Gazette de Russie
gazette
20 novembre 1812
VILPINOV EST DE RETOUR
Nous avons pu rencontrer le nouveau commandant en chef des armées russes, Monsieur Vilpinov, au coin de son feu de camp, un officier réputé qui commanda déjà sous deux mandats les troupes de sa Majesté le Tsar.

La Gazette : "Bonsoir Commandant Vilpinov, et merci de nous accueillir dans vos nouveaux espaces de conquête au Sud de la Bérézina. Pourriez-vous nous parler de vos sensations sur la fin de campagne en Polotsk et l'aura qui s'en dégagea suite à la Victoire de votre bien aimé Tsar ?"

Vilpinov : "Bienvenu à vous. Il est important que les russes, les populations sous le joug français, sachent ce qui s'est passé à Polotsk, sans se laisser berner par la propagande napoléonienne.
Comme tous les russes, j’ai été heureux de voir l’armée française se retirer piteusement après sa défaite.
Ayant été l’un des Commandants en Chef de l’Armée à Polotsk, j’ai également été fier, fier du travail que j’y ai accompli, fier des officiers et des soldats que j‘ai dirigé durant une année de durs combats.
La victoire de Polotsk marque la fin de l’hégémonie militaire française sur le sol européen. L’aura de notre armée, pour reprendre votre expression, brille à nouveau. Des officiers de diverses nationalités, contraints de combattre sous les ordres de français, nous ont d’ailleurs rejoins en masse à l’occasion de la retraite de l’armée française. Ils seront sans nul doute de plus en plus nombreux.
Une autre conséquence de cette victoire est que jamais nous n’avons eu autant de recrues. Nous voyons même beaucoup d’officiers et de soldats prolonger leur engagement.
Enfin et surtout, notre Tsar Bien aimé, Alexandre 1er, a de nouveau aligné l’armée de Polotsk face à l’armée napoléonienne qui a décidé de combattre à nouveau sur les rives de la Bérézina. Cela montre sa confiance absolue en son armée et en ses régiments. Nous ne décevrons pas le Tsar !"

La Gazette : "Commandant Vilpinov, votre retour sur la scène militaire va-t-il engager de profonds changements dans l'organigramme de l'armée russe face aux immenses plaines de la Bérézina et aux nombreuses fermes qui la jalonnent ?"

Vilpinov : "Je ne peux ni ne veux répondre précisément alors que l'organisation de mon État-Major se met en place.
Je dirai simplement que je ne suis pas un adepte des révolutions… (sourire)
Notre organisation militaire est performante, adaptée au terrain et nous assure la réactivité nécessaire face à l'ennemi."

La Gazette : "Votre réputation n'est plus à faire depuis vos deux mandats dans les campagnes de Polotsk. La rumeur parle de vous comme de l'homme qui a fait et fera courir les semelles. Un pied de velours dans une guêtre d'acier ! Confirmez-vous cette adage que murmurent vos soldats à votre passage sur le champ ?"

Vilpinov : "De bons soldats doivent savoir marcher loin et vite pour surprendre l'ennemi. Nos manoeuvres à Polotsk furent en ce sens exemplaires. La discipline est grande dans notre armée, mais les hommes marchent facilement lorsqu'ils savent que la victoire est au bout du chemin. Mais en fait, c'est le terrain qui dicte sa loi.
Pour ce qui concerne la Bérézina, je laisse le soin aux livres d'histoire de raconter notre victoire."

La Gazette : "Merci Commandant Vilpinov. Juste une dernière question avant de vous laisser à vos cartes. Chacun à Moscou connaît votre goût de la cartographie au sein du Commandement. Pouvez-vous nous confier d'où vous vient cette passion et cette phrase que vous citez si souvent : [On ne gagne pas une bataille sans carte !] ? "

Vilpinov : "Cela vient de mon goût naturel pour la Géographie, et sans doute de ma première expérience de combat. Dès mon arrivée sur le front, j'ai reçu l'ordre de préparer une longue marche dans le dos de l'ennemi. Comment faire, sur un terrain totalement inconnu ?
Il nous fallait des cartes pour ne pas périr sans avoir même le temps de combattre face à des armées expérimentées.
Les meilleurs plans ne naissent que des meilleures cartes. En bref : La guerre se gagne avec des cartes !"

