Grand général de la période napoléonienne
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- vétéran Sainte-Croix (Mat. 15834)
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J'aimerais citer dans ce topic le général Charles d'Escorches de Sainte-Croix...
Né en 1782 a Versailles d'un père officier dans l'armée royale, le marquis de Sainte-Croix.
Émigré avec toute sa famille en 1791, il commence sa carrière militaire dans les armées de la contre révolution prenant part en 1794, a 12 ans, à un combat devenu célèbre sous le nom de "sortie de Meulin".
Il se bat ensuite en Vendée ou il est blessé par deux fois, à l'âge de 15 ans !
Son père devient malgré tout Ambassadeur de France à Constantinople sous le Directoire. Ses parents voulant qu'il suive une carrière diplomatique, Sainte-Croix devient fonctionnaire dans le ministère des Relations Extérieures. A la fin de l'année 1805 il rédige un rapport si clair et si précis sur l'organisation des régiments étrangers que Napoléon nomme aussitôt son auteur chef de bataillon au régiment de la Tour d'Auvergne. En mars 1806, Sainte-Croix est promu major par Kellerman. Cependant le jeune prodige manque bien de voir sa carrière brisée lorsqu'il tue en duel le cousin de Joséphine, le commandant de Mariolles. Heuresement pour Sainte-Croix, Masséna le prend sous sa protection. En 1807, il sert dans la Grande Armée en Pologne et en 1809 en Autriche. Le 21 avril, il est a Landshut et s'empare d'un drapeau près de Neumark, une action d'éclat récompensée le 5 mai 1809 par des galons de colonel.
Le 20 mai, Sainte-Croix franchit le premier le pont du Danube et se distingue pendant la bataille d'Essling. Le 4 juillet c'est encore lui qui repasse le fleuve le premier à Enzerdof pour s'emparer de ce village. Le 6 juillet, il est blessé a Wagram ce qui ne l'empêche pas de se battre avec panache à Znaim le 11 juillet. Ses actions héroiques lui valent d'être remarqué par l'Empereur qui cite es qualités, vante ses exploits et le nomme général de brigade le 21 juillet puis commandant de cavalerie légère du 4eme corps, enfin comte d'Empire le 15 août suivant. Sainte-Croix n'a pas encore 27 ans!
En décembre 1809 il est placé à la tête de dragons du 8eme corps sous Junot et envoyé en Espagne puis au Portugal. Il combat a Gallegos en juillet 1810. Cependant Sainte-Croix est fauché par un boulet, le coupant littéralement en deux, lors d'une reconnaissance à Vilafranca, en face des lignes de Torres Vedras, au Portugal. L'annonce de sa mort affecta profondément Napoléon.
Sainte-Croix était d'un physique frêle et délicat mais était doué d'une grande intelligence, d'une très grande force de caractère, de beaucoup de volonté de ténacité, d'une grande résistance morale et physique et d'un sang froid remarquable. Doté d'une grande qualité de coeur et d'esprit, il était très aimé dans l'armée...
Napoléon n'a jamais caché son admiration pour Sainte-Croix. Après Wagram, il le garde auprès de lui, le comble de cadeaux (100 bouteilles de bordeaux et autant de champagne a son bivouac), le tutoie, lui pince l'oreille et lui permet d'assister au conférences d'états majors.
Napoléon dira de lui "Depuis que je commande des armées, je n'ai jamais rencontré d'officier plus capable qui comprit mieux mes pensées et les fit mieux exécuter. Il me rappelle Lannes et Desaix. Aussi a moins que la foudre de la guerre ne l'emporte, la France et l'Europe seront étonnées du chemin que je lui ferais faire" ou encore "Messieurs, c'est avec une pareille étoffe que je fais mes Maréchaux."
Sainte-Croix aurait sans doute été le premier Maréchal d'une nouvelle génération, qui adulte, n'avait connu que l'Empire.
Né en 1782 a Versailles d'un père officier dans l'armée royale, le marquis de Sainte-Croix.
