La Campagne de Russie

Ne parle pas de choses que tu ignores Yousev ... garde la rancoeur de ton impuissance a commander les hommes.Je ne veux plus t'écouter pourrire les partisans.


Sortant dans la neige

Le pauvre

Il n'a plus toute sa téte il ne se rend méme pas compte que tout fout le camp méme le second vient de partir c'est triste ...

Viesse qui était entrer dans la taverne depuis un certain temps et qui s'était mit tranquillement à une petite table devant l'entrer écouta la conversation de ses deux anciens camarades de régiment .
Il sursautas lorsque Yousev parlas "du second qui avait foutu le camp".
Il raclas sa georges et dit:

Faites comme si j'était pas là surtout ...
Au départ Yousev le défunt Olek m'avait engager comme second pour éviter la mort du régiment .
Ensuite le défunt Yvan as prit les reines, étonnement il m'as laisser second en attendant qu'il en choissises un autre, et m'as donner plusieurs autres posts important .
Là je devait recruter des officiers actifs, je l'ai fait .
J'ai continuer là même chose avec Alexei .

Et puis, l'envie d'éxecuter mes tâches s'est évanouit, le temps a commencer à me manquer, j'ai demissionné des mes fonctions dans le régiment .
Ne me sentant plus à l'aise dans ce régiment, pour des raisons que j'ai déjà citer, je suis partit .

Enfin bon, arretez vos disputes maintenant, et buvons, c'est ma tournée, pour ma promotion .

A boire tavernier !

Exact s'est bien ce que je dit ce ramassis d'incapable arrive a décourager les plus motivés C'est désolant j'éspére que leur chef et leur nouveau second résteront sinon autant les tuer tout de suite ...

Ils ne savent méme pas se distraire on a vu 5 homme tout au plus ici !

Alexandre qui venait d'entrer en compagnies de sa garde, s'assit à une table un peu à l'écart. En parlant avec l'un de ses hommes, il remarqua en arrière plan un nouveau visage. Un Francais en apparence, celui-ci l'intriguait.

Officier, comment se nomme cet homme ?

-C'est l'officier Chabert mon Colonel !

-Chabert, Chabert, cela me dit quelque chose...

-votre adjudant Pavlovitch Romanov l'a déjà rencontré au champs de bataille, il a anéantis son bataillon au Sud, non loin de Brugnov.

-Oui, c'est exact, mais ce n'est pas tout... je cherche, il y autre chose. Cela remonte à loin, bien avant la guerre.

Alexandre réflechissait.

Installé depuis quelques heures au fond de la taverne dans un recoin seul accompagné de quelques bouteilles de vodka...

Un soldat griffonnait quelques phrases sur le verso de qui avait été un document officiel.
Il raturait et à chaque nouvelle ligne, il grognait, raturait quelques mots, puis se servait un verre de nouveau comme pour se donner l'inspiration...

Le capitaine Lepine intrigué par ce personnage qui semblait ignorer le reste de l'assemblée s'approcha avec une bouteille
L'homme avait l'air sympathique malgré sa tenue débraillée qui donnait quelques signes de fatigue :

- привет товарищ (Salut camarade)

Le soldat bien éméché le va la tête et à la vue de la bouteille pleine esquissa un sourire.
Sans attendre l'invitation Lepine s'installa à coté, puis servi deux verres bien pleins à raz bord, l'alcool versa sur la table ...

- здоровье ! (santé)

- Tu écrit camarade soldat ?

Le soldat poussa de la main son papier vers son invité qui jeta un regard dessus le lu et sourit !

"Quand on arrive en ville
On occupe les faubourgs
On a pas l'air comme ça
Mais on fait peur à voir
Des gars qui boivent de la vodka
Ça fait rire les franskis
Mais quand ils voient du sang
Sur nos sabres aiguisé comme des rasoirs
Ça fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville...


Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile
On dort sous les étoiles
Le jour on est presque tranquille
On passe incognito
Le soir on monte nos chevaux
Et on frappe au hasard
Alors préparez vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville..."

Lepine leva son verre et couvrant le brouhaha cria :

Vive le Tsar !

Alexandre se tourna vers son amis Lepine et leva son verre à son tour en criant:

Vive le Tsar !

