"La colère des cosaques"

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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"La colère des cosaques"

Message par vétéran Habramovitch » Mer Oct 07, 2009 2:19 pm

- J'en ai plein le fion! Je dis ACTION ! Dès maintenant

- Doucement Dimi, répondit Vitali tout en se servant une tasse de son thé qu'en pense les autres?

La RADA s'était réunis une nouvelle fois afin de s'entretenir de la suite des Évènements après leurs péripétie entre le grand Nord et le combat de rue. Beaucoup d'entre eux étaient sur les nerfs. Une goute de vodka qui fait déborder le verre n'est jamais très apprécié chez un Cosaque... Ils n'aiment pas le gâchis ainsi fait

Poko repris la parole


- Il faut qu'on se décide maintenant! Vitali? Berner? Habra? qu'est ce qui est dit au Mess des Russes

Tous 3 échangèrent un regard avant de partir dans un fou rire

- AHAHAHAHAHAH...

Habra repris son calme...

- AHAH Si tu savais mon ami! Nous sommes perçu plus comme des bouches trou AHAHA

Berner pris le bras d'Habra et rajouta

- AHAHAH, je dirais même que pour le coup, le trou qu'on nous demande de boucher est énorme... Ce n'est pas pour toi Istvan ! AHAHAH

Istvan saisissa un gobelet et le jeta sur Berner qui l'esquiva de justesse... puis parti rigola a son tour

- HAHAHA non sérieusement repris difficilement Vitali mettez vous au boulot et aller taquiner vos Femmes!! AHAHA il va nous falloir plus d'Hommes pour le boucher ce trou ! AHAHAH

Les Cosaques présent continuèrent à lancer quelques blagues bien grasse au sujet de ce trou ... Je vous passe les détails...

Après quelques heures... ils étaient de nouveau Calme et les discussions avaient repris.... quand un messager arriva au bivouac et entra sous la tente...


- Hetman ! j'ai ici un message en provenance du Fortin Russe.

-Que demandent ils? demanda Habra tout en se gratouillant l'entre jambe

-... euh... eh bien ils souhaitent de l'aide car ils se sentent abandonné! J'ai entendu dire qu'ils résistaient aux grenouilles a ce mot tout les Cosaque crachèrent au sol courageusement a plus de 2 contre 1!

- Les poudrés de EM sont ils au courant? demanda Andreas

- Bien sur! ca fait un moment que j'entends que ça barde par là bas !


Les Membres de la RADA échangèrent de nouveau quelques regards, acquiesçant de la tête...

Habramovitch se leva alors avec un verre


-Réponds leurs, que le Kasak Voisko réponds présent! Nous Viendrons nous battre aux cotés des défenseurs Russes !

il leva ensuite son verre, ce qui entraina les autres membre de cette assemblé a se lever et a lever également leur verres

Lorsque l'ensemble des Cosaques furent levé, le verre a la main, Morlocks rajouta


-Ainsi en a décider la RADA !


Tous burent alors leur verre d'une seule traite et les jetèrent avant de rejoindre leurs Hommes pour commencer les manoeuvres !

La Colère des Cosaques était en marche
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Message par vétéran Astore Cavallini » Mer Oct 07, 2009 9:52 pm

Les Chefs de Guerre cosaques quittaient la salle du Conseil de La Rada les uns après les autres. Leur bivouac avait été monté sur une colline, à la croisée d'une rivière tranquille et d'une route qui allait du nord au sud. Comme le voulait la tradition après une partie de soirée de débats entre eux, les Chefs de Guerre s'alignaient face à l'ouest, face aux troupes bonapartistes...

La nuit était fraiche et clair. La lune pleine, se réfléchissait sur la rivière. Une légère brise souffla sur les centaines de yourtes blanches qui composaient le bivouac. Puis, les Chefs de Guerre se défroquèrent, et pour évacuer l'excès de bière et de vodka, pissèrent face à l'envahisseur lointain.



"_ Et que fais-tu des ordres du Haut Etat-Major, Hetman? demanda Istavn.

_ Nous n'avons pas d'ordre à recevoir de femelles caquetantes mal dégrossies! lui répondit Habramovitch.

_ D'autant... rajouta Pokotylo... que le Tsar a requis notre aide, et que nous ne sommes nullement sous sa coupe! Il ne doit pas oublier que s'il abuse de ses pouvoirs sur nous, nous pourrions mettre son pays à feu et à sang!

_ Et avec les légions de "culs-blancs",
Qui noient ses douces contrées...
Il ne peut accepter sur ses flancs,
Une meute de cosaques enragés! acheva Morlocks le poête.


Un instant de silence, permit à chacun des Chefs de Guerre, d'apprécier le bruit de la mélodie liquide sur le sol trempé par les pluies incessantes de ces derniers jours. Seul Sarlov semblait se déhancher tout en pissant par à coups. Ses camarades qui l'entouraient, semblaient le regarder mi-amusés, mi-inquiets.


"_ Toujours ces douleurs sournoises lorsque tu urines, Dimitry...? s'inquiéta le prussien Berner.

_ Rhaaaa...! Saloperie, c'est de pire en pire, maugréa le cosaque! Les coups de sabres franskis sont plus doux encore que ce que subit mon dard!

_ Et avec la gente féminine... ajouta Andréas le tyrolien... la performance est-elle toujours au rendez-vous?

_ Vous avez de ces phrases vous les teutons! Argh...! Chieries!!! Ouaih... pas de problème avec ça! J'embroche encore tout ce qui passe à portée du goupillon! Nan... c'est quand je pisse... ajouta Sarlov en se déhanchant doublement et pissant par alternance."


L'air puait pleinement l'urine maintenant. Les narines cosaques ne semblaient pas incommodées. C'était ce qui faisait la force des cosaques. L'habitude et le respect des rituels leur avait forgé un caractère bien trempé! Vitali Viatchesla brisa le silence cette fois...


