Gazette de Russie
gazette
26 avil 1812
La Carmagnole du Nord
Monsieur Vilpi avait promis! (bis)
De faire poutrer la vieille Gi! (bis)
Mais son coup a manqué!
Ne faisons plus quartier!

Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon!

Monsieur Zinix avait promis! (bis)
D’nous renvoyer jusqu'à Paris! (bis)
Mais il y a échoué!
Il s'est télescopé!

Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon!

Not' bonne fée invisible, (bis)
Une mission suicide (bis)
Nous a donné fort bien
Pour s'étaler en coin

Debout frénétiques, l'EM est vide,
Debout frénétiques, nous sommes a vide (de bourbon bien sûr…)

Charleville a réussi (bis)
À s'mer la panique à l'enn'mi (bis)
À ce grand diplomate,
Rendons vibrant hommage!

Fanchon n'est plus très loin, vive le son vive le son,
Fanchon n'est plus très loin, vive le son du canon.

L'AdM fière et hardie (bis)
À Stakova voulait pourrir (bis)
Mais ils y ont verdit
Et se sont fait cueillir

Cueillons shakos'et lances, vive le son vive le son,
Cueillons drapeaux et hampes, vive le son du canon.

En prenant la plaine facile (bis)
Les russes se mirent à déguerpir (bis)
Mais ceux qui restèrent
Ne parlaient plus qu'français!

Dansons la carmagnole, vive le son vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon.

Le IIe corps avait promis (bis)
De ne pas laisser la GI (bis)
Il n'y ont pas manqué!
Buvons à leur santé!

Chantons notre victoire, vive le son, vive le son,
Chantons notre victoire, vive le son du canon.

Le Grand Aubert nous avais dit (bis)
Comment faire courir un Ruski (bis)
Et quand il l'a montré
Le colon fut bouch' bée!

Dansons le pas de charge, vive le son, vive le canon,
Chargeons la mitraille! Hourra compagnons!

L'armée du Tzar avait promis (bis)
De massacrer du Franski (bis)
Mais ils ont tous raté
Ils ont tous sauté!

Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon.

L'immortel et le 18 (bis)
Ont fait pacte de sang verni (bis)
Pour pourfendre du russe
Et montrer dent dure!

Marchons au son des fifres, rantaplan tirelire,
Marchons au son des fifres, voici sans-souci.

Le grand pope de Russie (bis)
Voulait botter le cul d'bonie (bis)
Mais il va déchanter
Quand sa mitr' va voler!

Dansons la carmagnole, vive le son, vive le son,
Dansons la carmagnole, vive le son du canon.

Le 25e de Rudy (bis)
Face au Kasak avait promis (bis)
Enfin ils sont arrivés!
Ils vont les faire danser!

Chantons notre victoire, vive le son, vive le son,
Chantons notre victoire, vive le son du canon.

Le tocsin va r'tentir (bis)
À Balaklava et Mir (bis)
Jurons fidélité!
Au bicorn' immaculé!

Sur nos fers jurons, union et pardon,
Sur nos fers jurons, vengeance du canon.

Quand le coup retentit (bis)
L'aigle fondit (bis)
Sur la vieille buse
Des bourbons déchus!

Valsons les fleurs de lys, vive les piques, vive les plombs,
Valsons les fleurs de lys au son du canon!

Dans la fortr'sse de Mir (bis)
On s'emboîte et on s'enivre (bis)
Malheur aux jeunes de CR0M
Lorsqu'ils sont peu ivrognes.

Aux braquemarts du sud, la bourgeoise est tordue,
Aux braquemarts du sud, le réconfort est la lutte.

L'armée du Nord n'a pas dormi (bis)
Castors et marmottes sont unies (bis)
Y'a de l'ours au dîner
Les fourchettes sont lustrées!

En avant vers la gloire, vive le son, vive le patron,
En avant grognards, l'Emp'reur a du bon.
Arnaud Nicolas
separateur
MÉDAILLÉS DE FRANCE
Ce 17 avril, fut organisé la 12ème cérémonie récompensant les hommes les plus valeureux à Lokniza, en présence de l'Empereur Napoléon. 22 hommes se sont vu médailler par l'Empereur lui-même.