Alexandre ivanovitch a dit:

"26 décembre 1812

A l'encontre des troupes Françaises stationnées dans la ville de l'Ouest:
Vous avez trois jours pour plier bagage ou vous rendre à toute unité Russe en présence. Trois jours, pas un de plus.

Rendez vous, ou c'est la mort certaine.

Major Alexandre Ivanovitch, commandant en chef de l'Armée du Tsar."

Poniatowski a dit:

"Ma réponse sera donc celle ci :

28 décembre 1812, à l'attention du Commandant de l'Armée du Tsar,

Major Alexandre Ivanovitch,

Merci pour ce moment de détente fort appréciable, entre deux combats, mais votre offre n'est absolument pas envisageable, tant j'ai du respect pour tous les soldats et officiers français qui se battent dans cette zone.

Je sais, d'expérience, que les cartes topographqiues des russes ne sont pas à jour, pour le propre pays, alors je vous invîte, si vous voulez passer l'hiver au chaud, à prendre plein sud où se trouve une ville qui vous sera bien plus accueillante.

Major Poniatowsky, Chef de Corps de la Garde Impériale.

"Reste le plaisir de partager un verre entre officiers de valeur si vous le souhaitez"

Dommage que vous vous soyez fichue de ma lettre et de mes "menaces" celles si auraient pu sauver la vie de beaucoup de vos hommes. Je vous avez pourtant prévenue, cette lettre n'était pas à prendre à la légère.
Ce fut votre choix... Je le respecte.

Ce message est une insulte à l'ensemble des soldats de la Grande Armée.

Si "plier bagage" et se "rendre" sont des coutumes russes, ces termes ne veulent rien dire pour un soldat français, pour un soldat libre.

La situation ne durera pas. Soyez en sur...

La France, au cours de son Histoire, a rencontré de bien plus redoutables adversaires que vos soldats serfs, à demi esclaves.

Le Major Poniatowsky est l'un des meilleurs officiers qui m'ait été permit de rencontrer sur le front. Se battant au service de l'Empereur et pour sa patrie, la Pologne, que votre tsar, par rêve de conquête, a conquis avec l'aide de l'Autriche et de la Prusse. Il semblerait en effet que l'armée russe ne soit pas capable de faire une guerre sans aide extérieure.

Vladimir Proustkov, qui comme à son habitude cuvait son vin dans la taverne, entendit les paroles du Franski. Décidement, c'était toujours la bleusaille qui ouvrait le plus sa geule !

Mais attendez... Sante Croiiy... Sainte Croiixx... Nondijiou !

Se levant d'un coup, il apostropha l'officier:

Eh vas y donc mon gars ! Tu serais pas le gugusse que j'aurions étripé l'autre matin la dis donc ?!

En y regardant de plus pres, plus aucun doute ne lui fut permis.

Ma que oui ! C'est bien toi l'peutio qui auriais décampé alors qu'il étions à peine arrivé sur l'front !

D'un rire gras et sonore, Vladimir invita ses compagnons Russes à la rigolade.

J'me demande bien par quel miracle tu auriez pu en apprendre autant sur l'otre ptiot Poniatowsky en un temps qui furions si court !
Retourne donc dans les jupes d'ta Mère va ! Tu y s'ra surement plus en s'curité !

Il se raffala alors sur sa chaise, déprimé par tant de bêtise humaine. Après tout, quand on ne savait pas, on ne parlait pas. Et sa valait surtout pour un soldat.

Le jeune Sous-Lieutenant, étonné de la réponse de l'officier russe, s'exclama:

Tiens !!! Un russe ivrogne... C'est donc la meilleure chose que vous savez faire vous les russes, boire toute la journée ! La frontière de votre empire est donc bel et bien la frontière entre la civilisation européenne et la sauvagerie de la Russie.

Pour répondre à votre question, effectivement, nous nous sommes déjà rencontré sur le front... Alors que j'essayais de protéger Brugnov, 6 bataillons russes ont fondu sur mes 200 hommes inexpérimentés. Votre unité a été la dernière à m'engager, alors que je ne comptais plus que 100 hommes valides.

Il vous aura fallu environ 1.000 esclaves russes pour battre 200 français n'ayant même pas vingt ans de moyenne d'âge. Je vous adresse toutes mes félicitations pour cette belle et glorieuse victoire officier... Il fallait au moins ça pour vaincre ma compagnie.