"_ Je me rendrai au "Palais du Tsar" demain matin, Hetman... et je leur ferai parvenir la réponse de la Rada!

_ Ridicule! pesta Wittgenstein dit Pi'Witt. Nous faire jouer les cibles en carton sans broncher, pour une troupe de "culs-blancs" trois fois plus nombreuse que nous! Et pourquoi pas cirer nos bottes et marcher au pas, tant qu'on y est!

_ Pas d'inquiétude Pierre! fit Eristoff. Cela fait des semaines que le "Génie du Tsar" et l'"Armée du Tsar" réclament de l'aide. Nous serons plus utiles à leurs côtés!

_ En souvenir de la Boni, acheva Maüserkelin. Car la mémoire du sang versé aux combats passés nous mènera plus facilement à la victoire! Bien plus que l'obéissance au fiel qui sort de la bouche de généraux bouffis d'ignorance!

_ Et à présent, conclua Waclaw Rzewuski avec son accent polonais, quoi qu'en dise le HEM, nous nettoierons nos terres souillées avant de porter notre soutien au fortin!"


Vitali s'arrêta d'uriner le premier. Son goût prononcé pour le thé noir en journée ménageait considérablement sa vessie à cette heure. Istvan peu porté sur la vodka acheva à son tour, dépité, suivi de très prêt par Maüserkelin qui poussa un juron agacé...

"_ Que rôtissent les joyeuses du Malin! fit Morlocks amusé en regardant son pennis tari "

Sarlov souffreteux, préféra abandonner en grimaçant, quasi en même temps que Waclaw qui était probablement handicapé par sa petite taille. Andréas et Berner s'égouttèrent presque simultanément, aussitôt imités par Pi'Witt.

Il ne restait plus en lice, qu'Habramovitch et Pokotylo, les meilleurs concurrents dans ce genre d'exercice coutumier. Pourtant, Pokotylo commençait à grimacer, rentrant son ventre naïvement, espérant limiter le débit de sa purge urinaire. Habramovitch dont le flot jaunâtre paraissait pourtant diminuer, affichait un sourire carnassier. Pokotylo essayait par la force de la pensée, de ralentir les dernières gouttes qui tombaient de son penis... évidemment, en pure perte!!!



"_ Et oui les gars! lâcha fièrement Habramovitch. C'est sans doute pour ça que je suis Hetman, et vous seulement Chefs de Guerre! A présent, remballez l'artillerie!!! Festoyez avec vos hommes! Demain, nous prenons la route...!
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Message par Pokotylo » Mer Oct 07, 2009 11:45 pm

Pokotylo, perché sur son cheval rachitique regardait passer ses sotnias.
Il vit également passer Bogdan et Barabach.
400 baïonnettes, payée avec l'or des mines, brillaient lors des rares rayons de soleil. Entre les courtes pluies de septembre, les rayons de l'astre diurne n'arrivaient pas sècher les uniformes et les manteaux de laine épaisse. Mais les cosaques n'en avaient cure. Leurs chefs avait été clairs: les camarades russe souffraient sang et eau pour le poste avancé du nord. Un fortin slave! ça ne peut pas tomber dans les mains de l'ennemi.

"En avant! Bande de gueux! En avant! Il y a de la fumée à l'Est! nous devons aider les défenseurs de ce fortin! La route est encore longue jusqu'à l'ennemi! En avant!"
Certains hommes marchaient pieds nus. D'autres avec des sabôts pris aux paysans. D'autre encore chaussaient des bottes prises aux ennemis lors des précédentes campagnes.
"c'est quoi ton modèle de bottes" disait un pêcheur du Dniepr à son frère des steppes?
"chasseur de la Garde Impériale, modèle 1812".
Mais les sotnyks ne les laissaient pas souffler:
"En avant bande de lopettes! y'a des femelles et des gamins qui doutent de votre valeur, tout ça parce qu'ils étaient encore bébés pendant nos première heures de gloire et qu'elles étaient trops jeunes pour connaître nos exploits." Devant l'insulte de leur chef, les hommes redoublèrent d'ardeur et accélérèrent la cadence de marche. Une trainée de boue se formait sur leur passage..

Au loin, Pokotylo appercevait les longues colones du Kazak Voïsko. Il y avait des compagnies de l'Hetman, des vétérans, des gamins, des moujiks. A l'horizon, un nuage de poussière lui laissait deviner l'avancée du gros du Kazak Voïsko.
Maugréant dans sa moustache, il murmura pour lui-même:
"Pourvu qu'on arrive à tant..."

Pokotylo fit alors trotter sa faible monture vers le groupe des membres de la Rada présents dans la même colonne.
Certains des chefs de guerre cosaques se concertaient, penchés sur leurs chevaux. Depuis des jours les messages des avant-postes du Voïsko se faisaient de plus en plus nombreux, précis et surtout alarmistes.


"Des bleux dans le bois au nord."

" Fortin fortement endommagé."

"Y'a de l'artillerie qui tire des bleutes."

"Le vent d'ouest apporte des odeurs de vinasse bourguignone et d'escargot."

"1000 fusils dans la clairière."

"Camarades russes en difficultés."


Le gros des troupes cosaques était en pleine concentration. Des éléments arrivaient des steppes du sud.

Pokotylo: "ça sent la bagarre! va y avoir du boulot!"
Pablov: "Enfin!"
Eristoff: "Qu'est-c'qui disent ceux de Vitali et ceux de Berner?"
Bogdan: "Ils identifient leurs futures cibles."
Pokotylo: "Bon, allons préparer mes hommes. Doivent encore boire un coup ou deux, histoire de soigner leurs pieds, et ensuite ils seront prêts. "
Pablov: "Patience et fougue!"
Eristoff: "un subtil mélange, ça ne nous ressemble pas."
Bogdan: "Mais si, mais si, y'a des coups de poing très subtils dans l'obtention d'un beau coquard."
Pablov: "On va faire des bleux au bleus? j'aime ça!"
Pokotylo: "N'oubliez pas de distribuer la vodkà AVANT le combat. Nos gamins doivent pouvoir viser juste dans leurs coups de feu et leurs charges à la baïonnette."

