Anthropologie du Kasak Voisko

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Anthropologie du Kasak Voisko

Message par vétéran NEY » Dim Avr 26, 2009 10:46 pm

Les cosaques, insectes importuns, suivant l’expression de Monsieur de Ségur, n’attaquaient que les hommes désarmés, et fuyaient des qu’on se mettait en défense.
Mais ils fatiguaient l’esprit par leur retour continuel.

« Nos généraux » dit le Commandant Crom, « employaient quelquefois un moyen assez simple pour retarder la marche des cosaques. Quand un attelage d’un fourgon se trouvait démonté et qu’il fallait l’abandonner, on y attachait une longue mèche allumé ; les cosaques voyant de la fumée sortir du fourgon n’osaient en approcher qu’il n’eut fait explosion, ce qui tardait assez longtemps »
le même auteur rapporte le trait suivant : « Le Légendaire NEY , pour montrer a ces soldats combien ces troupes de cosaques sont peu redoutables, donna ordre à un capitaine de grenadiers de choisir cinquante hommes, d’aller mettre le feu à un village situé a une demi-lieue de la route, puis de se retirer sur un second village qu’il lui montra de la main, en lui prescrivant de le rejoindre âpres cette expédition ». « Vous serez, » lui dit-il « entouré de cinq a six cents cosaques ou plus, mais tenez bon ; aucun de vous n’a rien à craindre. »
Le capitaine part, exécute son ordre de point en point. Il se voit entouré et harcelé par mille à douze cents cosaques. En vain le commandant russe fait mettre pied à terre a la moitié de son monde ; il ne peut entamer cette pognée de braves. NEY envoie alors un demi-bataillon au secours des cinquante grenadiers, qui avec leur officier, rejoignent intacts la colonne.

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Message par Pokotylo » Lun Avr 27, 2009 8:08 pm

Une missive cosaque pour le maréchal Ney:

Maréchal Ney!

Remets-toi de ton étonnement: oui, les cosaques savent écrire.

Tu sembles vouloir compenser ta couardise au combat par une tentative de verve nauséause à l'aide d'une plume d'oie.

Le prochain cosaque que tu rencontreras dans la steppe de fera regretter amèrement tes vils verbiages, à l'aide d'une pointe d'acier!

A bon entendeur!

Foka Pokotylo
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Message par vétéran NEY » Lun Avr 27, 2009 8:28 pm

Cette cavalerie irrégulière, propre à la Russie, n’avait pas son pareil pour les escarmouches, les raides et les missions de reconnaissance. Rapaces et sans pitié, les cosaques avaient une tel réputation que leur cri de guerre « HOURRAH !! » pouvait jeter la panique dans des colonnes entières.
Descendants de hors-la-loi établis dans le sud de la Russie, les cosaques étaient commandés par leurs chefs de tribu et organisés suivant leur territoire. Montant de petits chevaux rustiques, leur endurance était légendaire. Le fabuleux NEY noté qu’ils pouvaient parcourir des distances apparemment sans fin « il n’y avait pas de cavalerie plus formidable lorsqu’elle était correctement dirigée ». Et écrivait aussi « que les cosaques chargeaient en poussant des cri de guerre des sauvages du canada. Et maniaient la lance, ce jouet de leur petite enfance avec autant de dextérité que les plus habiles bretteurs utilisaient leurs sabres. »
Il rajoutait « Mais il suffisait d’une troupe décidée à leur faire face sans se laisser intimider pour que les cosaques prissent la fuite comme une volée de moineaux.


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Message par vétéran Bouchu » Lun Avr 27, 2009 8:30 pm

AHHHHHHHHH
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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 9:21 am

La présence des Cosaques garantissait à elle seule une orgie de pillages, d'incendies, de viols, de meurtres et une bonne centaine d'autres atrocités; pour les Cosaques, la guerre n'avait en effet rien de politique, elle était une culture et une façon de vivre.
Soldats du tsar, les Cosaques étaient en même temps rebelles à l'absolutisme tsariste. L'histoire de leurs origines se pare de mythologie et il ne fait aucun doute qu'au fil du temps, ils y ont eux-mêmes contribué'. L'essence de ces mythes est à la fois simple et réelle. Les Cosaques – mot dérivé du turc pour « homme libre – étaient des chrétiens qui fuyaient la servitude imposée par les souverains de Pologne, de Lituanie et de Russie, et préféraient tenter leur chance (« aller cosaquer ») dans les grands espaces de la steppe d'Asie centrale, riches mais encore ingouvernés.

