Gazette de Russie
gazette
13 février 1812
Crépuscule d'Hadès
Combats des Thermopyles
MENDEKHOV-DELASALLE

Novembre 1812

Dans le goulet où il fait froid
Opoltchènes et Romanov
Font face à la Brigade Infernale
Pas très loin aussi le IIIème CA
Voilà pour ce qui est du contexte
En pleine campagne de Russie
Oppressé dans les Thermopyles
Les Romanovs veulent en sortir
Maintenant rentrons dans les détails
Voici la préparation du plan d’action
Les reconnaissances allant bon train
Montraient que Crom canonnait sec
Dans le lointain ont entendait un bruit sourd
Lorsque soudain la nouvelle arriva
Mendekhov avait ordonné un coup de force
Dont les officiers De Lasalle et Rekin se souviendraient
Le 19 novembre, l’opération commença

« Unités en action !
Ne laissons pas Popovitch tout seul
Les Opos nous suivent
Alors en avant ! »

9h14 les fusiliers de Klein y passent
Puis c’est les voltigeurs de Taum
À la sortie des Thermopyles
Fiodor est devant bravache
Dans le lointain, on entend plus rien
Les français ne reculent pas
Sous les coups de plus en plus violent
6 compagnies tombent le premier jour
Dont 5 de la Brigade Infernale
Nikolaïkov se déchaîne ensuite sur Ferderic
La bataille dure encore une journée de plus
Et sera fatale au colonel Rekin
Qui perd 3 unités en 6 heures
La plaine est maintenant large et dégagée
Le chemin est encore long
« Victoire ! »
En écho au cri de guerre
Le bruit sourd de la canonnade répond
La mobilisation doit être immédiate
Le IVème Corps veut secourir la forteresse
« Mendekhov, foncez » dit Zoltan
« Et rapportez-moi le scalp de ces artilleurs
De Crom et de son empereur »
Mendekhov
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DU MOULIN LIBAU TSARISTE
Lettre du Sous-Lieutenant Vladimir Stephanovitch à son frère :

« Libau, le 22 janvier 1812,

Monsieur mon frère,
Je suis arrivé hier avec ma 46300ème Compagnie d'Infanterie de Ligne aux environs du moulin Libau, vers dix-huit heures. J'ai trouvé l'ennemi sur la plaine un peu plus au nord-est ; environ neuf à dix mille hommes d'infanterie soutenus par moins d'un millier de cavaliers.
De nombreux éléments de notre régiment et de celui du commandant Le Cossack étaient en bataille sur trois lignes, d'autres étaient également sur plusieurs lignes autour du moulin.

J'ai reçu pour consigne de demeurer constamment sur le qui-vive, une compagnie d'infanterie légère ayant été aperçue la veille, laissant présager une attaque imminente de nos positions ce jour.
Ce matin, après une fusillade des plus vives, qui a vu se débander un de nos escadrons de cuirassiers, l'ennemi a profité d'une brume épaisse pour faire porter en même temps environ trois mille hommes d'infanterie sur le moulin, cherchant à s'en emparer de front.
Aussitôt que la tête de ses colonnes d'attaque a été en vue, le colonel Styr a prescrit de se déployer en ligne au plus près possible des unités du chef de bataillon Karamazout.
Avec des efforts de courage, en payant de sa personne avec le plus grand mépris de la mort, ce brave officier de la « rose blanche », par de vigoureuses contre-attaques et usant d'une artillerie formidable qu'il avait ordonné de positionner derrière le moulin, est parvenu à laisser le temps à quelques unes de nos unités de couper toute retraite à la 44096ème Compagnie d'Infanterie de Ligne du capitaine adjudant major Michel Duroc.
Et, à dix heures, le commandant Kroutchef a donné l'assaut au moulin, dans lequel elle s'était barricadée depuis une trentaine de minutes, la chassant sans grande difficulté.

Une grande partie de nos troupes s'est ensuite portée en avant. Son attaque a réussi en tous points ; l'ennemi a été rejeté de ses positions proches de notre ligne, et a été culbuté tout au long de l'après-midi, laissant derrière lui, autant que j'ai pu en juger, une aigle qui est tombée entre les mains du commandant de notre 18923ème Compagnie d'Infanterie de Ligne.
Plusieurs escadrons de notre cavalerie ayant été ramenés en fin d'après-midi, la poursuite a été suspendue en début de soirée.
Le chef de bataillon Karamazout a eu son cheval tué. L'escadron de hussards du Commandant Sitnikoff a eu une vingtaine d'hommes tués et une quinzaine de blessés. Les chasseurs à cheval du capitaine adjudant major Corvax ont également beaucoup souffert.
L'ennemi a laissé sur le champ de bataille, en tués ou blessés, plus de mille hommes, un drapeau et quelques tonneaux de vodka.
Le capitaine adjudant major Le Bayard commandait en personne. On a trouvé sur le champ de bataille plusieurs officiers de marque : les sous-lieutenants Hawkmoon Von Köln, Jean-Charles, Moranon et Parkerpop, dont je loue personnellement le courage.
Je donne l'ordre à mon bataillon de continuer la poursuite ; il sera soutenu par celui du capitaine adjudant major Constantinowitch.
Sous peu, ces troupes françaises ne représenteront plus une réelle menace et nous nous arrangerons avec le 18ème Régiment d'Infanterie français.
Bien à vous,

Stephanovitch. »
Stephanovitch
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DU MOULIN LIBAU IMPÉRIAL
Libau, le 22 janvier 1812

La Gazette de Russie a interpellé le Régiment des Grenadiers Réunis auprès de son second.

