Gazette de Russie
gazette
12 juin 1812
XIV Médaillés Russes
Notre pigiste a eu l'occasion d'assister à Moscou à une cérémonie que nous vous communiquons avec émoi.

Le Tzar de toutes les Russies Alexandre 1er était dans son palais à Moscou. Il fulminait en tournant autour de son bureau. Il paraîtrait que les français aient eu accès à une carte avec le positionnement de l'armée russe ! Il n'en croyait rien, il savait, pour l'avoir rencontré en plusieurs occasions, que Napoléon n'use pas de tel stratagème.

Il se calma, s'assit et but un verre de vodka, et pensa à ses valeureux soldats sur les différents fronts. Eux qui avaient réussi à mettre à mal cette Grande Armée (pas si grande que ça), l'obligeant à essayer de traverser la Bérézina et réussissant même à contrarier sa retraite. Malheureusement, la traversée de la Bérézina avait réduit la ligne de ravitaillement des français et ceux-ci mettaient à mal l'armée russe.

Il se leva, appela son Chancelier et lui demanda de trouver des officiers méritoires afin de montrer à l'ensemble de ses soldats qu'il ne faut pas baisser les bras.

Alexandre sait que ses soldats et son État-Major ont la capacité de renvoyer les grenouilles françaises dans leur marais.

Quelques jours plus tard, de nombreux officiers étaient présents dans la Salle d’Honneur, chefs de régiment, seconds, chefs de section… simples officiers et même des élèves de l’École Militaire.

Le Tsar prit alors la parole :

« Messieurs les officiers, valeureux soldats, fidèles défenseurs de notre Sainte patrie.
Dehors, les drapeaux de tous nos régiments flottent au vent.
Nous voici réunis pour récompenser des officiers de renom qui par leurs faits d'arme et leur dévouement ont participé à notre effort de guerre et ont fait honneur à notre Sainte Russie.

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Légion d’Honneur

Nicolaïkov 14144 : Pour l'ensemble de son travail au sein des Armées Russes depuis de longues années.

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Médaille de la Bravoure

Bo_CraDDocK 1154 : Pour n'avoir pas hésité à se porter au contact de l'ennemi pour capturer un objectif d'importance, répondant sans tarder à une demande urgente de l'État-Major. Malgré un rapport de force très défavorable et de lourdes pertes, il a tenu la mine d’Irkoutsk jusqu'à la fin, rendant coup pour coup à l'ennemi qui le submergeait, et mettant hors de combat pas moins de sept unités françaises. Il a tenu son rang sans esprit de recul et, par sa ténacité et son abnégation, a permis de retarder l'avance de l'ennemi dans un secteur clé du front. Par son courage et son exemple, il a porté au plus haut nos valeurs d'excellence qui en font un digne représentant des meilleurs officiers de l'Armée Impériale Russe.

Petrossian 43529 : Pour avoir dirigé de façon exemplaire une résistance héroïque et victorieuse sur le plateau de Kursenaï, face à un ennemi très supérieur en nombre.

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Médaille du Mérite

Dimitri poliakoff 45574 : Pour son implication au sein de son Régiment et sa gestion au quotidien, ainsi que pour sa présence indéfectible en première ligne, montrant l'exemple à tous en restant sous la mitraille en toutes circonstances.

Kozak 39101 : Pour son implication sans faille dans la direction de son Régiment, sa présence au quotidien et son interaction avec le Haut État-Major.

Maxos 21621 : Pour son action déterminante, faisant preuve d'une grande perspicacité et d'une immense bravoure en occupant l'église de Balaklava, seul et entouré d'ennemis ; la prendre sans combat augmente d'autant l'impact de l'exploit, semant le doute et la discorde dans les rangs ennemis dès le début de la bataille.

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Médaille de la Nation

Andrewski 45099 : Pour sa prise de la ferme Bolga, cet officier se portant toujours au devant de ses hommes, ainsi que pour son intrusion décisive dans la mine Baïkal au milieu de la nuit.

Kortchnoï 11083 : Pour son courage, en faisant traverser son bataillon lors de la prise de Tractir.

Krukleich 22916 : Pour son audace lors de la diversion de la prise de Krasnoïe, et sa pugnacité quand il a accompagné les cadets dans sa reprise.

Tushkov 47567 : Pour son travail de renseignement sur le 25ème Régiment d'Infanterie français, travail d'une précision redoutable qui a permis des frappes au millième de vestres et au quart de seconde près.

Rassonov 47107 : Pour sa valeureuse conduite au combat et son acharnement défensif devant Mir, Stakova et Brunn.

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Citation à l'Ordre du Régiment

Père_huon 21051 : Pour sa magnifique conduite au combat depuis le début de la campagne.

Yalkin Yanovich 19191 : Pour ses vigoureuses actions devant Mir, ayant semé plusieurs fois la panique dans les rangs adverses.

Kreminskaia 34621 : Pour son enthousiasme et sa motivation de tous les instants au sein de son Régiment.

Olivier68 28602 : Pour ses actions d'éclat au Nord du champ de bataille, notamment devant Friazino.

Byrock de Saintonge 46447 : Pour son excellente conduite au feu et sa communication au sein de son Régiment.

Vladimir Petrinsky 48686 : Pour avoir fermement tenu sa position au pied de la forteresse plusieurs jours durant, et ce afin d'empêcher l'ennemi d'investir la place-forte, restant sous la mitraille et faisant face à nombre d'ennemis, obéissant aveuglément à son Instructrice, et ce jusqu'à l'arrivée des renforts russes ; le Sous-lieutenant Vladimir Petrinsky se voit ainsi attribuer, par le biais de l'École Militaire Russe, les Félicitations du Tsar.

Youri Kolchine 48257 : Pour avoir combattu l'ennemi aux abords de la mine Vinobradi aux côtés de ses Instructeurs et camarades cadets, permettant par le sacrifice de soi et de tous ses hommes de gagner un temps précieux, en mobilisant des forces ennemies considérables loin de leurs objectifs qu'étaient la Forteresse et la mine Stare menacées ; le Sous-lieutenant Youri Kolchine se voit ainsi attribuer, par le biais de l'École Militaire Russe, les Félicitations du Tsar.

Lominsky 17156 : Pour son éternelle disponibilité, son dévouement et sa réactivité.

