Publié : sam. juil. 03, 2010 8:57 pm
la rapidité pour reprendre le propos de l'art de la guerre oui mais pas n'importe comment.
L'armée napoléonienne comme expliqué ci dessus est organisée au camp de Boulognes en corps d'armée . Le camp de Boulognes est un terrain de manoeuvre en terrain libre ou l'armée s'entraine comme jamais une armée s'est entrainée en France je pense.
Les troupes mixées entre vétérans ayant les campagnes d'Allemagne, d'Italie et d'Egypte dans les jambes acceuille les conscrits des dernieres classes.
Le melange entre vétérans formant le cadre de la grande armée vient se renforcer de la fougue des conscrits autrement plus patriotes que la victoire sourit a l'epoque presque toujours aux armes de la France.
Napoleon est aureolé de gloire et apparait comme un général invaincu au moins dans la propagande.
Comment Napoleon emploie t il son armée ?
Tout d'abord diplomatiquement Napoleon n'est l'agresseur que deux fois dans ses guerres et encore trouve t il des pretexte pour que les motifs soient suffisement tangible pour justifier au yeux du pays l'engagement et le recours à la force. Ces deux agressions lui seront fatales. La première c'est l'Espagne et la seconde la Russie.
Systématiquement Napoleon cherche a diviser ses ennemis soit diplomatiquement soit utilise les longueurs des communications entre armées pour maitriser le temps.
La rapidité des marches de ses armées repose sur plusieurs choses. Tout d'abord des divisions comme on l'a expliqué qui manoeuvrent par des axes paralelles en restant le terme est de lui , réunies. C'est a dire qu'en fonction de la distance du danger ces divisions sont en mesure de se porter secours mutuellement.
Ces divisions sont deployées en evantail le plus large possible au debut de la campagne afin de masquer ses intentions et disposer du plus large choix de possibilités stratégiques en fonction du renseignement.
En avant de l'armée la cavalerie masque la manoeuvre des troupes et chaque corps d'armée dispose aussi de sa cavaleriee pour couvrir et masquer ses mouvement tout en cherchant le renseignement sur l'ennemi.
Dans le domaine du renseignement les techniques de Napoleon sont poussées. Un secrétaire sur chariot le suis dans tous ses déplacement et dans lequel sont organisés des tiroirs dans lesquels sont classés les effectifs de l'armée ennemie, les cartes, les ordres de batailles de l'ennemi, les reconnaissances de routes , de defilés , les places fortes et leur equipement ,le ravitaillement etc... Un capitaine de l'etat major est chargé de la mise a jour permanente de ce secrétaire.
Le renseignement est fourni par les diplomates qui font des fiches, exploitent les journaux, payent et soudoient des espions dans l'administration, les armées ennemies ( sympathisant a la cause de la Révolution, francs maçons) c'est le canal traditionnel.
Napoleon envoie aussi des officiers en civil avant les campagne reconnaitre les pays et faire leurs rapports. Les officiers du génie definissent les routes carossables , les ponts utiles a l'armées, les places facile a mettre en etat de defense et tous les details pouvant servir a faire campagne et a etablir une armée dans un territoire.
Enfin en opération les officiers généraux disposent de caisses personnelles pour recruter des agents , la cavalerie utilise des espions qu'elle place dans le territoire et certains régiments de cavalerie legere sont particulierement formés a vivre dans le dos de l'ennemi et remonte au GQG impérial le renseignement de premiere main sur l'ennemi.
En matiere de renseignement ces cavaliers ont l'habitude de traquer les services postaux de l'ennemi , capturent et exploitent les lettres afin de connaitre positions et moral de l'armée ennnemie...
En fonction des éléments que possede Napoleon , ce dernier apres l'etude de l'armée ennemie, des cartes emets des hypothèses que ses ordres de marches vont confirmer ou infirmer
et petit a petit ne laissant rien au hasard précise le renseignement sur l'ennemi.
La guerre napoleonienne.
Elle a été étudiée par de nombreux historiens mais les officiers qui l'ont je pense le mieux decortiquées sont des officiers français a la veille de la premiere guerre mondiale. Les commandant Camon et Colin. Camon rédigera son doctorat appelé basiquement la guerre napoleonienne et Colin redigera entre autres un ouvrage théorique intitulé les transformations de la guerre dans laquelle il abat des pans d'illusion sur l'art de la guerre et decrit l'evolution de celle ci pour faire une prospection quand a la premiere guerre mondiale qui va arriver. Cette auteur est visionnaire car il décrit les longues années de conflit a venir et ne crois pas a la guerre fraiche et victorieuse que les etat major claironnent.
Donc chez Napoleon il y a deux modes d'opération. Un mode lorsqu'il a la supériorité numérique sur l'ennemi et un mode en inferiorité numérique.