À l'origine, ils avaient fondé des sociétés authentiquement égalitaires – sans maîtres, ni femmes, ni propriété –, incarnations vivantes de ces hordes de guerriers indomptés, libres de vagabonder où bon leur semble, qui inspirèrent depuis toujours les récits épiques du monde entier.


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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 12:27 pm

Cette gravure d’un Officier Autunnois, nous montre la « Tablée » !!! Chaque soir les cosaques aimaient rédiger une lettre à leur femme. Pour cela ils avaient capturé notre Cantinier (le colonel EL KEBIR en rageait !!! le meilleur cuistot pour la betterave rôtis) . Le plus drôle c’est qu’étant aussi analphabètes que leur maris, on se demande bien qui devait lire les lettres aux femmes restées au village.


Observez au centre, un de leur chef : Vitali Viatchesla reconnaissable a sa pipe. Comme disait, le Brave des braves : NEY : « Avec 2 officiers de cette trempe le Tsar aurait conquis le monde »


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Message par Pokotylo » Mar Avr 28, 2009 12:55 pm

Mieux! :wink:
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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 3:12 pm

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Autre chef légendaire : Pokotylo


Il était connu pour ses terrifiantes charges à la balalaïka. le fameux NEY raconte « on l’a vu charger en jouant avec des moufles contre la brigade infernal »

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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 3:29 pm

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Autre figure légendaire du Kasak Voisko, le Poète Morlocks, surement le seul érudit cosaque. Très connu des Autunnois pour ses poèmes si riches.
Petit-fils du célèbre Ivan Sirko cosaques auteur de la missive au sultan de Turquie


Les Cosaques zaporogues (zaporogue vient du russe za porohamy et signifie « derrière les rapides »), vivant sur les bords du Dniepr inférieur, ont vaincu l'armée turque au cours d'une bataille. Le sultan de Turquie exige cependant d'eux qu'ils se soumettent. À cette requête, les Cosaques répondirent d'une manière peu habituelle si l'on considère leurs mœurs d'alors . Et le sultan turc de recevoir une missive qui regorge d'insultes.


Lettre du Sultan Mahmoud IV aux Cosaques zaporogues

« En tant que sultan, fils de Muhamad, frère du Soleil et petit-fils de la Lune, Vice-roi par la grâce de Dieu des royaumes de Macédoine, de Babylone, de Jérusalem, de Haute et Basse Égypte, Empereur des Empereurs, Souverain des Souverains, Invincible Chevalier, Gardien indéfectible jamais battu du Tombeau de Jésus Christ, Administrateur choisi par Dieu lui-même, Espoir et Réconfort de tous les musulmans, et très grand défendeur des chrétiens,
J’ordonne, à vous les Cosaques zaporogues de vous soumettre volontairement à moi sans aucune résistance

Sultan Mahmoud IV »


Réponse des Cosaques zaporogues au sultan de Turquie

« À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut !
Quelle sorte de noble chevalier au diable es-tu, si tu ne sais pas tuer un hérisson avec ton cul nu ? Vomis du Diable avec ton armée dévorée. Tu n'auras jamais, toi fils de putain, les fils du Christ sous tes ordres : ton armée nous n'en avons pas peur et par la terre ou par la mer on continuera à se battre contre toi.
Toi, scullion de Babylone, charretier de Macédoine, brasseur de bière de Jérusalem, fouetteur de chèvre d'Alexandrie, troupeau de pourceaux de petite et de grande Égypte, truie d'Arménie, giton tartare, bourreau de Kamenetz, être infâme de Podolie, petit-fils du Diable lui-même, Toi, le plus grand imbécile malotru du monde et des enfers et devant notre Dieu, crétin, groin de porc, cul d'une jument, sabot de boucher, front pas baptisé, va niquer ta mère ! C'est ce que les Cosaques ont à te dire, à toi sous produit d'avorton ! Tordu es-tu de donner des ordres à de vrais chrétiens !! Nous n'écrivons pas la date car nous n'avons pas de calendrier, la lune est dans le ciel, l'année est dans un livre ainsi que le jour, et nous sommes chez nous ici comme toi là-bas et pour cela tu peux embrasser notre cul ! »