Émigré avec toute sa famille en 1791, il commence sa carrière militaire dans les armées de la contre révolution prenant part en 1794, a 12 ans, à un combat devenu célèbre sous le nom de "sortie de Meulin".
Il se bat ensuite en Vendée ou il est blessé par deux fois, à l'âge de 15 ans !
Son père devient malgré tout Ambassadeur de France à Constantinople sous le Directoire. Ses parents voulant qu'il suive une carrière diplomatique, Sainte-Croix devient fonctionnaire dans le ministère des Relations Extérieures. A la fin de l'année 1805 il rédige un rapport si clair et si précis sur l'organisation des régiments étrangers que Napoléon nomme aussitôt son auteur chef de bataillon au régiment de la Tour d'Auvergne. En mars 1806, Sainte-Croix est promu major par Kellerman. Cependant le jeune prodige manque bien de voir sa carrière brisée lorsqu'il tue en duel le cousin de Joséphine, le commandant de Mariolles. Heuresement pour Sainte-Croix, Masséna le prend sous sa protection. En 1807, il sert dans la Grande Armée en Pologne et en 1809 en Autriche. Le 21 avril, il est a Landshut et s'empare d'un drapeau près de Neumark, une action d'éclat récompensée le 5 mai 1809 par des galons de colonel.
Le 20 mai, Sainte-Croix franchit le premier le pont du Danube et se distingue pendant la bataille d'Essling. Le 4 juillet c'est encore lui qui repasse le fleuve le premier à Enzerdof pour s'emparer de ce village. Le 6 juillet, il est blessé a Wagram ce qui ne l'empêche pas de se battre avec panache à Znaim le 11 juillet. Ses actions héroiques lui valent d'être remarqué par l'Empereur qui cite es qualités, vante ses exploits et le nomme général de brigade le 21 juillet puis commandant de cavalerie légère du 4eme corps, enfin comte d'Empire le 15 août suivant. Sainte-Croix n'a pas encore 27 ans!
En décembre 1809 il est placé à la tête de dragons du 8eme corps sous Junot et envoyé en Espagne puis au Portugal. Il combat a Gallegos en juillet 1810. Cependant Sainte-Croix est fauché par un boulet, le coupant littéralement en deux, lors d'une reconnaissance à Vilafranca, en face des lignes de Torres Vedras, au Portugal. L'annonce de sa mort affecta profondément Napoléon.
Sainte-Croix était d'un physique frêle et délicat mais était doué d'une grande intelligence, d'une très grande force de caractère, de beaucoup de volonté de ténacité, d'une grande résistance morale et physique et d'un sang froid remarquable. Doté d'une grande qualité de coeur et d'esprit, il était très aimé dans l'armée...
Napoléon n'a jamais caché son admiration pour Sainte-Croix. Après Wagram, il le garde auprès de lui, le comble de cadeaux (100 bouteilles de bordeaux et autant de champagne a son bivouac), le tutoie, lui pince l'oreille et lui permet d'assister au conférences d'états majors.
Napoléon dira de lui "Depuis que je commande des armées, je n'ai jamais rencontré d'officier plus capable qui comprit mieux mes pensées et les fit mieux exécuter. Il me rappelle Lannes et Desaix. Aussi a moins que la foudre de la guerre ne l'emporte, la France et l'Europe seront étonnées du chemin que je lui ferais faire" ou encore "Messieurs, c'est avec une pareille étoffe que je fais mes Maréchaux."
Sainte-Croix aurait sans doute été le premier Maréchal d'une nouvelle génération, qui adulte, n'avait connu que l'Empire.

Officier de Sainte-Croix,
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- vétéran Davoust (Mat. 6369)
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Le meilleur des généraux français était sans conteste le Maréchal Davout qui avec sa victoire à Auerstaedt à réussi un fait d'arme militaire dont on trouve difficilement d'égal. De plus il est resté comme même invaincu ...
> Et je dis pas ça parce que je l'ai pris comme pseudo et comme avatar.