Major de Promotion de l’École Militaire Française :
- Sous-lieutenant Lasalle57

Médaille de la bravoure :
- Colonel Lensa

Médaille du Mérite :
- Général de Brigade CR0M
- Général de Brigade L0L0
- Colonel Tommy
- Major Zelidor

Médaille de la Nation :
- Capitaine Adjudant-major arsouin
- Général de Brigade Aubert du Bayet
- Général de Brigade Blancard
- Major De la Tour
- Chef de Bataillon Dorian le Grey
- Sous-lieutenant Jean-Charles
- Sous-lieutenant Le Gaulois
- Major Maëlys
- Sous-lieutenant Pascal de Bener
- Chef de Bataillon solid-snake

Citations à l'Ordre de l'Armée :
- Major Brialmont
- Capitaine dami
- Sous-lieutenant Ferrier Gratien
- Capitaine Adjudant-major Fervac
- Sous-lieutenant Parkerpop
- Capitaine Adjudant-major Rembarre
La Gazette
separateur
L'industrie de Napoléon
L'industrie de Napoléon innove dans l'armement militaire !
Depuis quelques semaines, des rumeurs courent dans les rangs russes. L'armée française serait en train de gagner la guerre grâce à de nouvelles technologies. Les services secrets russes ont tous été réunis pour se renseigner sur cette menace qui pourrait provoquer un tournant dans les affrontements pour la Bérézina. Les faits se sont produits aux alentours du 6 Mars, un cavalier français du nom de Murat aurait pris une mine, aidé d'un complice du nom d'Exelmans. Cette situation est d'autant plus embêtante que toutes les forces russes en présence jurent ne pas avoir vu passer une seule unité française entre leur lignes.
Le problème était grave et il souleva ma curiosité. Je décidai donc de mener mon enquête pour déterminer comment ce miracle avait été possible. Je me suis tout d'abord informé sur le génie de Napoléon, autant sur son intelligence que sur le corps d'armée, et d'après les prisonniers français, aucune invention permettant aux hommes et bêtes de se rendre invisible n'avait été créée.
Cette piste menant à une impasse, je décidais de profiter d'une permission pour me rendre sur les lieux. Je vis tout d'abord les soldats en charge de la ligne de front. Tous étaient formels : « Un groupe d'homme aussi nombreux n'aurait pas pu passer la ligne sans être repéré. », m'a affirmé un officier chargé de la zone. Il me vint alors à l'esprit de chercher des traces du passage de ce contingent, mais rien ne laissait penser après une enquête méticuleuse que les français avaient emprunté la terre. L'interrogation de plusieurs paysans du coin donna les mêmes résultats : personne n'avait rien vu.
J'allais abandonner lorsque j'entendis un drôle de récit : un homme affirmait avoir vu des chevaux voler dans le ciel ! Si la source n'était rien d'autre qu'un ivrogne, je décidais quand même d'essayer d'exploiter cette idée. Après avoir parcouru un nombre interminable de bouquins et obligé d'écourter mon enquête pour retourner au front, je décidai d'aller voir un spécialiste des animaux. Nous travaillâmes près de deux jours complets sans dormir, mais nous trouvâmes la solution. En effet, durant sa jeunesse, l'empereur français avait combattu en Égypte où nous le savons tous, Dieu a installé de drôles de bêtes et parmi elles, il existe une espèce qui pourrait être à l'origine de ce fiasco. Son nom est l'autruche. Il s'agit d'une sorte de dinde de deux mètres de haut, visiblement capable de porter un homme et comme tout les oiseaux, elle peut voler. L'utilisation de cet animal inédit dans l'art de la guerre nous conforte donc dans notre idée que les français ne savent plus quoi inventer pour se rendre intéressants et que le courage de la Grande Armée a été remplacé par la bêtise des animaux.
Ceci dit, les officiers russes sont désormais priés de lever les yeux au ciel et d'abattre les oiseaux suspects.
12 mars 1812
Gorasef
separateur
BRÈVES
Nous apprenons de source sure que le Tsar de toutes les Russies a invité l'Empereur Napoléon à une garden-party dans les jardins fleurissants du Grand Palais de Moscou. Les deux cours de ces Messieurs se sont retrouvées autour des bassins enfin dégelés pour un grand concours de pêche à la Mouche du Vin et à la Mouche du Bortch. Nous ne connaissons pas le résultat de cet affrontement inter-nation, mais un grand festin piscicole a eu lieu ensuite dans les grandes serres du Palais.