Skarklash 36219 : Pour sa dureté et sa malice, qui sapent le moral de l'ennemi.

Touriste 39708 : Pour son efficacité et sa disponibilité, proportionnelles à sa discrétion.

Piotr I. Badration 46279 : Pour l'ensemble de son œuvre en tant que Second de son Régiment.

Ramolof 37934 : Pour son assaut qui permit la reprise du moulin Libau.

Pinder 46147 : Pour le sacrifice de son bataillon devant Baïkal, ce qui permit d'en assurer la prise.

Terrik 46930 : Pour avoir contribué à la tête de ses compagnies aux attaques des mines Pest, Taïga et Lynsk avec beaucoup d’énergie et en entrainant derrière lui ses compagnons d'armes.

Shana 33543 : Toujours à la pointe du régiment ; un brave parmi les braves, ne renonce jamais.

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Citation à l'Ordre de l’Armée

Pour l’ensemble de leurs combats dans le Nord, et sur décision du Tsar, les cosaques du Kasak Voisko reçoivent chacun un "Tektap" dans leur région d’origine, et le droit de chasser dans les forêts personnelles du Tsar.

Et en enfin pour le colonel Vitali Viatchesla (mat. 1475), le Tsar lui remet un alezan pris dans son haras de Saint-Pétersbourg. Continuez vos magnifiques combats, colonel, contre le nabot Corse.
Alexandre 1er
separateur
Chanson russe (1)
Voici un petit artiste remplissant les cabarets de MIR : "Bourviloff"

Son tube :

Un officier doit avoir de très bons pieds,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Il lui faut aussi de la sagacité,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Car ce qu'il doit avoir, et surtout,
C'est d'la tactiqu',
De la tactiqu', dans la pratiqu'.
Comm' la montre a son tic tac,
L'officier a sa tactiqu'.
Attendez un peu que j'vous expliqu' :
La taca taca tac tac tiqu'
De l'officier...
C'est de bien observer
Sans se fair' remarquer.
La taca taca tac tac tiqu'
De l'officier,
C'est d'avoir avant tout
Les yeux en fac' des trous.
Coordination ! Allez, allez,
Pas d'discussion ! Allez, allez,
Exécution ! Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
De l'officier,
C'est de zerker
Avec autorité.

Il y a ceux qui alimentent les fronts ,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Faut courir après tous les infiltrés,
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Les gens disent : "Oh, l'officier quand on a
Besoin de lui, il n'est jamais connecté."
Je réponds du tac au tac,
Car, pensez, j'ai ma tactiqu',
Attendez un peu que j'vous expliqu' :

La taca taca tac tac tiqu',
De l'officier,
C'est d'être toujours là
Quand on ne l'attend pas.
La taca taca tac tac tiqu',
De l'officier,
C'est d'être perspicac'
Sous un p'tit air bonass'.
Coordination ! Allez, allez,
Pas d'discussions ! Allez, allez,
Exécution ! Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
De l'officier,
C'est d'être constamment
A ch'val sur la coordination"
Joachim de Labastide
separateur
Une lettre d'un disparu
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Gazette de la Grande Armée
Courrier adressé au Colonel Jean Bailly
Gendarmerie Impériale
Paris.
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Mon Cher Bailly,

Cela fait si longtemps… Cette guerre est-elle terminée car je n'ai aucune nouvelle des affaires de Russie.
Quand cette lettre te parviendra-t-elle ? Je ne le sais. Elle aura fait certainement le tour de la terre pour te trouver…
Tu ne devineras jamais l'aventure incroyable à laquelle j'ai été mêlé il y a quelques mois de cela. Les événements étranges qui ont conduit à l’anéantissement de mon bataillon ont été suivis d'un périple que je vais essayer ici de te relater succinctement. Je ne raconte cela qu'à toi, cher Bailly, car, en ami fidèle, je sais que tu m'accordes toute ta confiance et ne mettra pas en doute la véracité de mes propos.
Voilà l'histoire. Assieds-toi et lis tranquillement.

Figure-toi que nos ingénieurs travaillaient depuis plusieurs mois sur un projet révolutionnaire. Dans le plus grand secret, ils tentaient de mettre au point un aérostat comme celui qui servit à M. Pilâtre de Rozier pour s'élever dans les airs il y a déjà 25 ans de cela.
Seule une poignée de maréchaux et le Haut Commandement étaient au courant et le secret avait été très bien gardé. Cet étrange ballon était d'un type beaucoup plus imposant car il était capable d'emporter plus de dix hommes. Il était le prototype d'un genre nouveau que l'Empereur voulait tester avant de l'employer à plus vaste échelle contre les Russes : imagine-donc ! Cent ballons de ce type lancés en même temps ! Nous pourrions contourner par les airs leurs régiments et fondre ainsi sur leurs arrières pour semer la panique dans leurs rangs… Ce genre de machine volante n'est évidemment pas simple à mettre au point pour transporter autant d'hommes équipés, et surtout difficile à manœuvrer dès lors que nous sommes le jouet des vents. Un exemplaire avait déjà été conçu. Il fallait des volontaires pour la tester et l'on fit appel à des hommes n'ayant peur ni de l'altitude, ni des Russes… Mon bataillon étant porté disparu dans des circonstances troubles et n'ayant donc plus rien à commander, l'Empereur en personne me désigna volontaire d'office avec le docteur Le Braz et les quelques survivants qui me restaient encore. En tout dix hommes avec un peu de pain et de vin pour tenir le coup. Tels des ombres nous serions maintenant invisibles du sol…
Nous primes l'air dans la soirée du [censuré – secret militaire], profitant d'un vent favorable, afin de voler de nuit pour éviter d'attirer l'attention de l'ennemi. L'objectif de cette mission d'un genre nouveau était de franchir une distance de cinquante kilomètres, d’atterrir, de capturer un russe et de repartir. Nous pourrions ainsi rapporter la preuve que ces missions étaient réalisables et qu'elles serviraient grandement les projets de notre l'État-Major.
Hélas, notre système de navigation tomba en panne peu après notre envol. Prenant rapidement de l'altitude, nous ne pûmes bientôt plus maîtriser l'engin tandis que, pour comble de malchance, une tempête se levait qui nous empêcha de nous repérer grâce aux étoiles et nous emporta comme un fétu de paille.
Nous crûmes notre dernière heure venue et notre destin paraissait joué, semblable à celui de l'infortuné Pilâtre mort dans la chute de son ballon. Mais du ciel, une main bienveillante nous protégeait sans doute, et après au moins 48 heures d'un indescriptible périple aérien nous nous retrouvâmes bientôt au-dessus de la mer !
Où étions-nous ? Aucun d'entre nous ne le savait… Nous avions épuisé vivres et eau et l'angoisse de la mort nous rongeait tous, pourtant de vieux grognard habitués à la côtoyer et que le danger avait éprouvés maintes fois.
Toujours poussés vers l'Est, c'est la seule indication que nous avions en nous repérant grâce au soleil, nous aperçûmes bientôt la terre, soulagés comme tu l'imagines, d'autant que le ballon commençait à donner des signes de faiblesse et que nous perdions peu à peu de l'altitude.
Le sol vint à nous plus vite que prévu, et la chute faillit nous être fatale mais la providence ne nous lâcha pas, heureusement.
Nous avons réussi à nous poser en catastrophe et sans pertes hormis quelques contusions, mais notre ballon subit des dégâts irréversibles : crevé, brisé, inutilisable, l'accident nous contraignait à rester sur place à jamais… Mais nous n'étions pas sur une île déserte, et nous n’eûmes pas longtemps à attendre ni à explorer cette terre car à notre grande surprise nous fûmes bientôt face à une foule de petits hommes aux yeux bridés et au teint jaune, sans doute aussi effrayés que nous de voir des démons descendre des cieux. « Gaijin ! Gaijin ! », ne cessaient-ils de répéter en nous pointant du doigt et « Nihongo ! Nihongo ! », en montrant leur terre. Le docteur Le Braz qui est un homme cultivé et plein de bon sens nous donna l'explication de notre destination finale : nous étions arrivés au pays des Samouraïs ! Le Japon ! L'Empire du soleil levant !
Poussé par le vent divin, le kami-kaze, cela nous valut d'emblée une certaine reconnaissance pour un grand courage dont on est friand ici.