Signé le Koshovyj Otaman Ivan Sirko et toute l'Armée Zaporogue

Morlocks a su garder dans ses poèmes le style si naïf des ses ancêtres. notre chef de bataillon HERTMIN peut en témoigner

quelques poemes de l'artiste :

Oui...mais je suis toujours de ce monde et ce n’est plus le cas de ce Friant.
Bon...mes heures sont comptées...mais les chefs de guerre Cosaques membres de la RADA ont parlé « Pas peur d’une poignée de Français »
Alors préparer vos bourses la Horde passera pour un prélèvement et pas de crédit.

ou

Ne t’inquiète pas l’ami, La Horde du Kouban est là...
Walldrapp, Aiguise et affûte ses baïonnettes il est simplement victime de
Mes incursions dans les lignes Françaises pour te débusquer.
Prépare ton chapeler et ton missel l’onction du dernier sacrement à coup de Shashka approche.
Morlocks, Waldrapp, Koukoubenko et TCHERKESSE au complet sur le front...passe le mot...!!!

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Morlocks comptant ses poemes et son ami Waldrapp


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Message par vétéran Astore Cavallini » Mar Avr 28, 2009 9:29 pm

HRP/

Salut Ney,

Le dernier numéro de la "Gazette" avait rédigé un article sur ton personnage. J'avais entrepris de rédiger une réponse cosaque, réponse que j'aurais bien volontiers transmise à un "journaliste", si je n'avais pas été interrompu au cours de la rédaction, et si je ne l'avais pas ensuite tout bonnement zappée.

L'occasion fait le larron...


**************************************


Le journaliste parle:

****Le cosaque m'avait donné rendez-vous dans une vieille auberge mal famée. Celle-ci était petite, sale, malodorante, à l'image de son patron de de sa clientèle. Lorsque j'y entrais, une forte odeur d'urine, de transpiration et de vomie me souleva les tripes. Portant mon mouchoir au nez, je vis le cosaque assis à une table, la bouche collée à celle d'une grosse prostituée rousse, la main lui tripotant le sein.****


"_ Ha te voilà, scribouillard! J'ai bien failli t'attendre, mais cette garce a su tempérer mon humeur! Prend ce tabouret et sert-toi de mon pichet. Cette vodka n'est pas des meilleures, mais elle réveillerait un mort!

_ Merci... euh... Monsieur...

_ Pas d'chichi avec moi! Appelle-moi Vlad comme tous mes camarades. Dis-moi... t'es pas un "cul-blanc" au moins! Ceux-là, j'l'ai sens à plein nez! Le crottin de mon cheval est un délice comparée à celle d'un franski!

_ Non, non! Monsie... Vlad. Dieu m'en préserve, je suis polonais.

_ M'ouairf...! Tu feras l'affaire. Bon alors, paye ton pichet, et ch'te raconte tout sur cette jouvencelle qu'on appelle NEY!"


****Je m'exécutais, pensant qu'un bon papier, si tant est que cette brute avinée pouvait offrir de la matière, valait bien quelques deniers. Tandis que je sortais mon calepin et mon crayon, le cosaque se servait déjà au pichet, repoussant rudement la catin qui roucoulait sur ses genoux.****


"_ Va voir ailleurs, femelle! J'ai à faire avec ce monsieur. Mais ne t'éloigne pas trop! A nous deux blanc-bec! J'ai des choses à dire sur ce NEY, car j'l'ai vu de mes propres yeux. J'l'ai même combattu. Et d'après ce que j'ai lu dans votre dernier torchon, ces mange-merde de bonapartistes se fourrent le doigt dans l'oeil et jusqu'à l'anus, sur son compte.

