent lécher des culs!

invitant la demoiselle a se lever, toute a la regardant

-je vous comprends, ce visage d'ange est doté de forme très agréable!

approche sa bouche de son oreille

-demoiselle, préférez un mâle a une couille, qu'une femme a 2!
en désignant le jeune officier

[Pokotylo]

Pokotylo, qui chantait les chanssons les plus paillardes du répertoire cosaque avec ses seconds, s'était arrêté, et, entre deux gorgées de boisson piteusement alcoolisée, commença à suivre la scène qui se jouait au centre de la Taverne.
Vitali, échaudé par le défi, s'était jeté tête baissée sur le collosse russe.
Celui-ci ne semblait pas facile à ébranler.
Sous le coup de tête de Vitali, la montagne de muscle qui répondait au doux nom de Ded Masaï, recula d'un demi-pas, et lâcha un petit vent.
Vitali, titubant léègement, dit dans un rictus:
"Ahaaaa! Je sent...snif... que mon coup de tête ne te laisse pas indifférent! Tu as mal, gosse brute?"
Vitali, se massant le cou, attendit la réponse du colosse.
Celui-ci prit un petit temps pour répondre:
"Bobo estomac! Ded pas aimer! Tuer! Rââa!"
Vitali, se tint sur ses gardes, brandissant le cadavre de sa bouteille dans une main, et se protégeant la tête de l'autre, il attendait le coup.
Ded Massaï abattit son poing sur le bras de Vitali, qui sous le choc, s'étalla sur le sol.
Sa tête tomba en contact d'une flaque de vodka.
Il renifla celle-ci et en se relevant péniblement, dit:
"La vache, l'est corriace le bougre. C'est qu'il finirait par me faire mal!"

Dans l'assemblée, les autres cosaques commençaient à se lever pour faire cercle et encourrager leur Hetman.
"Vas-y Vitali! On est avec toi!"
Tout en geulant, certains, emportés par l'entousiasme, s'effonraient, à moitié soul, sur les tables occupées par les grnadiers russes. D'autres lutinaient les serveuses qu'Habramovitch voulait bien laisser tranquille.
Au fur et à mesure que les coups s'échangeaient dans l'"arène", les esprits s'échauffaient, l'ambiance montait, les chants Cosaques rivalisaient avec les chants des grenadiers. Le sommet fut atteint quand un homme d'Andreas se mit à chanter une ballade tyrollienne.

Vitali, encourragé par ses hommes, retrouva du courrage, s'approcha de Biroulia, lui piqua son verre, s'en arrosa les moustaches plus que le gosier, et retourna, l'oeil torve et la démarche hésitante, vers la montagne de muscle qui l'attendait, les deux pieds vissés au planché.

[vétéran Fedor Fes]

Igor empoigne deux tabourets et les fracassent contre l'autre à plusieurs reprises pour donner un peu de rythme.

BRAM !

BRAM !

BRAM !

[vétéran Astore Cavallini]

Vitali soufflait comme un buffle! Il avait l'impression de se battre contre un rempart de pierre! Il avança de nouveau vers Ded Masaï, roula des épaules, et rapprocha ses poings prêt du menton. Le soldat russe poussa un beuglement en chargeant le cosaque. Vitali frappa mais sans que ça n'arrête la montagne de muscles. Le souffle coupé, le cosaque vint rouler dans des chaises où étaient assis des "pavlovs" appréciant le spectacle. Ceux-ci se levèrent rapidement, et toisant le cosaque à terre, ricanèrent assurés de la victoire de leur régiment.

Vitali prit quelques secondes pour reprendre son souffle. Il avait été secoué.


"_ Par le cul flasque de la "Grande Catherine"! Cette pompe à chiasse en a davantage dans les poings que ma 3ème épouse!"


Mais alors que le cosaque s'apprêtait à se relever, il fut saisi au col et à la ceinture par de solides mains, et hissé en l'air. Ded Masaï poussa un hurlement qui aurait pu faire trembler les murs de torchis de l'auberge, et hissa les 130 kilos du cosaque au-dessus de sa tête. Puis il tourna autour de lui-même, Vitali beuglant comme un forcené appréhendant la chute terrible qui s'annonçait encore.


