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Publié : mar. juin 30, 2009 10:40 am
par Leto
- Votre honneur,
pour répondre a votre question, il sagissait bien d'un duel entre deux hommes d'honneur. il ne pouvait en etre autrement.

le litige portait sur le fait que le colonel Marbot, commandant de la grande armée, eut voulu renommer nos belles petites villes de nos campagnes. il se trouve justement que ces combats se passait dans la ville de mes ancetres à Letobourg.

nous avons invité Marbot a mettre pied à terre, et de venir se restaurer donc a Letobourg, avant de repartir et de laisser la russie a son peuple et au tsar souverain. ce à quoi il repondit qu'il renommerait le bourg en marbotville, ce qui est bien évidement impensable. pour ce double affront, j'ai donc offert un duel pour dieu, le Tsar et l'honneur.

HRP//pour le réaliser, nous n'avons combattu qu'avec une seule cie chacun : les cuirassiers.

Publié : mar. juin 30, 2009 10:54 am
par Jean Bailly
Letobourg... Marbotville... La main de Jean Bailly se mit à trembler et il saisit fermement son verre pour éviter que cela ne se voit, les tremblements s'épuisant aussi rapidement qu'ils n'étaient apparus.

Officier Leto,

Je vous remercie pour cette réponse.

Je ne souhaite pas être expéditif et briser cette réunion exceptionnelle, mais le Général Marbot s'est engagé dans une action passible de sanctions en Cour Martiale.

Le seul fait qu'il ait accepté ce duel donc, le met dans une position assez délicate, car ne peut et ne fera pas de réclamations que ce soit.

Venons en à présent à la suite : le problème qui se pose est l'honneur de l'Armée de notre ennemi le Tsar qui, encore restée dans des préceptes qui ne sont plus nôtres, intervient en chargeant deux duellistes avec une compagnie entière. Nous comprenons que dans le brouillard de guerre et la cacophonie engendrée par la les combats alentours, les compagnies de l'officier Styr et de l'officier ayant chargé, apparemment, l'officier Marbot avant cela, ont pu pensé que le Général Marbot était un officier ou soldat survivant à certains combats précédents.

Néanmoins, il semblerait que l'Armée Russe ait contacté ses officiers afin que nuls n'interviennent.
L'officier Styr fait part d'un doute s'étant installé face à la situation incongrue alors qu'une compagnie chargeait les duellistes.

Serait-il possible que les missives n'aient été distribuées pour certains officiers Russes arrivant au niveau du front ?

Le Gendarme porta son mouchoir à sa manche et regarda le Ministre de la Justice Russe, l'officier Tchekov ; il ne souhaitait empiéter sur son procès.

Publié : mar. juin 30, 2009 11:01 am
par Leto
- je ne saurais dire, votre honneur, si l'officier Styr fut en possession de ces directives de ne point intervenir.
de nombreuses missives furent diffusées, mais en a t'il eu connaissance en temps et en heure. ?

Publié : mar. juin 30, 2009 11:39 am
par MARBOT
L'adjudant Lejeune entre dans la salle et remet un papier au juge
suprême de la grande armée, le major Bailly
Voici le contenu de la lettre
"
A l'attention du juge suprême de la grande armée,
Mon cher Jean,
ne pouvant vous rejoindre pour ce jugement pour les raisons
que vous devez sans doute connaître je vous envoie mon assistant,
l'adjudant Lejeune qui commande une compagnie de voltigeurs
et qui était présent sur les lieux de ce duel.
Je compte sur vous pour rendre le jugement qui s'impose -
Bien à vous,
Colonel Marbot -
Membre de l'Etat-major impérial

Publié : mar. juin 30, 2009 12:30 pm
par Jean Bailly
Le Juge de la Grande Armée hocha la tête aux dires de Leto, en effet, il se posait la même question et souhaitait obtenir l'identité de tous les officiers ayant chargé les duellistes.

Jean distingua alors un officier du Régiment d'Autun au sein de l'assemblée. L'officier arriva à son niveau et lui transmit une missive du Général Marbot qu'il lut, puis se tourna vers l'adjudant Lejeune, se leva pour lui tendre la main.


