Journée au bar ..

[vétéran Habramovitch]

vide a verre,puis un second, puis un autre... et se retourne vers le Bleu

A quoi bon avoir de beaux Uniformes pour les taches de sang de vos compatriotes qui couinent comme des porcs a chaque fois qu'on les étripe!

Et puis, ce n'est pas l'uniforme qui fait gagner une guerre la bleusaille!
Voyez par vous même! Vous etes belle comme une pucelle, qu'a chaque occasion vous nous presentez vous fesses quand vous nous voyez arriver!
Elle a belle allure la Grande Armée! surtout quand elle se repli!

De dos vous etes magnifique!

[vétéran Fedor Fes]

Un cosaque hilare se riait à gorge déployé de son voisin

- Ah ! Ah ! Le bleu a dit que tu portes un uniforme !
- J'en sais rien, si c'est uniforme. Pisse mou ! J'l'ai trouvé sur un franski à cheval. Yavait une plaque de ferraille qui génait mais ya moins de bètes que dans ma dernière chemise pis même pas un trou.

[vétéran andreï jenkov]

le jeune andreï jenkov, connaissant encore mal l'armée, se dressa et fit le salut militaire habituel puis s'avisa qu'il s'agissait d'un autre sous lieutenant.

Eh bien j'accepte de bon coeur ! Mais je me pose la quetion de quel coin de la russie etes vous originaire? votre accent m'ait familier.

[vétéran Becker]

vide a verre,puis un second, puis un autre... et se retourne vers le Bleu

A quoi bon avoir de beaux Uniformes pour les taches de sang de vos compatriotes qui couinent comme des porcs a chaque fois qu'on les étripe!

Et puis, ce n'est pas l'uniforme qui fait gagner une guerre la bleusaille!
Voyez par vous même! Vous etes belle comme une pucelle, qu'a chaque occasion vous nous presentez vous fesses quand vous nous voyez arriver!
Elle a belle allure la Grande Armée! surtout quand elle se repli!

De dos vous etes magnifique!

Monsieur le Crotteux,

Apprenez que vous parlez à un paysan sur plus de 3 générations, et le bruit du porc égorgé ressemble plus à ceux de vos tas de chiffons qu'aux Soldats Français !

L'uniforme ne fait pas gagner la Guerre, mais la rend plus belle...

[vétéran Anton Viersky]

Voilà bien longtemps qu'Anton n'avait pas franchi la porte de la taverne mais ce soir il avait envie de s'arrêter un peu auprès d'une bouteille...

Il avisa une table isolée et commanda une bouteille de vodka et, une tisane et un morceau de pain au lard. Il s'installa but une gorgée de tisane en faisant la grimace avant de verser une bonne rasade de vodka dans la tasse. Il gouta et se dit qu'en effet c'était mieux ainsi.

Il mangea distraitement, pensif...

[vétéran Tchekov]

Tchekov entra dans la salle, regarda autour de lui. Voyant un officier bleu qui semblait ivre, il regarda de l'autre coté. Il apperçu Anton Viersky et se dirigea vers sa table.

Bonsoir Anton, je suis heureux de te retrouver ici.

Cela fait longtemps que ne nous nous sommes pas croisé.

Montrant le cosaque de la tête, il ajoutat

Fameux soldats... Mais vraiment, en dehors du champs de bataille, ils sont insuportables.

[vétéran Anton Viersky]

Tchekov ! quel plaisir de te revoir en aussi bonne force à croire que le sang et la fureur des combats te rende de plus en plus gaillard !

Tu mange ? je t'invite.

Sans attendre Anton commanda une bouteille de vodka finlandaise et un repas.

Bah pour les Cosaques, ils ont leur style mais tant qu'ils sont de notre côté je ne suis pas inquiet. Je préfère leur graisse et leur rôt à mes côté qu'en face de moi !

Ton protégé Gauthiov est en permission, ce veinard mais toi aussi non ?

Vous nous avez laissé un bel héritage avec vos marais ! on a dur d'en sortir !

[vétéran Tchekov]

Tchekov partit dans un fou rire et s'assit.

Tu as raison pour le marais. Tu peux demander à tout ceux de la seconde brigade... Quand on appris que vous nous releviez on a fêté cela. Je n'ai jamais laissé une ardoise pareille à la taverne.

Reprenant son sérieux, il continua

Merci pour ton invitatation. Effectivement, je suis en permission. Enfin presque.