En cas de supériorité numérique sur l'ennemi Napoleon deploie toute sa ligne et engage l'ensemble du theatre d'opération et mène des attaques pour fixer l'ennemi et bien préciser les positions de tous les corps ennemi ainsi que l'ordre de marche de ce dernier.
Quand la toile est tendu il fait marcher le gros de son armée derriere un masque les Alpes en 1800, le Rhin en 1805, le Danube en 1809 et cherche a s'emparer de la ligne de communication de l'ennemi. Il opere cette manoeuvre en conservant lui meme sa propre ligne. Généralement l'ennemi est surpris et se replie en desordre et tombe sur l'armée française groupée et ravitaillée par l'ennemi ( Marengo, Eckhmul, Ulm).
Quand Napoleon est en infériorité et c'est la que je le trouve sublime , il se jette au milieu de l'armée ennemie et opere des attaques successives dans toutes les direction a partir du centre de la ligne d'opération de l'ennemi. Cela donne la manoeuvre de Savone et l'ouverture de la campagne de 1796 en italie, c'est la defense des apenins et autour du siege de Mantoue en 1797, c'est la campagne de France en 1814 avec son offensive a partir de Cezanne contre l'armée de Silesie dans un premier temps et l'armée de Boheme dans un second temps.
La bataille napoleonienne.
Le commandant Lachouque quant a lui résume la bataille napoleonienne en plusieurs etapes
1 engagement de l'armée ennemie sur toute la ligne de bataille avec le strict minimum de forces et attaques d'objectifs stratégique qu'il faudra defendre dans une seconde phase de la bataille.
2 renforcement des positions acquises et gestion des contre attaques de l'ennemi, destinées a mobiliser le maximum de reserve de l'adversaire
3 attaques contre le flanc ennemi le plus proche de la ligne de retraite ennemi afin de générer une menace importante mobilisant les réserves de l'ennemi
4 au moment choisi par l'empereur une force de reserve composé d'un corps d'elite ou de reserve de l'armée est engagé contre le centre ne disposant plus de reserve. Le front est percé et l'ennemi est en passe d'être battu en detail
5 ordre est donné a ce moment par des signaux sonores de pousser a fond sur tout le front afin de ne pas permettre a l'ennemi de se ressaisir.
6 Lors de la rupture de l'ennemi la bataille ne s'arrête pas mais la cavalerie de la grande armée doit pousser l'ennemi dans le dos et continuer la dislocation entamée sur le champs de bataille.
Yermolov
L'armée napoléonienne comme expliqué ci dessus est organisée au camp de Boulognes en corps d'armée . Le camp de Boulognes est un terrain de manoeuvre en terrain libre ou l'armée s'entraine comme jamais une armée s'est entrainée en France je pense.
Les troupes mixées entre vétérans ayant les campagnes d'Allemagne, d'Italie et d'Egypte dans les jambes acceuille les conscrits des dernieres classes.
Le melange entre vétérans formant le cadre de la grande armée vient se renforcer de la fougue des conscrits autrement plus patriotes que la victoire sourit a l'epoque presque toujours aux armes de la France.
Napoleon est aureolé de gloire et apparait comme un général invaincu au moins dans la propagande.
Comment Napoleon emploie t il son armée ?
Tout d'abord diplomatiquement Napoleon n'est l'agresseur que deux fois dans ses guerres et encore trouve t il des pretexte pour que les motifs soient suffisement tangible pour justifier au yeux du pays l'engagement et le recours à la force. Ces deux agressions lui seront fatales. La première c'est l'Espagne et la seconde la Russie.
Systématiquement Napoleon cherche a diviser ses ennemis soit diplomatiquement soit utilise les longueurs des communications entre armées pour maitriser le temps.
La rapidité des marches de ses armées repose sur plusieurs choses. Tout d'abord des divisions comme on l'a expliqué qui manoeuvrent par des axes paralelles en restant le terme est de lui , réunies. C'est a dire qu'en fonction de la distance du danger ces divisions sont en mesure de se porter secours mutuellement.
Ces divisions sont deployées en evantail le plus large possible au debut de la campagne afin de masquer ses intentions et disposer du plus large choix de possibilités stratégiques en fonction du renseignement.
En avant de l'armée la cavalerie masque la manoeuvre des troupes et chaque corps d'armée dispose aussi de sa cavaleriee pour couvrir et masquer ses mouvement tout en cherchant le renseignement sur l'ennemi.
Dans le domaine du renseignement les techniques de Napoleon sont poussées. Un secrétaire sur chariot le suis dans tous ses déplacement et dans lequel sont organisés des tiroirs dans lesquels sont classés les effectifs de l'armée ennemie, les cartes, les ordres de batailles de l'ennemi, les reconnaissances de routes , de defilés , les places fortes et leur equipement ,le ravitaillement etc... Un capitaine de l'etat major est chargé de la mise a jour permanente de ce secrétaire.
