Quizz époque napoléonienne

[vétéran Ferrey]

L'image veut pas s'afficher avec moi...

[vétéran Daumesnil]

Tu fais clique droit à son emplacement, tu copies l'adresse de l'image et tu l'ouvres dans un nouvel onglet.
C'est ce que j'ai fait pour la voir.

[vétéran Ferrey]

Ah, je passe pour un noob pour le coup

Ah ouais... Tellement facile, que je trouve cela insultant...

[vétéran Le Bayard]

Il s'agit de Blucher

Yermolov

[vétéran Brialmont]

A toi la main.

[vétéran Le Bayard]

En 1800 une étude sur les tirs d'exercice montre qu'une meme arme ( a priori le fusil modele 1777) avait un H+L de 75cm en hauteur et de 60cm en largeur pour une cible placée a 150m . Cela signifie que la différence entre la balle touchant au plus haut et au plus bas pour une meme visée ( arme callée sur un support) etait de 75 cm et entre le tir le plus a gauche et le plus a droite etait de 60cm.

Maintenant a 5 % près pouvez vous me dire quelle est le pourcentage de coup au but sur une cible de 1.75m de haut sur 3 m de large à 150 m et ce dans des conditions de combat. Je vous donnerai mes sources après la réponse a la question.

Yermolov

[Lepine]

48% Suivant le poids le diamètre des balles et la longueur du canon du fusil utilisé.

[vétéran Le Bayard]

Non ce n'est pas ça mais effectivement beaucoup d'éléments rendaient les tirs aléatoires. La charge de poudre, l'humidité, le bourrage, le poids de la balle, le vent du canon, la température etc...

Je vous aide c'est moins...

[Didier Lacoste]

17 % ?

[Nicolaïkov]

22 % ?

[vétéran Le Bayard]

Non quand meme pas , c'est plus

[vétéran Daumesnil]

Je dirais 33% vu ce que tu as écrit dans le message de ta question.

[vétéran Le Bayard]

Oui mais non c'est plus ^^

[vétéran Daumesnil]

Alors 38%.

[vétéran Le Bayard]

Bien a 5 % près on y est j'ai 40% . Gagné donc a toi la main.

150m etait a l'époque la portée pratique des armes de l'infanterie. Mes sources sont tirées d'un ouvrage qui a été rédigé quelques temps après les campagnes napoleoniennes et qui s'intitule la puissance de feu rédigé par le major général B.P. Hughes .
Ce dernier a étudié de prêt les armes a feu de la fin du XVIIIeme siecle et des guerres napoleoniennes et a essayer d'etablir des statistiques afin de vérifier la theorie et la pratique.
Donc ces chiffres sont tirés pour ces 40% d'une etude d'un certain Picard dans l'ouvrage la campagne d'Allemagne que cite Hughes. Voici les chiffres:
Distance pourcentage de coups au but
75m ........................60%
150m......................40%
225m......................25%
300m......................20%
En outre avec la distance la puissance de la munition allait en se réduisant et la pelisse d'un hussard portée sur le coté gauche avec masse de brandebourgs et boutons pouvait apporter une protection même contre les tirs.

les statistiques varient ensuite en fonction de l'entrainement des tireurs
dans le cas suivant contre des cavaliers selon une autre etude d'un certain Muller:
Distance.............. pourcentage de coup au but
................................tireurs entrainés.........tireurs sans entrainement
90m............................53%..............................40%
180m..........................30%..............................15%
270m..........................23%..............................15%

En revanche avec un fusil de précision tel que celui d'un rifleman sur la meme cible que dans le premier cas
90m...............75%
235m.............42%
270m.............16%
360m.............4.5%

attention il s'agit de chiffres theoriques rappelle l'auteur et à 90 m il dit n'avoir jamais vu 500 hommes mis hors de combat en deux salves. Il explique cela par le stress du combat et les condition lié au nombre de tireurs et a la fumée.
L'auteur pense qu'en condition de combat ces statistiques sont a réduire de moitié et qu'en fonction de l'aguerrissement des troupes on se rapproche de ces statistiques...
Ce qui est intéressant est que l'ouvrage donne une approche britannique de la question et que la puissance de feu consiste en un fait acquis que la puissance de feu décide du sort des bataille et que les troupes qui sortent victorieuses des batailles sont celles qui mettent dans les meilleurs conditions de tir leurs troupes.
Le reste de l'ouvrage etudie plusieurs batailles dans des instants critiques du combats et evaluent les dommages subis par les troupes et vérifie la correspondance statistique des pertes, evalue aussi sans le dire le moment ou les troupes craquent au combat . L'approche approximative est néanmoins particulierement interessante pour celui qui s'interesse à "l'art de la guerre".

Yermolov