La Gazette : "Nous n'avons toujours rien reçu concernant vos faits d'armes au Moulin Libau, chers Grenadiers réunis et Officier Duroc ? N'hésitez pas pour contrebalancer les articles du Tsar et de son armée."

Officier Duroc : "Rien n'a été promis au sujet de Libau, que ce soit par moi ou par un autre officier des Grenadiers Réunis. J'ai juste fait à savoir à Dami que si il voulait écrire un article en tant que spectateur. Il, lui ou un autre, pouvait."
La Gazette
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VOYAGE EN COZAKSTAN 2
DE NATALYA

Dimitri, que Habra avait interpellé pour s'occuper de la mule et des outils du moscovite, est mécontent de son traitement.
En s'adressant aux deux autres pauvres bougres à voix basse… "Vraiment, il est plus pareil depuis qu'il a perdu sa couille…"

Ramenant la mule et les "outils", Dimitri se demande ce que c'est, et est curieux… presque au point de vouloir désobéir à Habra. Peinant en ramenant le fourbi du Moscovite vers l'entrée de la Natalya, Dimitri s'assied sur un tronc espérant comme tout Cosaque qu'il y ait de la vodka, des femmes et du sang à la sortie de la demeure !

S'approchant des comiques troupiers qui accompagnaient le "courageux" Sanchov, le djiguiste Biroulia Madskyi les apostrophe en ces termes :
"Dite, joli camarade slave en dentelles, je trouves que tu ne parles pas beaucoup. Aurais-tu mangé ta langue ?"

Un filet de sueur rance coula dans le dos de Sanchov. Se retournant vers Sanchov, l'un de ses soldats lui dit :
"Qu'est ce qu'on lui fait ?"

Sanchov, intrigué mais aussi apeuré par la situation, se laisse guider vers la taverne indigène de la monstrueuse Natalya par le hurlant Habramovitch et l'énorme Vitali sous les invectives de plusieurs autres railleurs qui traînaient sur leur passage.
Sortant de la rada, Friedrich Berner von Pommern tombe nez-à-nez avec la mule menée par le nommé Andrev.

"Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Depuis quand tu promènes les mules Dimitri ? Tu n'as pas une donzelle à trousser ?"

"Non Colonel, ordre de Habra… Je dois mener la mule du scribouillard vers Nata", répond Andrev.

Berner se tourne alors vers Sanchov l'air goguenard…
"Bienvenu au Kazak Voisko. Je me présente Colonel Friedrich Berner von Pommern."

"Mais… Vous êtes prussien ?" lance Sanchov surpris et presque heureux de voir un officier "civilisé"

"Oui, je suis prussien et alors ? Cela vous étonne de voir un officier prussien combattre avec les cosaques ? Au moins eux savent se battre, pas comme certains officiers russes de ma connaissance plus préoccupés de leurs entrées au palais du Tsar que de l'avenir de la Russie et de toute l'Europe…", dit-il d'un ton cassant.

Sur ce, il entreprend de retourner vers sa tente. De la paperasse l'attend et il doit écrire à sa vieille mère. Elle a déjà perdu un mari, il ne désire pas la faire souffrir plus en ne lui donnant pas signe de vie… Puis, se retournant vers le correspondant de la gazette :

"J'espère que vous ferez bon séjour parmi le Kazak Voisko…"

Et il éclata de rire avant d'ajouter :

"De toute façon, soit vous vous adaptez, soit vous y passez… en reprenant son rire de plus belle…"

Sanchov salue l'officier prussien ravi de rencontrer un homme honorablement rasé et poli. Accompagné étroitement, Sanchov pénètre avec bagages et outils dans la fameuse RADA pense-t-il…

Ce qui le surpris avant tout dans cette baraque, ce fut l'odeur et le brouhaha indescriptible qui y règne… Un mélange d'hommes et de femmes mêlés d'odeurs subtiles d'écurie, de lait rance, de bêlements et de volailles caquetantes.

Sanchov : "Euh, y a t'il un endroit où je puisse me rafraîchir et me reposer quelques heures, chers amis ?"

Se frottant la barbe de dix jours qui lui couvre le bas du visage, Pokotylo se permet d'intervenir : "Ma petite barbe, mon bon monsieur, sert à donner des sensations aux petites dames qui nous entourent. Et elles ne s'en sont jamais plaintes."