La Gazette, le 1/4/1812
Turbov
separateur
Tocsin à Berezinski
Berezinski 11 mars 1812
Loin de tous les fronts importants, perdue dans l'immensité des plaines du sud, Berezinsky a été libérée du joug des français. Cette ville, dont l'importance stratégique est moindre, a cependant été témoin de combats violents entre les deux belligérants. Si cette bataille n'eut pas les mêmes effectifs et les mêmes conséquences que des théâtres plus importants, on put toutefois noter une grande fidélité et un grand courage parmi les combattants français et russes. Peut-être est-ce là la vraie forme du courage et du patriotisme, être capable de se battre pour ce qui est petit avec autant de courage que lorsqu'on se bat contre quelque chose de grand.
Le sud ayant été abandonné, par les russes et les français dans une moindre mesure, la ville de Berezinsky fut prise par les sans-culottes de Napoléon sous le nez du camp russe. Cette situation dura longtemps mais rapidement, l'État-Major considéra qu’elle était intolérable et lança ses forces dans la reprise de cette ville.
La bataille commença avec un coup de force du colonel Pomski qui prit l'église française vers midi, le 24 Février. Ce même jour, ses forces étaient totalement détruites par un ennemi beaucoup plus nombreux. Les assauts russes reprirent le 29 où le Général Volkonov fit un assaut suicidaire pour permettre à ses compagnons de s'installer en ville. Les français ne laissèrent jamais, tant qu'ils le pouvaient, les assaillants russes prendre pied dans la ville. Ils attaquèrent sans relâche ceux qui venaient s'installer mais finalement, les pertes de la Grande Armée et l'augmentation des forces russes changèrent la situation. Quelques jours plus tard, les deux armées qui se faisaient face avaient les mêmes effectifs. Les français formèrent alors un mur pour protéger l'église. Les russes s'organisèrent pour percer ce mur, cependant que se soit dans un camp ou dans l'autre, les troupes venaient de régiment très différents et malgré leurs différences, ils parvinrent à s'organiser pour défendre leurs valeurs et leurs objectifs. La bataille continua, furieuse comme jamais, de toute part les officiers comptaient leurs pertes nombreuses, et chacun se demandait quand s'achèverait cet affrontement. Les français offrirent le dénouement, en chargeant le 7 mars les troupes russes dans un assaut général. Cette attaque suicide donna aux forces du Tzar l'avantage, mais elle préleva également un grand nombre de bons soldats dans ses rangs.
Le 7 Mars, le général Volkonov, qui s'était sacrifié au début du combat, reprit l'église aux français par une charge de cavalerie. Le dimanche 11 Mars, les russes faisaient la messe dans cette église.
N'oublions pas que cette bataille, loin des attentions des chefs, n'en a pas moins révélé des héros.
Gorasef
separateur
CITATIONS
"Quand le poisson est dégelé, il faut le manger !"
Proverbe Cosaque

"C'est à Pâques que l'œuf est utile. Mais l'expliquer à un imbécile, c'est comme soigner un mort."
Proverbe Russe

"On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs."
Proverbe Français

"Le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt."
Proverbe chinois
separateur
43ème Éditorial
17 février 1812 : L'armée Impériale, non contente d'avoir reconstruit une forteresse dans le grand sud de MIR, non loin de la mine de Stare, a mis les bouchées doubles en s'emparant de tous les lieux stratégiques, y compris l'église de la ténébreuse cité de BEREZINSKI, se rapprochant ainsi fortement de tous les réseaux d'approvisionnement de l'armée Russe.
L'armée du Tsar nous informe que dans le sud proche de MIR et de BALAKLAVA, d'importantes avancées victorieuses vers l'est viennent d'être effectuées. Ainsi le bourg d’ALMA et les importants gisements géologiques qui le font vivre sont passés sous domination slave. Même la célèbre mine de STAKOVA, qui fournit la ville de MIR de tant de richesses minérales, semble être l'enjeu d'âpres combats entre les forces en présence. Sans parler de MIR elle-même, qui aujourd'hui a repris toute entière les couleurs du Tsar, malgré que plusieurs quartiers est restent aux mains de l'Empereur Napoléon.

28 février 1812 : Nous apprenons que le front du Tsar recule au sud de MIR autour de la célèbre Mine Stakova. Mais MIR semble résister et garder ses couleurs slaves.
Alma subit des combats sanglants et intenses en ce moment même et son église porte le drapeau aux couleurs de l'Empereur Napoléon.
On nous rapporte que la route vitale qui relie BALAKLAVA à Alma subit une pression française sans nom, mais BALAKLAVA la mielleuse résisterait pour l'heure à cet assaut parisien.

12 mars 1812 : À nouveau les guêtres françaises résonnent sur les pavés de la cité étoilée de MIR. Deux églises sont aux mains des révolutionnaires latins.
Le bourg commercial d’ALMA a résisté aux approches de la Grande Armée, mais la rage des combats s'est déplacée sur BALAKLAVA et ses merveilles. Son lieu saint vient de tomber sous le joug de l'armée française. On demande des volontaires pour y creuser des fosses communes en nombre.
Nous apprenons la libération du tocsin de BEREZINSKI, la solitaire du Grand Sud, par les forces coalisées du Tsar. Une première messe y a été donnée hier par le pope dans l'allégresse de la population de ce bourg retiré.

31 mars 1812 : MIR la souveraine est sous le contrôle fébrile de l'Armée du Tsar en ce jour, mais nous apprenons que de forts contingents de la Grande Armée ont littéralement nettoyé le Nord de la cité des multiples hordes cosaques qui y chevauchaient.
Par contre, au sud de MIR, nous apprenons que l'Armée du Tsar exerce une grande pression sur les hommes de l'Empereur. Ainsi, plusieurs bastions français occupés de longue date ont du se résoudre à quitter les lieux pour changer de locataires.
Le bourg d'ALMA a été repris par les forces de la Grande Armée mais la sainte BALAKLAVA a recouvré les couleurs du Tsar qui tente de la préserver des assauts napoléoniens.