Ce n'est pas tous les jours que l'on peut s'offrir un Sainte-Croix.

Quant au Major Poniatowsky, je n'ose imaginer qu'un personnage tel que vous osiez même prononcer une critique à son égard.

Et je doute fort que vous ne connaissiez quoi que ce soit à son enseignement sur ma formation.

Retourner donc boire votre vodka, vous y serez à votre place !

Quoi Gnééé vodka ?


Je refufu z'veux pas quoi qu'on s'ataque la la vodka d'abobord C'est imoraleuu eten plus c'est pas bien d'abord CON...COMPRIS ?

fatiguant de parler Pff
Il a une téte qui me revient ce mec.

Gné soif balles canon tuer bleu avec fusil.

Lettre maison.
Plus d'ancre...

zzzzz

Dokhturov fut surpris par les propos du jeune officier franzkis...

Les russes ne pouvant pas combattre sans aides extérieures???

Dites moi blanc bec vous êtes probablement l'un des seuls vrai francais de la "grande armée" du nabot alors excusez moi si je conteste ce que vous dites!
De plus sachez que nos soldats ne sont pas esclaves...
Regarde Yousev...
Si les russes sont esclaves de quelque chose c'est de la vodka ca je veux bien l'admettre...
tiens d'ailleurs santéé

Lepine avait écouté le jeune Sous-Lieutenant Sainte-Croix, puis doucement s'était levé puis approché de lui, au passage commanda au tavernier une bouteille et demanda deux verres, il jeta sur le comptoir une bourse pour la régler.

Il s'adressa au jeune lieutenant et en versant d'alcool dans les deux verres qu'il posa devant lui, c'était de la Goldwasser, vodka avec des morceaux d’or dans la bouteille, brillait de mille feux reflétant la lumière du feu de la cheminée.


- Dite moi officier, je crois que vos paroles sont le reflet de votre tempérament fougueux du à votre jeunesse.

Il tend un verre au français et lui dit :

-Connaissez vous cette magnifique boisson ?

-Si nous sommes esclaves de la vodka, en France le vin est au XIXe le grand champion de l’alcool, l’apparition de l’eau-de-vie en Lorraine, en 1690, et en Bourgogne, à précipité l’alcoolisation de la société sous l’Empire. Ses dérivés sont légions : calvados, kirsch et marc coulent à flot dans les gosiers français. Le punch est à la mode dans les soirées mondaines, tandis qu’un verre de rhum de la Jamaïque, pris entre les rôti et les entremets, restaure l’appétit soit disant.

-L'alcoolémie, la France est prête à battre l'Europe sur ce plan là, encore de nombreuses années et cela bien après que nous ayons sabré le champagne sur les terrasses de votre grande et magnifique avenue, les Champs-Élysées... Ce qui ne serait tarder.

- Quand au terme d'esclave, le mot semble bien fort savez vous que chaque famille noble de Russie envoie ses fils dans les armées du Tsar ?
- Quand aux paysans et aux ouvriers qui sont pas encore tous affranchis il se battent comme vous pour un Empereur.

- Il y a pas si longtemps 23 ans à peine les esclaves comme vous dites représentaient avant "votre" Révolution, quatre vingt pour cent de votre société composé de paysans, donc de serfs... Ne sont ils pas encore présent dans les Antilles Françaises, depuis le 20 mai 1802, alors qu'il avait été aboli dans votre pays ?

- Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés. Un roi vous avez éliminé, pour une monarchie vous vous battez.

Pour ce qui est de votre combat mémorable , les nôtres n'ont rien à vous envier ; j'ai vu cette semaine, deux jeunes compagnies se battent en première ligne, la première fut anéanties après 9 et dix attaques, la seconde mettant en ligne 70 hommes formant un carré, à résister avec bravoure aux plus grands gradés de votre camp.

- Buvez jeune homme cet alcool en vous souhaitant que la prochaine fois, que celle-ci à forte dose ne vous serve d' anesthésique sur les champs de bataille.

Lepine bu son verre et le jeta par dessus son épaule dans l'âtre les flammes bleus caressèrent un instant les débris de verres, il laissa le jeune français et la bouteille et sans un mot rejoignit ses compagnons.