Du côté Russe Koutouzov sans discution. Si il avait pu commander à Austerltz, l'Empire aurait anhilé.
Chez les Anglais, c'est l'Amiral Nelson. Doué d'un grand sens de la stratégie, même si un piètre naviguateur, il est comme même celui qui à Trafalgar permettra la chute de l'Aigle.
Chez les prussiens, la plus part des généraux étaient médocres et la plus part pensait être encore sous Frédéric II ... Néanmoins le courage du feld-maréchal Blücher malgrès son maque de discernement est notable.
Du côté des Autrichiens, 3/4 d'entre eux étaient des aristocrate qui pensait qu'il suffisait de faire la guerre pour gagner (Mack etc ...). Mais l'Archiduc Charles fut le seul qui défait l'Empereur à Essling, je pense qu'il était le meilleur des stratèges autrichiens !
> Et je dis pas ça parce que je l'ai pris comme pseudo et comme avatar.
Du côté Russe Koutouzov sans discution. Si il avait pu commander à Austerltz, l'Empire aurait anhilé.
Chez les Anglais, c'est l'Amiral Nelson. Doué d'un grand sens de la stratégie, même si un piètre naviguateur, il est comme même celui qui à Trafalgar permettra la chute de l'Aigle.
Chez les prussiens, la plus part des généraux étaient médocres et la plus part pensait être encore sous Frédéric II ... Néanmoins le courage du feld-maréchal Blücher malgrès son maque de discernement est notable.
Du côté des Autrichiens, 3/4 d'entre eux étaient des aristocrate qui pensait qu'il suffisait de faire la guerre pour gagner (Mack etc ...). Mais l'Archiduc Charles fut le seul qui défait l'Empereur à Essling, je pense qu'il était le meilleur des stratèges autrichiens !
« Les braves mourront ici ; les lâches iront mourir en Sibérie »


- vétéran Viesse De 2 (Mat. 13242)
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- vétéran Sainte-Croix (Mat. 15834)
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Je suis plus ou moins d'accord avec toi sauf sur Koutouzov...Le meilleur des généraux français était sans conteste le Maréchal Davout qui avec sa victoire à Auerstaedt à réussi un fait d'arme militaire dont on trouve difficilement d'égal. De plus il est resté comme même invaincu ...
> Et je dis pas ça parce que je l'ai pris comme pseudo et comme avatar.
Du côté Russe Koutouzov sans discution. Si il avait pu commander à Austerltz, l'Empire aurait anhilé.
Chez les Anglais, c'est l'Amiral Nelson. Doué d'un grand sens de la stratégie, même si un piètre naviguateur, il est comme même celui qui à Trafalgar permettra la chute de l'Aigle.
Chez les prussiens, la plus part des généraux étaient médocres et la plus part pensait être encore sous Frédéric II ... Néanmoins le courage du feld-maréchal Blücher malgrès son maque de discernement est notable.
Du côté des Autrichiens, 3/4 d'entre eux étaient des aristocrate qui pensait qu'il suffisait de faire la guerre pour gagner (Mack etc ...). Mais l'Archiduc Charles fut le seul qui défait l'Empereur à Essling, je pense qu'il était le meilleur des stratèges autrichiens !
Sans doute le meilleur en effet...Du côté français, je dirait le Géneral Bonaparte biensur !

Officier de Sainte-Croix,
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- Henri Beyle (Mat. 125)
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Tenez :
Allez voir les différentes personnalités, il y a une note pour chacun d'eux qui reflète assez bien la réalité
La aussi quelques notes sur les différents maréchaux
Bien sur, tout cela est assez subjectif, mais dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec les deux avis (et j'attends avec hâte le portrait de Davout^^)
Allez voir les différentes personnalités, il y a une note pour chacun d'eux qui reflète assez bien la réalité
La aussi quelques notes sur les différents maréchaux
Bien sur, tout cela est assez subjectif, mais dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec les deux avis (et j'attends avec hâte le portrait de Davout^^)
"Mourir est toujours moins pénible et plus facile que vivre ! Et pourtant, jour après jour, nous ne choisissons pas de mourir, parce que, tout bien considéré, la mort n’est pas le contraire de la vie, mais le contraire du libre arbitre." - trouvé?
