Gazette de Russie
gazette
09 mars 1812
ÉDITORIAL
Bonjour à tous et merci d'être fidèles à notre Gazette qui fait paraître aujourd'hui sa 34ème Édition.

Bonne lecture à tous !
La Rédaction
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Appel aux critiques
Nous faisons toujours appel aux critiques constructives pour améliorer nos parutions. N'hésitez donc pas à nous envoyez vos articles, impressions, citations… tout cela à destination de nos journalistes qui se feront un plaisir de les traiter.
La Rédaction
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Petites annonces
Médecin chef de l'armée Française cherche formation de menuisier (option cercueil).
Écrire au matricule 1.

Médecin chef de l'armée Russe cherche antidote contre la chaude-pisse suite au passage récent de l'officier Baggovout.
Écrire au matricule 21747.
Vous
separateur
Choc émotionel redondant
Il y a deux semaines, une nouvelle atroce est tombée sur les soldats français déjà affaiblis moralement : les fermes du nord ne sont plus françaises. Il s'agissait d'une catastrophe sans nom puisqu'une bonne partie de la nourriture dans ce secteur (avec les équipements) se trouvaient dans ces bâtiments devenus russes. La gravité de cette nouvelle est incroyable, le nombre de suicide a quadruplé juste après cette annonce. Le choc psychologique subit est intense, le docteur Phreûd nous explique pourquoi cette nouvelle terrorise les français : "Il est évident que les troubles présents dans bon nombre de soldats viennent du fait que leur libido est atrophiée suite à poliomyélite hallux varux de Jacob". Termes clairs et précis.
Penchons-nous sur ces troubles. Il y a le cas le plus rare : au mot "ferme", certains militaires dévoilent leur poitrine en déchirant leurs vêtements tout en hurlant des propos absurdes. Le deuxième cas est plus commun : les soldats vouent une admiration sans borne à Napoléon en criant : "Vive l'empereur!" dès qu'il le voit.

Heureusement, le temps a laissé du temps… au temps, les troubles psychiques ont disparu, du moins pour ceux qui était allergiques au mot "ferme", les autres sont restés dingues et imbéciles, comme quoi la vie est mal faite.

Néanmoins, le temps a mal fait son travail.

Alors que l'ensemble des gradés français se penchaient sur la stratégie à suivre pour reprendre les fermes du nord, un officier français (que nous appelleront "bounser") a fait irruption dans la salle en hurlant : "Nous perdons les fermes du Nord !"

Face à cette situation délicate, un dénommé Georges Pontmercy, connu pour son langage châtié, a parlé sagement à l'officier : "SANS BLAGUE ! Mais depuis quand, comment, qui ? Je n'ai pas été prévenu, quelle nouvelle abasourdissante !... Il va falloir complètement revoir la stratégie avec une telle bombe ! Es-tu sûr de cette info ?"

Ce dialogue incongru ne nous a pas détourné du comportement inquiétant de bounser. Pourquoi ? D'après les dires de Phreûd : "Un rebondissement des symptômes, pourtant exclu du Moi, est médicalement inquiétant puisque cela signifie que le sujet a développé un Pseudo-Pelade de Brocq du phallus pédieux à caractère hyposulfite".

Je tiens à rappeler que Phreûd milite pour une vulgarisation du langage scientifique, qu'il trouve trop pédant.

Nous avons appris par la suite que le dénommé bounser est sous haute surveillance médicale. Douche froide, drogues, sévices corporels, le pauvre homme est à la fois la victime et le coupable dans cette affaire. Ces traitements se répercutent par de longs râles qui percent le silence de la nuit sombre...
Le corbeau .
separateur
Le corbeau frappe !
L'information m'est parvenue aujourd'hui : les États-majors de deux régiments français discutent sur une possible fusion. Les deux régiments concernés ne sont rien d'autre que le régiment "Les Autunnois" et le "IVème Corps".
Une telle fusion propulsera le tout nouveau régiment à la première place en terme d'effectifs de la Grande Armée, d'où l'importance de cette possible fusion.
Cela changera quelque chose ?
Influencera-t-elle la stratégie de l'Empereur ? La guerre impériale prendra-t-elle fin par cette fusion ? Ah le futur est décidément imprévisible !
Le corbeau .
separateur
Citations du jour
- Il vaut mieux faire l'information que la recevoir, il vaut mieux être acteur que critique.

- On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l'affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié.

- Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.

- La politique est plus dangereuse que la guerre… À la guerre, vous ne pouvez être tué qu'une seule fois. En politique, plusieurs fois.

- La vie ? Le voyage vaut la peine d'être fait une fois.