Officier Lejeune,

Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes vus. La dernière fois, l'opération Val Bleuet battait son plein il me semble. Dieu et vos aptitudes dans l'Art de la guerre vous ont épargné et je ne puis qu'exprimer mon soulagement : les vétérans de ce conflit se font rares et les officiers dirigeant les compagnies de voltigeurs encore plus...

Jean se tourna vers le Juge Tchekov et présenta l'officier Adjudant Lejeune, officier du bataillon du Général Marbot.

Racontez-nous comment tout ceci s'est mis en branle et ce que vous avez vu.

Il lui souffla quelques mots pour lui seulement, puis s'assit...

Comment se porte-t-il ?

Publié : mar. juin 30, 2009 4:52 pm
par MARBOT
L'adjudant Lejeune commenca donc son intervention :
Messieurs les juges,
Il y a quelques jours de cela,
Les cuirassiers Autunnois ont pris possession d'un bourg dont on ne
connais le nom et cela sans avoir utilisé leur sabre.
En effet, il ne restait dans cette ville que femmes, enfants et vieillards.
En regardant l'officier Leto présent
Puis vint montrer leur nez deux ou trois escadrons russes dont
celle de l'officier Leto
qui dès qu'il aperçut le général Marbot l'accueillit d'un bienvenue à
Letobourg et le prie de partir au plus vite avant que les russes
n'utilisent leurs sabres.
Il était clair pour le général que le bourg sans nom porterait celui
donné par les francais qui détenait les 3/4 de la ville dont l'église et la
mairie et non celui imposé par un officier esseulé.
L'ancien membre du haut état-major russe s'emporta lorsque celui-ci
découvrit que la ville avait été nommé Marbotville par les francais.
Il demanda donc audience au général et après une discussion
engagée l'officier russe défia le général en duel avec ses cuirassiers.
Sur le coup celui-ci refusa et demanda même aux Autunnois d'anéantir
les 2 escadrons de cavaleries russes qui etaient à ce moment là
en ville dont celle de Leto face à 5 ou 6 francaises.
L'officier russe insista et le général céda à sa demande.
Entre-temps des compagnies de fusiliers russes entra en ville.
Les ordres du général était clair pas d'attaque sur les cuirassiers de
l'officier russe. Il recu aussi plusieurs missives de l'officier Leto
donnant l"ordre à tous les officiers ou adjudants russes à ne point
attaquer -
L'adjudant pris un verre d'eau puis repris le cours des faits
Le duel tant attendu arriva donc et l'escadron du général chargea et
sabra violemment par 2 fois les cuirassiers de l'officier Leto qui subissèrent de terribles pertes.
Le résultat était sans appel, Les cuirassiers russes ont été laminés
mais pas anéanties.
D'un comme à accord le général ordonna qu'on arrête le duel et
qu'on laisse les cuirassiers russes se soigner et partir.
Les ordres avaient aussi été donné aux officiers russes par l'intermédiaire
du colonel Leto.
Hors une cavalerie de Hussards russes juste après le duel chargea
dans le dos les cuirassiers du Général.
Ce coup emmena quelques pertes supplémentaires et un tollé de
la part du général envers Leto qui réitéra sa demande de ne point
attaquer les cuirassiers de mon supérieur.
Le lendemain, après un repos mérité dans une Datcha,
les cuirassiers en allant chercher leur chevaux pour quitter la ville
afin de rejoindre les Autunnois, furent violemment engagés et
anéanties à 6:50 du matin par 200 fusiliers du chef de bataillon Styr
et ce malgré les consignes de la veille et des jours précédents.
A aucun moment les francais ont touché les cuirassiers du colonel
Leto qui ont pu d'ailleurs se retirer et ce malgré
de fortes tentations de vengeance.
Le général avait accepté ce duel tant voulu par l'officier russe car
il connaissait la valeur de ses soldats et de la victoire qui en découlerait
et il connaissait aussi cet officier pour son sens de l'honneur.
Finalement le général a perdu nombres de valeureux cuirassiers qui
avaient combattu tant de fois à ces cotés.
Mon supérieur souhaitait vous dire que c'est la première et la dernière
fois qu'il fera confiance à des russes.
Le prochain qu'il verra terminera dorénavant sabré comme tous
ses dévoués cuirassiers qui le furent par traîtrise.