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Pour les Prussiens j'aime bien:
Carl von Clausewitz
- qui a toujours été fidèle a ses idées (en particulier a refusé de combattre dans l'armée prussienne contre la russie avec Napoléon et s'est donc joint aux russes)
- qui pendant sa captivité française a éléboré des théorie militaires qui trouvent encore des applications aujourd'hui même en marketing.
- qui a participé dans l'armée prussienne a la défaite finae de Napoléon jusqu'à Waterloo.
Carl von Clausewitz
- qui a toujours été fidèle a ses idées (en particulier a refusé de combattre dans l'armée prussienne contre la russie avec Napoléon et s'est donc joint aux russes)
- qui pendant sa captivité française a éléboré des théorie militaires qui trouvent encore des applications aujourd'hui même en marketing.
- qui a participé dans l'armée prussienne a la défaite finae de Napoléon jusqu'à Waterloo.
- vétéran Sainte-Croix (Mat. 15834)
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Je crois savoir que von Clausewitz s'est largement inspiré des stratégies de l'armée française, pour ne pas dire des stratégies de Bonaparte, durant les guerres de l'Empire... Je veux dire par là qu'il n'a véritablement rien inventé.qui pendant sa captivité française a éléboré des théorie militaires qui trouvent encore des applications aujourd'hui même en marketing.
Dans ce domaine, du coté prussien, j'ai citerais plutôt Scharnhorst et Gneisenau...

Officier de Sainte-Croix,
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- vétéran Bouchu (Mat. 1037)
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César et Charlemagne n'ont rien fait concernant le Droit qui vaille la peine d'être retenu...
Si tu veux parler de l'époque romaine tu as les 12 Tables, le Code Théodosien, le Code Justinien mais sûrement pas César x__x".
Puis Charlemagne, si tu veux t'aventurer sur l'époque du moyen-âge avec quelque chose d'écrit, je te conseillerai plus l'école des Glossateurs au 12° qui grâce à la redécouverte du Code Justinien a pu faire de l'ombre au Droit Coutumier et au Droit Ecclésiastique.
Quoiqu'il en soit, si tu veux des noms: Alaric, Clovis, Louis IX, Charles VII mais sûrement pas Charlemagne.
Si tu veux parler de l'époque romaine tu as les 12 Tables, le Code Théodosien, le Code Justinien mais sûrement pas César x__x".
Puis Charlemagne, si tu veux t'aventurer sur l'époque du moyen-âge avec quelque chose d'écrit, je te conseillerai plus l'école des Glossateurs au 12° qui grâce à la redécouverte du Code Justinien a pu faire de l'ombre au Droit Coutumier et au Droit Ecclésiastique.
Quoiqu'il en soit, si tu veux des noms: Alaric, Clovis, Louis IX, Charles VII mais sûrement pas Charlemagne.

- vétéran Bouchu (Mat. 1037)
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Chez les chercheurs de droit aussi...Lassalle a écrit :Moé, et encore, le fait que Napoléon soit l'instigateur du Code Civil est discuté par certains historiens, sur le fond et la forme.
De toute façon, on sait que le Code Civil a été présenté à 3 reprises par Cambacérès, alors ministre de la Justice, mais rejeté car soit trop peu fourni, soit trop fourni, soit présenté à une mauvaise époque.
Par ailleurs, on retrouve de grandes similitudes entre le Code Justinien et les codex romains en général et l'ébauche du Code Civil.
Puis bon, Napoléon n'a pas tout fait, Bigot de Préameneu, Portalis, Maleville et Tronchet n'ont pas attendu que ça se fasse tout seul.
Cependant, l'esprit nomophile de Napoléon a fait en sorte qu'il soit à l'origine du projet et le porte jusqu'à ce qu'il passe sous sa forme prévue, quitte à virer les membres du Tribunat qui étaient contre.