_ Et bien Mons... Vlad... Racontez-moi tout! Dites-moi comment vous l'avez rencontré, et quel adversaire il est. Napoléon lui a confié de nombreuses prérogatives, ce n'est pas rien tout de même.

_ M'ouirf...! Le nabot corse lui confie ce qu'il veut, mais moi, j'lui donnerais même pas les gogues à récurer.

...

_ Lorsque nous autres cosaques avons répondu à l'appel du Tsar, nous nous sommes rassemblés devant les troupes des "Autumnois". Rhaaa... que de combats épiques! Une passe pas très large, coincée entre deux chaines de montagnes, et à l'ouest, une rivière que voulaient traverser les "Autumnois". Crois-moi, scribouillard, ton NEY a bu la tasse plus d'une fois! Plusieurs semaines qu'on les a tenus en échec, à effectifs réduits, contre la force grandissante des "Autumnois" qui plus est, étaient à une semaine tout au plus de leurs campement de départ!

"_ Certes, mais Ney n'était pas encore le général de Napoléon Bonaparte...

_ Que Diable! Ne m'interrompt pas ou je te fais tâter de ma shaska! Je ne sais s'il caliner déjà le service trois pièces du nabot, mais il commandait déjà son régiment. A force de se coller le faciès dans la boue et la fange, il a du en avoir assez, alors il s'est mis à donner des coups de pieds au culs de ses soldats, et a obtenu des renforts. Alors nous autres, cosaques, on a serré les fesses et on a fait ce qu'on sait faire de mieux! Le combat à la cosaque! Un jour tu frappes, le lendemain t'es plus là. Ho... on y a laissé quelques plumes, mais les "culs-blancs", que soit maudite cette race de larves, ont payé cher leur avancée... Le "Plateau d'Ulysse", puis les "Hauts-Pâturages"...


****************************


HRP/ Je tâcherai d'écrire la suite plus tard...;)
Bataillon du "Génie Royal Italien"
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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 9:50 pm

HRP /

[Extrait : Gazette de Russie - 17 novembre 1812]

Ney L'Intrepide

Ney est le sujet de beaucoup de discussions actuellement. Son audace et son courage furent remarqués dans toute la Russie. Toute ? Non seul un régiment se refuse d’y croire et de le féliciter. J’ai nommé les cosaques. Ils se rappellent de l’ancienne campagne dans « le plateau d’Ulysse » tel qu’ils l’avaient nommé. D’après eux Ney n’est qu’un poltron qui dès qu’il a les yeux de la Russie braqués sur lui fait son possible. Cependant ne vous précipitez pas, les cosaques auraient pu avouer un peu que ce fabuleux général avait changé depuis une année de guerre.

Nous vous invitons tous à suivre dans la prochaine gazette les réactions...


........................................


Oui et bien mes mains gelées ne purent me permettre de repondre a ce moment la ...

le Printemps revenu je remets les pendules a l'heure .... (Rire ...)

Bien à Vous Cosaques

NEY


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Message par vétéran NEY » Mar Avr 28, 2009 10:21 pm

NEY regardez le dôme étoilés couvrant les terres de Russie. Il pensez a ces hommes rugueux qu’avait engendré la Russie.

« Ah ces cosaques, c’est avec eux que j’ai ecris les plus belles pages des exploits Autunnois »

Reprenant une gorgée de vin bourguignon,


Son aide de camps, l’apostropha sur un magnifique sabre accroché à sa tente


« un Karabela mon Octave! Oui, un Karabela celui d’un cosaque, qui se faisait appeler Habramovitch je crois....
Je me souviens de cette charge cosaque sur le plateau d’Ulysse au lieu dit le val. Une balle cosaque avait abattu mon cheval, celui-ci se retourna sur moi, je me retrouvais la jambe droite clouée sous mon cheval. A ce moment Je vis fondre sur moi tel le blizzard un Cosaques sur son Tarpan ce sabre a la main, lever au ciel.
D’un reflexe ma main droite tata le sol pour tomber sur une lance de lancier, le soleil d’Austerlitz ne m’avait pas abandonné !!!
Des deux bras je la dressa face au ZAPOROGUE. Son cheval surpris se cabra pour mettre son cavalier à terre.
Des deux mains je repoussais la dépouille de mon cheval, pour affronter mon adversaire, mais celui-ci tel un moineau avait déjà fuit abandonnant ce sabre magnifique !
Un KARABELA mon Octave ! »