"_ Vas-y Vitali! hurla Pokotylo... Arrache-lui les couilles!

_ Encore faut-il qu'il les atteigne... ajouta Andreï.

_ C'est sûr avec toi, précisa Habramovitch tout en pelotant la serveuse, il n'aurait eu aucune difficulté... HA HA HA...!!!

_ HHAAAaaaaAAaaaaAAaaa...!!! braillait l'hetman. J'ai la tête qui tooooouuuurne...

CCCccKKkkRRRrraaaaaack !!!!!


Vitali venait d'être projeté dans les airs, et s'était lourdement écrasé sur une table en bois massif, la brisant en plusieurs morceaux. Cette fois-là, il avait été sérieusement sonné. Il peinait à se relever et à recouvrir ses esprits. Ses camarades l'aidèrent à se relever, malgré les injonctions hurlées par les nobles russes scandalisés. Déjà le colosse fondait sur le cosaque malmené.

A la table des teutons, The_Trooper cranait chichement, vantant la réputation d'invincibilité de Ded Masaï. Berner souriait doucement, ajoutant que le combat n'était pas encore terminé. Andreas choisit le moment bien approprié, pour donner un formidable coup de pied à la chaise sur laquelle son pied était nonchalamment appuyé. La chaise glissa dans les jambes du champion russe, qui culbuta et se retrouva à terre en se tenant la jambe, pestant contre la douleur.

Vitali avait été remis sur ses deux jambes. Il avait senti qu'on lui avait mis une chaise entre les mains, puis, qu'on l'avait poussé vers son adversaire à terre. Faisant appel à ses vieux réflexes, Vitali frappa. La chaise s'était brisée, mais Vitali frappa toujours, avec ce qu'il restait du dossier.


"_ Vous n'auriez pas quelque chose de plus solide, tovaritch!!!??? hurla Viatchesla.

[vétéran Fedor Fes]

BRAM !

BRAM !

BRAM !


Continuaient les tabourets frappés par Igor

[vétéran The_Trooper]

Assis entre les 2 teutons, Trooper appréciait le combat à sa juste valeur. Une bonne illustration de la russie, c'était pataud et pas très élégant mais cela restait divertissant.

- Ils ont une technique assez particulière, face à un vrai boxeur ils ne tiendraient pas la distance. En fait tout est dans le jeu de jambe, et je pense que les cosaques avec leurs petites jambes arquées ne seraient pas à leurs avantages.

Trooper continuait à tirer sur son cigare tout en sirotant son thé arrangé à la vodka, il tenta d'en proposer à ses voisins mais ils ne semblaient pas prêt à partager ce breuvage.

- Quand à votre question sur mon nom, sachez que je l'ai perdu en Espagne grâce à un salopard de Français à qui m'a figure ne revenait pas. C'est jamais agréable d'être écorché vif. Il a eu la chance d'être transféré en Russie. Avec un peu de chance je tomberais sur lui. Les Pavlovs m'ont adopté sans plus de précision tant que je savais gérer une compagnie. Ils avaient besoins d'officiers compétents lors de la formation du régiment. Mais comment vous êtes vous retrouvé avec les voleurs de poules ? Il y aurais suremetn de la place dans nos rangs pour des officiers de votre valeur.

L'ambiance s'était bien réchauffé dans la salle, des verres et des chaises commencaient à voler et les officiers avaient du mal à rester en place sur leurs sièges.

- Mon avis que les débats vont bientôt déborder du cadre défini par Serov, tous le monde va vouloir donner son opinion.

[vétéran andreï jenkov]

"entre opinion et coups de poings, le choix est difficile, je choisi .... Natacha !"
dit le jeune cosaque en suivant une jeune epouse d'officier russe, blonde et pulpeuse, qui l'emmenait a l'arriere de l'etablissement.
Mais en passant deriere le comptoir il ne put s'empecher de prendre une bouteille de vodka et la lança vers serov, mais le rata, et avec un hasard fabuleux la bouteille rembondit ( etonnant non ? ) et s'ecrasa sur le visage de ded masaï . mais cela il ne le vit pas.
Mais il eu aussi le temps d'ajouter :
" alllez , allez , allez vitali !!!