Gazette de Russie
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31 octobre 1812
EDITORIAL
Le Comité de rédaction tient à rendre hommage au travail de terrain réalisé parfois dans des circonstances périlleuses pour garantir, chers lecteurs, votre bonne information, notamment les journalistes Boris Ignatisk et François Luit qui se sont aventuré dans la zone de combat du Val Vert.

Nous souhaitons également remercier les officiers qui ont accepter de répondre à nos questions dans la tribune qui leurs est consacrées dans nos colonnes.
Sailar, PP, Le Pope
separateur
AMAZONES DE LA MOSCOWA
Fièrement campées dans leurs uniformes cintrés, des femmes ont réussis à se tailler une place parmi les Officiers des deux armées. Nous avons rencontré pour vous deux de ces fières Amazones : la Capitaine Kristell du 30ème RI français et la Capitaine adjudant-major Nathalie de la Troupe des Partisans du Tsar.

GAZETTE DE RUSSIE
la première question sera celle qui, doit brûler les lèvres de nombre de vos frères d’armes masculins : comment en êtes-vous arrivées à choisir le dur métier des armes alors que la nature féminine incline vers la douceur et la sécurité du foyer ?
KRISTELL
En fait, mon fiancé a été appelé à se battre pour l'Empereur. L'éloignement m’étant insupportable, je me suis résignée à le rejoindre dans cette grande campagne. Depuis je parcours les plaines de Russie à sa recherche. Craignant qu'il ne soit déjà mort, j'en suis à relever les têtes des cadavres pour ...,je ne sais comment dire,...ne pas passer à coté...
NATHALIE
Pour servir le Tsar et défendre notre grand pays!

GAZETTE DE RUSSIE
Quelle est votre vision sur la manière dont se déroule cette guerre et dont elle est menée ?
NATHALIE
Comme femme, je trouve triste de voir de si jeunes gens tomber à chaque assaut. Cette guerre est classique, on charge on tire, on tue, on se fait tuer. Il y a trop de sang, la plaine en est couverte à perte de vue.
KRISTELL
Cette guerre, comme les autres, voit des flots de sang couler de parts et d'autres. Même s'il est vrai que nous avons commis quelques erreurs stratégiques par le passé, nous ne baissons pas les bras. Je crois en notre force et en notre cohésion pour y mettre fin, en détrônant le Tsar au passage!

GAZETTE DE RUSSIE
Une question quelque peu cavalière ! Comme femme, qui trouvez-vous le plus séduisant : Alexandre Ier ou Napoléon Ier ?
KRISTELL
Je ne peux me prononcer, mon coeur ne peut se tourner que vers mon fiancé.
NATHALIE
(sourire) Alexandre Ier Tsar de toutes les Russies, bien sûr et ce bien que je ne l'ai jamais vu en personne.

GAZETTE DE RUSSIE :
Y a t-il des difficultés ou des problèmes de reconnaissance, voire de relation, avec vos homologues masculins ?
NATHALIE
Non aucun, ils me respectent même plus. Lorsque je parle, ils se taisent et m'écoutent. Et si je me trompe ils me le disent calmement (et je reconnais mes erreurs).
KRISTELL
Globalement non. Il faut savoir que je n'ai pas eu des responsabilités dès mon engagement. J'ai acquis les bases auprès de mes frères d'armes. J'ai été très bien formée par les officiers Crapouniette, Applehead et Renzo. Puis j’ai gravi les échelons, mon chef de régiment A. du Bayet, m'a finalement élevée au rang de Chef de la 1ère Brigade du 30ème R.I. Dès ce moment, les Officiers, surtout les nouvelles recrues, ne se posent même pas de question et obéissent à la hiérarchie. Je crois que le fait d'être une femme ne pose que peu de problèmes même si je ne peux empêcher certains préjugés relatifs à la compétence ou non des femmes. A mes yeux, l’important c’est que mes hommes n'y voient aucun obstacle pour monter au front.

GAZETTE DE RUSSIE
Pour terminer une question spécifique pour chacune d’entre vous.
Kristell, Parmi les régiments russes que vous avez affrontés, lequel vous a paru le plus redoutable, le mieux organisé? Un Officier russe se distingue t'il à vos yeux ?
KRISTELL
Parmi ceux que j'ai affrontés, je dirais la Garde du Tsar et pour l'adversaire le plus redoutable, je pense à l'Officier Norrecix.