Que te dire sur ce pays, cher Bailly !
C'est un autre monde. Rien de ce que nous connaissons et qui nous est familier ne se fait là-bas. Ne serais-ce que pour manger, il n'y a bien que le voltigeur Dantec, qui officiait comme tambour dans la clique du bataillon qui soit à l'aise pour tenir leurs fichues baguettes qui leur servent de fourchette… On mange du poisson cru mais posé sur des cubes de riz, le tout servi de manière si raffinée qu'il dépasse tout ce que j'ai connu jusqu'alors.
Le pays est généreux, le riz pousse en abondance et l'eau est partout présente. Tout n'est que surprise quotidienne. Cette langue si compliquée avec ces caractères indéchiffrables pour nous, nous maintient pour l'instant dans un isolement difficile. Le docteur Le Braz tente pourtant quelques bribes de conversation et note sur un calepin la transcription phonétique des mots qu'il comprend. Ainsi « Bonjour » se dit « Konishiwa » et « Merci », « Arigato »… C'est peu mais c'est déjà un grand pas…
Nous avons d'abord été accueillis avec méfiance car l'étranger n'est pas bien vu ici. Les contacts qu'ils ont eu avec les Anglais et les Russes se sont mal passés et heureusement pour nous, comme le dit si bien le proverbe : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Notre nationalité française est la meilleure carte de visite qui soit. Tant qu'on ne se mêle pas des affaires du pays et que nous partageons notre savoir, l'entente est cordiale.
Nous apportons notre expérience du combat avec les armes à feu, peu répandues ici, mais le Japonais est d'une bravoure fantastique et sa maîtrise du sabre et de l'arc en font des guerriers redoutables. Ce sont également des cavaliers hors pair.
Nous avons le droit de circuler librement, le Mikado lui-même nous accorde sa protection car les différents clans sont parfois impliqués dans des luttes terribles.
Nous allons voir les points importants du pays, la montagne sacrée nommée Fuji-San, et nous devons nous plier aux coutumes locales en versant quelques offrandes aux dieux du panthéon Shinto et à Bouddha.
Nous ne pourrons pas rentrer car nul navire ne vient ici et si la nostalgie se lit dans les yeux de certains, parfois le soir, lorsque le soleil termine sa course vers l'Ouest, d'autres semblent trouver en ces lieux exotiques un second départ dans la vie. Tenez, Le Braz lui-même, n'est pas insensible aux charmes des dames de compagnie que l'on nomme Maiko ou Geisha, selon leur grade et leur expérience des désirs masculins. Lui comme d'autres se laissent envoûter par le chant de ces sirènes orientales qui ne vous feront jamais regretter l'âpre vie militaire…

Nous reverrons-nous un jour, cher Bailly ?
Qui sait, le hasard nous a porté jusque là-bas et vous pourrez, peut-être un jour m'y retrouver…
J'ai pu confier discrètement ce courrier à un marchand Hollandais qui est venu accoster quelques jours au sud de l'archipel. Il le fera suivre une fois arrivé aux Indes ou en Égypte, et j'espère que cette missive vous parviendra entière.
Nous sommes si loin de la France, si loin de tout.

Adressez mon amical salut aux vieux grognards et buvez un coup pour moi à la santé de ceux qui sont tombés bravement en faisant leur devoir.

Cordialement,
Colonel Roscanvel
separateur
Grand Concours de Récits
Pour sa 50ème édition, la Gazette Indépendante de Russie organise un GRAND CONCOURS DE RÉCITS.

Tous les officiers sont invités à nous faire parvenir un récit de campagne, à envoyer à Killer Ethyl (Mat. 28809).

Le meilleur de ces récits, désigné par un jury composé des Gazetiers et des membres des cabinets conjoints de l'Empereur et du Tsar (Animation), permettra au camp du vainqueur de faire un pas vers la Victoire Finale (gain de 5 PV).

Les récits envoyés seront publiés, dans une édition spéciale, pour mettre à l'honneur tous les participants.