Ils se séparèrent et rejoignirent les différentes colonnes de leurs hommes qui s'échelonnaient dans la plaine herbeuse.
Rarement la marche forcée n'avait aussi bien porté son nom.
L'intendance n'arrivant pas à suivre, les cosaques devaient carburer au biscuit sec, au lard fumé et à la vodkà, ils perdaient leurs semelles, crevaient les chevaux, mais ils fonçaient plein ouest, des sourires cruels et carnassiers affichés sous toutes les moustaches!
Le bleu allait devoir payer pour les exactions commises dans l'arrière-pays en été! L'ennemi avait violé des femmes du pays et pillé des villes. Des cosaques avaient été tués: cet affront devait être lavé dans le sang!


"En avant, tas de fumiers!" hurlèrent les chefs de guerre!
"Fini de faire les oisifs près de vos ribaudes! Faut mériter vos petits agréments! En avant! Que personne ne s'arrête avant d'avoir vu le moindre plus petit morceau d'habit bleu!"

Les soldats, encore occupés à boire de quoi se donner du coeur au ventre à défaut de semelles, jeterent les bouteilles en l'air, hurlèrent une encyclopédie complète d'injures à l'attention de l'ogre corse, rotèrent en choeur et repartirent de l'avant, sans tambour ni trompettes. Ces agréments musicaux, c'était bon pour les poupées russes de Moscou.
"Attrap' ta balalaïka
Et cours donc boire ta vodkà!"
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Message par vétéran Dimitry Sarlov » Jeu Oct 08, 2009 1:24 am

L'avant garde s'était arrêtée dans une clairière assez vaste pour accueillir tous les cosaques, au soleil couchant. La forêt ceignant la prairie fournissait assez de bois pour pouvoir allumer quelques feux.
Les frères Sarlov étaient en queue de peloton, une méchante gueule de bois les avait persécuté durant toute la marche (sans parler des problèmes urinaires de l'ainé), eux et leurs hommes. A peine arrivé les 450 stonias que commandaient les frangins, se ruèrent vers les feux et sortirent quelques bouteilles de vodka.

- Il faut combattre le mal par le mal s'écria un premier.
- Manger??? Tu vas me faire dégobiller... Mangeons rapide, mangeons liquide... lança un second fidèle à l'image donnée par l'ensemble du Kasak Voisko.
...

Dimitry avait disparu depuis leur arrivée dans la clairière, Piotr et Kuzma étaient partis à sa recherche. Apercevant quelques chefs de guerre, ils allèrent les consulter.
- On dirait un bol purulent de ragoût fétide ici... vous n'avez pas vu Dimitry?
- T'as bien regardé dans la couche d'Habra? s'amusa Berner qui semblait déjà aussi "sobre" qu'une des robes de la Tsarine.
- Il est parti dans les bois avoua ensuite Vitali, lisant l'inquiétude de Kuzma sur son visage.

Les deux jeunes Sarlov allèrent dans la direction indiquée par l'ancien Hetman d'un pas pressant. Des sifflements se firent entendre et ils trouvèrent leur frère en les suivants.
- Bon Diou!! On ne peut même plus pisser en paix? Y'a que quand je suis seul que j'arrive à me vider!!
- Ahah, c'est marrant le prussien nous disait qu'avec Habramovitch aussi tu arrivais à te vider.

Se refroquant d'un bon, Dimitry alla trouver le prussien d'un pas vif et assuré. Une fois face à lui, il décocha un bon bourre piffe dans la trogne qui sonna le prussien quelques instants, celui-ci ayant été pris par surprise.
- Alors flaque de mucus de vache dégénérée, on veut jouer au plus malin?
Berner, après avoir vérifié que son nez n'était pas cassé, se redressa avec l'agilité du loup, malgré quelques litres de vodka ingurgités et frappa à son tour et envoya son adversaire mais néanmoins ami au sol.
-J'espère que l'herbe de cette prairie est tout aussi confortable que la couche de notre hetman... répliqua t'il.

Une fois Dimitry sur pied, Berner et lui se donnèrent une accolade amicale (mais non pas dépourvue de virilité) et trinquèrent ensemble avec les autres chefs de guerre Cosaques.

Tandis qu'au loin les canons se faisaient entendre; ce soir là, les Cosaques festoyèrent de la plus belle des manières, si bien que leurs chants, leurs cris, les bouteilles s'entrechoquant... devaient s'entendre des kilomètres à la ronde.


Y' a des gens de la haute zone,
Qui se disent explorateur,
D'avoir visité la terre,
Du pôle nord à l'équateur.
Moi qui suis d'la Coloniale,
Mes moyens m'permettent pas ça, ah, ah, ah !
J'ai visité la terre jaune,
J'en suis pas plus fier pour ça,
J'en suis pas plus fier pour ça !

Y'en a qui pour faire la fête,
S'en vont dans les grands salons,
Avec des demi-mondaines,
Qui leur bouffent tout leur pognon.
Moi, quand j'veux faire mon affaire,
Je vais au Parisiana, ah, ah, ah !
M'envoyer la mère maquerelle,
J'en suis pas plus fier pour ça,
J'en suis pas plus fier pour ça !

Y'en a qui pour faire l'amour,
Prennent des poses à l'amateur,
A la Russe, à la tartare,
A la cosaque, à l'artilleur.
Moi, quand j'veux faire mon affaire,
Je n'fais pas tant d'chichis qu'ça, ah, ah, ah !
J'luis fous ça dans le trou qui pète,
J'en suis pas plus fier pour ça,
J'en suis pas plus fier pour ça !