Nathalie, après de nombreuses semaines passées dans ce conflit, quels ont été pour vous les faits et/ou officiers marquants (cela peut inclure les deux camps) ? Et au final quelle optique souhaiteriez vous pour les femmes au sein de l'armée?
NATHALIE
Plusieurs faits m’ont marqués. Tout d’abord que la ville au centre du front soit prise et reprise sans cesse par chaque armée, et que cela ne semble pas prêt de s’arrêter. Mais aussi qu'une femme française Kristell se batte aussi bien qu'une femme russe. Je l'ai combattu et, franchement, je l'admire. Enfin, que feu mon mari pierrot, m'ait parlé du combattant que vous êtes (ndlr l’interviewer) et son admiration à vous voir coordonner vos attaques. Il me disait qu'avec un nom pareil vous auriez du être Russe.
Pour ce qui en est des femmes au sein de l'armée, je dirais tout simplement que je souhaite qu'il n'y en ai plus car cela voudrait dire que la guerre serait finie, et alors certainement nous pourrions retourner dans nos foyers et élever nos enfants.

Il nous reste à remercier ces héroïnes pour leur point de vue original sur une campagne difficile pour tous et toutes !
LE POPE et P.P.
separateur
CONCOURS DE TIR RUSSE
Le 27 octobre 1812 a eu lieu le 1er concours de tir russe près du palais du Tsar en présence de sa majesté en personne.
Une centaine de participants de tout les régiments russes se sont réunis sur la plaine à coté du palais. Le Tsar fît un discours en ouverture du concours souhaitant bonne chance à tous les participants et profita de l'occasion pour féliciter les soldats russes de leur grande avancée des dernières semaines et de leur "incroyable courage et dévotion".
C'est après les hourras innombrables gratifiant le discours du Tsar que le concours commença.
Les cibles postées à 100m pour les premières séries. Rapidement une poignée de soldats sortirent du lot et au terme des séries éliminatoires il ne restait plus que les meilleurs, soit 16 candidats : 4 cosaques, 1 soldat de la Garde du Tsar, 3 partisans du lys, 2 hommes de l'armée du Maréchal, 4 grognards et 2 hommes de la troupe des Partisans.
Au terme de séries de tir à 200m seul 8 candidats purent se qualifier.
Finalement c'est au tir à 250m que ce décida la victoire et celle-ci revint à un grognard: Igor Kalaïkov. Suite à son sans faute il devança le cosaque Vladimir Tuïkiov qui rata son dernier tir perdant ainsi la première place. La troisième place elle revint à Zubrinsky Dublonov de la Garde du Tsar.
Les médailles furent remisent par le Tsar lui même au terme d'une cérémonie assez courte. Tout les participants furent ensuite invités à boire un verre d'honneur entre vaincus et vainqueurs et la fête commença réellement. D'après certaines sources plus de 50 tonneaux de vodka auraient été vidé ce jour là, mais ces hommes l'ont bien mérité.
Sailar
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LA BATAILLE du VAL VERT
D'intenses combats ont lieu depuis plusieurs semaines et aujourd'hui encore dans le Val Vert situé dans les montagnes au dessus de la ville du nord. Nos journalistes français et russe se sont frayés un chemin à travers les deux armées et les montagnes vers ce que l'on appelait autrefois le "petit bout de paradis de cet enfer".

Le paisible val forestier vierge des tourments de la guerre n'est plus. Aujourd'hui offensives sur contre-offensives ont ravagés ce bout de paradis.
Un quart de la forêt est partie en fumée après la mise à feu par les troupes françaises des sous-bois pour priver les russes, lors de la phase défensive de ces derniers, de couvert. Le reste de la forêt, dépouillé de son feuillage par l'automne, est parsemé de cadavres, de tonneaux de poudre vide, des armes abandonnées en pagaille, des tombes et fosses communes creusées à la va-vite. Le Val Vert est devenu l'enfer.

Nos journalistes envoyés sur place Boris Ignatisk et François Luit nous ont fait parvenir les descriptions suivantes du Val Vert, descriptions datant du 23 octobre.

Boris Ignatisk:" Le froid recouvre la scène et la mort plane au dessus de nous sous la forme d'une odeur immonde et d'un silence de plomb. Ce n'est que question de jours avant que les grosses neiges ne viennent bloquer toute la zone, mais ici les premières neiges recouvrent déjà le sol par moment, rien d'étonnant vu l'altitude. Les entrées du val sont soit gardées par les français ou par nos forces et il n'y a aucun moyen de le contourner. Les feuilles mortes recouvertes de neige par-ci par-là cachent le gros des cadavres qui recouvrent les sous bois mais on se doute de l'ampleur du massacre. Un soldat avec une barbe qui lui aurait valu trois mois d'arrêt sur d'autres fronts m'a appris que le gros de la forêt au nord a été incendié par les français. Les munitions et la poudre se font rare depuis l'explosion de nos réserve pour qu'elle ne tombe pas dans les mains des français. J'ai pu parcourir la section du val sous le contrôle russe, plus ou moins. Le spectacle est terrible, on marche sur les morts et les tombes, j'ai aperçu des affiches de propagande française accrochées à un arbre proclamant que " les russes qui prendront ce chemin ne trouveront que la mort des mains de la Gendarmerie Impériale." Le froid est vraiment insupportable à cette altitude, bientôt les combats seront impossible ici et le val reposera sous une couche de neige qui cachera le triste spectacle que nous offre désormais l'ancien val des merveilles.