Encore quelques papiers à régler demain matin. Tu connais l'état-major mieux que moi !!! Pire que l'accadémie des lettres. Ils veulent des cartes, des rapports, la position de nos troupes. Heureusement que mes hommes ont été retiré du front cela me laisse plus de temps.

Il attrapa la bouteille de Vodka que le tavernier venait de poser et remplit le deux verres.

Merci de t'être occupé de mon Gauthiov. C'est un bon ptit gars. J'avais promis à son père de le faire entrer dans un bon régiment.

puis, levant son verre

Allez Anton, je te propose de porter un toast à nos hommes, à nos camarades de combats et à notre beau pays.

[vétéran Anton Viersky]

Na zdarovie ! A la Belle Russie ! à nos hommes et à nos femmes !

Tiens à propos de femme, il y en a dans l'armée du Maréchal ? Chez les Jägers nous en avons trois : une capitaine (soupir), un sous-lieutenant et un adjudant et toute trois de sacré numéro au combat ! La sous-lieutenant vient encore de me dire qu'elle vivait pour en faire baver aux franzkis !

[vétéran Tchekov]

Effectivement, vous êtes gatés. J'ai croisé votre capitaine.

Qu'elle femme. Je l'ai vu charger une compagnie de dannés Franskis il ya environ un mois. C'était impressionnant.

Non, chez nous, pas de femmes. Enfin, si une ! Mais personne n'ose s'en approcher. C'est la soeur du capitaine Karamazov. Alors tu penses.

Dèjà qu'il nous dirige d'une main de fer. Mais le pauvre officier qui osera s'intéresser à sa soeur, à mon avis, il est bon pour le peloton d'exécution.

[vétéran Anton Viersky]

Notre Dame capitaine est en effet remarquable à bien des égards, on ne saurais si bien dire et un de ces caractères trempés comme une lame de tolède !

Pour la soeur de votre chef de régiment, qui sait si ce n'est pas elle qui s'interessera à l'un ou l'autre Officier, elle pourrait par exemple attend que je réfléchisse... tomber sous le charme poetique de Vitali !

C'est cela trinquons au mariage de Vitali avec la soeur de Karamazov Na zdarovie !

[vétéran Tchekov]

Tu as raison trinquons. J'aimerais voir cela uniquement pour voir la tête de Nicolaï.

Les deux officiers vident leurs verres que Tchekov remplit immédiatement

Imagine, le mariage d'un cosaque avec la soeur de l'un des commerçants les plus riche de Saint Petersbourg !

Mais, revenns à toi ! Quand je suis arrivé à ta table, tu semblais préoccupé ?

[vétéran Anton Viersky]

Bah les soucis de tous les jours dans cette fichue zone et puis justement la Dame capitaine...
Tu sais, elle veut quitter le régiment et euh... comment dire... j'ai dur à m'y faire. Je la connais depuis que je suis arrivé au front, elle m'a beaucoup appris et...

Enfin trinquons !

Et toi tu rentre en famille pour ta perm ?

[vétéran Tchekov]

Oui, je repars dans mon domaine à l'est de Saint Petersbourg. Mon intendant est mort récemment. Je veux saluer sa famille.

En plus, cela six mois que je n'ai revu ma femme et mes enfants ! Cette fichue guerre nous prive de tant de choses.

Tu sembles vraiment marqué par le départ de cette femme ! Lui as tu confié tes soucis de voir partir un officer comme elle ?

Enfin excuse-moi. Je m'occupe de choses qui ne me regardent pas. Je bois trop !

[Sergei Volkonov]

*Sergei Volkonov, de passage à proximité de la taverne, suite à un de ses nombreux trajets visant à assurer l'approvisionnement correct de son bataillon, décida de s'y arrêter un instant, histoire de prendre un moment de détente, loin du front et des embarras administratifs.

Il donna donc l'ordre aux quelques hommes qui l'escortaient de prendre d'attacher les chevaux et de veiller à les nourrir et les abreuver, avant d'aller prendre du bon temps en ville. Ses instructions données, Sergei, accompagné de son frère Grigori, poussa la porte de la taverne, et scruta l'intérieur de la pièce, afin de repérer un visage connu. Il reconnut rapidement Tchekov, accompagné d'un sous-lieutenant qu'il lui semblait avoir déjà rencontré auparavant, et se dirigea vers la table, tandis que Grigori alla chercher quelques bouteilles de vodka.

Arrivé à leur hauteur, Sergei salua Tchekov et le jeune sous-lieutenant :*

"Bien le bonjour, Messieurs ! Puis-je me joindre à vous ?"