La Gazette : "Merci Commandant Vilpinov pour ce moment partagé avec la Gazette de Russie."
Commandant Vilpinov
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MÉDAILLÉS DE RUSSIE
La XIéme cérémonie des Médaillés Russes vient d'avoir lieu ce 16 novembre dans le Palais de Polotsk en présence de sa Majesté le Tsar Alexandre Ier:

Légion d’honneur :
- Colonel Vilpinov

Médaille de la bravoure :
- Colonel Mendekhov

Médailles du mérite :
- Major Alexandre Nevski
- Chef de bataillon Zephyr59
- Chef de bataillon Toutchkov

Médailles de la nation :
- Capt-Adjt Major Ptit Kornfeld
- Capitaine Schtroumpf
- Colonel Lominsky
- Major Sankukai
- Sous-Lieutenant Tolkien62
- Sous-Lieutenant Kreuzberg
- Major Kroutchef
- Colonel Rouskoff
- Major Nikolaïkov
La Gazette
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NOUVEAUX RÉGIMENTS
Nouveau régiment français : LES GRENADIERS RÉUNIS
Nous vous informons de la mise en place par L'Empereur Napoléon du jeune et souple régiment de choc des Grenadiers Réunis, dirigé par le Capitaine Adjudant Major Le Bayard.

Nouveau régiment russe : LES JAGERS EGERSKY
Nous vous informons de la mise en place par le Tsar Nicolas 1er du Régiment d'Infanterie Légère de Soutien des Jagers Egersky, dirigé par le colonel Lépine.

Nous avons tenté de rencontrer leurs chefs, malheureusement sans succès.
La Gazette
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ÉCOLE MILITAIRE FRANCAISE
La retraite s'était effectuée avec beaucoup de crainte. Tous les soldats avaient peur des attaques des cosaques qui souvent étaient très, très mortelle pour les soldats gelés par le froid.
Damien, commandant de l'École Militaire Française, savait ce que la retraite signifiait au niveau de la perte d'effectif. Beaucoup de soldats, en s'asseyant pour se reposer, restaient assis mais pour la fin des temps. Lui-même avait peur des attaques de cosaques. Beaucoup d'officiers étaient tombés pendant les dernières batailles, et il fallait retrouver des effectifs convenables.

Les troupes arrivèrent en vue d'une mine, les éclaireurs partirent et aperçurent les russes à son est. Ceux-ci étaient cachés derrière une colline. Il ordonna d'avancer jusqu'à la mine car il savait d'après les minces rapports de ses supérieurs que le secteur était français. Les soldats montèrent le camp et au milieu, la tente des cadres de l'EMF. Des patrouilles se créèrent puis commencèrent leur rondes. Dami, comme l'appelaient ses plus précieux soldats, venait de convoquer les instructeurs. Ils discutèrent longuement de la campagne et de la tactique à mettre en oeuvre. Soudain, l'aide de camp du commandant fait volte face dans la pièce et se mit au garde à vous : "Mon commandant, de nouvelles recrues viennent d'arriver."

Sur ce, Dami sortit et escalada un petit marchepied. En face de lui, 3200 hommes et 8 officiers. Les instructeurs se regardèrent l'air satisfait. Ces 3200 hommes avaient certes des uniformes neufs; mais les fusils étaient trop vieux; les soldats marchaient avec des sabots en bois; les tambours n'avaient pas de tambour et les clairons pas de clairon.
Dami envoya donc tous les soldats s'équiper dans la ville la plus proche avec les moyens de l'École et ordonna aux officiers de rester.