Y'en a qui trouvent ridicules,
Les passions du genre humain,
D'autres préfèrent qu'on les encule,
Pour soulager leur prochain.
Moi, j'connais une vieille bourrique,
Qui s'fait chier sur l'estomac, ah, ah, ah !
Moi j'me fais chier sur la bitte,
J'en suis pas plus fier pour ça,
J'en suis pas plus fier pour ça !

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Message par vétéran Waclaw Rzewuski » Jeu Oct 08, 2009 12:13 pm

Cela faisait si longtemps que Waclaw et ses fils Brostov et Stanislas n'avait pas tant festoyer. Suite a son retour au pays la famille Rzewuski n'avait pu aider les cosaques. Désormais il était heureux d'être avec les siens. Après ce festin il n'était pas fatigué. Il alla voir l'Hetman et lui annonça

On a parcouru a peine une cinquantaine de kilomètres aujourd'hui et il n'y a plus une goutte de Vodka! Je prends le commandement des troupes de Brostov pour partir en éclaireur, je passerais par le moulin français pour pillé leurs réserves en alcool !

L'Hetman lui répondit

Ne te fais pas repérer par ces grenouilles

Mais Rzewuski s'éloignait déjà avec le gosier bien sec. Sur le chemin il était pleins de rage contre l'HEM qui donner des ordres à n'importes qui sans tenir compte des demandes, et surtout contre le Tsar qui avait dans son discours traité les cosaques comme des chiens fidèles... Pour oublier cela il se mit a chanter de nouveau


Dans les plaines
De l'Ukraine
Un cosaque
L'air commake
S'en allait un jour
A St Petersbourg
Voir sa petrouchka
Fair' l'amour.

Merd' mes couilles me grattent (bis)
Me grattouillanski
Me grattouillanska
Si j'me coupe les couilles
Finie la grattouille
Oui, mais pour baiser
J' suis couillé ZOB !!

Ô ma Petrouchka
Jolie Petrouchka
Ah dis moi pourquoi
Pourquoi tu veux pas
Pas d'moi dans ton lit
Toi qu'y est si jolie
J' peux pas t' regarder
Sans bander

Merd' mes couilles me grattent (bis)
Me grattouillanski
Me grattouillanska
Si j'me coupe les couilles
Finie la grattouille
Oui, mais pour baiser
J' suis couillé ZOB !!

Mon pauvr' Ivanoff
Vladimir Popov
Si j'étais sous Off'
Ou même philosov
Mais t'es qu'un pauv' gars
Qui boit trop d' vodka
Ou bien trop d' whisky
Mon Zami OY !
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Message par vétéran Astore Cavallini » Jeu Oct 08, 2009 11:05 pm

La majeur partie du "1er Pulk de Cosaque" du "Kazak Voïsko" arrivait à destination. Les Chefs de Guerre avaient permis à leurs sotnyks de donner des ordres afin que chacun puisse quérir quelque repos. Les derniers tonneaux de vodka embarqués sur les lourds chariots, avaient été ouverts sur l'ordre de l'Hetamn, Habramovitch. La journée fut ponctuée de parties de chasse, afin de garnir les plats misérables de bonne viande de gibier.

Le froid mordant de ces contrées du nord, saisissait les cosaques parmi les plus endurants. Les nuits étaient déjà glaciales, et par dessus les caftans, les guerriers s'emmitouflaient sous leurs burka épaisses, blanche pour les cosaques du Don, noire pour ceux du Kouban...

Au loin, chacun pouvait contempler avec inquiétude les lueurs des flammes qui mangeaient le fortin russe. Parfois, leurs héroïques défenseurs en venaient à bout. D'autres fois, l'incendie repartait. Il fallait faire vite, car l'ennemi était nombreux, et le "Génie" ainsi que l'"Armée du Tsar" menaçait de céder.

Alors que les tremblements sourds de la canonnade bonapartiste reprenait de plus belle, une sentinelle cosaque annonça à la Rada, l'arrivée d'un messager cosaque...



Hetman,
Camarades Chefs de Guerre!

Nos lanciers du "2ème Pulk de cavalerie", mené par le sotnyk Tcherkesse, ont libéré le village de Ijevsk, qui était tombé sous le joug franski depuis une semaine. En effet, deux compagnies de chasseurs "culs-blancs" et quatre compagnies de fusillés, occupaient les lieux depuis prêt de 10 jours. Les combats furent rudes mais courts, la crasse bonapartiste ayant été surprise alors qu'elle s'y attendait le moins au cours de la nuit.
Le pope a fait sonner le tocsin, tandis que le bourgmestre levait une milice pour traquer les rescapés de la charge cosaque.

Le sotnyk Tcherkesse fit emmener les meilleures montures par ses cosaques, les autres furent distribuées aux villageois, et celles qui étaient blessées, préparées à cuir pour fêter la libération du village.

Nous serons sur vous dans 5 jours tout au plus!
Que pourrissent les couilles du nabot corse!



Les Chefs de Guerre se réjouissèrent de ces nouvelles. Voilà que Tcherkesse avait accompli un bel exploit. Et nul ne pouvait douter qu'il ait eu de belles occasions de se faire remercier par quelques jeunes et jolies paysannes reconnaissantes.

C'est à l'aube, tandis que le "Kazak Voïsko" s'apprêtait à s'engouffrer dans la forêt sur les directives de leurs éclaireurs en position depuis quelques jours, qu'un nouveau messager fut annoncé.

Cette fois, les nouvelles émanaient des autrichiens de Maüserkelin. Ce dernier avait fui son pays natal, depuis leur défaite à Wagram. Ils s'étaient juré de venger cette honte qui amena l'Empereur d'Autriche à prostituer sa fille avec le Bonaparte. Ainsi avait-il rejoint les cosaques, et semblait s'être parfaitement intégré, d'après ce que chacun pouvait lire des lignes qui suivaient...