Nous attendons avec impatience vos oeuvres !
Et bonne chance à tous les participants.
La Gazette
separateur
49ème éditorial
L'équipe de la Gazette Indépendante de Russie est heureuse de vous proposer la 49ème édition. Ce numéro, spécialement élaboré pour vous aider à occuper les longues soirées de printemps au coin du feu, est riche de sa diversité que nous vous laissons découvrir.

Avec un plaisir non feint, nous avons reçu les textes de certains d'entre vous qui ont pris la plume pour nous régaler de leur création... peut-être bientôt lirons-nous la vôtre ?

La prochaine édition sera la 50ème, un bel anniversaire à fêter tous ensemble... au soleil !
La Rédaction
separateur
L'École Militaire Russe
*A l'abri d'une tente non loin de Semenevskoïé. Comme à son habitude, tout en écoutant le rapport de son amie Lilya, Katina avait le nez plongé dans la paperasse, lorsqu'une voix bien connue vînt à se faire entendre.

Les bras chargés d'une vatrouchka au miel et d'une bouteille de la meilleure vodka – subtilisée adroitement dans la réserve de Moleskine – Darya se présenta à la tente du Colonel Katina, instructrice de l'EMR, pour l'entretien que cette dernière devait lui accorder.*

~ Bonjour Colonel Katina, heureuse de vous revoir. J'ai à boire et à manger !

*Sortant un paquet de sa besace, la jeune journaliste lui tendit avec un sourire.*

~ Et voilà vos gants… blanc et orange comme vous le désiriez. Pourquoi ces couleurs-là, déjà ? J'ai une mémoire défaillante qui ne s'améliore pas avec les coups reçus sur la caboche.

*Katina quitta des yeux ses feuilles et reconnue d'emblée la jeune Darya. Tout en réceptionnant les dits gants, elle répondit :*

-- Chère amie, il ne fallait pas vous déranger. Moi ou une de mes adjudantes serions passées lors d'une remise en forme à l’hôpital. Et en plus, vous venez avec de quoi se restaurer, vous savez vous rendre indispensable.

*Tout en indiquant un siège elle ajouta :*

-- Je vous en prie installez-vous.

*Puis d'un geste de la tête elle enjoignit Lilya de leur ramener trois verres et de quoi déguster le gâteau. Une fois les trois demoiselles attablées, verre plein et une bonne part de vatrouchka devant elle, Katina désigna sa propre rose blanche et celle de Lilya :*

-- Pourquoi je voulais des gants blanc et orange, m'avez vous demandé ? Voici la réponse : cette rose. Tout d'abord vous devez savoir que chaque homme sous mon commandement, ou celui de mes adjudantes, possède une telle boutonnière, ainsi que certains officiers de confiance, des amis proches. Comme vous pouvez le constater, ce ne sont pas des vraies. Sur le front il est bien entendu quasiment impossible d'en avoir, elles sont donc toutes confectionnées par Lilya. En soie pour les officiers et en chintz ou mousseline pour les soldats.

*Katina sourit en direction de Lilya, but une gorgée et reprit.*

-- Vous savez je suis ce que l'on appelle une fille de la guerre, née et ayant grandi dans un climat de conflits perpétuels. Comme beaucoup, la guerre ne m'a pas volée que mon enfance mais également mes proches, mes parents. Je n'étais alors âgée que de trois ans, au final la seule chose me rapprochant d'eux est ma ville natale, Iekaterinodar, où mes parents y étaient très respectés et aimés, ses habitants sont pour moi ma famille. Cette rose vient de là-bas, la couleur orange est propre à cette ville et le blanc propre à mon histoire. Ce surnom de ''Rose Blanche'' m'est restée, surement car je ne porte jamais la rose orange lors des combats mais seulement lors de cérémonies.

*Katina s'arrêta un instant semblant perdue dans ses pensées puis ajouta :*

-- Mais sinon, et vous ? Je suppose que vous n'êtes pas venue jusqu'ici pour m'entendre divaguer. Alors, que me vaut donc la joie de votre visite ?

*La bouche pleine de l'onctuosité sucrée du gâteau, la jeune fille écoutait son instructrice avec attention… elle avala un peu vite pour répondre à sa question.*

~ Je suis là pour l'entretien sur l'EMR, pour la Gazette Indépendante de Russie… attendez, je sors mes questions.

*Extirpant de sa besace un carnet, la gazetière le parcourut rapidement puis se mit à lire.*

~ Pouvez-vous m'expliquer dans les grandes lignes la structure et le fonctionnement de l'EMR ?"

-- Voyons par où commencer … l'équipe. L'EMR compte actuellement 4 instructeurs : Elro qui dépense sans compter son temps en plans et activités pour l'EMR, moi-même qui m'occupe des parties théoriques. Et pour chapeauter tout ce beau monde : Igor Moleskine plus connu pour son rôle au sein des Jägers Egersky.
Il se dit que Vitali aurait bradé son poste de commandant de l'EMR contre quelques chèvres chétives. Et oui, c'est la crise partout même dans les pâturages ! Cependant, on peut encore l'apercevoir rôder à l'EMR, jamais avare d'un conseil ou d'une anecdote pour nos cadets.
N’oubliez pas Stannis, qui nous a quittés il y a quelques semaines, mais qui a également fait un travail monstre pour l'école.

*Katina attendit que la jeune gazetière eut finit de noter ses réponses avant de poursuivre :*

-- Pour ce qui est de la structure de l'école, elle est comment dire *Katina réfléchie un instant avant d'ajouter* adaptable, oui c'est le terme.
Mise à part la 3° section exclusivement réservée à l'accueil des nouveaux diplômés dont j'ai la charge. Les deux autres dépendent du front. On essaye le plus souvent, quand c'est possible, de mélanger les cadets aguerris avec les petits nouveaux afin de promouvoir l'entraide et la transmission d'expérience. De plus il y a toujours un instructeur à portée des cadets sur le front, que ce soit pour leur donner des ordres, conseils, ou simplement pour les haranguer et les protéger cela s'entend.

*Pendant que Darya terminait de noter, Katina se resservit un morceau de gâteau, "promis je commence le régime demain" pensa-t-elle !
Pendant ce temps, la jeune journaliste notait frénétiquement ce que lui disait Katina. Enfin, elle releva la tête.*

~ Quels sont les objectifs de l'École Militaire Russe ?… Quel but tentez-vous d'atteindre avec les nouvelles recrues ?