L'Empereur sera très content de voir les nouvelles recrues, il faut juste qu'elles survivent jusqu'à rejoindre un régiment. Et c'est là que résidait le travail des instructeurs.

Sur ce, les sous lieutenants et instructeurs entrèrent dans la tente qui était maintenant un peu petite. Dami fit déboucher des bouteilles puis donna les premiers ordres à ses élèves. Élèves qui pour certains étaient plus âgés que lui.
Dami
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Citations
"La Bérézina, c'est une victoire qui a le gout d'une défaite !"
NAPOLEON

"Alors, comme les peuples superstitieux, nous eûmes nos présages, nous entendîmes parler de prédictions ; quelques-uns prétendirent qu'une comète avait éclairé de ses feux sinistres notre passage de la Bérézina."
(Hist. de Napoléon, XII, 2) SÉGUR
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BRÈVES
Fin de la précédente campagne de Polostk : la France a perdu 4581 officiers au cours des derniers mois de la bataille de Polotsk, une victoire d'après le Tsar qui en a perdu 4115.

Novembre : Nous apprenons, de source sure, la naissance du deuxième fils du Colonel Gilles St Amaury prénommé Julien. Félicitations à la famille et au IIIème Régiment d'Infanterie de Ligne de l'Empereur dont les rangs grossissent !
La Gazette
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Petites annonces
Nous apprenons de source sure que La Campagne de Russie dispose désormais d'un vaste réseau d'informations et de communications appelé en jargon de métier la "Face du Bouc"! N'hésitez pas à passer en ces locaux de rencontres et d'enrôlements !

Le Juge Didier de Castillon recherche un bouton de vareuse en or aux armes du Tsar perdu malencontreusement au Nord de Polostk. Pour tout renseignement, contactez la gazette ou la cour martiale!

Sous lieutenant français cherche désespérément son tambour perdu sur le champ de bataille. Celui ci a été perdu suite à un différent entre le clairon et le tambour qui n'était pas d'accord sur le rythme de la musique pour mener la charge. Russes ou français si vous retrouvez ce tambour, veuillez vous adresser au commandant de l'EMF. Par avance Merci
La Gazette
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METEO
Rien à signaler ! Ah oui, l'Hiver approche. Couvrez-vous bien la nuit. Méfiez-vous du gel et n'oubliez pas de faire des provisions.
Celsius
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40 éme ÉDITORIAL
De grands bouleversements des forces militaires en présence autour de la ville de Polostk ont mené l'armée française, engagée dans les contrées de la Sainte Russie, à réenvisager son positionnement. Il semble, d'après nos informations, que de grands mouvements de troupes ont eu lieu afin de permettre à l'Empereur de se fortifier au Sud Est de l'embouchure de la Bérézina, non loin de la ville de Mir, en quittant les campagnes de Polotsk où Napoléon fut si maltraité par les forces coalisées du Tsar.
La gazette de Russie est ravie de pouvoir vous informer suite à la destruction des installations de presse à Polotsk. Après la remise en état, nous avons déplacé nos ateliers à Mir.
La Rédaction
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LES GÉNIES EN ÉMOIS
De notre envoyé spécial au sud-ouest de Mir.

"Nous avons rencontré sur le plateau de Malakoff un cuisinier Turc et sa cantine en chemin. Il nous a rapporté que des rencontres informelles entre le Génie Français et le Génie Russe auraient eu lieu sous sa tente d'apparat à Malakoff et autour d'un repas exotique. D'après ses dires, la discussion concernait les normes autorisées et la qualité des méthodes de constructions en matière de fortins. Il semblerait que les hauts gradés des régiments du Génie se sont quitté en se fixant un nouveau calendrier de rencontres. Plus de détails donc dans notre prochaine édition."
La Gazette
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LE FESTIN DE ZOLTAN
C'est au nord de Polotsk dans la large masure du moulin Vilpinov, le 27 octobre, que le Maréchal Zoltan a constaté d'un large coup de lunette le retrait français en conviant l'État-Major Russe à un banquet festif.