Publié : mar. juin 30, 2009 8:50 pm
par vétéran Tchekov
A ce récit, le juge Tchekov se redressa ! Cet homme se moquait-il de lui ? Ou peut-être ne savait-il pas que Tchekov parlait un Français parfait ?

Il se dressa et cria le visage déformé par la rage et le mépris!

Allons, jeune impudent, vous croyez vous au cirque ! Est-ce ainsi que la justice Française fonctionne ? Par relation entre officiers biens nés ? Avec des récts sans intérêt ?

Je veux des faits, des noms.. Qui vous a attaqué et à quelle heure ?


Il attrapa sa flaque de médicament qu'il vida d'un trait. Visiblement, le calmant lui fit un effet immédiat. Ses traits s'adoucir et sa voix repris un ton normal.

Comment voulez-vous jeune homme que j'accuse un officier Russe de vous avoir attaqué, si je ne suis as certain qu'il a été prévenu de ce duel. En plus, visiblement, en plus, un brigand a en premier chargé votre Marbot ! Quel est son nom.

Se rasseyant, il fit un signe à son ordonnance. Vladimir immédiatement lui rapporta deux nouvelles flasques pleines. Tchekov après en avoir vidé une nouvelle se tourna vers le juge Français et lui dit.

Monsieur de Bailly, je tiens ce remède du médecin du Tsar lui-même. Je vois que vous souffrez d'un mal proche du mien. Disant cela, il regardait les mains de l'officier qui tremblaient. Je peux vous en fournir si vous le souhaitez.

Publié : mar. juin 30, 2009 9:16 pm
par vétéran Bouchu
Bouchu bouillonnait : ceci est une mascarade, l'officier Styr ne réponds même pas aux ordres de son chef ou son état major !!! vous êtes une armée de mercenaire sans âme ni honneur !!

Ou est l'accusé ? il se contrefiche du procès et le sieur Leto nous fait perdre notre temps dans un système de justice qui n'est point le leurs !!! Depuis quand l'aristocratie russe se souci des faits et des preuves ? Comment osez vous remettre en doute la parole d'un officier supérieur d la Grande Armée ?

Officiers français je vous demande de quitter ce lieu, n'attendons rien de vil coquin et allons sur le champ de bataille vengez le colonel Marbot

Heureusement que le vent de la révolution et de la liberté vont balayer cette immondice d'hypocrisie et de traitise

Bouchu hors de lui sorti rejoindre son bataillon de cuirassier pour rassasier sa haine et son envie de vengeance et il claqua la porte

Publié : mar. juin 30, 2009 9:30 pm
par vétéran Georges Pontmercy
Pontmercy était lors des faits le journaliste chargé de les couvrir. Il sortit un numéro récent de la gazette d'un cartable et le fit discrètement porter par son aide de camp aux juges après avoir encerclé un article et un nom puis griffonné quelques mots dessus.
Duel tronqué, victoire volée, innommable interférence de la part d'un Capitaine Adjudant Major Russe ne sachant apparemment ni lire, ni entendre !
Monsieur Nonhovito s'est interposé, mais pourquoi ?
Par peur pour l'inéluctable défaite qu'allait subir son ancien chef ?
Par méchanceté pure ?
Par irrépressible envie de contrevenir aux consignes ?

Mais pire encore ! Tandis que le duel allait s'arrêter pour se poursuivre une autre fois suite à une commune décision et qu'il s'en retourne tranquillement, le Colonel Marbot se fait littéralement poignarder dans le dos par le Chef de Bataillon Styr ! Oui, vous avez bien lu, un homme expérimenté a sciemment désobéi aux ordres et a lancé ses troupes à l'assaut d'hommes assurés d'une formelle promesse d'immunité !