- Le secret pour éviter le médecin ? Une pomme par jour, à condition de savoir bien viser !

- Mon secret de santé ? « No sport ! » (en vo)
Winston Churchill .
separateur
Nouvelles du front
NORD :

L'Armée du Maréchal vient de prendre la mine située en 21|47. Cette victoire russe s'est faite malgré la présence de plusieurs régiments français (le 3ème et le 30ème Régiment d’Infanterie de Ligne, et le 18ème Régiment d'Infanterie) qui font tout en leur pouvoir pour retarder l'armée russe.

Néanmoins, le 1er Corps et une partie du 30ème Régiment d'Infanterie ont remporté quelques succès autour d'un village russe. Les quelques compagnies russes restantes se sont repliées, laissant une voie de ravitaillement à l'ennemi. La voie vers les campagnes enneigées russes est ouverte dans cet étroit secteur.

CENTRE :

Les renforts de l'Armée du Maréchal, face à la scission du front, ont jugé utile de se rassembler autour du village (118|122) qui borde la rivière principale. La Division Romanov est venu prêter main forte à la garnison russe. Face à eux, les Autunnois se dressent pour empêcher les forces russes de traverser la rivière. Le combat reste confus, l'avenir nous désignera le vainqueur.

Plus au sud, les Grenadiers de Pavlov se dressent face à l'Armée du Rhin. Les combats se situent principalement sur la colline (en 171|108), il semblerait que le drapeau russe siégera sur ce monticule. Si la rivière a permis de ralentir l'avancée des Pavlov, le débarquement de plusieurs compagnies de ligne et de cavalerie a cependant eu lieu. Les combats sont trop flous pour émettre un constat sur ce débarquement.

Néanmoins, les Grenadiers de Pavlov essuient des revers face au Vème Corps d'Armée et au 25ème Régiment d'Infanterie. Les deux régiments français avancent en bon ordre et rien ne semble pourvoir arrêter, pour le moment, cette avancée inexorable vers l'arrière russe.

SUD :

La Brigade Infernale est en ce moment en train d'encercler le fortin russe situé en 233|151. L'Armée du Tsar a mobilisé l'ensemble de ses réserves pour briser l'encerclement de la garnison russe qui tient toujours bon.

Plus au sud, le IVème Corps d'Armée a lancé une contre-attaque sur l'Armée du Tsar et contre le village situé en 254|172 qui, semble t-il, tiendra bon. La position géographique est très favorable pour l'armée russe.

Encore plus au sud, le IIIème Corps d'Armée mène un combat féroce contre le Régiment Baggovout qui tient un lieu hautement stratégique. En effet, une multitude de fermes situées sur l'arrière russe ont en leur possession des armes, des vivres et des équipements secondaires. La perte de ce secteur serait gravissime pour l'armée russe

CONCLUSION :

On remarque que les officiers français expriment leurs désarrois face à une avancée russe toujours plus massive au nord. Néanmoins, les troupes russes essuient des défaites aux alentours de Polstok qui pourra se conclure par la perte définitive des fermes au sud.

Si les soldats français perdent courage, il est évident qu'une lourde défaite sera à attendre.
PJ Osten .
separateur
Définition de la semaine
Le soldat :

Être humain à capacité physique développée au détriment des capacités intellectuelles. Se manifeste dans toutes les guerres à caractère débile. Il aime se battre en hurlant son patriotisme d'une qualité culturelle proche du néant. Pour prouver sa loyauté, il est prêt à tous les sacrifices corporels dans n'importe quelle circonstance. Ses passions ont primitives : la vue du sang, le viol, les cris des agonisants, l'odeur de la poudre et les armes. L'habitat le plus courant est une tente faite en toile. On les reconnaît par leur uniforme (*), par leur regard naïf et imbécile, par leur morale inexistante et par leurs nombreuses cicatrises qu'ils exposent facilement (quitte à se déshabiller pour les plus atteint) aux femmes ou aux hommes.
Malgré leur durée de vie très courte, le soldat n'est pas une espèce en voie de disparition.

(*) Kaki dehors, caca dedans…
PJ Osten .
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Un peu d'histoire...
Bataille de la forêt de Teutobourg :

« Vare, legiones redde »

Nous sommes en l'an 9 après Jésus-Christ, en Grande Germanie.