Situation sur le Plateau du Moulin de Kouvchinovo:

Prêt de 450 fusils franskis s'étaient embusqué sur le site. Leur commandement s'était retranché dans le moulin, et les soldats ennemis avaient établi de misérabless fortifications dans les champs (tranchées sommaires, barrières dérisoires...).
C'est notre Chef de Guerre Maüserkelin en personne qui à la tête de 300 cosaques, et prêt de 200 milices paysannes, a mené l'assaut!

Maüserkelin ne fit pas de quartier! Tous les soldats périrent dans les champs, tandis que le commandant de la compagnie ennemie fut capturé, puis torturé, ses membres brisés, et son corps ainsi démantibulé fut accroché aux pales du moulin!

Nous aurons rejoint le "Kazak Voïsko" d'ici trois jours en marche forcée.


Que vive l'Empire d'Autriche!
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Message par vétéran Habramovitch » Ven Oct 09, 2009 9:22 am

Les messages s'enchainaient, parfois bonne , parfois mauvaise mais les nouvelles arrivaient vite dans les différents Bivouac Cosaque.

La RADA avait décidé de son plan d'action pour soutenir les Russes au Fortin. L'idée était simple mais efficace. Il fallait briser la tentative d'encerclement!

Pour cela Le 1er Pulk s'était scindé en 2 Groupes.

Le gros des stonias devaient mener une offensive au Nord du Fortin pour dégager les forets de la crasse Bonapartiste et ainsi briser l'encerclement.
Vitali était chargé de mener à bien cette opération

Dans un même temps 7 Stonias devaient se rentre au Fortin afin d'y soutenir directement les Russes en y apportant du sang frais. Parmis eux se trouvait, Poko et Habramovitch mais surtout un Cosaque nommé Waldrapp qui jouerais un rôle important par la suite

A l'Aube, toutes les stonias étaient en place...

Habramovitch pissa une dernière fois fasse à l'ennemi. Tout en se répandant au sol, il fit demandé un messager qui arriva dans la seconde


- mmm.... ca fait du bien quand même ! AHAHA
-....
-Ecoute moi raclure ! tu vas transmettre ce message aux stonias Cosaques
- je t'écoute Hetman!
- le voici : Cosaques ! le temps de la branlette intellectuel est terminé! Chargez, tuez, démembrez, pillez et écrasez toute résistance! Faites en sorte que nos ennemis savent que ces par la main d'un Cosaque qu'il a était écharpé ! Pas de quartier! Ecrasez les tous sans exception!!

Les Hommes de l'Hetman beuglèrent comme des bêtes assoiffé par le sang de l'ennemi à l'écoute de ce message. Le Messager inclina légèrement la tête et dis

-Hetman , je transmettrais ton message mot pour mot !

L'homme enfourcha son cheval et fonça!
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Message par vétéran Waclaw Rzewuski » Ven Oct 09, 2009 11:53 am

La famille Rzewuski reçu le message, il envoya également son propre messager prévenir ceux plus au sud afin de gagner du temps. Il se leva et cria

ON LÈVE LE CAMP, ALLONS MASSACREZ LES GRENOUILLES

En moins de cinq minutes tous étaient déjà prêt, l'adrénaline coulait dans leur sang et ils avaient hâte d'embrocher quelques grenouilles. Sur le chemin Rzewuski croisa un régiment russe très bien ordonné contrairement au sien, on entendait leur commandant égosiller la voix. Tandis que les cosaques était salle, ne marchait pas en même temps et surtout allez à une allure bien plus rapide que l'autre régiment. Très vite les derniers stonias l'avait dépassé. On n'était plus très loin du front les diverses chansons se ture et on entendis tous les stonias crier

VIVE LA KASAK VOISKO, CHARGONS

Sur ce tous les cosaques sous le commandement de Rzewuski prirent leur baillonnete et courre jusqu'au régiment franski le plus proche. Peu de temps après un autre chef cosaque arriva et tous était bain de sang, les grenouilles criaient, se replier, et nombreux désertèrent en ayant eu vent de la cruauté des cosaques. Au final les cosaques qui était très inférieur en nombres était en supériorité sur leur ennemis.
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Message par vétéran Astore Cavallini » Ven Oct 09, 2009 11:20 pm

Rapport de situation à la Rada.

Au village de Slobodskoï, au nord du pays:


Le village tenu depuis quelques semaines par les franskis du "8ème Régiment de Ligne" et des forces résiduelles du "1er Corps d'Armée", était assiégé par les milices moscovites, ainsi que des forces paysannes levées dans la région.

L'ennemi n'était pas à la fête lorsque plus d'un millier de cosaques menés par les Chefs de Guerre Wittgenstein, Istvan et Eristoff, arrivèrent dans les forêts environnantes.

Le village fut aussitôt assailli, et l'ennemi rapidement délogé.
Les cadavres de la majorité d'entre eux, ont été jetés sur d'énormes bûchers. Leurs restes carbonisés serviront à nourrir nos champs la saison prochaine. Les rescapés franski sont actuellement poursuivis par les cosaques et les milices paysannes.

Les rares "culs-blancs" qui ont été capturés ont été condamnés par le Chef de Guerre Wittgenstein, à subir le supplice de la Croix. En effet, prêt d'une vingtaine de ces misérables se sont vu clouer pieds et mains sur d'immenses croix. Celles-ci ont ensuite été levées face à l'ouest. Ils en ont encore pour quelques heures à geindre, pleurer, demander pitié, et enfin, à mourir...

Il a été ordonné aux paysans de la région de ne pas toucher à leurs cadavres, ainsi qu'à leurs uniformes. Les corbeaux se régaleront de leurs chairs et de leurs entrailles. Et si d'aventure l'ennemi se présente une nouvelle fois dans cette région, il saura à quoi s'en tenir...!



Les Chefs de Guerre réunis sous la yourte érigée au milieu de la forêt qu'occupaient les cosaques, s'étaient réjoui de ce dernier écrit. Les nouvelles étaient bonnes.


