La Campagne de Russie

Becker discutait avec Davoust et Thomas II lorsque le Tavernier vint vers lui.

-Monsieur, Viesse de Marmont souhaite que vous payez en Roubles, et non en Francs.
-Nom de Dieu ! Ah, c'est bien gentil de sa part, mais si c'est pour accepter l'argent d'un traître à la France, je n'en veux point !

Becker ramassa les Roubles d'un air rageur et les confia au mendiant Russe qui était à l'entrée de la Taverne.

-Tiens, ça te servira à quelque chose au moins...

Becker retourna dans la Taverne et se rassit à la table avec ses frères d'armes.

Lorsqu'il pénétra dans l'auberge, le jeune sous-lieutenant Roscanvel jaugea les officiers déjà présents et se dirigea vers la table qu'occupait le Capitaine et l'officier Russe.
Avec le plus parfait sans gène et sans aucune correction, il jeta sur la table quelques effets ensanglantés, ainsi qu'un sabre de cavalerie et une paire de pistolets.
- Je n'interromprait pas longtemps votre conversation mon Capitaine, mais j'ai là quelques effets personnels appartenant à l'escadron Nikolaï Izioumski dont le destin s'est terminé tragiquement ce matin sous les balles de ma compagnie... Si Monsieur veut bien les emporter pour les remettre aux familles de morts. Nous ne sommes pas des chacals et avons donnés aux soldats tombés une sépulture digne, même si le sol nous a empêché de creuser une fosse commune digne de ce nom. Quand aux blessés, ils seront épargnés, nous faisons là guerre mais sans haine.

Claquant des talons, Roscanvel salua le capitaine français et pris le temps nécessaire pour toiser le Russe.
- Quant à vous, Monsieur, j'espère que nous nous retrouverons bientôt sur un champ de bataille, ou qui sait, dans une de vos isba lorsque nous aurons conquis non seulement la sainte Russie mais, comme le veut la réputation des troupes de la Gendarmerie Impériale, le coeur de vos femmes !

Il quitta l'auberge sans se retourner et chevaucha de nouveau vers Brugnov.

Thomas ll ayant ecouter l'officier francais s'exclama :
-Les traitres ne recolterons que cela .

Puis il commanda d'autre bière pour lui ,ses amis et le mendiant de dehors ...

Un temps était passer, et les petits problémes logistiques de sa compagnies avait été reglés .
L'officier de Marmont entra dans la taverne, tout de suite, le tavernier alla le voir .
Il lui expliquas que l'officier français avait donner ses roubles à un mandiant dehors, et qu'un français fou parlait à un "offiicier russe invisible" .
Il vit l'homme prendre son manteau, avant son départ il lui dit quelques mots .

Olah, qu'est-ce que se sabre, plutot pas mal, pour moi ?
Gentil cela ...

Désolé, moi je ne peut vous donner tout ce que j'ai trouver sur mes victimes, à moins que vous pouvez attendre un petit mois, le temps de tout rassembler .

Conquérir la Sainte Russie ?
Vous êtes bien un bleu mon chérs, sachez à titre informatif que vous n'avez jamais été aussi bas, vous reculez pratiquement partout !

Un gendarme ?
Hahaha, c'est ma veine !

Alors, vos petits merdeux de chefs se battent-ils aujourd'hui ?
Continuez-vous de jouer les lâches ?
De vous barrer d'un front par pur plaisir ?

Non vous ne devez pas comprendre, vous êtes un petit bleu qui s'est fait endoctriner !
Sachez monsieur, encore à titre informative, que rejoindre la GI signfie trahir l'Empereur, le votre, et votre pays .

Moi j'ai peut être rejoin le camp russe, mais je n'ai pas trahis mon pays .

Au plaisir .

-Si vous avez rejoind le camp russe ,vous avez automatiquement trhi votre pays !!

Ah oui, ais-je dit aux russes ce que je savait ?
Ais-je transmis les plans qui etaient en ma positions ?

Sachez monsieur que coté français j'etait chef de régiment et délégué de front, j'avait donc un niveau plutot élevé dans les quartiers français .

J'aurait pu dire vraiment beaucoup de choses, vous n'imaginez même pas .

Mais je n'ai rien dit .

Alors monsieur, renseignez-vous avant de parler .

Il alla s'asseoir à une table, prés du feu, comme à son habitude .
Il commanda un plat chaud et une voldka, polonaise de préférence .

-vous ne pouvez rien prouver et sachez que si l'on se bat contre son ancien pays moi j'appelle sa de la trahison !!

il retourna boire sa biere au coté de ses compagnons

Becker se leva, regarda le Russe de loin et prit le sabre.

Effectivement, c'est une belle pièce, trop belle pour vos sales mains de traître !

Becker se retourna, et donna le sabre au Tavernier.

Monsieur, je vous paye nos consommations avec ce présent.

Sur le comptoir était arrivé les 2 Cosaques. Pablov fatigué d'entendre les Français se disputer pour des choses qu'il ne l'intéressait pas envoya en levant la tête de ses coudes

-Vous allez la boucler les "cul blanc"!

a ce que rajouta Habramovitch toujours la tête dans le comptoir

-on peux plus cuvée tranquille dans ce pays!! Foutu Grenouille!

Le jeune officier Caulaincourt entra dans la première taverne qu'il trouva ouverte et s'approcha du comptoir, pour se désalterer et peut être trouver des compagnons avec qui faire connaissance.

Holla tavernier sert moi une choppe mon brave! Dit'il en lui donnant une pièce.

Thomas ll outré par les propos d'Hibramovitch se leva et raisonna

Monsieur ,pour parler ,l'insulte n'est pas de rigueur.On peut parler calmement sans avoir a injurié tous les ennemis que vous trouverez dans cette tavernes sinon vous en auriez pour un moment !

Il se rassit et continua de parler avec ses ami sans injures

Boris eut un ricanement étouffé, les lettres de son frere lui avaient suffisement décris les cosaques pour qu'il sache que le cul blanc allait virer ou vert.

Le cul blanc pourrait vous piquer sa baïonette dans votre sale postérieur...

et dans ce cas vous seriez de beau cul rouge enfin l'espace de la seconde avant votre mort !

Je ne comprenais pas a qui s'adressaient les dernieres remarques francais, surement pas a moi, comment auraient ils lut dans mes pensées???
Je renouvellais ma commande et m'installais en attendant la réponse du cosaque.