Une puissante armée romaine composée de 3 légions, la XVIIème, la XVIIIème et la XIXème, ainsi que de 6 cohortes d'auxiliaires, commandées par Publius Quintilius Varus, s'avance en territoire germain. Guidée par un jeune chef germain d'à peine 25 ans, Arminius, les romains, pensant réprimer un simple soulèvement, ne réalisent pas qu'ils vont au-delà du danger…

Varus est un homme politique et général romain qui vécut sous le règne de l'Empereur Auguste, premier empereur de l'Empire Romain. Ce dernier le nomme en 7 après JC Gouverneur de la Germanie avec pour responsabilité de maintenir la « Pax Romana » et de répandre la civilisation romaine dans les peuplades germaines. Un jeune chef d'une de ces tribus, les Chérusques, se présente comme l'allié des romains. Il se prénomme Arminius. Celui-ci a servi pendant longtemps dans l'armée romaine, il en connait donc tous les rouages, les points forts… et surtout les points faibles ! En automne de l'an 9, il informe le patricien romain qu'un soulèvement se prépare à l'intérieur des terres de Germanie à l'encontre de la domination romaine. En plus de cette information, pour montrer sa bonne foi, il offre son soutient et celui de sa tribu pour aider les légionnaires romains à écraser ce soulèvement.

Fort de ce soutien, Varus pensait surement s'avancer vers une victoire facile qui lui donnerait l'opportunité d'étendre les frontières de l'Empire Romain, et donc lui offrirait un triomphe. Il ordonne immédiatement la mobilisation de 3 légions romaines, ce qui représente environ 18.000 hommes bien équipés, de bonne constitution et bien disciplinés. Arminius fournit l'équivalent de 6 cohortes auxiliaires, soit environ 6.000 hommes. La force de Varus est donc estimée entre 20.000 et 25.000 hommes. Selon Arminius, les tribus que les romains auront à affronter sont des Marses, Chattis, Chauques, Sciambres et Bructères, ce qui représente un effectif d'environ 10 à 15.000 hommes (attention, tous ces chiffres ne sont que théoriques, le manque de sources et de récits ne peut que permettre d'avancer des estimations). Un rapport de force qui penche donc en faveur des romains, mais les germains sont connus pour être des guerrier redoutables et de plus les romains ne connaisse rien du terrain marécageux et boisés de la rive droite du Rhin… Cependant, Varus a une confiance totale en Arminius pour compenser ce manque.

Ainsi, la colonne romaine, telle un serpent de fer, s'ébranle en direction de l'est, dans les profondeurs de la forêt. Les cohortes d'auxiliaires forment les flancs de la colonne. Arminius mène celle-ci au milieu des marais, réduisant ainsi considérablement les possibilités de manœuvre des légions et diminuant la cohésion entre les légionnaires, fondement de leur puissance… Le serpent est vulnérable.

Arminius ordonne immédiatement à toutes les cohortes de rompre la formation et de se disperser pour rejoindre leurs compatriotes. Varus s'est laissé jouer ! La confusion s'installe dans les rangs romains et presque aussitôt, ils s'aperçoivent qu'ils sont piégés dans une immense embuscade, subissant une pluie de flèche et de lances meurtrières. Ceux qui rompent la formation en tentant de s'échapper sont impitoyablement exterminés. La colonne se désagrège, il n'y a plus de hiérarchie, c'est désormais du « chacun pour soi ». La quasi-totalité de l'armée romaine est anéantie, une poignée de braves parvient à atteindre un campement près de la ville d'Aliso et à échapper au carnage. Tous les généraux on été tué, Varus a préféré le suicide que de subir l'affront de porter la responsabilité d'un tel désastre. Pour comble de malheur, les 3 aigles des légions sont tombés entre les mains des Germains. Une légion qui perd son aigle est immédiatement dissoute et rayé des registres de l'armée.

La XVIIème, la XVIIIème et la XIXème légions subiront ce déshonneur…

C'est le désastre militaire le plus grand de Rome depuis la bataille de Cannes (216 av JC) et pourtant, les effets de cette victoire ne seront pas à la mesure du carnage. Sur le court terme, la bataille stoppa net l'expansion romaine sur la rive droite du Rhin et même si plus tard les aigles seront récupérées sous le règne de l'empereur Tibère, les romains ne tenteront plus jamais d’incursion en territoire germanique. Cependant, les Germains ne tirèrent aucun profit de cette immense victoire. Cette défaite ne fera aucunement vaciller l'Empire Romain et il continuera à s'étendre, jusqu'à atteindre son apogée aux alentours du IIème et IIIème siècle après JC.

Lorsque la tête de Varus sera apporté à l'empereur Auguste, il entra dans une colère noire et s'écria : « Vare, legiones redde ! » « Varus, rends-moi mes légions ! »…
Ferrey .
separateur
Derniers tombés
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