Ludwig von Kreuzberg

[vétéran Kreuzberg (Mat. 45318)]

Prologue

Je suis Prussien d'origine. Je suis Ludwig von Kreuzberg, surnommé "Kreuzberg" ou encore "Kreuz". Né à Koenisberg (Prusse Orientale) en 1787, je suis issu d'une famille d'officiers de carrière. Mes ancêtres se sont illustrés lors de la Guerre de Trente Ans contre les Suédois, et les autres se sont illustrés en montant les échelons dans l'administration des armées prussiennes ou en renforcant les fortifications du Royaume.
A 16 ans, j'ai quitté le manoir familial de Koenisberg pour me diriger vers Berlin, la capitale prussienne. Arrivé là-bas, je me suis engagé dans la Preußens Königlicher Leibwächter (= Garde Royale de Prusse), le régiment d'élite du pays. Je fus rapidement reconnu comme un très bon soldat, un tacticien hors-pair.

A 23 ans, j'étais colonel de la Preußens Königlicher Leibwächter, et j'avais une grande réputation à Berlin pour avoir conçu de vastes forteresses sur tout le territoire prussien (comme mes ancêtres).

En 1811, un évènement important dans ma vie se produisit : le comte Gebhard von Kreuzberg venait de mourir. Cet homme était un noble de la Cour Royale Prussienne et possédait un château non-loin de Berlin, le somptueux château de Kreuzberg. Il mourut sans héritier, et après plusieurs mois de réflexion, Sa Majesté Royale Guillaume-Frédéric III de Prusse me choisit comme successeur de Gebhard von Kreuzberg, pour récompense des services rendus.
Je m'appelai à l'époque Ludwig Heinardt. Je devins ainsi Ludwig von Kreuzberg, et je devins un noble prussien.

Mais, en 1812, lassé de la domination française dans le pays (Napoléon avait marché sur la Prusse entre 1806 et 1807) et par la vie de la Cour, ainsi que d'un système militaire prussien toujours plus délaissé par l'Etat, je quittais la Prusse, laissant mon fils, Adolf Ludwig von Kreuzberg, à la tête de mes terres non loin de Berlin.

Je rejoignit la Russie, pays encore indompté, et où Napoléon Ier s'enfoncait à la tête de la Grande Armée. Arrivé à Saint-Pétersbourg, j'implorais Sa Majesté Impériale le Tzar Alexandre Ier de toutes les Russies de m'intégrer dans les armées russes malgré mes origines prussiennes. Celui-ci accepta.

Et c'est ainsi que je fus incorporé dans l'Ecole Militaire Russe où Lepine, qui était à l'époque Chef de l'EMR, m'apprit l'art russe de faire la guerre.
Je devins par la suite Instructeur de l'EMR. C'est d'ailleurs à ce moment que je formit Alexander Kotlyarov et Igor Moleskine, qui se révélèrent comme des cadets talentueux durant une longue opération militaire au Sud de Polostk.
Quand je fut nommé Second de l'EMR par le brave colonel Lepine, je mis à la tête de la 3ème section Alexander Kotlyarov, qui entreprit de grandes actions militaires sous mon commandement, tandis qu'Igor Moleskine me servait d'éclaireur et de conseiller personnel.

Après de sombres histoires de guerres intestines russes, je fut obligé de renoncer à mon commandement à l'EMR, et fut muté dans la Garde du Tzar. Après plusieurs mois, Lepine et Igor Moleskine créerent les Jagers d'Egersky pendant que moi, j'échouai dans ma mission au combien difficile de reformer la Garde du Tzar, régiment définitivement fantôche.

En Octobre-Novembre, j'ai renoncé à mon commandement à la tête de la Garde du Tzar et j'ai rejoins le Régiment des Jägers Egersky, sous le commandement de mes amis d'hier et d'aujourd'hui : mes petits cadets de la promotion "spéciale" : Moleskine (et Kotlyarov, bien qu'il ne possédait pas de commandement).

Dans toute ma carrière prusso-russe, je fut décoré de plusieurs médailles.
Pour les médailles prussiennes, je fut décoré de "l'Ordre de l'Aigle Noir", de "l'Ordre du Mérite Militaire et Civil".
Pour les médailles russes, j'ai reçu les "Félicitations" de ma hiérarchie, je fut décoré récemment de la "Médaille de la Première Campagne" et de la "Médaille de la Nation", pour mon investissement dans la politique russe.

Puis, en Mars, je repris le commandement de l'Ecole Militaire Russe, pour un deuxième mandat. J'espérai compter sur un officier expérimenté pour me seconder ; j'eus le bonheur de rencontrer l'officier Yuma, qui fut expressément nommé comme mon Second.


Une nouvelle aventure commence ...