Puis, amenant le journaliste russe à s’asseoir, il entreprend de lui expliquer le fonctionnement du bivouac Kozaque : "Sache, mon gars, que l’endroit où tu te trouves, n’est pas le local de la Rada. Tu n’as jusqu’ici vu et senti que les impressions olfactives éthyliques de la taverne de Natalya.

Un conseil, avant tout, ne prononce jamais le nom de Natalya devant notre ancien Hetman Habramovitch, ou alors tu t’exposes à une crise de colère de derrière les fagots. Cette taverne, nous l’avons installée dans le seul bâtiment en pierre ou en bouse séchée qu’on peut trouver dans la steppe, chaque fois que nous montons nos tentes en suivant l’armée russe. Pardon… Quand nous la précédons aussi. Elle nous sert à entreposer toutes les victuailles et la vodka que nous ramassons sur le champ de bataille. Nous y accueillons éventuellement quelques femmes arrachées aux griffes de l’ennemi, et en général elles préfèrent le traitement de faveur que nous leur accordons en échange des leurs aux anciennes pratiques de l’occupant fransky ou des tyrans tsaristes."
Le journaliste eut un air offusqué : "Ai-je bien compris, les tyrans tsaristes ? Pourtant vous combattez pour le tsar ?"

« Tututut, mon petit bonhomme ! », rétorque Biroulya Madskyi, le second de Pokotylo qui venait de s’asseoir près de son supérieur en apportant un broc de 3 litres d’une boisson fortement fermentée.

"Suite aux combats menés il y a trois ans, quand nous étions les seuls à avoir défendu le palais du Tzar et ses quartiers, suite à la prise du premier fortin dans un duel musclé au côté de la Garde du Tzar, nous avons obtenu notre indépendance par rapport à l’État-Major.

Sache que nous montrons toujours une loyauté sans faille dans la cause commune qui est d’occire tous les franskys présents en terre slave, et que nous ne cesserons pas de pourchasser l’ennemi jusqu’à le raccompagner à Paris.

Mais nous ne nous soumettrons jamais à l’autorité des engalonnés russes. Notre espoir est qu’après avoir bien servi la cause russe, le Tzar nous rendra la pleine jouissance de nos terres ancestrales. Nous ne souhaitons plus dépendre d’un suzerain inique."
Un peu refroidi, craignant un peu pour sa sécurité physique, le journaliste prenait toujours des notes. Il ose une question : "Et, heu, avec tout ça, je ne sais toujours pas ce qu’est la Rada… hum… Si je puis me permettre…"

"Hahahhaaaa, mais il ne faut pas avoir peur, mon gars ! Pour le moment, nous ne pendons que les franskys, et nous ne mordons que les cuisses de leurs femmes. Tu peux continuer à écrire sans craintes, puisque tu es protégé par l’invitation de notre Hetman."

Pokotylo attrape alors le broc laissé par Biroulya. Il le porta à ses lèvres, et but lentement le breuvage qu’il contient. Il repose le broc une fois que celui-ci est vide et une légère mousse s’imprègne dans sa moustache. Une haleine alcoolisée envahit l’espace de la table.

"Désolé, ça me donne soif de trop parler." Il émet alors un rôt tonitruant.

"Suis-moi", ajoute-t-il sans autre forme de politesse.
Sanchov
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MÉTÉO
L'hiver est enfin installé durablement dans les régions de MIR. Nous avons relevé des températures nocturnes de -45° et diurnes de -35 °. Le temps ensoleillé, le vent calme et le sol gelé facilitent le rapatriement des blessés aux membres gelés vers les hôpitaux de fortune en arrière front.

Plus que jamais, couvrez-vous et chauffez-vous la nuit durant les brèves heures de sommeil !...

PS : Tant que vous y êtes, par temps de grand froid, évitez de sortir.
Celsius
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42ÈME ÉDITORIAL
5 janvier 1812 : Depuis les caves des ateliers de la Gazette, nous pouvons entendre les hordes de Kozaques qui ont envahi la ville de MIR.

12 janvier 2012 : Nous apprenons de sources sures que la Topalova, forteresse russe fleuron de défense de MIR s'est effondrée définitivement. Une citation d'un officier français nous est parvenue dans nos locaux à MIR.
"L'officier commandant CROM dirigeant la Grande batterie eut l'honneur, sous le regard de l'Empereur, de tirer la dernière salve fatale au palais de la forteresse.
Des "HOURRAS" se faisaient entendre sur toute la plaine.
Les artilleurs et les unités de lignes présentes furent heureuses de ce dénouement rapide."

21 janvier 1812 : Depuis les caves des ateliers de la Gazette, nous pouvons entendre les régiments français martelant de leurs guêtres les pavés de la ville de MIR.

5 février 1812 :
À MIR : On nous rapporte que les hordes de Kozaques qui ont semés le trouble dans le Nord durant ce mois de janvier seraient à présent maîtrisées par les armées Impériales. Mais certains quartiers nord-ouest de MIR semblent tenir la dragée haute aux troupes impériales.
À BALAKLAVA : On nous rapporte que la ville est toujours aux mains des forces du Tsar. Nous n'avons reçu aucune nouvelle de Lokniza et de Berezinski. Sans doute à cause des rudes conditions hivernales.