21 avril 1812 : Des combats enragés continuent à déchirer la région de MIR.
BALAKLAVA semble toujours sous le contrôle du Tsar et nous venons d'apprendre que le Tsar a remis la main sur la stratégique ALMA située au bord des rives de la Bérézina. Mais la pression semble à son comble également dans cette région.
Nous avons peu de nouvelles du Grand Sud de MIR. Une expédition y a été lancée sous la houlette de chercheurs russes. Espérons qu'ils nous ramèneront dans leurs herbiers des nouvelles fraîches.
La Rédaction
separateur
Du sang et des boyaux
Nous avons eu l’honneur d’être reçu par le Baron Dominique Jean Larey, chirurgien de l’Armée Française, reconnu par ses pairs comme l’un des chirurgiens les plus compétents de sa génération, homme qui a le premier compris l’importance de la rapidité dans l’application des soins aux blessés, dont l’humanisme l’a poussé à soigner tant les hommes de son camp que ses adversaires.

- Bonjour Baron Larey, nous vous remercions d’avoir accepté de répondre aux questions de la gazette.

- Je vous en prie. Vous savez, je comprends bien que nous sommes perçus, nous autres chirurgiens, tant Russes que Français, plus comme des bouchers que comme des docteurs. Il me parait donc important d’expliquer un peu notre rôle. Et d’ailleurs, pourriez-vous plutôt m’appeler docteur que Baron ?

- Bien Docteur, pouvez-vous nous décrire ce que vous ressentez après une bataille ?

- On ne s’y habitue jamais. Vous savez, chaque bataille est pour moi une boucherie. Évidemment, mon rôle de médecin est de réduire la souffrance des hommes présents, qu’ils soient Français, Russes ou de toute autre nationalité. Alors, depuis le début, j’essaie de trouver des solutions pour rendre mon travail plus efficace. Pour commencer, ce furent les ambulances mobiles, ensuite, mes recherches sur la gangrène et les amputations.

- Oui Docteur. On dit que vous êtes le meilleur chirurgien pour cela.

- Vous savez, je n’ai pas de mérite. À la bataille de Wagram par exemple, je me suis occupé de plus de 300 amputations. Et 200 lors de la bataille de la Moskova. Vous pensez donc que j’ai de l’expérience.

- Et comment vivez-vous cela ?

- J’ai compris depuis longtemps que pour être efficace, il nous fallait être proche des combats. Alors, évidemment, nous sommes témoins d’atrocités, tant de la part de soldats Russes que de Français. Cette guerre qui dure ne fait que rendre les combats plus sanguinaires. Mais le pire n’est pas là. Nous sortons de l’hiver et je ne vous décris pas les dégâts que celui-ci cause aux organismes. Brûlures de froid, engelures, sous-alimentation. Notre rôle ne se limite pas aux soins des blessures de combats.

- Et vous soignez tant des amis que des ennemis ! Pourquoi ?

- C’est simple, un homme est un homme, qu’il soit Français ou Russe. Peu m’importe du moment qu’il a besoin de mes soins.

- Même si c’est cet homme peut ensuite tuer ou blesser des hommes de votre camp.

- Oui.

- Docteur Larey, je vous remercie d’avoir répondu à ces quelques questions pour la Gazette.

Chers lecteurs, je finirais cet entretien avec le Baron Larey par les paroles que Napoléon prononcera dans quelques années à son sujet : « Il a laissé dans mon esprit l'idée d'un véritable homme de bien ; à la science il joignait au dernier degré toute la vertu d'une philanthropie effective. Tous les blessés étaient de sa famille ; il n'était plus pour lui aucune considération dès qu'il s'agissait de ses hôpitaux. C'est en grande partie à Larrey que l'humanité doit l'heureuse révolution qu'a éprouvée la chirurgie. Larrey a toute mon estime et toute ma reconnaissance. »
Bistouri
separateur
Les crises du front
Les crises du front, vu par un œil russe.