La Gazette a reçu cette missive d'un coursier du Maréchal :

Zoltan au moulin Vilpinov le 27 octobre.

Le Maréchal Zoltan avait fixé rendez-vous à 19 heures précises. L’État-Major au grand complet était attendu.
Posté au premier étage du moulin, Zoltan observait, la lunette fixée sur l’œil gauche, les débris de l’armée bonapartiste faisant mouvement vers un fleuve qui se confondait au loin avec l’horizon. Depuis plus d’une heure, les convois français faisaient route à vive allure vers leur destin. Au loin le canon tonnait encore, témoignage sonore des derniers accrochages entre la cavalerie russe lancée à la poursuite des fuyards et les arrière-gardes françaises qui tentaient encore de faire bonne contenance.
Descendu du moulin où il était perché Zoltan appela son aide de camp.
- "Ah, Commandant Neverovski, je suis bien aise de vous trouver ici."
- "Oui, je suis un peu en avance, la réunion d’État-Major n’était-elle pas prévue pour 19 heures ?"
- "Oui, bien sur… Dites-moi, comment s’appelle le fleuve vers lequel les Français retraitent ?"
- "C’est la Bérézina Monsieur le Maréchal."
- "Faites-en faire des relevés topographiques immédiatement, nous aurons à y combattre prochainement."
Tandis que le Commandant Neverovski se dirigeait vers les estafettes, Zoltan replia sa lunette d’un geste rapide. Le sourire aux lèvres, il ne pouvait cacher sa satisfaction.
Les Chefs de Corps arrivèrent à cet instant. Tous comprirent que le Maréchal était ravi de la situation.
- "Messieurs, le petit corse est devenu fou. Il a adossé son armée à la Bérézina. Sa retraite va s’en trouver impossible. Nous allons bouter ce qu’il reste de la grande armée dans les eaux glacées."
Le Commandant zinix intervint :
- "Quelles sont vos dispositions ?"
- "Pour ce soir ? Aucune ! Je vous ai fait mander pour un gueuleton d’enfer. Cette soirée est à nous !"
Zoltan ouvrit la porte du moulin, les convives purent apercevoir des tables couvertes de victuailles et de produits de luxe arrachés aux vaincus.
Ensuite, pointant de l’index l’horizon rougeoyant sous le soleil couchant, il ajouta :
- "Observez ce nuage de poussière qui sature l’horizon, ce sont nos cosaques, ils sont au contact avec les arrière-gardes françaises, ils ne les lâcheront plus. Messieurs pour ce soir mon dispositif consiste essentiellement à boire et à manger. Mais demain, retenez bien ceci, je vous invite à la plus grande campagne de pêche dont l’histoire gardera mémoire. J’ai demandé à Moscou l’appui d’un spécialiste, grand connaisseur de la pêche aux gros en eaux froides. La réponse du Tsar vient de me parvenir. Le Colonel Vilpinov sera parmi nous dans une semaine."
Sur cette bonne parole, le Maréchal Zoltan souleva son verre de vodka en invitant ses convives à faire de même.
Maréchal Zoltan
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CORRESPONDANCE SLAVE
"Ma douce

