par vétéran vavaaa » Jeu Mars 22, 2012 9:45 pm
Voilà près de 600 jours que je me trouves dans les steppes de Russie, je haïssais purement et simplement ce pays, le froid, le gel, la boue qui vous glaces les os en hivers, le soleil ardent qui vous transperce en été. Vraiment je haïssais ce pays.... Je me trouvais à Boubka, une mine que les russes essayer de récupérer, pour le moment on avait réussi à les tenir à distance. C'était la fin de soirée, un cavalier arriva au galop, visiblement, il était de l'armée du Rhin, mon régiment. Lorsqu'il entra dans la tente, je le reconnu, c'était le capitaine Villeneuve, l'un des aidex de camps du colonel Winters, au vu de ses cernes et de son air taciturne, il était visiblement très préoccupé.
-Tiens, officier Villeneuve, que se pass...
-Parlez-moi fort monsieur ! J'ai des révélations importantes. Le colonel Winters vient d'être arrêté, et son exécution est prévu
je fus sous le choc,Winters arrêté, le Winters ? Non s'était impossible, il devait y avoir erreur. L'officier m'expliqua tout en détail, il avait réussit à s'enfuir, selon les directives de son colonel, et m'avait rejoins. C'était un cas de force majeur, depuis quelques temps la grande armée était secoué de longs débats qui ruinaient toutes nos chances de victoires, ; comme à chaque débat, il y avait des engueulades, là ça avait été assez violent, mais Winters n'était pas en faute, et pourtant s'était à lui qu'on fessait porter toute responsabilité ? Connerie !
-On nous assassine purement et simplement ! je me leurre pas, capitaine Villeneuve, si Winters est le premier, alors on va tous y passer. On a pas 36 choix, on peut déserter, lutter ou encaisser. Je me refuses à la dernière, mais je ne peux me permettre de prendre une décision sans l'aval de mes supérieurs. Dites-moi, il y a bien eut des remontrances envers l'officier Lupus ? Alors il est en danger. Le seul endroit où nous seront en sécurité est la forteresse du sud, il faut nous emparer dès maintenant. Officier, portez le message à l’officier Lupus, il est actuellement en grand danger, faites-lui escorte, et dites lui de prévenir UNIQUEMENT les officiers supérieurs du régiment, nous devons être prudent, et nous convieront les autres officiers le temps voulu. Vous devriez partir sur le champs, faites profil bas, vous êtes sans doute recherché
Bonne chance capitaine !
Sur ce, l'officier partit sans tarder, il y a peut-être encore une chance ? Bordel, qu'est-ce qui foute le cabinet de l'empereur ? Il nous tire dans le dos maintenant ?
-Lieutenant Deval !
Le jeune lieutenant apparu.
-Oui mon capitaine ?
-Lieutenant, prenez deux hommes avec vous, et rejoignez l'arrière, il y a un groupe de volontaire qui vous y attend, préparer le terrain, et essayer de me trouver des papiers. J'ai peur que notre campagne s'arrête ici. Ah, et dites à mon adjudant, Dalard, que je vais avoir besoin de lui immédiatement, je pars avec lui pour le sud, envoyé aussi une missive aux capitaine Valette, et dites lui de me rejoindre avec toutes sa compagnie à la forteresse du sud. Qu'ils marchent toute la nuit si il le faut !