Crise régimentaire chez les français :
Du coté russe, on en parle beaucoup. De quoi ? Des régiments français. Mais peut-on réellement parler de régiments désormais ? Alors que dans les campagnes baignées par la Bérézina, français et russe s'étripent, que l'hiver laisse place au printemps, les régiments français sont torturés par des disproportions incroyables.
Nous avons d'un coté quatre régiments fantôme, les Autunnois, le Xème Corps d'Armée, le 18ème Régiment d'Infanterie et le 1er Corps d'Armée, et des futurs régiment fantôme qui n'attirent vraisemblablement plus personne telle que la Gendarmerie Impériale qui ne dispose que de 6 officiers et de l'autre, nous avons des monstres. En effet, ce ne sont plus des régiments mais des monstres que l'on affronte, des armées entières qui sont plus proches de l'efficacité du marteau que de celle de l'épée. Ces rhinocéros de guerre venus d'Égypte portent des noms qui font trembler les soldats et rire les intellectuels (car cette guerre de la masse n'est rien d'autre qu'une mascarade visant à cacher la gangrène qui les dévore), et ces noms sont la Garde Impériale, le 25ème Régiment d'Infanterie et le IIème Corps d'Armée. Ces trois régiments sont gonflés à bloc par plus de 100 unités d'infanterie et de cavalerie chacun, et ils représentent plus du tiers des effectifs français pour un quart des voix dans les décisions du haut commandement.
La dernière question que l'on peut se poser est : Comment les français peuvent-ils voter dans leur « république » lorsque la voie d'un chef de régiment peut à la fois représenter six ou trente officiers ? Où peut bien se trouver la Révolution là-dedans ? Le bonapartiste est-il républicain ?

Crise des effectifs russes :
Alors que les français doivent faire face à la crise régimentaire dont nous avons parlé plus haut, les russes traversent des problèmes de recrutement important. En effet, les russes, même s'ils sont en position de domination dans la campagne de la Bérézina, doivent faire face à une supériorité numérique des français. Cette différence d'effectifs varie beaucoup et est assez dur à quantifier dans la mesure où elle ne comprend pas l'activité des joueurs. Cependant, il est possible de mettre l'inégalité des effectifs dans une fourchette de 20 à 30 unités en faveur des français. Cette différence reste bien heureusement minime puisqu'elle ne dépasse que rarement les 5% d'effectifs supplémentaires des français, elle est actuellement à 2%.
Mais d'où vient cette différence d'effectifs ? Du nombre d'officiers ? Après une légère étude effectuée sur la Grande Armée et sur le camp russe, la réponse est très évidente. Le camp russe est en manque flagrant de cavalerie, à l'heure de la rédaction de cette article les français disposent de 19 unités de plus que les russes dont 16 de cavalerie. Cela veut dire que la guerre des français est une guerre de mouvement, composée d'unités rapides, mobiles et puissantes telle que les cuirassiers qui pullulent sur les champs de batailles. La Russie va-t-elle surmonter ce handicap pour parvenir à une victoire encore plus écrasante ? Cela va de soi, mais pour le moment 15,8% des unités russes sont montés contre 17,2% des français. On retrouve presque ici les 2% de décalage entre les effectifs français et russes.
Gorasef
separateur
BRAVOURE
Tout le monde le sait depuis la nuit des temps, les guerres n'apportent que du malheur. Mis à part certains industriels, financiers ou autres, qui ne voient dans cette abomination qu'un moyen rapide et aisé de fructifier leur richesse.

Elles permettent aux peuples de se haïr, d'engendrer désolation et destruction dans les villes. Les paysans sont tués pour le fruit de leur travail, leurs filles violées par des soudards.

Même si elles forment aisément les chirurgiens à leur office, elles mutilent, tuent et détruisent les familles en les rendant orphelines de leurs enfants.

Néanmoins, elles montrent au grand jour le courage des hommes, leur valeur, leur héroïsme. Même deux ennemis sur le champ de bataille, que tout voue à s'entretuer, font montre de respect et savent reconnaître la bravoure de l'autre.

Une missive qui m'est parvenu pendant les combats, écrite par le Lieutenant V. Stephanovitch, a pu me prouver le respect que peut avoir deux mortels ennemis.

Les faits se sont passés non loin de Tractir, le 21 février de cette année, aux alentours de 13 heures. L'officier russe y relate son intention d'anéantir la compagnie de l'Adjudant Michel Tyszkiewicz, mal en point.
Ses hommes avançaient en rang serré, prêts à en découdre, lorsque soudain, la compagnie française reçut des renforts. Il s'agissait des hommes du Sous-Lieutenant Eskill, jeune officier de l'EMF, déjà amochés par un combat le matin même.

L'étonnement de l'officier russe fut d'autant plus, lorsqu'il se rendit compte que ces renforts ne se plaçaient pas à côté de leurs compagnons pour les soutenir, mais au devant d'eux pour les protéger. Stephanovitch maintient son attaque. Il y engagea son unité de voltigeurs, puis ordonna à une de ses compagnies de ligne d'attaquer à la baïonnette. Il dû y envoyer ses hommes à trois reprises pour venir à bout de ces jeunes français.

Une fois les combats terminés, il demanda à son aide de camps de prendre la dictée et de faire parvenir aux français ce pli. Il reconnaissait la bravoure et le sens du sacrifice de ce jeune officier, et voulait le faire savoir. Et seul cela importe !
Un Gazetier Français
separateur
MÉTÉO
12/03/1812 : Nous apprenons de source sure que les premiers perce-neige et crocus fleurissent dans le Sud à Bérézinski, parmi les étendues neigeuses. De nombreux futurs mariages viennent d'être enregistrés à la maison commune de cette cité. La population y reprendrait espoir avec la saison des bulbes et leur vigueur ? Le dégel serait-il à humer ?