Se souvenir réchauffa la carcasse de NEY


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KARABELA d' Habramovitch




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Message par vétéran NEY » Lun Août 24, 2009 6:38 pm

"Ces soldats aux jolie cœurs"

Ces chers Cosaques ont laissé leur trace en Alsace vers 1815. Ainsi, quand une fille est un peu trop dragueuse et qu'elle en a après tous les garçons un tant soit peu charmants, on en dit "sie rannt àlle Kosàke nohr" (elle court après tous les Cosaques), ce qui tend à prouver que l'uniforme russe de l'époque devait plaire à nos jeunes filles... Dans un sens dérivé, "mir kànn nitt àlle Kosàke nohrranne" (on ne peut pas courir après tous les Cosaques) signifie qu'on ne peut pas tout faire en même temps, comme ces jeunes filles ne pouvaient s'essouffler à tous les conquérir : il fallait bien choisir...


Enfin, l'occupation française sur la rive gauche du Rhin puis dans l'Allemagne complète durant les deux décennies suivant la Révolution laissa une trace un peu similaire dans la langue des habitants de Cologne... Ainsi, ils préviennent les enfants "mach keine Visematente !" pour leur dire de ne pas faire de bêtises... et cette expression viendrait du fait que les soldats français, beaux dans leurs uniformes et si craquants avec leur accent français (anachronisme...) qu'ils concluaient avec les jeunes filles de la place en leur proposant : "Visite ma tente !" afin évidemment, de discuter autour d'un café...


"Alors aujourd'hui, deux siècles après, si le type des bêtises a sans doute un peu évolué, l'expression est restée..."

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Message par vétéran NEY » Lun Août 24, 2009 7:30 pm

Le Bountchouk

NEY entra dans sa tente arrassé de cette journée boueuse.les russes avait contre attaqué avec une tel vigueur que notre ligne avait tenu a un fil.Les tripes noués le Régiment Autunnois avait stoppé l'élan Vert avec sa hargne habituelle.

"haaa c'est pas aujourd'hui que l'on fêtera la victoire dans un bon lit mon brave Octave ...."

"Des cosaques ? aujourd'hui" ajouta Octave son aide de camps

"même par la queue d'un !" reprit NEY
et il regarde suspendu a sa tente le bountchouk du Kasak Voisko

"AH Octave, ai je raconté l'histoire de cette Queue de Cheval ?"

"Oui Monsieur ...."

" Quel souvenir monumentale ! c'est avec les tripes que leur a pris et ce jour la ils se sont battu comme des tigres ces cosaques... , bon pas grave Octave , fais moi pensé a invité le jeune Major Pontmercy! il adore ça les histoires du front"

Octave fronça les sourcilles, la dernière venu Pontmercy avait vu la cave de NEY vidé jusqu'à ça dernière goutte ! un vrai soiffard ce Georges.

"Vitali Viatchesla" ajouta NEY "un gaillard et du courage a revendre, aussi bourru que sa Bountchouk"
ImageVitali Viatchesla l'homme libre des steppes (gravure d'un caporal autunnois)


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Bountchouk de Vitali Viatchesla (collection NEY)

Bountchouk : Emblème cosaque d’origine turco-mongole qui symbolisait l’autorité du chef et qui était constitué d’une queue-de-cheval accrochée au bout d’une hampe surmontée d’un pommeau ouvragé.