9 février 1812 : Des combats d'une rare violence déchirent la ville de MIR. Nous apprenons l'achèvement de la construction d'une forteresse française sur les fondations de la vieille Topalova détruite par l'artillerie française.
La Rédaction
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HOMMAGES A LA GARDE
De notre envoyé spécial à la Ferme Béro. Cette nuit du vendredi 10 février 1812, tout le gratin de l'État-Major Russe s'est retrouvé pour fêter les honneurs au régiment de la Garde du Tsar qui après de longues années de service actif a été mise en repos dans ses casernements. A cette occasion festive, le Général Vilpinov a pris la parole tard dans la nuit.

"Messieurs,
Notre bien aimé Tsar a décidé de rappeler à lui son régiment attitré, la Garde du Tsar.
La Garde du Tsar quitte donc maintenant notre armée engagée contre l'envahisseur français. Elle participera à Moscou au recrutement et à la formation théorique de nos nouveaux officiers. L'École Militaire, et accessoirement nos ennemis, se chargeant, ici, de sa formation pratique.
Depuis cinq ans ce régiment nous a accompagné dans la lutte contre la Grande Armée.
Il était donc plus que nécessaire de lui rendre hommage par cette fête qui durera cette fin de semaine.
Je veux ce soir vous rappeler quelques pages de l'épopée de ce régiment.

Il y a cinq ans, le 21 février pour être précis, le Major Ender LETO de Tewen pris le commandement de la Garde du Tsar.
Le régiment défendait les valeurs essentielles :
LOYAUTÉ à la mère patrie,
GLOIRE du régiment, et
HONNEUR pour les officiers membres.

L'engagement au sein de la Garde du Tsar consistait en un serment de fidélité qui je n'en doute pas fera florès.
Citation :
Article 1. Tu es un volontaire servant la Sainte Russie avec honneur et fidélité.
Article 2. Chaque soldat est ton frère d'arme. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
Article 3. Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus.
Article 4. Fier de ton état de membre de la garde, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net.
Article 5. Soldat d'élite, tu t'entraînes avec rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux, tu as le souci constant de ta forme physique.
Article 6. La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et si besoin, en opérations, au péril de ta vie.
Article 7. Au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais
ni tes morts,
ni tes blessés,
ni tes armes.

À Smolensk, la Garde du Tsar fut logiquement affectée à la défense de la ville du Tsar et de son palais. Elle tint la ville, même si celle-ci fut parfois en partie envahie. Mais le palais fut sauf.

Six mois après le début de la bataille de Smolensk, on nota un événement fâcheux qui dégénéra gravement : un soldat de la GT vola le trésor des cosaques. Il faut dire que ces idiots laissaient leur trésor caché sous du crottin de cheval. Toujours est-il qu'une jeune recrue de la Garde du Tsar, égarée, tomba dessus. La Ville du Tsar fut alors un véritable bouge durant plusieurs jours. 84 pièces d'or ! Un véritable trésor à l'époque, avant que l'inflation de ces derniers mois ne ravage tout.

Il fallut bien les rembourser cependant, après quelques combats menés par les cosaques pour récupérer leur "dû".

À Polotsk, la Garde du Tsar combattit sur tous les fronts. Elle participa à la chute de la ferme Nord-ouest, avant d'être affecté à la garde de la ferme Sud-ouest puis de combattre à Polotsk.

Ici à la Bérézina, elle se battit au sein du IVe Corps d'Armée pour défendre notre forteresse.

Ces faits d'armes sont ceux d'un régiment couvert de gloire.
Nous célébrons ce régiment.

Mais également ses officiers.
Citons en quelques uns, mais je suis sûr que vous vous souviendrez de bien d'autres, que pour certains nous ne reverrons plus : Leto ; Zandraak ; Koutouliov ; Bo_CraDDocK, et bien sur son dernier commandant, Nevski.

Maintenant je vais m'arrêter.
Parce que j'ai soif, d'une part, et pour laisser place à la fête.
Vive le Tsar
Vive la Russie,
Vive la Garde du Tsar et,
Levons nos verres en l'honneur de ses officiers !"
Vilpinov
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VOYAGE EN COZAKSTAN 3
DE LA RADA

Il se lève et sort de la Natalya enfumée de vapeurs d’alcool et de fumées de pipes. Sanchov et quelques sbires le suivent en se dirigeant vers un espace dégagé au centre du campement. Ils croisent divers groupes de cosaques et d’autres soldats d’aspect disparate.

"Les hommes que tu vois ici et là viennent de toutes les tribus cosaques, mais principalement des Zaporogues. Si tu veux en savoir plus, il faudra offrir à boire à Vitali.

Mais nous accueillons également dans nos rangs les soldats qui collent à l’esprit de notre Voisko (régiment en mauvaise traduction). C’est pour cela que tu peux croiser des uniformes prussiens, autrichiens et scandinaves.