28/03/1812 : Adage kozaque : "Après la pluie sous les draps, pour le beau temps entre les cuisses !" La pluie s'est invitée sur le champ de MIR et ses régions. Méfiez-vous des conditions de verglas nocturne, chers cavaliers et artilleurs, et des chemins de gadoue qui s'annoncent !

Cette nuit du 9 au 10 avril 1812, le redoux fut tel que tous en furent surpris ! Paysans, charretiers, soldats de tous bord, femmes de joie et mendiants saluèrent les nuits plus clémentes.
Celsius
separateur
De Profundis Morpionibus
Ô muse prête-moi ta lyre
Afin qu’en vers je puisse te dire
L’un des combats les plus fameux
Qui se déroulèrent dans le Nord sous les cieux.

Dans un vagin de forte taille
600 000 poux slaves livraient bataille
À un nombre égal de bonapartistes morpions
Qui défendaient l’entrée du con.

Le choc à Mir fut épouvantable
On croyait que c’était le diable
Les femm’s enceintes en accouchant
Chiaient d’la merde au lieu d’enfants.

La bataille à Olmutz fut gigantesque
Tous les morpions périrent ou presque
À l’exception des plus trapus
Qui s’accrochaient aux poils du cul.

À Stakova ils ont bouché presque la fente
Que les morpions morts ensanglantent
Et la vallée du cul au con
Était jonchée de morpions.

Au « 25ème » un officier d’une escouade
Voyant périr ses camarades
Cria : Morpions ! Nous sommes foutus
Piquons un’ charge au trou du cul.

Un morpion « GI » de noble origine
Qui revenait de Palestine
Devant l'AM leva sa lance et s’écria :
Les morpions meurent et n’se rendent pas.

Pour reprendre l’avantage
Les morpions fusionnaient avec rage
Mais leurs efforts furent superflus
Les poux slaves gardèrent le dessus.

Le général nouvel A. Nicolas
Sortant des rangs de son armada
À son rival beau chevalier
Propose un combat singulier.

À ch’val sur un poil de roupette
Armé d’une longue lorgnette
Le capitaine des morpions
Des Baggos examinait les positions.

Soudain de l'AT un boulet arrive
Qui lui fait perdre l’équilibre
Le capitaine est bien foutu
Il tombe au fond du trou du cul.

Bardé d’un triple rang de crasse
Transpercé malgré sa cuirasse
Le capitaine des morpions
Tomba sans vie au fond du con.

Un morpion du « 18ème Cuirassier »
Prenant la raie du cul pour un sentier
Vint avertir l’État-Major
Que le capitaine était mort.

Pour retirer leur capitaine
Tous les morpions firent la chaîne
Mais hélas vains furent les efforts
L’abîme ne rend pas ses morts.

Puis à Posen, au plus fort de la bataille
Soudain frappé par la mitraille
Le maréchal des morpions
Tomba mort à l’entrée du con.

Un soir au bord de la ravine
Tout couvert de foutre et d’urine
On vit un fantôme tout nu
À cheval sur un poil du cul.

C’était l’ombre du capitaine
De chancres et d’asticots pleine
Qui faute d’inhumation
Puait le maroilles et l’arpion.

Devant ce spectre qui murmure
D’être privé de sépulture
Tous les morpions firent serment
De lui él’ver un monument.

En vain l’on chercha sa dépouille
Sur la pine et sur les deux couilles
On ne trouva qu’un bout de queue
Qu’un sabre cosaque avait coupé en deux !

La troupe aussitôt prend les armes
L’enterre en versant force larmes
Comme au convoi d’un cardinal
Ou bien d’un garde national.

Puis les plus jolies morpionnes
Portaient en pleurant des couronnes
De fleurs blanch’s et de poils de cul
Qu’avait tant aimé le vaincu.

Son cheval même l’accompagne
Et quatre morpions d’Espagne
Un’ larme à l’oeil le crêpe au bras
Tenaient les quatre coins du drap.

Au bord du profond précipice
On rangea les morpions novices
Ils déferlèr’nt par escadrons
Tout en sonnant de leur clairon.

Ils le suivirent au cimetière
S’assirent en rond sur leur derrière
La crotte au cul, la larme à l’oeil
Tous les morpions étaient en deuil.

On lui él’va un cénotaphe
Où l’on grava cette épitaphe
« Ci-gît un morpion de valeur
Tombé sans vie au champ d’honneur. »

Et l’on en fit une relique
Que l’on mit dans un’ basilique
Pour que les futurs bataillons
Sachent comment meurt un morpion.