Et l'on s'étonne que les russes perdent bataille sur bataille, alors que leurs gradés ne respectent ni les ordres, ni l'honneur…
Dans un coin on pouvait lire: "Est ce cet homme là que vous qualifiez de brigand ?"

Publié : mer. juil. 01, 2009 2:50 pm
par guila
LE CAM Guila, ayant été informé de la couardise des russes l'ors d'un duel entre deux officier supérieurs ennemis, se rendit au procès.

Il vit le Major Pontmercy griffonner des notes sur des feuilles, pendant ce temps que parlait avec verve et colère le major Bouchu, qui venant de finir de parler sortit de la salle.

c'est alors que noter capitaine adj major s'écria:
"QU'ON PENDE CE RUSSE, CE COUARD DE STYR"

Re: Procès de l'officier styr (mat 29416)

Publié : mer. juil. 01, 2009 6:21 pm
par styr
Autant Styr pouvait comprendre la fureur des officiers impliqués dans ce duel, autant il percevait que l’intervention de Giula était d’une autre nature.

(extrait de service du CdB Styr : 17:38:51 27-04-2009 Vous avez anéanti la compagnie de guila (mat 23515) / 20:24:14 05-02-2009 Vous avez anéanti la compagnie de Adjt de guila (mat 23516) /09:49:48 08-01-2009 Vous avez anéanti la compagnie de Adjt de guila (mat 23516)/ 23:23:08 31-05-2009 Vous avez anéanti la compagnie de guila (mat 23515)/ 00:36:28 01-06-2009 Vous avez anéanti la compagnie de Le boucher (mat 23516)



Il se leva
« Votre excellence, je connais ce Giula. Sur le champs de bataille j’ai plus souvent vu son culs blanc que sa face rose".
Je vous le demande messieurs: qui est le couard ? moi qui fait face à mes juges ou bien cet homme qui vient demander ce qu’il na pu obtenir par les armes ? »

Re: Procès de l'officier styr (mat 29416)

Publié : jeu. juil. 02, 2009 12:40 pm
par styr
Styr se releva à nouveau :

« Votre excellence, je tiens à informer ces officiers français tant hatés de me pendre que n’ai que 1 cou »

et d’ajouter avec cet accent russe sibérien :

« Тогда как после Marbot я всегда имею 2 яичка »

Les officiers russes présent affichèrent un large sourire.

Le journaliste français, qui avait quelques notions de russe cru comprendre ceci « et que contrairement à Marbot j’ai toujours 2 couilles »

Il fallu sortir de la salle d’audience l’officier Froost, pris d’un rire incontrôlable. Il avait vu lui la vilaine blessure de Marbot. Si la glande restante pouvant encore donner le change esthétiquement tant elle était tuméfiée, elle n’aurait sans doute plus aucune utilité dans le repeuplement de la France d’après guerre.

Publié : jeu. juil. 02, 2009 2:02 pm
par Jean Bailly
Jean leva un sourcil... Etait-il nécessaire de signifier que certains avaient quelques notions de Russes depuis le temps qu'ils se battaient dans ce pays. Il n'était pas non plus inutile de préciser que les Cosaques employaient régulièrement les gros mots et obscénités propres à toutes les langues.

En plus de mettre à mal l'honneur de l'Armée sous la coupe du Tsar, il vante ses "exploits". Nous sommes très heureux de savoir qu'elles sont toujours à leur place, officier Styr.

Se tournant vers les officiers Français, il afficha un visage morne, comme à l'accoutumée.

Il n'est pas besoin de prendre cette assemblée pour la Bastille. Le Juge Tchekov dispose déjà d'éléments sur cette affaire.

Enfin il regarda le Ministre Russe, masquant un instant sa main droite sous son autre main. Il parla tout bas.

Ministre Tchekov,

Je ne sais si vous parlez de la même chose et je dois avouer ne jamais avoir trop fait confiance aux produits locaux, avec tout le respect que je vous dois, mais peut être serait-il possible de parler plus amplement de ce qui compose votre flasque...