Extrait du : « Manuscrit de MIL HUIT CENT DOUZE – Tome Second » Mémoire de NEY
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Message par vétéran Astore Cavallini » Mar Août 25, 2009 6:36 am

HRP/ Ben voilà... j'ai encore "zappé" la suite...:)


*******************


"_ Ha ça, pour sûr..." continua Vlad le cosaque. "On a sévèrement mangé dans cette guérilla. Mais il tombait autant d'Autumnois si ce n'est plus. J'y ai manqué de perdre ma virilité... Une mauvaise blessure à l'aine comme y'disait l'charlatan qui servait de docteur! Ca suintait de pu et prenait une bien vilaine couleur. Le russe voulait même m'amputer! Mais si je ne pouvais utiliser mes jambes, je pouvais encore me servir de mes poings! Alors je l'ai saisi au col et lui ai fracassé le crâne contre le mur... Il m'aura fallu m'y reprendre à 5 fois avant de lui faire gicler la cervelle et l'éparpiller à milles morceaux sur le plancher! Ensuite mes camarades sont venus m'chercher, parce que les autorités russes voulaient me faire fusiller! Chez nous, on règle ça à la cosaque, au siège de la Rada. Et ce sont les Chefs de Guerre qui ont décidé de mon sort! Ils m'ont reconnu innocent de ce que ces bouses de yack russes me reprochaient... On s'est ensuite rempli la panse et saoulé jusqu'à plus soif! D'ailleurs, c'est là que nos médecins ont pris soin de ma blessure... Bourré du soir au matin, et du matin au soir! Ils en mettaient autant dans mon gosier que sur ma blessure. J'me rappelle plus très bien, mais je crois qu'ils m'ont découpé la partie de la cuisse infectée, recousu, posé des pansements d'herbes, mis des vers pour bouffer les parties nécrosées... Bref... ils ont pu sauver ma jambe et mon "gourdin". Il aura fallu plusieurs mois à bouffer de la cramouille à défaut d'autre chose, mais depuis, le "bon p'tit soldat se met au garde à vous" dès qu'il voit le moindre p'tit cul de donzelle se trémousser devant lui! Hé Hé Hé..."


Le journaliste n'en pouvait plus d'un discours aussi vulgaire. Il fallait qu'il parvienne à recadrer le cosaque sans pour autant risquer de le mettre en colère. L'idée lui vint de commander un autre pichet de vodka. Alors que le tavernier revenait avec la précieuse liqueur, notre journaliste repoussa maladroitement une prostituée boiteuse qui venait tenter sa chance auprès de l'élégant. En versant un plein verre, le journaliste en revint au sujet de sa préoccupation...


"_ Oui mais NEY... dans tout ça... Monsi... Vlad! J'ai bien compris qu'il avait été responsable de vos tourments, mais comment les cosaques s'en sont-ils sorti de l'avancée implacable des "Autumnois" dans vos terres?

_ Qui? NEY...??? interrogea Vlad, l'oeil déjà vitreux... Ha oui...!? Mais ne m'interromps pas tout l'temps! Comment veux-tu que je garde le fil! Comme je disais, on dérouillait méchamment, leurs fusils ne cessant de cracher l'enfer! Les Chefs de Guerre à la Rada bataillaient ferme, enfin, pour ceux qui restaient de nos Chefs de guerre, car une bonne moitié récupérait à la Sich, ou bien était sur le chemin du retour avec des renforts. Et après plusieurs soirées arrosées qui finissaient presque à chaque fois en bagarres, notre Hetman a tranché, passant outre les ordres du Tsar... On a abandonné le champs de bataille, reculant de dix vestres en une journée. Ces chiens de batards autumnois ont du être bien surpris par notre revirement. Et on a gagné prêt de six jours pour permettre à nos hommes de récupérer un peu, et rallier quelques renforts. Notre Hetman pendant ce temps là, prépara une contre-offensive... Celle-ci fut courte et meurtrière, surtout pour l'ennemi pourtant en grand nombre. Celle-ci fut accompagné d'un second repli de dix vestres, toute aussi rapide que le premier. HA HA HA... J'imagine la gueule des "Autumnois" à l'aube, qui une fois regroupés, ne trouvaient plus personne à combattre dans la plaine!

_ Alors... risqua le journaliste impétueux... Les "Autumnois" vous ont vaincu... hum...?!"


Le cosaque à peine éméché s'empourpra d'un coup. Les traits de son visage se durcirent. Il fronçait les sourcils et montrait des dents. Soudain, il se leva en renversant la table, faisant tomber pichet et gobelets, saisit le pauvre journaliste blême de ses deux poings par l'encolure et le hissa de terre...
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