Andrev arriva à Letobourg et trouva Didier qui rendait hommage à ses deux soldats morts. Personne ne savait que Andrev en avait tué un et blessé le troisième car dans la ruelle sombre, personne n'avait pu voir qui était le mystérieux tireur.
Andrev donna la lettre à Didier et il s'en retourna au campement de Vladimir.
Cher monsieur de Castillon,
Je tiens à m'excuser pour la mort de vos deux hommes, mais vous apprendrez que l'on ne m'emprisonne pas sans raison. En effet, vous avez interdit aux Russes de faire du mal aux Français. Seulement je ne suis pas Russe, il était normal que j'empêche cet homme de s'enfuir. Ensuite, vous m'avez fait arrêté, et c'est l'un de mes hommes de main qui a tenté de me libérer croyant bien faire. Il est évident que devant une quelconque justice j'aurais pu obtenir une grâce, mais mes hommes sont des cosaques, et pour eux la justice Russe rime avec la pendaison. Et de toutes façon ces hommes n'ont pas le droit de détenir ainsi un officier qui n'est coupable de rien.
Sincère condoléances pour vos hommes, mais se sont les lois de la guerre,
Cordialement
Vladimir Pozniakob