-- Le but demandez-vous ? Il est simple, assurer l'avenir de notre Sainte Armée Impériale, répondit Katina sans hésiter.

Vous savez l’École Militaire est le premier chaînon de notre Armée et le plus important, il est du devoir des vétérans de transmettre leur expérience aux plus jeunes, afin de garder une Armée solidaire et forte.

*Elle avala une nouvelle goulée de vodka et rajouta :*

-- Je dirai même qu’il est plus important que les régiments de ligne et le HEM. C'est à l’École Militaire que l'on forme les futurs talents, c'est ici que l'on transmet, façonne de solides bases permettant ensuite à notre Armée d'être efficace, d'évoluer.
Bien sur, je ne vais pas jusqu'à penser que c'est l’École qui permet de gagner ou de perdre une guerre mais, je peux sans sourciller vous dire que sans une bonne formation, point de salut possible, c'est certain !

*Comme Darya apprenait essentiellement par imitation, elle but elle-même une gorgée de vodka et grimaça comme à son habitude avant de reprendre la parole.*

~ Ces dernières semaines, j'ai combattu souvent contre l'École Militaire Française et cette question m'est venue naturellement : quelles sont les différences fondamentales entre l'EMF et l'EMR ? Les forces et les faiblesses d'un côté et de l'autre ?"

-- Mmmh, question difficile s'il en est.

*Katina posa son regard sur les nombreuses cartes et rapports éparpillés ou accrochés un peu partout dans la pièce puis déclara :*

-- Honnêtement je ne sais que répondre. L'EMF est organisée différemment de notre propre école. Tandis que nous, nous mélangeons instructeurs et cadets, en face ils ont une section dédiée à l'élite.
Leur grand nombre m'incite à penser qu'ils effectuent une sorte de parrainage. Soit ça, soit les vétérans ont besoin de retourner à l'école, ce qui expliquerait cette section exclusive de ''vieux'' *badina Katina*

-- Mis à part cela, il n'y a pas tant de différences, leurs anciens se sacrifient pour les cadets, les nôtres également. Et je suppose que les cadets d'en face sont eux aussi submergés de cours théoriques en plus des combats réels.
Peut-être moins de hargne à l'EMF, nos cadets vont aisément aux corps-à-corps, ce qui est moins fréquent en face. À contrario, les leurs semblent peut-être plus disciplinés en ce qui concerne les mouvements et placements. Il faudrait avoir vu les deux Écoles de l'intérieur pour donner une réponse juste.
Mais bon ne craignez rien, l'EMR est la meilleure école, elle viendra à bout de tout et a les meilleurs résultats *déclama Katina debout, des étoiles plein les yeux et le poing levé*
J'en fait trop vous croyez ? ! *conclut-elle en s’esclaffant*

*Darya lui sourit de toutes ses quenottes*

~ Non, pas du tout, je suis d'accord avec vous évidemment… J'adore notre école et bien sûr je ne suis pas objective à ce sujet.
Oui, donc… Revenons à nos moutons… Voici ma dernière question : dans votre travail à l'EMR, qu'est-ce qui est le plus intéressant, exaltant et motivant et, a contrario, le plus ennuyeux, agaçant et déprimant ?

*Katina se rassit, avisa les verres vides, attrapa la bouteille et tout en resservant la tablée, dit :*

-- Le plus intéressant ? Le rapport humain sans aucun doute, le fait de partager notre maigre savoir avec les plus jeunes.
Alors oui instruire est épuisant, il faut répéter la même chose X fois et des fois de plusieurs façons différentes pour que tout le monde finisse par comprendre et tout ça en gardant la même énergie et fraicheur que si c'était la première fois. Et avoir de la patience, oh oui ! Il en faut beaucoup en réserve *s'amusa Katina*
Mais lorsqu'un cadet grâce à nos conseils arrive ne serait-ce qu'à remplir un rapport complet en bonne et due forme ou à faire un CàC efficace, cela nous réjouit au plus haut point et nous rend fière de ce que l'on effectue, d'autant plus lorsqu'il monte en grade ou qu'ils finissent par occuper un poste important à leur sortie de l’École.
Le fait de rencontrer des personnalités différentes également me plait beaucoup, certains de mes amis proches sont d'anciens cadets que j'avais sous mon aile.

*Katina fit une pause pour se réhydrater à coup de vodka puis continua*

-- Pour ce qui est de la deuxième partie de votre question, je dirai qu'il n'y a rien. Rien n'est ennuyeux, agaçant ou déprimant dans ce que je fais. Vous pensez bien que si c'était le cas je n'occuperais pas le poste de Second(e) de l'EMR.
Comme je vous l'ai signifié plus tôt, m'occuper de l'EMR – et donc du futur de notre Sainte Armée – est plus passionnant et gratifiant que de diriger un régiment de ligne.

*La jeune journaliste finit de prendre ses notes et sourit à son instructrice.*

~ Merci pour cet entretien passionnant que vous nous avez accordé, Colonel Katina… Bon, il faut que je m'en retourne étriper du français… Un dernier mot peut-être ?

*Katina se tourna vers son amie Lilya, elles se levèrent, prirent leurs verres, puis à l'unisson s'exclamèrent avant de les vider d'une traite :*

-- NOS VIES POUR LA FAMILLE ROYALE ET NOTRE SAINTE RUSSIE ! !

[NDLR : depuis la rédaction de cet article, le très estimé Colonel Vitali Viatchesla a quitté l'EMR pour galoper cheveux au vent aux côtés de ses frères Cosaques.]
Colonel Katina
separateur
MÉTÉO

Ainsi voici venu les beaux jours changeants mais de jolies fleurs naissantes, de l'eau abondante et de la boue gluante ont fait place à la neige et au gel des sols fermes. De toute part on nous quémande de vous alarmer sur les chutes de pluies incessantes sur la région des embouchures de la Bérézina et les handicaps que cela pourrait vous causer !
Celsius
separateur
BESTIAIRE DES ARMÉES (2)

Notre pigiste de guerre continua ses recherches et voici pour vous, lecteurs fidèles, la deuxième partie de cet article qui vous présentera les genèses drôle, rocambolesque et poétique d'un crocodile, d'une hyène et d'un colibri.