Notre envoyé français lui nous envoya la vision coté français:

François Luit " Le val vert est un charnier, un cimetière. Les parois rocheuses des montagnes amplifient les moindres bruits à l'infini rendant les batailles infernales et assourdissantes. Les corps gelés recouverts de feuilles mortes reposent entre les arbres parsemés d'impacts de balles. Pour accéder au rang français il faut passer plusieurs barrages de la Gendarmerie Impériale qui garde la zone. La forêt est calcinée sur toute la partie nord et les cendres mélangées à la neige qui tombe déjà à cette altitude la transforme en une masse informe grisâtre rendant le spectacle encore plus déprimant. Il n'y a aucune sortie de ce val sauf l'autre côté contrôlé par les russes et c'est eux qui mènent l'assaut en ce moment mais les rangs français sont sans failles pour l'instant. Malgré les pertes énormes de chaque côté, personne ne semblent vouloir lâcher prise. Seul l'hiver peut mettre un terme à ce massacre; en interdisant les accès aux montagnes il mettra fin à tout ceci."...

D'après un membre du bureau de logistique français plus de 1500 soldats seraient décédés dans les combats des trois dernières semaines dans le Val Vert. Le bureau russe lui parle de 2000 morts. Quel que soit le chiffre exact, le val vert a été et est toujours le théâtre de combats terribles, concentrant des pertes de front 4 fois plus large en un minuscule endroit.

La bataille du Val Vert a commencé il y a plus de 3 semaines environ lors de l'offensive française contre les positions russes dans les montagnes. Les pertes étaient élevées des deux coté et les combats dans la plaine entre les montagnes et la rivière firent rage plusieurs jours entiers sans qu'un camp ne prenne l'avantage. Finalement les troupes françaises du 30ème Régiment d'Infanterie et de la Gendarmerie Impériale parvinrent à prendre les cols d'entrée des montagnes, emportant sur le passage des unités d'élite russe tel la 47° de Grenadiers du Chef de Bataillon Leto, et commencèrent le nettoyage de la montagne.

C'est à ce moment que les premiers combats dans le Val Vert eurent lieu. Plusieurs compagnies de voltigeurs russes ainsi que quelques compagnies de ligne y livrèrent un combat sans merci contre l'attaquant français. Les corps à corps violents et échanges de tirs défigurèrent une première fois le val et teinta de rouge le brun orangé des feuilles mortes d'automne. Les français foncèrent le plus vite possible vers leur objectif principal, les imposants stocks de munitions et d'armes russe dans les grottes au fond du val et qui ravitaillaient toutes les compagnies russes dans les montagnes. La bataille atteignit son paroxysme vers le 16 octobre avec des affrontements de l'ordre du millier de soldats dans cette minuscule vallée. Après plus d'une semaine de dur combat les russes durent se replier jusqu'à l'entrée sud du val laissant matériel et morts sur place, mais l'ordre fût donné de faire sauter les réserves de munitions et de poudre. La gigantesque explosion pulvérisa le flanc de la montagne propulsant des débris à des lieues à la ronde. D'après des témoins côté français, la poussière serait montée à plusieurs centaines de mètres de hauteur et le bruit aurait résonné dans le val pour devenir un monstre de vacarme remplissant les coeurs d'effroi. Les combats dans le sud du val firent encore rage plusieurs jours et les pertes continuaient de grimper dans chaque camp.

C'est à ce moment que la contre offensive russe, menée par Michel Foster commandant du Régiment des Partisans du Lys et les hommes du Chef de Bataillon Leto de la Garde du Tsar, enfonça les lignes fatiguées françaises au sud, abattant notamment la compagnie du membre d'EM français Aubert du Bayet. les lignes de ravitaillement françaises mal en point n'arrivaient pas à suivre et l'offensive russe gagna en terrain.

C'est là que la deuxième bataille, toujours en cours, pour le val vert débuta, les compagnies de ligne de chaque camps s'affrontant à la baïonnette entre les arbres et les cadavres de la première bataille du val.

Renforcé par la victoire récente des Autunnois au nord les français relancèrent les troupes vers l'avant et les violents combats dans la montagnes et le val reprirent de plus belle.