Le renseignement est fourni par les diplomates qui font des fiches, exploitent les journaux, payent et soudoient des espions dans l'administration, les armées ennemies ( sympathisant a la cause de la Révolution, francs maçons) c'est le canal traditionnel.
Napoleon envoie aussi des officiers en civil avant les campagne reconnaitre les pays et faire leurs rapports. Les officiers du génie definissent les routes carossables , les ponts utiles a l'armées, les places facile a mettre en etat de defense et tous les details pouvant servir a faire campagne et a etablir une armée dans un territoire.
Enfin en opération les officiers généraux disposent de caisses personnelles pour recruter des agents , la cavalerie utilise des espions qu'elle place dans le territoire et certains régiments de cavalerie legere sont particulierement formés a vivre dans le dos de l'ennemi et remonte au GQG impérial le renseignement de premiere main sur l'ennemi.
En matiere de renseignement ces cavaliers ont l'habitude de traquer les services postaux de l'ennemi , capturent et exploitent les lettres afin de connaitre positions et moral de l'armée ennnemie...
En fonction des éléments que possede Napoleon , ce dernier apres l'etude de l'armée ennemie, des cartes emets des hypothèses que ses ordres de marches vont confirmer ou infirmer
et petit a petit ne laissant rien au hasard précise le renseignement sur l'ennemi.
La guerre napoleonienne.
Elle a été étudiée par de nombreux historiens mais les officiers qui l'ont je pense le mieux decortiquées sont des officiers français a la veille de la premiere guerre mondiale. Les commandant Camon et Colin. Camon rédigera son doctorat appelé basiquement la guerre napoleonienne et Colin redigera entre autres un ouvrage théorique intitulé les transformations de la guerre dans laquelle il abat des pans d'illusion sur l'art de la guerre et decrit l'evolution de celle ci pour faire une prospection quand a la premiere guerre mondiale qui va arriver. Cette auteur est visionnaire car il décrit les longues années de conflit a venir et ne crois pas a la guerre fraiche et victorieuse que les etat major claironnent.
Donc chez Napoleon il y a deux modes d'opération. Un mode lorsqu'il a la supériorité numérique sur l'ennemi et un mode en inferiorité numérique.
En cas de supériorité numérique sur l'ennemi Napoleon deploie toute sa ligne et engage l'ensemble du theatre d'opération et mène des attaques pour fixer l'ennemi et bien préciser les positions de tous les corps ennemi ainsi que l'ordre de marche de ce dernier.
Quand la toile est tendu il fait marcher le gros de son armée derriere un masque les Alpes en 1800, le Rhin en 1805, le Danube en 1809 et cherche a s'emparer de la ligne de communication de l'ennemi. Il opere cette manoeuvre en conservant lui meme sa propre ligne. Généralement l'ennemi est surpris et se replie en desordre et tombe sur l'armée française groupée et ravitaillée par l'ennemi ( Marengo, Eckhmul, Ulm).
Quand Napoleon est en infériorité et c'est la que je le trouve sublime , il se jette au milieu de l'armée ennemie et opere des attaques successives dans toutes les direction a partir du centre de la ligne d'opération de l'ennemi. Cela donne la manoeuvre de Savone et l'ouverture de la campagne de 1796 en italie, c'est la defense des apenins et autour du siege de Mantoue en 1797, c'est la campagne de France en 1814 avec son offensive a partir de Cezanne contre l'armée de Silesie dans un premier temps et l'armée de Boheme dans un second temps.
La bataille napoleonienne.
Le commandant Lachouque quant a lui résume la bataille napoleonienne en plusieurs etapes
1 engagement de l'armée ennemie sur toute la ligne de bataille avec le strict minimum de forces et attaques d'objectifs stratégique qu'il faudra defendre dans une seconde phase de la bataille.
2 renforcement des positions acquises et gestion des contre attaques de l'ennemi, destinées a mobiliser le maximum de reserve de l'adversaire
3 attaques contre le flanc ennemi le plus proche de la ligne de retraite ennemi afin de générer une menace importante mobilisant les réserves de l'ennemi
4 au moment choisi par l'empereur une force de reserve composé d'un corps d'elite ou de reserve de l'armée est engagé contre le centre ne disposant plus de reserve. Le front est percé et l'ennemi est en passe d'être battu en detail
5 ordre est donné a ce moment par des signaux sonores de pousser a fond sur tout le front afin de ne pas permettre a l'ennemi de se ressaisir.
6 Lors de la rupture de l'ennemi la bataille ne s'arrête pas mais la cavalerie de la grande armée doit pousser l'ennemi dans le dos et continuer la dislocation entamée sur le champs de bataille.
Yermolov