Sur une couill’ grosse et velue
L’on érigea une statue
À ce capitain’ de morpions
Mort si brav’ment au fond d’un con.

Depuis ce jour on voit dans l’ombre
À la porte d’un caveau sombre
Les morpions de noir vêtus
Montant la garde au trou du cul.

Depuis ce temps dans la vallée
On entend des bruits de mêlée
Les morpions pour venger l’vaincu
S’cramponnent à tous les poils du cul.

Et parfois les soirs de brume
Quand sur la terr’ se lèv’ la lune
On voit les âmes des morpions
Voltiger sur les poils du con.

De profundis morpionibus
Et secatis roupettibus
Et excita verolabus.

Chant populaire paillard en vogue parmi les troupes slaves du Nord traduit d'un dialecte Kosaque.
Chant Slave du Nord
separateur
Médaillés de Russie
La XIIème cérémonie des Médaillés Russes vient d'avoir lieu ce 14 novembre 1812 dans le Palais de Polotsk, en présence de sa Majesté le Tsar Alexandre 1er.

10 MÉDAILLES DE LA NATION

- Osiris09 (16963) Pavlov, « Pour son action durant l'opération « Saut de Nuit de Alma »
- Igor Kaban (46634) Pavlov, « Pour son engagement sans mesure dans l'urgence au cœur du dispositif ennemi »
- Evenflow (46865) Pavlov (ex-EMR), « Pour la création et le devenir du Club de l'École Militaire Russe »
- Stovovic (19143) AM, « Pour son action héroïque lors de la prise de Stakova »
- Alexis Solonovich (19262) AM, « Pour son action héroïque lors de la prise de Stakova »
- Ouvarov (44212) AM, « Pour son engagement acharné au sein de l'armée Russe »
- Alexandre Kaveline (40901) Lys, « Pour son engagement acharné au sein de l'armée Russe »
- Dimitri Poliakoff (45575) Lys, « Pour son engagement acharné au sein de l'armée Russe »
- popovitch (33269) Romanov, « Pour son savoir faire dans l'engagement au cœur de son bataillon Romanov »
- Yalkin Yanovich (19191) Romanov, « Pour son savoir faire dans l'engagement au cœur de son bataillon Romanov »

4 MÉDAILLES DU MÉRITE

- did73 (5102) Lys, « Pour son travail en tant que Second du Régiment du Lys »
- Lépine (4202) Jagers, « Pour son dévouement et sa persévérance qui ont contribué à renforcer l'efficacité de l'armée russe »
- Michka (43286) Pavlov, « Pour son œuvre au sein de l'École Militaire Russe »
- Molossol (1355) Opoltchènes, « Pour son implication dans la campagne d'Alma »

1 MÉDAILLE DE LA BRAVOURE

- Nikolaikov 3 (25357) Romanov, « Pour ses missions de reconnaissances pleines d'audace derrière les lignes ennemies, qui ont permis d'établir des cartes précises du positionnement des français »

CITATIONS RECUES

Les Jagers Egersky :
- Chef de Batillon Hiro (35584) et Lieutenant Gorasef (45133) pour leurs participations au zerk sur Alma et leur combativité.
Les Grenadiers de Pavlov :
- Osiris09 (16963) pour son grand numéro lors de la prise de l'église d'Alma.
- Bienfoski (13534) pour avoir amené un canon à la barbe des français alors que la porte s'était refermée.
- El lissitky (46452) pour la coordination des troupes lors de la contre-attaque française.
- Tuco korbanovitch (45656) pour son raid sur Vileika
- Ezeckiel (19391) pour l'ensemble de son œuvre.
Division Romanov :
- Colonel Yalkin Yanovich (19191) pour son entrée pleine de courage et de panache à Balaklava.
- Colonel Nicolaïkov (14144) pour ses missions de reconnaissances pleines d'audace derrière les lignes ennemies.
Les Partisans du Lys :
- Colonel did73 (5502) pour son rôle de second de régiment ainsi que pour son comportement exemplaire.
- Capitaine adjudant-major Alexandre Kaveline (40901) pour son implication au sein du régiment du Lys.
- Capitaine adjudant-major Dimitri poliakoff (45574) pour son volontarisme et sa discipline au sein du Lys.
La Gazette
separateur
Les nouvelles de Stakova
Au campement de la Garde Impériale, l’ambiance était bon enfant. Les combats étaient rudes mais le moral remontait petit à petit. Le soir, les officiers retrouvaient pour quelques heures le sourire et évacuaient leurs frustrations en buvant un coup et en chantant leurs chansons à la gloire de l’Empire. Quelques femmes étaient présentes également et pour quelques chanceux, ou pas au vu de la fraîcheur de ces femmes cosaques, ils ne passeraient pas la nuit seuls. Certains officiers n’avaient pourtant pas ce genre d’appétit. En effet, de bonnes nouvelles étaient arrivées à la ferme de la Garde. Les commissaires de guerre de la Garde avaient enfin reçu le ravitaillement en terme d’étoffes, d’outils, shakos, bonnets, etc… bref tout ce qui permettrait de rééquiper les braves soldats de la garde. Le IIème CA ne fut pas en reste lorsqu’il fut inspecté par l’Empereur, heureux de voir la 3ème section parfaitement habillée avec ses nouveaux shakos et plumets.