"_ Sacré Pi'Witt! Ce bâtard ne manque pas d'imagination!

_ Et... Attend de le voir se régaler du coeur de ses ennemis qu'il a tuer de ses propres mains!

_ Ce dernier message annonce la fin de la phase de reconquête de nos provinces! Coupa l'Hetman Habramovitch. Ces enfants de putains bonapartistes ont amèrement regretté d'avoir souillé nos terres du nord. Maintenant mes chiens de guerre... nous sommes rassemblés ici pour porter notre aide au "Génie" et à "l'Armée du Tsar", qui réclament de l'aide depuis plusieurs semaines! Il y a un fortin russe à défendre, et de la vermine franski à écraser! Il y aura un tonneau de vodka et une permission pour aller dans le bordel de la Mère Katiuscha à Kiev, pour tous ceux qui ramèneront à ma table, une paire de couilles de commandant de compagnie franski!!!"


Les cosaques présents hurlèrent leur plaisir. Ils riaient et se rappeler aux bons souvenirs de l'un des plus grand et plus réputé bordel de la capitale ukrainienne. Habramovitch leva les mains pour réclamer le silence.


"_ Et maintenant, mes ruffians! Nous lançons l'assaut dans une heure! Nos lanciers sont déjà en place au centre. Nos voltigeurs sont déjà embusqués en 1ère ligne et prêts à intervenir! Les émissaires de "l'Armée du Tsar" nous ont fait un rapport sur la situation sur le terrain. Les russes sont en passe d'être contournés, ce qui les oblige à s'éloigner davantage du fortin pour éviter l'encerclement. Le nord de leurs positions sont harcelées par les "bataillons assassins". Ce sont prêt de 1500 soldats franskis commandés par les officiers appelés Arcole, Bastien, Grenier, Quiot et Durutte. Ils envoient les jeunes recrues de leurs régiments respectifs protéger leurs flancs, ou jouer les appâts en 1ère ligne. Quant à eux, ils interviennent tous immanquablement de nuit autour de 3h00 du matin! Ainsi nous briserons leur ligne, et isolerons certains d'entre eux... Grenier et Quiot, les plus au nord, seront nos proies! Aucune pité ne leur sera faite...!"


Le sérieux était revenu parmi la dizaine de Chefs de Guerre. Le ton paraissait solennelle, mais les combats prochains allaient être féroces. Tous à présent, attendaient l'ordre de leur hetman.


"_ Et à présent crapules, rejoignez vos hommes! On se met en marche dans une heure!"
Bataillon du "Génie Royal Italien"
Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).

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Message par Pokotylo » Lun Oct 12, 2009 12:05 pm

Le feu éclairait la nuit. Le feu avait pris dans les structures du fortin. Ça pétaradait et ça mitraillait sec dans les parages !

Sur sa gauche, Pokotylo voyait les hommes de Waldrapp qui courrait vers le front !
Ils voulaient leur part de cadavre plus que tout autre.
Et ils comptaient bien passer avant les habits verts des grenadiers et fusiliers russes !


« En avant tas de moujiks bêlants ! En avant et pas de quartier » hurlaient les sergents de Morlocks.
Pokotylo s’approcha de ses seconds.
« Bon laissez-le courir. Nous on passe par au-dessus. Déviez vos colonnes au nord du fortin. Et fouttez-moi le feu aux fesses de ces jeans-fouttres ! »
Sur ce les colonnes cosaques se dispersèrent parmi la foule de baïonnettes russes. Ils courraient aussi vite que le permettaient leurs pieds nus et à moitié déchaussés !
Pokotylo descendit de son cheval et couru devant ses hommes.
Bogdan et sa sotnia avaient pris de l’avance et se trouvaient déjà à portée de tir de l’ennemi qu’on devinait au clair de lune et à la lueur des feux du fortin !
Bogdan hurla :
« Feu ! n’attendez pas d’être en formation. Ne leur laissez pas le temps de s’échapper et d’armer ! Feu à volonté ! »
S’intercalant entre deux compagnies ensanglantées de fantassins russes, les paysans et pêcheurs de Bogdan mirent genoux en terre, armèrent et tirèrent dans le tas de bleus droit devant, sans distinction !

Ça crépitait sec. Ça tirait de partout. Les russes qui s’étaient ressaisis après 3 semaines de combats éprouvant remontaient en masse depuis la chaussée, certaines compagnies plus en ordre que d’autres.


Des siflements se firent entrendre en même temps que se sourde détonations.
« Couchez-vous ! » hurlèrent les officiers – russes, cosaques et teutons – « couchez-vous ! »
Les hommes avaient compris l’ordre avant même que leurs chefs n’aient terminé de le prononcé. Comme un seul homme 2000 soldats disparurent dans les herbes hautes tandis que les premier boulets, sifflant et striant l’air de trainées rouges, se fichèrent en terre avant de rebondir vers la route.
Certains se fichèrent dans les flaques de boue laissées par les pluies de septembre. D’autre, malheureusement, emportèrent dans leur sillage la vie de dizaines de paysans slaves, chair à canon toute dévouée aux ordres du Tzar !


Puis la salve se taisant, les officiers secouèrent les hommes.
« En avant, en avant, feu ! Tirez dans le tas. Plus vite vous massacrerez ces tas de crapauds, plus vite cette pluie de fer cessera ! »
Les cosaques et russes présents foncèrent alors à en perdre haleine, tout en tirant, ne s’arrêtant de temps en temps que pour les 20 secondes nécessaires à recharger les pétoires.
Plus besoin de viser, l’ennemi était tellement aggloméré au pied du fortin qu’il n’y avait qu’à tirer tout droit sans regarder.
Les plumes vertes des voltigeurs se maculèrent de rouge.
Les habits bleus passaient au violet.
Un déluge de mitraille crépitait sur toute la ligne. 3 régiments avaient envoyé des éléments devant le fortin mais on ne distinguait plus aucune formation, chaque soldat voulant décharger toutes ses balles dans la masse bleue éparpillée au pied du fortin.