Je ne sais si cette lettre te parviendra et si je serai encore en vie quand tu liras enfin ces lignes, mais sache que chaque jour mes pensées vont vers toi.
Notre récente victoire sur les troupes bonapartiste à Polotsk nous plonge dans une nouvelle campagne avec tout ce que cela implique.
Le déploiement sur notre nouvelle zone d'affectation c'est bien passé et nous sommes déjà au contact de l'armée française.
Je ne puis te dire avec précision où je me trouve, ne le sachant pas moi-même. La seule indication dont je dispose est le nom de la rivière qui coule non loin de mon campement et qui, à en croire nos officiers, n'est autre que la Bérézina.
Ne t'inquiète pas pour moi. Le moral est bon et le franc esprit de camaraderie me réchauffe le cœur a défaut de soigner mon âme trop longtemps séparée de la tienne.
Que de chemin parcouru depuis ces deux dernières années. Tant de morts et de souffrances, de camarades tombés au champ d'honneur, de victoires mais aussi de défaites… La liberté est à ce prix.
Je ne puis t'écrire plus longuement, la mitraille reprend de plus belle et le régiment est de nouveau sur la brèche.
Ton bien aimé Mikhail"
Makache
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MOTS CROISÉS
Dehors les combats faisaient rage. Il n'y avait Pasdepitié.
Leto se resserrait sur la compagnie et se battait comme un Lion. Il s'agissait de Fusillers Noirs équipés de Fusils du Roussillon : des Fusillers et un Votigeur.
La Taverne offrait un refuge à tous. C'était une Maison Rouge, telle une Étoile rouge brillant au milieu de la nuit.
Le Belge, un serrurier, l'air Moroz, s'approcha De la porte. C'était Duchêne,
Des années plus tard, il continuerait inlassablement à raconter ce qu'il vit ce soir là à l'intérieur.
Cela ne payait pas de mine, Seul Le Spartiate aurait pu trouver cela à son goût.
Le canari, "Titi" tentait d'égayer la pièce en imitant pitoyablement un Colibri. Seul de son espèce pour Régner ici, "Kingtiti" roi DE LA VALLIERE était son titre.
Le repas n'était pas cher, ce qui convenait aux soldats qui n'avaient pas d'Eblé.
Outre la vodka, on trouvait du Madiran, amené par les français, mais que le russe l'avait mélangé à de l'anis.
Un soldat faisant le dégoûté s'attira les foudres du Tavernier "Magetalon-ge et tait toi !". Il n'en pouvait plus, couru dehors et déGuila le tout.
Un autre salement amoché revenait titubant de l'étable : assoiffé il avait voulu prendre du LOLO mais confondu vache et Tharreau !
La Mère Michelle, Tatiana, avait préparé le menu du soir.
L'entrée était composée de calaMarmonté d'un Arti Chaud.
Le premier plat, les Quesnel, étaient servies avec Gnocchis et Cannelloni, agrémentés d'un Navet du Tarn.
Son mari, le père Lustrcu n'avait pu y mettre du fromage, faute de Rapp.
Côté desserts, pas de Tartas manger ce soir, les seuls fruits étaient des Pomski étaient déjà pourries.
Un cosaque entra. Voyant un vieux soldat il lui lança :
"Alors Pépé, toujours vivant ?"
Le Papy, Repliquant : "Morbleu, je danse mieux que toi, Gugus !". En fait ce Petit vieux était un Gaie Mariole !
Mais Lepire restait à venir.
Ce Kozak Vitali Viatchesla, avec son œil d'Aigle aperçu soudain Jeanne l'héroïne.
Il lui lança un Klein d'oeil appuyé et dit : "Alors ma Colombe ; nous vous Monton ce soir ?"
"Quel Malotru !"
Ainsi rabroué, L'Infernal cosaque se rabattit sur Mammy Nova qui n'en espérait pas tant et lui fit Don de sa personne. Chaude comme un tiZon, éCartel-ée, elle jouissait de cette Vilpinovertte. La Joie illuminait son visage. Elodie, car c'était son petit nom lui murmura à l'oreille : "Mon Héro ! Moncorgerme grâce à toi !
En plus c'est la Saint Valentin aujourd'hui !"
Son Frère Toque approcha alors et fit comprendre au cosaque que le mariage s'imposait.
"? ? ?"
Déjà, Le Diacre du Père Huon, s'était levé.
Le Cossack se dit. "La Guigne ! Je ne serais pas son Jules ! Je dois rejoindre Makache fissa !"
"Désolé, je ne suis pas un Francs-tireur, je vous laisse !"
La chorale du Père Huon se demandait si c'était Dellard ou du cochon, et cela déclencha La Furie des Bedauds du Père Huon.
Copieusement Batu, au milieu de la Kastagne il réussit cependant un tour de Carambole et, tel un Magicien, Dimitriy disparut De Lassalle par un Portillon dérobé.
Il s'enfuit dans La Forêt sans demander son Beste. Oubliant son Bonet, il ne s'était aperçu qu'il avait monté Le Mulet du Charretier voisin !
Tintyn, plus de mari !
Le Béarnais Père Huon, s'exclama, "Le Damné !"
Et se tournant vers la femme, "Demain vous irez au monaStyr De La Tour en Ukraine."
Effrayée, elle se dit qu'il fallait qu'elle se Tirailleurs de Kiev pour aller en Espagne en passant par la Pointe de la Volga, puis Sofia en se faisant passer pour Touriste.
Dehors la nuit était fraîche, La Cavalerie dormait et n'avait pas lancé la chasse.
Seul Le Hiboux veillait.
Le vent jouait comme une mélodie de Rachmaninov.
Vilpinov
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AVIS AUX LECTEURS
Toute l'équipe de rédaction et les routards furtifs de la Gazette vous souhaitent un joyeux hiver et est ravie de pouvoir enfin remettre les presses en marche suite à la destruction de nos locaux à Polotsk. Il s'agit de Votre Gazette ! Contactez-nous ou rejoignez-nous !