L'issue de la bataille n'est pas décelable au jour d'aujourd'hui, la montagne faisant que les informations concernant les combats qui s'y déroulent ne filtrent que très tardivement et les deux armées en place étant plus que déterminées à porter le coup décisif à l'ennemi avant l'hiver. Tout le monde regarde vers le ciel, les nuages gris sont de plus en plus présents...
Sailar
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Météo
Les premiers flocons sont tombés ce jeudi pour la première fois sur les plaines russes. Après une brève accalmie, il a neigé une bonne partie de la soirée, sans pour autant que la neige recouvre tout de son blanc manteau au petit matin.
Nul doute que l'hiver arrive et que la neige retombera bientôt, bloquant les cols des montagnes et gelant les rivières.
separateur
CITATION DU JOUR
"Quant tu t'assieds sur ton sabre, l'important est de savoir à partir de quand il faut te relever !"
Dicton Cosaque
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Lettre Cosaque
L’état-major traite les régiments russe comme des chiens, voici notre cher Vitali Viatchelsa qui nous à permi de publier sa lettre, Remercions le !

« Par cette lettre la Rada du "1er régiment de cosaques" tient à te renouveler son serment d'allégeance, prononcé en 1654. Nous autres, cosaques, n'avons pas toujours été les meilleurs voisins des russes depuis ce temps : guerres, révoltes, connivence avec l'ennemi... On peut dire qu'on s'en est bien mis dans la trogne ces 150 dernières années!

Catherine la Grande, Impératrice de Russie nous a d'ailleurs bien sévèrement puni pour cela : déportations, massacres, suppression de notre Rada. Et pourtant, pour elle, nous avons défié le Sultan Mehmed IV de Turquie. Nous avons avec bravoure combattu les hordes ottomanes, brûlé bon nombre de leurs villages, massacré un grand nombre de leurs soldats (et violé autant de femmes!)... mieux, nous avons aidé, contribué, nous lui avons même enlevé des forteresses, comme Azov, Taganrog, Kinburn et Ismaêl! Nous lui avons offert sur un plateau d'argent les riches terres du Khanat de Crimée!

Mais rien n'y fit! Car "Catherine-la-Ribaude", chacun le sait, était bien plus préoccupée par son appétit sexuel qui, dit-on, était aussi gargantuesque que son égo! Nos pères nous contaient que même la vue d'un vis cosaque, elle écartait instinctivement les cuisses pour lui offrir son con! Pardonne cet écart de conduite, Notre Tsar, mais nous autres cosaques n'avons pas peur de dire clairement ce que chacun sait, et tait scrupuleusement.

Car aujourd'hui, c'est toi que les peuples cosaques servent. Pour toi, nous avons aidé à repousser le premier assaut des franskis au printemps dernier. Tu as accepté de former notre régiment, nous avons alors culbuté les "culs-blancs" et en chantant ton nom (et ceux des putains et autres maquerelles qui côtoient notre quotidien), nous les avons refoulé au-delà du fleuve au nord-ouest.

Puis, la pression française s'est accentuée, nous avons longtemps tenus, jusqu'à ce que le gros des forces de la "Grande Armée" converge vers le nord, dans le dessein peu louable de construire une forteresse au cœur de ton pays. Nous avons décidé de tenir vaille qui vaille, à trois contre un, malgré nos pertes, les milliers de frères, voisins, amis, laissés morts dans les plaines, abandonnés à la voracité des loups et des corbeaux!

Aujourd'hui à bout de souffle, défendant bec et ongle les "Hauts pâturages", tous les cosaques encore capable de porter un fusil se battent pour toi contre l'ogre Napoléon assoiffé de pouvoir. Pour ne rien te cacher, ce n'est sûrement pas pour l'amour de toi... mais bien pour que tu nous restitue nos anciens privilèges. Voici nos requêtes :

- A court terme, après nous être assuré que le "Palais du Tsar" sera sauf, nous espérons être envoyés combattre dans le sud du pays. La plupart d'entre nous sont natifs du sud-est, berceau de la cosaquerie, et nous avons à cœur de nous battre pour nos familles.

- A long terme, nous souhaitons voir rétabli notre organisation militaire, politique et sociale : l'Hetman. De même que nous voulons recouvrir nos droits à l'enseignement et réouvrir les écoles pour nos enfants. Nous voulons également reconstruire ou reprendre possession de nos églises et pouvoir y nommer nos popes.

- Enfin à la fin de cette guerre, nous voulons pouvoir reconstruire notre Sich sur le cour inférieur du Dniepr, il y a presque 40 ans, réduite en cendre par Catherine II.

Jusque là, les cosaques resteront tes plus farouches et vaillants défenseurs.

Signé par la Rada et son Hetman Spendz »

Merci à lui nous esperons avoir une reponse de l'etat-major russe. Affaire à suivre !
W.Rze
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