De plus nous avons accueilli, il y a peu, les transfuges de la Milice d’Araktchéiev. Ils fuyaient les excès du commandement tyrannique et maladroit de certains officiers mal emmanchés. Comme ils combattaient à l’instinct, un peu comme nous, nous avons finis par unir nos destinées. Union éthylique et militaire, cela va sans dire. Pour les femmes ça reste chacun pour soi !"

Des tentes sont montées un peu partout, mais une attire le regard par sa taille et par le groupe qui monte la garde à l’entrée.

"Tu voulais voir la Rada, petit père ? Voici l’endroit où elle se réunit.

La Rada, vois-tu, est la base de notre organisation. D’où le statut spécial de cette tente."

Il s’adresse aux gardes : "Laissez-le passer, camarades, ce petite russe est recommandé par Vitali."

Le garde : "Il a bu quoi Vitali, avant de sortir une ânerie pareille ?"

"Sais pas et veut pas le savoir !" Pokotylo écarte la toile d’entrée. Juste derrière celle-ci, un autre tissu, un tapis oriental, servait de deuxième passage.

Sanchov et Pokotylo entrent alors dans un vaste espace qui laisse pantois le journaliste.

Une table ronde et basse est placée au centre de la "pièce" ovale. Des divans et des coussins sont entassés tout autour. Des tables basses en marqueterie sont couvertes de théières richement ouvragées et de toutes factures, en porcelaine, en argent, en or. Des samovars et des narghilés sur de petits guéridons byzantins. Une odeur à la fois douce et écœurante émane de toute la pièce, mélange de parfums d’orient, de tabac, d’herbes, d’alcool, de thé noir. La table centrale est couverte de papiers. En s’approchant, Sanchov peut voir qu’il s’agit d’ordres, de missives, de courriers, et d’un certain nombre de cartes détaillant les régions des combats des trois dernières années.

Le sol, lui, est couvert de toutes sortes de tapis orientaux aux motifs arabes, byzantins, mogols ou persans. Il y a également des foulards en soie de Chine.

Derrière les coussins et sièges en tissus mordorés, des coffres de diverses tailles sont disposés près des accès aux pièces et couloirs entourant la salle centrale. Certains coffres sont ouverts et on peut y voir de l'argenterie, des objets d'art, des coupes, des tableaux de maître, des colliers de perles et des sacs pleins de pièces de monnaies de toute origine.

Pokotylo interrompt Sanchov dans sa contemplation : "Pas mal, hein ?"

Sanchov se retient d’exprimer son impression, hésitant entre le constat d’un grand désordre et d’un amas de richesses probablement fruit d’années de rapines.

"La Rada, jeune homme, est la réunion de tous les chefs de guerre cosaques. Nous nous réunissons régulièrement ici pour discuter de toutes les choses importantes. Tous les chefs de bataillons, comme vous les appelez dans votre jargon, sont ici des chefs de guerre respectés par tous en tant que pairs. Nous sommes tous égaux, et la voix de chacun a la même valeur. La voix de notre Hetman a la même valeur que celle de n’importe qui.

Nous prenons ici des décisions collégiales.

Quand l’état-major russe nous requiert pour une mission spéciale, nous en débattons ici. Quand l’un de nous a une idée de raid ou de razzia, c’est ici qu’il la propose à ses égaux. Quand nous devons décider d’un grand mouvement stratégique, c’est ici qu’il est élaboré.
Quand nous fêtons des retrouvailles ou des victoires, c’est ici que nous en exploitons les avantages.

Nous fonctionnons comme une véritable démocratie car toutes nos décisions sont votées à la majorité simple. Et chaque chef de guerre se fait un point d’honneur de suivre la décision de la RADA."

S’interrompant dans sa prise de note, Sanchov fouille dans sa poche à la recherche d’un nouveau crayon, tourne une page dans son carnet, et pose une question : "Et l’Hetman, c’est quoi ?"

Toussant d’indignation, Pokotylo se retient et répond : "C’est quoi ?

L’Hetman, sache-le bien, est le chef que la Rada se choisi par vote pour préciser aux destinées du Voïsko et faire appliquer ses décisions communes. Nous changeons régulièrement d’Hetman, toujours par vote, soit si la période de commandement écoulée a été très longue et que l’Hetman est fatigué (histoire qu’il puisse aller entreprendre l’élaboration d’un nouveau rejetons auprès de sa chère et tendre), soit quand on change de grande phase de combat, comme le changement d’un champ de bataille, ou le changement de position sur le front.

Mais il y a un grand désavantage à être Hetman…"

"Lequel ?", s’étonne le scribouillard.

"C’est d’être sans cesse dérangé par les officiers des autres régiments et l’État-Major qui voient en l’Hetman un chef de régiment à part entière et l’emmerdent à chaque prise de contact officielle. Ce que ça peut être barbant…"

Puis reprenant : "Enfin, l’avantage qui en découle, c’est que l’Hetman, en ayant ses entrées dans les salons du palais, nous donne l’occasion d’aller fouiller dans les couloirs pour y trouver riche nourriture et boissons fines. Nous en profitons également pour compter fleurette avec les suivantes de l’impératrice pendant que "ces messieurs" discutent au salon des grands élans stratégiques dont nous n’avons cure.