Pour nous joindre, rien de plus facile en missive privée, via les bureaux du forum et le groupe de la Gazette !

La gazette remercie son service des corrections.
La Rédaction
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SURPRISE
Celui qui lit jusque tout en bas à un bonus pour se torcher le cul avec la gazette ! Un outil utile sur le champ de bataille.

Tiens voilà pour toi une Mandarine pleine de vitamines, lecteur attentif et adoré. Heureuse Saint Nicolas !

Les Grognards Anonymes !
Anne Onyme
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BLANCARD EST AU TRAVAIL
Sous la tente de bivouac, nous avons pu rencontrer le nouveau commandant en chef des armées françaises en poste sur la campagne de Russie, Monsieur Blancard.
Un officier brillant qui commanda longtemps les troupes de l'Empereur au Sud de Polotsk.

La Gazette : "Commandant Blancard, je vous remercie de recevoir la Gazette de CDR sous votre tente, en plein travail de haut commandement. Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs vos émotions face aux charges que vous a confié l'Empereur Napoléon et nous expliquer ce qui vous a conduit à prendre ces responsabilités ?"

Blancard : "Cela fait plus de quatre ans que je combats en Russie. Quatre ans, c'est long. C'est usant. C'est aussi beaucoup d'expérience accumulée. Certains ont déjà oublié comment cette guerre a commencé. Les historiens sont divisés sur le sujet : ce que je sais, c'est que je sers la France et sa Majesté Napoléon.
Je me rappelle avoir toujours eu la confiance de ma hiérarchie. D'Aubert du Bayet notamment, auprès duquel j'ai beaucoup appris. Je n'ai pourtant jamais été quelqu'un d'ambitieux. J'ai offert mes services petit à petit, à différents niveaux, régimentaire puis inter régimentaire. Enfin quand est venu le temps des élections pour le poste de Général en Chef de la Grande Armée, en ces temps où la motivation est en berne, où il devient difficile de trouver des volontaires pour offrir leurs services, j'ai souhaité me présenter pour amener mon expérience et remonter le moral de mes camarades. Bien sur j'arrive avec mes idées stratégiques, et je compte bien faire plus que de siéger à la tête d'une Armée. J'ai beaucoup d'yeux tournés sur moi.
Il est donc difficile de parler d'excès de joie ou d'émotion ! Je suis fier d'avoir la confiance de mes pairs. Mais c'est beaucoup de travail et de responsabilités. À moi de me montrer à la hauteur."