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Alors que nous interrogions le major Croco du 30ème Régiment d'Infanterie sur l'origine de son nom, celui-ci nous répondit ce qui suit, qui ne manqua pas de provoquer la stupéfaction, suivie du gloussement intempestif, de la journaliste de la GIR.

« Effectivement mon surnom provient de ce fameux saurien. Ce pseudonyme attribué depuis fort longtemps par mes camarades proviendrait du fait que, comme l'animal dont il est question, j'ai des petites pattes et une grande gueule !!!

D'aucun précise que, chez moi aussi, c'est la qu... qui dirige mais cela ne peut se dire qu'à une heure avancée de fortes libations dans une taverne... »

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En ce qui concernait l'unité "Himma la Hyène", nous trouvâmes aisément, sous la pile de textes à corriger, notre confrère Killer Ethyl.

Le commandant du IIIème Corps d'Armée nous révéla que nous étions sur une fausse piste... Le nom de son unité de gardes nationaux ne faisait absolument pas référence à l'animal. Notre "russitude" absolue, et condition de femme, nous rendant hermétique aux "jeux de mots laids pour les gens bêtes", notre tueur de fautes dût patiemment nous expliquer son parcours initiatique bercé par la lecture d'une feuille de chou française d'un nom équivalent à "Berezina gelée" – Fluide Glacial – .

Ainsi donc, pour les lecteurs russophones, je me dois d'expliquer qu'"Himma la Hyène" fait référence à cette chaîne de montagne au Nord des Indes et pas à un carnivore au cri déplaisant qui vit dans la savane africaine.

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Nous clôturerons, pour cette édition, avec le Général Aumodre des Autunnois qui nous raconta pourquoi il avait nommé "Colibri" son unité de voltigeurs.

« Pour sa taille, sa fragilité et son perpétuel changement de position. Cette unité avance, attaque et se repositionne systématiquement sur une autre case. Lorsqu'elle est engagée, son sort est scellé.

Le colibri butine sans cesse, change de place continuellement. Sa petite taille et le fait qu'il se nourrisse du nectar des fleurs inspirent la fragilité. »

Sur la pensée "un peu de douceur dans ce monde de brutes" flottant dans notre cervelle, nous allâmes fouiller la bibliothèque du Colonel Nicolaïkov pour trouver dans son encyclopédie ce qu'était un colibri – nous avions dû faire de même pour la hyène, ce genre de bête ne peuplant pas les steppes de Russie –.
Sachez, cher lecteur, que le colibri est un oiseau minuscule des Amériques, surnommé "oiseau-mouche", qui est capable d'un vol extrêmement performant et rapide. Chose surprenante, il peut même voler à reculons.

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Rendez-vous à la 50ème édition pour le troisième épisode de notre "Bestiaire des Armées".
La Gazette
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CITATIONS

Si on demande pourquoi nous sommes morts, dites que c’est parce que nos pères ont menti.
Rudyard Kipling

Les morts ne s’intéressent plus à l’histoire militaire.
Maréchal Friedrich Paulus, Stalingrad, janvier 1943

Un journal a écrit que ce qui manque aux jeunes, c’est une bonne guerre ; ce qui ne nous apprend rien sur les jeunes, mais en dit long sur les vieux.
Romain Gary

Il est vrai que, parfois, les militaires, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir.
Charles de Gaulle
La Gazette
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XIV MÉDAILLÉS FRANCAIS
L'Empereur Napoléon était affairé derrière son bureau à Varsovie. Sur celui-ci avait étalé une grande carte représentant la Bérézina. Il était perplexe car sa manœuvre afin de se désengager des russes ne fut pas entièrement couronnée de succès. Le passage de la Bérézina fut dur, la Grande Armée retrouva en face d'elle un contingent prussien qui ralentit assez le repositionnement des troupes françaises pour permettre au gros des forces russes de traverser. Cependant, il était confiant, ses grognards savaient qu'il comptait sur eux et ceux-ci ont repris du poil de la bête, sentant la patrie en danger, et ont commencé à refouler l'armée russe.

On toqua à la porte. Napoléon leva les yeux et vit son ordonnance ouvrir la porte pour un messager à moitié couvert de boue.

Qu'est-ce donc cette façon de se présenter devant votre Empereur ?, s'exclama-t-il.

Le messager baissa les yeux et répondit :

De part les pluies incessantes que l'on a eu à subir depuis le printemps, les routes sont quasiment impraticables et la boue fait que je suis déjà assez en retard pour le message et que j'ai que je n'ai pas pris le temps de me changer pour me présenter à vous.

Et bien dites moi de quoi il s'agit, coupa Napoléon.

Le messager repris : Oui, le Chancelier Dami vous demande de venir sur le front afin de récompenser les officiers méritants qui ont participé à redorer l'honneur de la Grande Armée.

Il est vrai que cela me paraissait bizarre que je n'ai pas encore pu revoir mes fidèles soldats.

Trois jours plus tard, Napoléon était de retour sur le front de Russie. À ses côtés se trouvait Dami tenant une liste contenant la liste des officiers méritoires. Deux ordonnances se tenaient derrières eux avec chacun un coussin sur lesquels étaient disposés les médailles.

Dami s'avança et commença à appeler les récipiendaires. Napoléon prenait les médailles et les épinglait lui-même au torse des officiers en leur disant quelques mots.

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Médaille de la Bravoure :

Jacques Gallifet – 1130 : Officier de talent, d'expérience et meneur d'hommes ; mérite que la Grande Armée le récompense pour son formidable service sans failles.

Zinaïda – 37806 : Pour avoir prit l'église de Riga au nez et à la barbe des russes et avoir tenu suffisamment longtemps pour permettre la désactivation d'une ferme russe et facilité l'activation d'une ferme française.
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Médaille du Mérite :

Cyrion – 33938 : Pour avoir coordonné la section d’infiltration du Génie lors de la grande infiltration, en début de campagne, permettant ainsi de retarder le déploiement russe.

Dellard – 42769 : Jeune officier qui montre depuis son incorporation une abnégation, une implication et une motivation tant dans le respect des consignes que le courage à les appliquer ; son esprit d'initiative et son sang-froid dans les situations périlleuses ont toujours été au service de la Grande Armée, tant auprès de son Régiment que des compagnons de combat d'autres formations ; un élément de valeur qui mérite amplement d'être encouragé.