Pokotylo, prenant appui sur un moujik, remonta sur son cheval, histoire de distinguer ce qui se passait. Sur sa gauche, il pensait voir Morlocks et Waldrapp, mais la fumée de la mitraille masquait les centaines de petites lueurs qui éclairaient cette nuit rouge.
Les incendies du fortin avaient baissé d’intensité et la nuit commençait à reprendre ses droits.
L’ennemi ayant commencé à reculer des pieds du fortin, la pression retombait lentement.
Et ce manque de clarté ralentissait le combat des deux côtés.
Cependant, les cosaques, habitué au combat de guerilla, continuaient à ramper dans l’herbe, bien décidé à ne pas laisser de répis aux trainards franskys. Ils profitaient du tir continu des russes pour avancer, rampant sur le sol, et égorger les quelques voltigeurs français qui osaient encore rester tapis dans les rares buissons de la prairie.


Pokotylo, voyant que le combat évoluait positivement rejoignit Bogdan. Ils rampèrent vers l’avant et s’arrêtèrent parmi les avant-postes.
« Tout ça se goupille bien, sotnyk ! » dit Bogdan.
« Des nouvelles de Morlocks ? » demanda Pokotylo.
« Non, aux dernière nouvelle il courrait devant ses hommes, îvre, mais marchant droit au feu. Les franskys n’arrivant pas à l’atteindre malgré un feu nourri commençaient à courir. Je crois qu’il en a émasculé quelques-un à chaska. Mais il était trop loin. »
Pokotylo se leva sur un genoux, posa sa pétoire sur son biceps gauche, et tira devant lui dans la nuit constellée d’étincelles rouges et jaunes.
Il passa son arma à un soldat à sa droit :
« Tiens, fils, recharge-moi ce crache-balles. Tu y arriveras toujours plus vite que ton manchot de chef. »
Le soldat s’exécuta aussitôt.
Pokotylo repris sa conversation :

« Bon, mon petit Bogdan. Je crois que toute la machine est bien lancée dans le secteur. » Il tira à nouveau droit devant, entendant ensuite un petit couinement de douleur à l’accent parisien et redonna son arme au soldat.
« J’espère que nos camarades ne rencontrent pas trop de problèmes dans la forêt. »

L’aube commençait à poindre, et en même temps une pluie fine semblait vouloir laver les horreurs de la nuit.
Les officiers du Tzar, cependant, ne voulaient laisser aucun repos à leurs hommes.
Ils lancèrent alors à nouveau l’assaut. Les tambours battirent la charge. Les baïonnettes furent tirées de leurs fourreaux. Les lames des officiers furent brandies dans la lumière naissante. Et la mitraille qui avait baissé d’intensité sur les dernières heures repris de plus belles. Quelques rares boulets revinrent se ficher en terre, laube redonnant de la visibilité aux artilleurs franskys. Mais les russes et les cosaques n’en avaient cure ! Ils ne voulaient pas laisser passer cette occasion !


Pokotylo, voyant que la cohue générale allaient empiré, rédigea en vitesse la missive suivant et la donna à une estafette :« Cours porter cela Morlockos et Waldrapp »
Le texte était le suivant :
« Frère : je suppose que tes hommes et toi continuez de répandre des flaques de sang bleu un peu partout, au pied du fortin. Je vais pour ma part chasser un peu au nord, histoire de les empêcher de faire le tour. Y’a des russes dans le coin qui se débrouillent pas mal. J’attend des nouvelles de camarades bucherons.
Si passes par le fortin, regarde voir si il ne reste pas quelques donzelles trop amochées. Dans mon secteur y’a que des tonneaux de vin franskys. Pas mauvais mais il nous faut un peu de chair fraîche. »


Puis, profittant de la bruine et de la fumée, il pissa en direction de l'ennemi, secoua son engin, et rejoignit ses hommes et la vague verte qui roulait, telle une marrée de tempête, sur les bataillons français pris de paniques devant ces diables slaves en furie.
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Message par vétéran Habramovitch » Lun Oct 12, 2009 2:25 pm

les combats étaient rude mais il était évident que les Franskiis n'étaient pas préparé a cette offensive sur leur position devant le fortin.

Les boulets continuaient a tomber aussi bien sur le Fortin que sur les assaillants Russes. Pablov s'était jeté a terre pour se mettre a couvert tout en beuglant


-PLEIN LE CUL !

BBBAAAAOUUMMMM



Il se redressa, explorant l'horizon à la recherche des bouches a feu ennemis et les repéra quelques secondes après un nouveau tire et un nouveau :

- FFF'CHIERR!


BBBAAAAOUUMMMM


se tourne vers ses Cosaques

- Débarrassez vous du superflu bande de moules!

-... bah pourquoi?

- on va aller foutre en l'aire ces foutus canons! Donc accrochez vous a vos frocs sale et préparez vous a chargez dans les lignes ennemis !!!

Les cosaques du Stonik Pablov, se débarrassèrent de l'inutile et se préparèrent à charger...
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Message par Pokotylo » Mar Oct 13, 2009 4:36 pm

Voyant les hommes de Pablov charger comme des malades, Bogdan ordonna à ses hommes de tirer à volonté :« Feu, feu, bande de mou du bout ! Couvrez l’avancée de vos camarades ! »

Et ça tiraillait, et ça canardait sec !
Le crépitement était tel que l’on n’entendait plus les ordres et les tambours.
Le mur sud du fortin était enfin dégagé de toute présence bleue et les russes montaient sur les montagnes de cadavres pour entrer dans la fortification et prendre la relève des camarades morts de fatigue.
La plupart des défenseurs n’avaient plus dormi depuis 2 semaines !
Les tirs de canons franskys commencèrent à s’espacer puis cessèrent.