La Gazette : "Commandant Blancard, votre arrivée sur la scène militaire engagera-t-elle de profonds changements dans l'organigramme de l'armée française, face aux immenses plaines de la Bérézina et aux nombreuses fermes qui la jalonnent ?"

Blancard : "On ne peut pas parler de révolution dans l'organigramme français. Il a déjà été difficile de revoir notre mode de fonctionnement il y a un an et demi, inutile d'en remettre une couche… Non, disons plutôt que j'ai apporté quelques touches personnelles, en espérant améliorer la communication notamment. D'un point de vue stratégique, je compte me démarquer de mes prédécesseurs, mais la multiplication des fermes pourrait créer des surprises : on entre un peu dans l'inconnu. À nous Français (car je ne suis pas seul) de savoir anticiper et optimiser nos objectifs !"

La Gazette : "Votre réputation n'est plus à faire au sein de la troisième section du 1er Corps d'Armée Français, à voir vos faits d'armes sur les trois campagnes qui ont précédé. Si vous deviez nous citer une qualité et un défaut qui vous caractérise, Commandant Blancard, que pourriez-vous confesser à nos lecteurs ?"

Blancard :"Une qualité serait peut-être de savoir être diplomate. Il faut savoir ménager les hommes afin de pouvoir tirer le meilleur d'eux. Un défaut, que j'essaye parfois de corriger, est de trop vouloir montrer l'exemple sur le front, m'exposant trop en première ligne."

La Gazette : "Merci Commandant Blancard. Juste une dernière question avant de vous laisser à vos responsabilités. Chacun à Paris connaît votre goût de la stratégie. Pouvez-vous nous confier d'où vous vient cette passion et si vous partagez cette phrase de votre Empereur qu'il prononça en 1796 : [Un mauvais général vaut mieux que deux bons.] ?"

Blancard : "Petit, j'ai grandi bercé par les exploits de l'Armée Française dans le Nord de la France sous Louis XIV. Je n'étais pas encore engagé dans les Armées de la République qu'adolescent je lisais déjà des traités de stratégie militaire.
Les mots exacts de Napoléon (alors Bonaparte, à l'aube de sa célèbre campagne d'Italie) sont : "Je crois que réunir Kellermann et moi en Italie, c’est vouloir tout perdre : je ne puis servir volontiers avec un homme qui se croit le premier général de l’Europe ; et, d’ailleurs, je crois qu’un mauvais général vaut mieux que deux bons. La guerre est comme le gouvernement, c’est une affaire de tact".
Avec tout le respect que je dois à sa Majesté, je crois que sa principale motivation était l'ambition d'avoir les pleins pouvoirs en Italie. Cela dit, l'Histoire a prouvé qu'il avait raison.
Aujourd'hui en Russie, le souci d'avoir des objectifs précis, de savoir organiser les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre, requiert tout autant d'éviter toute dispersion. Il faut bien évidemment un homme fort à la tête de la Grande Armée, pour trancher les questions importantes. Je remercie mes pairs de m'avoir accordé leur confiance dans cette tâche reconnue et définie par la constitution de notre Armée."

La Gazette : "Merci Commandant Blancard pour ce moment partagé avec la Gazette de Russie."
Commandant Blancard
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MÉDAILLÉS DE FRANCE
Ce 15 novembre, un routard de la Gazette nous rapporte qu'une cérémonie a eu lieu à Lokniza en présence de l'Empereur Napoléon pour décorer la vaillance des officiers français durant la campagne de Polotsk.

