par Chabert » Lun Juil 05, 2010 7:12 pm
Lundi 5 juillet
Alors qu'il avait passé une nuit calme auprès de la douce Marie Aessandra , Chab descendit à la rivière qui se jetait dans le marais .
La douceur du matin et le ciel limpide ne pouvait laisser présager que dans l'instant qui suivrait que des cavaliers cosaques viendraient mettre à sac le petit bivouac Français.
Alors qu'il s'avançait dans la rivière afin de s'immerger complètement , il vit sur la crête opposé , en contre jour deux cavalier , bientôt suivit d'autres , sans doute pas moins d'un escadron, qui déboulèrent sur le camp .
Son sang ne fit qu'un tour , il sortit comme il put de l'eau , titubant , chercha
à courir , a fendre le cours de la rivière ...A peine arrivé sur la berge , un cavalier le chargea....
Mais le soldat , arrêta brusquement sa monture en voyant un homme nu lui faire face !
Ce court instant fut mis à profit par Chabert pour prendre son Katana , ce sabre long qu'il avait fait forgé il y a quelques temps par le maitre de forge .
Adroitement le cosaque porta sa seconde charge par la gauche du Major
Ainsi le coup de parade que Chab exerca ne fut pas très adroit .
La lame du cavalier glissa sur son bras mais entailla fortement son épaule .
Le Major regarda le sang se répandre tout le long de son bras et ce jusqu'entre ses doigts . Le cosaque revenait cette fois en chargeant droit sur lui . Chabert leva la pointe du sabre droit devant lui , dans une posture ancrée en terre , fléchissant le plus possible les jambes pour obtenir une bonne assise.
Au dernier instant le cavalier virevolta ...Chabert ne bougea pas d 'un poil, Alors que le cavalier s'appretait à le contourner et faisait moulte moulinet de son arme .
Chabert frappa de taille les deux jarrets de la monture , puis se retira vers la riviere ...Deux autres cavaliers arrivaient au grand galop et chargeaient un groupe de lignard qui s'affairaient a les mettre en joue.
Le cosaque qui s'etait écroulé avec sa monture , chercha a dégaine un pistolet , qu'il prit le temps d 'amorcer ...Mais aussi bon cavalier etait t 'il qu'aussi mauvais tireur il était .
Le plomb de la balle emporta le lobe de l'oreille droite du Major qui pesta a n'en plus finir . Il pissait le sang de partout .
Cette fois s'en était de trop pour le Français qui sabre en l'air , comme un bucheron courru droit sur le Russe.
Celui -ci stupéfait ne se rendit pas compte que le tranchant du Katana venait de le scindre en deux .
Le campement retrouva son calme...On dénombrait une dizaine de morts et quelques bléssés dont le Major ...qui s'ébrouait maintenant dans le lit de la rivière ....