Sanchov interloqué, interrogeant Pokotylo :

"Et vous n’avez pas peur que l’État-Major ou le Tzar ne prennent ombrage de votre non obéissance aux ordres ou ne colliez pas aux décisions de l’état-major ?"

Riant aux éclats, Pokotylo répond : « Ha, ha, ha, haaaa !… Vais en pisser de rire ! NON ! Nous n’avons pas peur car nous avons gagné le respect de toute cette fichue hiérarchie à coup d’exploits. Toutes nos actions ont chaque fois eu un impact positif pour les régiments russes proches de nos terrains d’action. Soit nous avons coordonnés nos attaques aux leurs. Soit nous avons fait des raids qui détournaient l’attention de 3 à 10 fois plus de franskys que les hommes que nous envoyons au combat, faisant des trous énormes dans les lignes de front fransky.

Nous avons également obtenu de ne pas dépendre de l’organisation de la dernière charte de l’État-Major.

Et notre indépendance militaire est encore respectée à ce jour car nous nos objectifs ont toujours été dans le sens de la victoire commune.

Nous resterons toujours ce Voïsko indépendant car l’État-Major semble avoir bien compris que nos attaques indépendantes avaient toujours pour résultat de déstabiliser l’adversaire par leur imprévisibilité.

Le Tzar ne peut pas se passer de la surprise et de l’effroi que nous créons à chaque fois dans les rangs ennemis."

Soudainement, ils sont interrompus à ce moment par des rires au timbre féminin. Ces voix de femmes semblent venir de l’arrière des toiles et tentures qui entourent la pièce.

"C’est quoi ces voix ?", osa le petit russe rougissant.

"C’est nos tendres donzelles. Partout où ira la Rada, tu trouveras également les femmes qui sont tombées en admiration des chefs de guerre et ne peuvent se passer de leurs manières. Quelques-unes d’entre elles agrémentent les décisions de la Rada et nous aident à ne pas trop nous prendre la tête quand nos discussions sont trop sérieuses. Et puis elles servent divinement bien la vodka et le thé noir."

Pokotylo s'interrompt, la gorge sèche par la soif d'avoir tant parlé.

Sanchov en profita pour tailler son crayon.

"Merci Pokotylo pour ces précieux éclaircissements. J'avoue que la soif de vos paroles me tiraille aussi ! Mais comment faites-vous pour vous reproduire aussi vite ? Comment, dans votre errance, parvenez-vous à fonder famille, à élever vos enfants et à les mener vers vos fronts ? Et comment diable faites-vous la même chose avec l'élevage de vos chevaux pour ne jamais en manquer ?"
Sanchov
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LA GRANDE BATTERIE
La Grande Batterie Impériale triomphante.

Ordonnée par l’empereur et sous l’autorité de l’officier CROM, elle fut regroupée le 24 décembre 1812, sur le front du nid du condor. La plupart des officiers artilleurs étaient novices et les défenseurs russes de la forteresse tentèrent tout pour tuer les canonniers.

S’appuyant sur les artilleurs expérimentés, CROM fit converger les tirs sur le mur oriental de la forteresse et ses deux tours. Les pièces tiraient jour et nuit pour saper le moral des défenseurs et les empêcher de dormir. Les incendies qui ravageaient l’enceinte de la forteresse éclairaient le champ de bataille comme en plein jour. Lors des rares nuits où le ciel était dégagé, les colonnes de fumées noires qui se dégageaient de la forteresse obscurcissaient rendaient la nuit des plus ténébreuse.

Lors des moments de calme, les anciens bizutaient leurs recrues. Ce baptême restait cependant bon enfant. Il consistait à barbouiller le visage des nouveaux avec le côté humide de l'écouvillon pour nettoyer l'affût. Les officiers devaient de nuit, sans chandelle, recharger une pièce, après avoir été réglementairement saoulés. Un de ces soirs mémorables, on retrouva l'officier lupus ayant trébuché sur le seau d'eau de nettoyage de la pièce, assommé après que sa tête ait heurtée la bouche de l'affût.

Le spectacle était magnifique, tout autant que l'horizon où le ciel, lui aussi jaune orangé, témoignait des incendies qui ravageaient la forteresse. Les jets de flammes rougeoyantes sortant des pièces s’agitaient tantôt en file, tantôt ensembles. Personne n’était dupe de la tragédie qui pouvait se dérouler dans la forteresse.

Le 29 décembre, un soleil matinal dissipa les nuages bas, laissant apparaître sur le ciel azur une forteresse dont il ne restait que quelques fumerolles montant au ciel sur l’emplacement des deux tours. Selon les informations prises par les unités d’infanterie, les derniers pionniers russes étaient morts ou en fuite. Le moral, les munitions, le ravitaillement faisaient espérer un réveillon calme et serein. C’est à ce moment que commença à circuler des rumeurs sur un butin comprenant le trésor de guerre du général en chef russe. Cette rumeur eut paradoxalement l’effet d’éviter de concentrer les tirs sur le palais central pour préserver un potentiel butin. Les jeunes eurent beaucoup de mal à convaincre les anciens avec leurs pièces lourdes, trop heureux de pouvoir s’adonner à des concours entre chefs de pièce pour savoir qui ajusterait mieux ses tirs sur le palais. On ne rêvait plus de gloire, mais de butin.