Publié : jeu. juil. 02, 2009 3:35 pm
par vétéran froost
Une estafette se présenta à la porte, entra et se dirigea directement vers les préos présent dans la salle.

Le capitaine le voyant, s'approcha de lui.

Alors? as tu ce que je t'ai demandé?

Pourquoi es tu aussi sale? Ne pouvais tu prendre un bain à la rivière avant d'entrer ici? Ou sont les hommes qui t'accompagnaient?

Comment? tous morts? et tu as passé deux jours cachés dans le marais, les français t'ont recherché jours et nuits.

Donnes moi çà que je regarde.


L'estafette sortit de sa sacoche une liasse de papiers.

Le capitaine prit le tout et s'approcha du ministre.

M'sieur le ministre?

Excusez moi de vous déranger à nouveau.

Voilà quelques documents qui devraient étayer notre défense.


Le capitaine commença à éplucher les papiers.

02, 01, 30, 29, 28, ....

µ*%$¤¤@(^& bx"{\
(vieux juron russe employé uniquement dans le village du capitaine)

Désolé votre honneur, les orages de ces derniers jours et le séjour dans le marais sont venus à bout de nos ordres de missions.

Regardez, l'encre s'est diluée et le vieux papier qui nous sert à la correspondance n'a pas résister au voyage. Personne ne peut lire ce qu'il y avait d'écrit ou non.


Le capitaine s'inquiéta de la mine du ministre, et s'attendait à nouveau à un esclandre. Il s'approcha et chuchota en sortant de la musette deux bouteilles ne portant aucune étiquette.

Nous savons tous le mal qui vous ronge, cela me vient d'un aïeul, j'les gardais précieusement. Voilà, production locale, j'n'étais pas né quand elles ont été mise en bouteille. Un demi siècle au fond de ma grange, un vrai nectar.

Le capitaine recula, salua et retourna à coté de son chef.

Ils nous parlent de guerre propre, sont offusqués quand ils entendent les détails des combats, ils feraient bien de venir visiter notre infirmerie, ou de jeunes lieutenants à peine sortis de l'école militaire se font amputés des deux jambes, quand ils ne meurent pas avant de la gangrène.

Pffft, la grande armée, pour nous libérer,

chaque buisson, chaque brin d'herbe, chaque maison parle le russe couramment, même les oiseaux chantent en russe.

Jugé pour l'honneur d'un français,

RENTREZ CHEZ VOUS, VIVE LE TSAR!!!

Publié : jeu. juil. 02, 2009 10:36 pm
par vétéran Bertrand H
Le Chef de bataillon Vilpinov entra et approcha de la Cour,

Votre honneur,
Je souhaite vous informer que je viens de nommer le Major Frog au poste de Gouverneur Militaire de la ville de LetoBourg.
Car c'est bien ainsi qu'on nommera cette ville, à moins que vous ne décidiez de lui redonner son ancien nom.
(Vilpinov lui même ne s'en souvenait plus à cet instant précis)

La prétention du Major Bouchu à vouloir renommer cette ville est risible. D'ailleurs la population ne s'y trompe pas et considère déjà le CdB Styr comme un héros venu libérer la ville.
L'ordre de ne pas attaquer les cavaliers du Major Bouchu a été respecté plus de 36 heures durant. Devions nous attendre éternellement que les renforts de l'infanterie française l'investisse ? Finalement cet épilogue nous a peut-etre évité une bien mauvaise surprise.
Ce duel n'était-il pas plutôt une tentative de diversion destinée à retarder notre prise de positon dans cette ville ?

Vilpinov salua et se retira.
Quelques affiches imprimés à la hâte pour être apposées en ville circulaient dans l'assistance, y compris dans les rangs français :
Le Majour Frog, Commandant de la première section de la Garde Preobrajensky est nommé Gouverneur Militaire de la ville de LetoBourg à compter de ce jour.

Le 2 juillet 1812

Chef de bataillon Vilpinov
Commandant de la Garde Preobrajensky.