Ferdinan Charleville – 11680 : A accomplit avec intelligence et efficacité une mission suicide commandée par le Maréchal de la Grande Armée dans la nuit du 20 mars 1813, consistant à reprendre l'église de Wesselovo afin de retarder de deux jours l'activation d'une ferme russe et la perte de la ferme de la Garde Impériale, permettant également une amélioration du moral de Régiments français et le renforcement des positions face aux russes.

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Médaille de la Nation :

Curély – 38128 : Homme de confiance, très écouté au sein de son Régiment ; une première décoration finalise la reconnaissance de tous.

Louis Lepic – 1538 : Officier qui a le sens du devoir et du sacrifice ; s'est particulièrement distingué au cours de l'opération Ragondin ; mérite d'être cité en exemple.

Magnus Von Reik – 41399 : Pour avoir commandé avec excellence le Bataillon de mêlée du Génie depuis plus d’un an.

Mon Héro – 17440 : Pour sa fougue exemplaire lors des assauts essentiels.

Moncorger – 41973 : Excellent officier, sur lequel ses camarades peuvent compter en première ligne.

Noots – 29121 : A permis en septembre 1813 de repérer et contrer une infiltration dangereuse sur Taïga, laquelle menaçait la ferme de son Régiment, à peine intégré dans celui-ci ; a permis la reconquête de la mine en organisant la riposte avec finesse ; plusieurs fois félicité.

Philius – 39954 : Grand officier, dévoué et intègre, toujours présent dans les avant-postes ; sait rallier ses troupes dans les moments difficiles ; s'est illustré dernièrement sur Riga en étant à l'origine de la première désactivation de la ferme cosaque.

Vitorio Venetto – 34529 : Pour sa défense héroïque de Stakova.

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Citation à l'Ordre de l'Armée :

Adamas – 36212 : Pour avoir protégé Aujedzt de sa propre initiative pendant plus d'une semaine, suite à l'assaut répété des forces russes.

Alexandre Majoit – 42360 : Officier brave et dévoué ; s'est particulièrement distingué au cours de l'opération Ragondin ; mérite d'être cité en exemple.

Apple – 6074 : Pour ses reconnaissances rapides et efficaces en territoire ennemi permettant à l'État-Major de son Régiment de prendre les mesures adaptées.

Boyer De Rebeval – 49181 : Pour son implication à suivre les ordres donnés et son dévouement.

Fervac – 43184 : Pour son implication aux ordres donnés et l'encadrement de jeunes recrues.

Garripipoque – 46653 : Pour son sens de l'observation et son inventivité.

Georges Leygues – 14147 : Pour l’ensemble de ses qualités, dont son courage et son abnégation.

Guillaume de Sarthe – 17252 : Pour sa dévotion envers l’Empereur et son acharnement à tenir le Génie en état d'alerte.

Jean de Moulin – 48994 : Au service de son Régiment ; lieutenant très estimé par ses camarades d'unité.

Jetapedabord – 47095 : Pour services rendus à son Régiment, tout au long de la campagne de la Bérézina.

Joachim de Labastide – 38339 : Officier de grande valeur qui a le sens du devoir et du sacrifice ; s'est particulièrement distingué en organisant l'audacieuse opération Ragondin derrière les lignes ennemies.

Jorkosqui – 43213 : Jeune officier toujours respectueux des consignes ; a participé activement aux batailles de Krasnoïe, Tractir et Vileika ayant permis le renversement du front centre en faveur de la Grande Armée.

Juan – 21295 : Pour son incursion en territoire ennemi pour la prise de Boubka.

Louis de Larthurière – 15262 : Pour sa présence et son efficacité au combat, toujours en pointe des actions concertées ; est de ces officiers qui par leur courage permettent la mise en mouvement d'une section et garantissent le succès d'une action.

Malo – 43930 : Pour son sauvetage in-extremis de Stakova.

Marmont – 39398 : Compte parmi les meilleurs éléments de son Régiment ; ses hommes rendent de grands services et ont un très bon sens tactique du terrain.

Ombre de Noblecourt – 47688 : Pour sa réactivité et son dépassement au combat.

Parkerpop – 45765 : Pour sa fidélité à son Régiment et sa capacité à mener ses hommes à l'assaut.

Pascal de Bener – 46216 : Pour les analyses particulièrement perspicaces qu’il dispense à l’État-Major Impérial en tant que directeur du SARCE.

Rembarre – 42317 : Pour son implication dans les ordres donnés et l'encadrement de jeunes recrues.

Solid-snake – 19131 : A lancé ses unités dans un assaut furieux et sans espoir au cœur des forces cosaques, lors de l'assaut de Ladoga ; a ainsi désorganisé les russes et donné du courage à ses camarades, qui se sont joints à lui.

Tece – 48446 : Pour son implication dans les ordres donnés et son dévouement.

Tommy – 8023 : Pour avoir protégé Aujedzt de sa propre initiative pendant plus d'une semaine, suite à l'assaut répété des forces russes.

Vautre – 46767 : Pour avoir relancé le Génie Impérial et avoir permit sa cohésion au début de la campagne de la Bérézina.

Zelidor – 31390 : Officier toujours disponible et d'une efficacité redoutable ; s'est particulièrement distingué au cours de l'opération Ragondin ; mérite d'être cité en exemple.

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Citation à l'Ordre du Régiment :

De Lasalle – 39806 : A tenu seul avec son bataillon sur Buda face à tout le régiment Garde Preobrajensky durant 15 jours ; son retour au sein de l'État-Major de son Régiment a notamment permit de rendre l'objectif de la mission Ragondin réalisable par ses calculs et son suivit de la mission.

DELAPORTE – 6089 : Pour son abnégation et sa détermination sans faille, et sa capacité à endurer toujours et encore les pires revers et à revenir à la tâche, inlassablement.

GUYARD – 48875 : Toujours présent et aux avant-postes, mérite d'être cité en exemple.

Jean Bailly – 1169 : Pour son travail en temps que Grand Prévôt de la Gendarmerie Impériale.

Loup Blanc – 47484 : Malgré ses fonctions au sein de la Justice Impériale, est resté actif à la tête d'une section et a ainsi permit à son Régiment d'avancer.