L'ensemble des officiers offrit pour le nouvel an un repas aux officiers d'infanterie et de cavalerie qui les ont protégés. Certaines unités avaient subies des pertes à cause des puissants tirs contre les remparts. L'effondrement de certains pans fit quelques morts français et ce malgré les consignes de tirs clairement notifiées. Même sans défenseurs, la forteresse prenait encore des vies.

Le 31 décembre, après un tir synchronisé, on aperçut un immense panache de fumée noire. Porté par le vent, de sourds bruits de déflagrations se faisaient entendre. Les tirs avaient touchés la réserve de poudre.

La première semaine de la nouvelle année 1812, la puissance de feu des 17 pièces eu finalement raison des tympans du cousin de jacques… numa Gallifet. Les quatre murs d'enceinte étaient totalement abattus, les tours d'angles, en ruine. Le 8 janvier, les artilleurs de la Batterie Fraternité firent feu après les tirs de canons de 4 et de 8. Une violente déflagration retentit dans le palais, puis une explosion éventra une de ses tours. Des pièces d’or volèrent tout autour du sud de la forteresse.

L'Empereur et le Grand État-Major furent annoncés pour assister à la phase finale de la destruction. Depuis sa tente, assis sur un tabouret de fortune avec Berthier à ses côtés, l'Empereur observait le spectacle d'artillerie qui s'offrait à lui. L'envie le démangeait de pouvoir manœuvrer une pièce, mais son entourage ne souhaitait pas qu'il se mette en danger. L'Empereur fit venir à sa tente l'officier CROM et lui témoigna de sa satisfaction.

Aux dernières lueurs du jour, les pièces d'artilleries cessèrent leurs tirs. À l'heure convenue de minuit, l'Empereur rejoint l'officier CROM à sa batterie. Il présenta à l'empereur une pièce de 8 chargée mais non encore pointée. L'empereur s'installa seul, régla la hausse de la pièce en calculant mentalement dans sa tête, puis il la pointa. L'empereur se releva, puis un sergent-major lui présenta un boutefeu. Le coup partit immédiatement et l'ensemble de la Grande Batterie fit en même temps feu à ce signal. Le tonnerre fut répété en écho par les montagnes, et fut entendu par les combattants dans le col. La puissance du tir satisfaisait l'Empereur, elle témoignait de son auguste puissance sur ces terres, et lui faisait encore croire à une prochaine victoire écrasante.

La consécration fut le 12 janvier à 9h52 de relevé lorsque l’officier CROM avec sa pièce éventra la porte fortifiée du palais central, mettant ainsi fin à ce long mois de siège.

Des "HOURRAS" se firent entendre sur toute la plaine. L'infanterie se rua dans le palais, parcourant les escaliers, fouillant toutes les pièces. Les officiers de batterie se présentèrent une fois que le site fut totalement sécurisé. L'empereur lui-même accompagnait ses officiers. On lui présenta les appartements du gouverneur.

Dans une cave où se trouvaient une dizaine de fûts de vin, les éclaireurs à la recherche du trésor s’enivrèrent. Les officiers d’artillerie avec l’empereur se présentèrent dans la cave. Par intelligence rusée, sur les dix fûts, on en découvrit deux qui n’avaient pas de vin. Éventrés, les deux fûts révélèrent pièces d'or, d'argent, de bronze, pierres précieuses n'ayant pu être évacuées. L'empereur fit saisir ces richesses. De son côté, Berthier fit saisir cinq toiles peintes et miraculeusement non endommagées. Le maréchal Davout saisit pour lui le portrait du tsar.

Durosnel de la gendarmerie d'élite fouilla tous les secrétaires pour trouver des papiers. Des documents signés de la main de Vilpinov furent présentés à l’empereur qui, après en avoir pris connaissance grâce à la traduction, releva la tête et eut un sourire satisfait.
Arnaud Nicolas
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LES SALINES DE SOKOLNITZ
Dans la nuit du 1er février 1812, une estafette française porteuse d'un message de l'Empereur fut arrêtée par un groupe de Dragons de sa Majesté le Tsar, non loin du Monastère de Peterhof. La missive nous rapporte, d'après l'officier russe qui est à l'origine de cette capture, les propos suivants :
« …La conquête de Sokolnitz me rendra maître des salines russes, et que mon ministre du trésor pourra dès lors compter sur vingt-quatre millions de pièces d'or de plus… »
Suite à cet évènement, la Gazette de Russie a rencontré le Professeur Copek en lui présentant le document dérobé.