La résistance pour la mine de Stakova fut héroïque de la part des officiers de la Garde Impériale et du IIème CA venus en renforts. Le général en chef russe Vilpinov avait cru devoir pousser l’orgueil jusqu’à promettre à l’armée russe une humiliation à la Garde Impériale de l’Empereur. Il s’avérait finalement que les grognards, outrés d’être bafoués aussi impunément dans leur honneur, avaient repoussé avec succès et vaillance les assauts conjugués de plusieurs régiments russes. L’armée Nord pouvait être fière d’elle. Les pertes furent nombreuses mais fidèles à leur réputation, ils avaient fait payer très cher chaque pas en avant des moujiks, pour ensuite se lancer à leur poursuite, ceux-ci préférant fuir comme des lâches plutôt que de combattre. La contre-attaque française fut des plus impitoyables et préparée dans un objectif de brutaliser l’adversaire pour ne lui laisser aucun répit.

À une table du campement, le Major Général Arnaud Nicolas, racontait à ses camarades :

- Ils reculent au sud de la mine. Ils sont finis ! Une telle opportunité de reprendre l’avantage ne se représentera pas de sitôt. Ils préfèrent fuir plutôt que de se battre ! Je reconnais que même mes gendarmes seraient incapables de courir aussi vite et aussi nombreux ! Tachons de récupérer le matériel flambant neuf de l’armée du Tsar trop heureuse d’avoir obtenue en ses rangs les hommes de la garde du Tzar.

Le Lieutenant Général Majoit était à la table également et après avoir bu un coup de mousse qui lui laissait une fine moustache, celui-ci dit :

- Il paraîtrait même que ce bon vieux Vilpinov voulait nous donner une leçon ! Ha, ha ! L’un de ses messagers a été tué et celui-ci était porteur d’un pli où il écrivait qu’il souhaitait montrer comment on mettait une branlée à la Garde Impériale, nous expulsant par la même occasion de notre si jolie ferme !

Des éclats de rire retentirent à la table…

- Remarque, sa tête empalée sur une des lances du Colon’ donnerait sûrement bien à l’entrée de la ferme ! Il aurait l’occasion de faire remarcher sa guillotine à roulettes, surenchérit le Major Argenthur.

- En effet ! Je crois que l’officier supérieur Jean D’Hervilly se ferait une joie d’être le bourreau, lança le Lieutenant Général Brialmont.

- Si Vilpinov ne s’est pas étouffé lui-même d’ici là… Son col d’uniforme doit certainement être beaucoup plus large que les uniformes standard de l’armée russe, continua t-il …

- Enfin, avec tout cela, on n’aura pas eu notre grande leçon, conclut le Major Général Arnaud Nicolas. Nous ne devons pas pour autant relâcher notre attention sur Posen qui est désormais menacée. Je le répète, nous sommes tous à la hauteur des exigences que l’Empereur attend de nous. Ne faisons pas les mêmes erreurs que les russes. Ils savent ce qui se passe dans la Grande Armée.

Les officiers trinquèrent à la gloire de la Garde Impériale, de la Grande Armée et de sa Majesté l’Empereur …

Soudain, les officiers entendirent des chants retentir sur la route, près de la ferme de la Garde. Ils sortirent en prenant leurs manteaux alors que la neige tombait sous cette nuit épaisse et sans lune.

Ils virent une immense colonne marquée par les lueurs des lanternes et des torches sur plus d’une lieue ! La colonne en marche vers Mir s’époumonait à chanter le Chant du Départ, accompagnés par les musiciens jouant de toutes leurs forces pour se réchauffer. L’Armée du Nord était en marche, et sans doute l’histoire aussi…
Brialmont
separateur
Derniers tombés
karamazout (mat 31478)
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Adjt de Larivoisière (mat 47587)
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Piotr II (mat 46780)
Adjt de Sentenza (mat 9153)
Rudy II (mat 17350)
comte de la moscova (mat 41598)
Cicine (mat 16431)
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Diacre du PèreHuon (mat 21052)
Nérac (mat 35668)
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Robert Paulson (mat 11006)
Hubert Gallifet (mat 1130)
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Zoltan (mat 41924)
Lecouvreur (mat 37631)
de Tascher (mat 38129)
darracq (mat 42213)
Bayoween (mat 47238)
la guigne (mat 24520)
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