Légion d’Honneur :
- Major Jean Bailly

Médaille de la Bravoure :
- Colonel Georges Laloose
- Colonel Ferdinan Charleville

Médaille du Mérite :
- Major De Lasalle
- Major Stormoz
- Colonel Winters

Médaille de la Nation :
- Capitaine Abdel
- Major Bouncer
- Capitaine Adjt-major Dellard
- Colonel Jacques Gallifet
- Colonel Jean Lannes
- Colonel joubert16
- Chef de Bataillon Hendrix
- Chef de Bataillon la rapiere
- Major Mézahir
- Chef de Bataillon Pierre Van Daele
- Major Régner
- Colonel TTrox

Citation à l’Ordre de l’Armée :
- Colonel aragorn59
- Chef de Bataillon Cyrion
- Major feet
- Chef de Bataillon Gerard
- Colonel Jean Montferrat
- Colonel Juan
- Major Le Viking
- Major Libeciu
- Chef de Bataillon Marmont
- Général de Brigade Parachutiste
- Major Pirempire
- Colonel Pierre Roscanvel

Citation à l’Ordre du Régiment :
- Major Diabolo
-Capitaine Adjt-major Fabrice le Rouge
- Major phil2104
La Gazette
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CHASSEUR AMPHIBIE
De notre Cosaque reporter de l'extrême :
En avant-première et à la stupeur générale, j'ai l'honneur de vous présenter le premier essai de création d'une unité de cavalerie russe amphibie. En effet, nous, cosaques, qui ne sommes pas réputés pour aimer particulièrement les bains, avons pu assister depuis les berges de la Bérézina à l'entraînement des troupes de l'Adjudant Sofletta. Depuis une dizaine de jours à présent, il maintient ses chasseurs à cheval sous l'eau dans l'espoir qu'il leur pousse des branchies. Apparemment, il aurait entendu parler d'unités équivalentes de l'armée française appelée "grenouilles" et en dépit du risque d'avoir l'air ridicule, il maintient sa décision de laisser hommes et chevaux barboter dans la rivière. Il semblerait toutefois que cet essai soit pour l'instant peu concluant, quoique la couleur de ses hommes tende à virer au poisson avarié, une mutation est peut être en cours. Nous ne manquerons par de vous tenir au courant des résultats de cette expérience qui fait déjà jaser en haut lieu.
Kingtiti
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LE BORTCH A LA BÉRÉZINE
Dans notre rubrique culinaire, les recettes du vieux NiKo, vous propose une spécialité locale.

1. Pillez la première ferme venue ou le premier troupeau croisé en chemin, en prenant soin d'emporter betteraves, oignons, choux, pommes de terres, quelques morceaux de bétail et basse-cour, si possible bien gras et le sourire de la bergère.
2. Décrassez le chaudron de la veille à l'aide de fougères ou de feuilles de plantin.
3. Taillez tous les légumes hachés menus et jetez-les dans le chaudron bien gras de la veille, à feu vif, en y ajoutant de l'eau potable (la neige peut faire l'affaire). Portez à ébullition durant dix minutes.
4. Réservez dans un casque troué ou une gamelle percée en écumant. Gardez le bouillon de cuisson ou buvez-le si vous en avez le courage.
5. Graissez à nouveau le chaudron, soit avec du lard, soit avec du saindoux, sinon avec de la graisse de guêtres. Cela fonctionne aussi.
6. Portez le chaudron à feu vif en y jetant les morceaux viandeux que vous avez pu trouver. Faut que cela croustille sans brûler !
7. Calmez le feu en rajoutant les légumes réservés avec la viande cramée, un litre de BB (Bonne Bérézine) distillée maison, quelques feuilles de pissenlit, de bourrache et si vous n'avez plus d'épices, un peu de poudre à canon ou de tabac peut faire l'affaire.
8. Couvrez et laissez mijoter deux heures en fumant une pipe ou en tiraillant sur l'ennemi.
9. Mettez le reste du bouillon dans une saucière en argent dérobée à Polotsk afin d'accompagner la mixture de votre repas et servez bien chaud. À consommer de préférence en groupe.

Bon appétit !
Pour la recette de la Bérézine, voir prochaine édition.
Le Vieux NiKo
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