Professeur Copek : « Ce document nous prouve que l'Empereur est non seulement un stratège aguerri mais aussi un fin économiste. Je vais tenter de vous expliquer ici, moi, Igor Copek, professeur à l'Université de Smolensk et proche ami du Prince Orloff, l'importance économique de l'enjeu des salines russes. Orloff, après avoir servi les chancelleries du Tsar durant sa jeunesse à Moscou, obtint du Colonel Koutouliov en 1811 un poste de commandement au sein du Régiment des Romanov proche des affaires militaires urgentes de Moscou. Un casernement fut alors décidé à Sokolnitz et ses salines. Orloff et certaines de ses sections reçu de la main du Tsar et son État-Major la charge d'Inspecteur des Salines de Sokolnitz, proche du front en activité de MIR, au sud de l'embouchure de la Bérézina.
Et cela pour plusieurs raisons stratégiques de premier ordre. Il y a quatre salines en Russie qui méritent l'attention toute particulière du Tsar en ces temps mouvementés.
Celle d'Aroganov, occupée par le fortuné Prince Timofejewitsch, qui prêta au Tsar une importante somme d'argent en 1810 et reçu en retour le privilège de fournir le sel à toute La Russie. Le sel reste un important nerf de la guerre dans les immenses contrées russes et un atout d'enrichissement économique incomparable. Mais comme par la suite l'envie et la jalousie excita plusieurs seigneurs de la Russie contre Timofejewitsch à cause de ses richesses et que les autres salines étaient également sur le territoire du Tsar, ce dernier changea ce privilège pour augmenter son revenu à travers toutes les salines de la Sainte Russie.
Ainsi, les salines de Sibérie, celles d'Aroganov, celles de Novgorod, et enfin celles de Sokolnitz commencèrent à rapporter à la couronne plus de trente mille pièces d'or chacune. Le Tsar, attentif à agrandir les revenus de son empire car les guerres et les autres besoins l'exigeaient, soigna tout particulièrement le devenir de ces quatre salines. Et il s'aperçut rapidement, selon mes conseils, que le revenu de la saline de Sokolnitz pourrait lui rapporter, par une meilleure économie de sa gestion et une attentive maîtrise de sa sécurité, le triple voire le quadruple de ce qu'il en tirait. C'est ainsi qu'il confia à l'un de ses fidèles régiment, celui des Romanov, la charge de l'Inspection des Salines de Sokolnitz. Orloff, dit le zélé parmi ses troupes, s'occupe maintenant avec tant d'attention des intérêt du Tsar comme des siens, que la saline commence à produire début 1812 plus d'une fois et demi ce qu'elle a produit en 1811, gonflant ainsi le revenu de Moscou de plusieurs milliers de pièces d'or.
Il n'est donc pas étonnant que l'Empereur Napoléon accorde une si grande attention à ces Salines de Sokolnitz, proche du front de son armée impériale à Mir, et dont la capture pourrait considérablement gêner le trésor russe tout en gonflant facilement ses richesses face aux pénuries et besoins financiers et humains si loin des portes de Paris. Voilà mon analyse du pourquoi de cette missive. »

La Gazette de Russie : « Merci Professeur Copek »
Professeur Copek
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CANTIQUE KAZAK
Dans les plaines
De l'Ukraine
Un cosaque
L'air commake
S'en allait un jour
A St Petersbourg
Voir sa petrouchka
Fair' l'amour.

Merd' mes couilles me grattent (bis)
Me grattouillanski
Me grattouillanska
Si j'me coupe les couilles
Finie la grattouille
Oui, mais pour baiser
J' suis couillé ZOB !

Ô ma Petrouchka
Jolie Petrouchka
Ah dis moi pourquoi
Pourquoi tu veux pas
Pas d'moi dans ton lit
Toi qu'y est si jolie
J' peux pas t' regarder
Sans bander

Merd' mes couilles me grattent (bis)
Me grattouillanski
Me grattouillanska
Si j'me coupe les couilles
Finie la grattouille
Oui, mais pour baiser
J' suis couillé ZOB ! !

Mon pauvr' Ivanoff
Vladimir Popov
Si j'étais sous Off'
Ou même philosov
Mais t'es qu'un pauv' gars
Qui boit trop d' vodka
Ou bien trop d' whisky
Mon Zami OY !
Le Choeur du Voïsko
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CITATIONS
"Le bouleau qui fleurit en hiver est un imbécile !"
Proverbe Russe

"Les Hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de valeur que par leur position."
Napoléon Bonaparte

"Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait.
Qui se connaît mais ne connaît pas l'ennemi sera victorieux une fois sur deux.
Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ?"
Zun Tsu
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BRÈVES
La Gazette remercie chaleureusement son service des corrections !

La Gazette de Russie recherche des pigistes et rédacteurs liés à la Grande Armée Impériale de Napoléon pour soutenir notre travail d'information des troupes de tous bords.
La Gazette
separateur
il n'y a pas de quoi
Ce fut un plaisir !
Killer Ethyl
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PETITES ANNONCES
Le Vieux Niko recherche la recette d'un cognac nommé "LA GALLIFETTE" dont deux stocks viennent d'être découverts à Alma et à Vileika.
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