Monton – 42970 : Officier capable et réactif, a permit une percée vers l'Est en se dévouant avec tout son bataillon à la chasse aux infiltrés sur Taïga.

Terbel299 – 36612 : Officier loyal qui a sût fortement contribuer à la réussite de l'opération Ragondin.
Napoléon
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Lois de Murphy (4)

Lois de la Défense

82. L'ennemi attaque invariablement en deux occasions : quand il est prêt et quand vous ne l'êtes pas.
83. Quand vous avez assuré un secteur, soyez sûr que l'ennemi le sache aussi.
84. Quand vous avez suffisamment de vivres et de munitions, l'ennemi prend 2 semaines pour attaquer.
85. Quand vous êtes à court de vivre comme de munitions, l'ennemi décide d'attaquer cette nuit.
86. Si vous positions sont solidement établies et que vous êtes prêt à recevoir l'assaut ennemi, celui-ci vous contournera.
87. Si votre embuscade est bien préparée, l'ennemi ne tombera pas dedans.
88. Empêchez l'ennemi d'entrer quelque part ; vous ne pourrez plus en sortir.
89. Renforcez votre front ; vous aurez vos arrières attaqués.
90. La diversion ennemie que vous ignorez est leur attaque principale.
91. Plus un bâtiment est protégé, plus il a de chances d'être pris pour cible.
92. Le seul terrain vraiment contrôlé est le terrain sur lequel vous êtes debout.
93. Vous pouvez gagner sans combattre, mais c'est beaucoup plus dur à faire. Et l'ennemi peut ne pas coopérer.
94. Si vous êtes à court de tout sauf d'ennemi, vous êtes au combat.

Lois des Armes

95. N'oubliez jamais que votre arme a été faite par celui qui demandait le moins.
96. Plus une arme coûte cher, plus loin vous devrez l'envoyer pour la faire réparer.
97. La complexité d'une arme est inversement proportionnelle au QI de celui qui va l'utiliser.
98. Les armes d'en face ont toujours l'air meilleures que les vôtres.
99. Les armes les plus bruyantes paraissent toujours les plus puissantes.
100. Les grenades à 3 secondes explosent toujours après 2.
101. Ce n'est que dans les films qu'on a le temps de les renvoyer.
102. Le rayon létal d'une grenade à main est toujours un mètre plus grand que votre détente horizontale.
103. Si vous ne pouvez vous en souvenir, la charge dirigée l'est sur vous.
104. Les mines sont des armes à chances égales.

Lois de la Munition

105. Tous les magasins de 20 manqueront de quelques balles au combat. Idem pour ceux de 30.
106. Personne ne porte jamais trop de munitions.
107. Chaque fois que vous avez une tonne de munitions, vous ne ratez jamais.
108. Chaque fois que vous en êtes à court, vous n'arrivez pas à toucher une façade de grange.
109. La cartouche cruciale aura un dérangement.
110. La munition est bon marché ; pas votre vie.
111. Il est plus facile de griller de la munition que de remplir le formulaire pour l'inscription des tombes.

Lois de l'Appui

112. Le premier obus du feu d’artillerie ennemi sera pour vous.
113. La seule chose plus précise que le feu ennemi, sur vos positions, est le feu ami.
114. Ne donnez jamais votre emplacement à l'observateur d’artillerie ; vos chances resteront peut-être égales à celles de l'ennemi.
115. Ce n'est pas à celle avec votre nom dessus, mais à celle portant "avis à tous" que vous devez penser.
116. Les pilotes qui peuvent vous voir en larguant des vivres ne le peuvent plus en larguant des bombes.
117. Il n'y a pas d'athée sous une pluie de bombes.
118. Le napalm est une arme d'appui régionale.
119. Les B-52 sont les ultimes armes d'appui rapproché.
120. L'appui aérien tous temps ne marche pas par mauvais temps.
121. Le bombardement de précision est normalement précis à plus ou moins un kilomètre.
122. Les tapis de bombes sont très, très précis : les bombes touchent toujours le sol.
123. Les chars se combattent toujours l'un l'autre… et n'ont pas le temps d'aider l'infanterie.
124. Les véhicules blindés attirent autant l'attention que les projectiles.
125. La cavalerie ne vient pas toujours à la rescousse.
126. Les renforts ne sont jamais alliés.

Lois des Transmissions

127. Les radios sont en panne dès que vous avez besoin d'un feu d'appui.
128. Lorsque vous passez en revue les fréquences radio que vous venez de noter, les plus importantes sont toujours illisibles.
129. L'ennemi ne surveille jamais votre fréquence radio jusqu'à ce vous émettiez sans codage.
130. Chaque ordre simple sera rédigé de la manière la plus complexe.
131. L'information parvient plus sûrement à ceux qui en ont le moins besoin.

Lois des Blessures

132. Une blessure à la poitrine est la façon qu'à la nature de vous dire de ralentir.
133. Une médaille pour blessure prouve seulement que vous étiez assez futé pour élaborer un plan, assez stupide pour l'essayer et assez chanceux pour survivre.
134. La gravité d'une blessure, au combat, est inversement proportionnelle à la distance de toute forme de couvert.
135. Si on vous dit "on va te sortir de là, t'inquiète pas !", c'est que votre situation est désespérée.

Lois de la Marche

136. Vous ne pouvez pas connaître la profondeur d'une flaque tant que vous n'avez pas marché dedans.
137. Peu importe dans quelle direction vous devez marcher, c'est toujours en pente ascendante.
138. Que le groupe soit dans la bonne formation ne veut pas dire qu'il va dans la bonne direction.
139. Si vous ne savez pas où vous allez, vous allez probablement vous retrouver ailleurs.
140. Le poids de votre paquetage s'accroît en proportion de la quantité de nourriture que vous en sortez.
141. Si vous tombez à court de vivres, le poids continue malgré tout à s'accroître.
142. Le nombre de cailloux dans vos bottes est directement proportionnel au nombre d'heures de marche.
143. La difficulté de trouver un chemin donné est directement proportionnelle aux conséquences que ne pas le trouver entraînerait.
144. La densité locale en moustiques est inversement proportionnelle à vos réserves de produit repoussant.
145. Point de contact = appât pour sniper.
Killer Ethyl
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