L’avancée russo-cosaque en fut décuplée.
Pokotylo intervint près de ses hommes :
« Bogdan, continue d’appuyer ce balayage en règle. Ramasse tout ce que tu peux. Moi je prends mes grenadiers et je fonce rejoindre le gros du Voïsko en forêt. Cette nuit j’ai cru apercevoir des lueurs prometteuses vers le nord. Cela signifie que la forêt doit être témoin d’une chasse au gibier bonapartiste ! »
Bogdan, interrogatif, cria une question à son chef, en tentant de couvrir le bruit des balles perdues : « Mais, chef, le gros du Kazak Voïsko, c’est pas toi ? »
Il reçut une baffe sympathique
(NDR toute baffe entre cosaque est sympathique. Toute baffe à un cosaque venant d’un non cosaque ne sera pas sympathique.) et Pokotylo enchaîna : « Fils de bourrine ! Je ne suis pas encore assez gras pour ça. Je crois qu’Habramovitch, malgré ses problèmes de vessies sans fond, et Vitali, malgré son régime spécial thé noir, sont bien plus gras que moi. Alors, cours donner la chasse aux fuyards franskys et tâche voir à me ramener de quoi remplir les besaces de la Sotnia ! Du jambon, du pinard, de l’or et des vivandières ! »

Puis il partit vers le nord.

Bogdan ordonna alors à ses hommes de reprendre le tir. Il demanda à un sergent :
« il est partit par où, Pablov ? »
« Par là, chef. »
« Bien alors, en avant camarade. Nous allons secourir nos chers Pabloviens. Et s’ils sont tous morts, nous ramènerons leurs cadavres ! Je ne veux pas laisser un seul de nos morts sans une sépulture dignement bénie par le Pope ! »

De son côté, Pokotylo retourna près de sa compagnie : « En avant, camarade ! Y’a une partie de chasse dans les bois ! Allons prêter main forte à la chasse aux gorets franskys ! »

La sotnia se mit alors en marche, s’éloignant du front toujours enfumé.
Les hommes ne purent cependant pas marcher au plus vite. Il y avait tellement de cadavre et de blessés sur le terrain qu’ils n’avancèrent que d’une demi-lieue en une heure. Et ce n’était pas par humanité : ils piétinaient allègrement les blessés français. Mais ils prenaient le temps de couper les bourses pleines de monnaies d’argent et d’or, pendant aux ceintures des officiers. Certains, par humanité, coupaient les gorges de français trop braillards, histoire d’arrêter leurs souffrances.
D’autres, sans scrupules, vidaient les poches des soldats russes inconscients.


Pokotylo intervint : « Bande de mécréants ! Nous n’avons pas le temps pour ça. Vous aurez largement le temps de faire votre butin après ! En avant ! Vos camarades du sotnyk Pablov se sacrifient pour vous éviter de prendre des boulets et vous vous promenez tranquillement pour faire vos courses !
Marche ! Quitte à fouiller les cadavres, prenez leurs chaussures et leurs bottes ! Et ensuite marche ou crève ! Si j’en vois encore un s’amuser avec la viande batracienne, je lui troue moi-même la peau ! »

Aussitôt les cosaques laissèrent tomber une partie de leur butin, chaussèrent les bottes ennemies et repartirent plein nord.

Pokotylo, dressé sur son cheval fatigué, suivait les trainards.
Il s’approcha de deux d’entre eux, un caporal et un sergent particulièrement lents, resta dans leur dos et écouta leur conversation :


Le sergent : « Ben dis donc, ils vont vite, là devant ! »
Le caporal : « C’est normal, ils ont pris les meilleures godasses ! »
Le sergent : « J’ai les pieds enflés ! »
Le caporal : « Evidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que t’as là ! »
Le sergent : « Puisque tu me le proposes gentiment, j’accepte . »
Le caporal : « Quoi ? »
Le sergent : « Que tu me prête tes chaussures. »
Le caporal : « Tu chausses du combien ? »
Le sergent : « C’est du comme toi ! »

« C’est pas un peu fini ? Bande de zouaves !» hurla Pokotylo.
Les deux paysans, surpris, tombèrent à la renverse et s’étalèrent dans une large bouse de vache.
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Message par vétéran Habramovitch » Jeu Oct 15, 2009 3:15 pm

Les cosaques de Pablov avaient chargé comme des damnés! Les Grenouilles n'avaient pas eu le temps de percuter que déjà, ils avaient franchi les 1er lignes puis la seconde puis s'étaient rabattue sur les pièces d'artillerie! Les cosaques ne firent aucun détail... ils tranchèrent dans le tas et mis hors d'état de nuire l'ensemble des canons.... Pablov sorti son "matos" et pissa sur l'une des bouches a feu maintenant au sol...


- Avec les compliment d'Habramovitch.... AHAHAH

Les Cosaques rirent aux eclats et l'un rajouta

-AHAH Pablov de toute les pièces d'artillerie que je vois, il semblerais qu'il n'y ait que la tienne en état de fonctionner AHAHAH

un bon humour gras a la cosaque en somme...

Bref! ils tentèrent de regagner leur ligne mais la plus part furent tués ou blessé... Mais le sacrifice épargnèrent bon nombre de frères d'arme!
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Message par vétéran Astore Cavallini » Jeu Oct 15, 2009 11:03 pm

Cela faisait deux jours que la phase de reconquête du fortin avait été lancée. Les troupes épuisées de l'"Armée du Tsar", du "Génie", ainsi que les renforts de la "Garde Préobrajensky", et de la "Milice d'Araktcheïev", redoublaient de courage afin de regagner le fortin mis à mal et vaillamment défendu par quelques centaines de russes harassés ou blessés. Déjà, la canonnade ennemie s'amenuisait ces dernières heures...

Pendant ce temps là, le "Kazak Voïsko" s'était placé en forêt, au nord du front, ceci afin de soulager l'aile droite de l'"Armée du Tsar" mise à mal par les "bataillons assassins". Leurs officiers avaient pour nom : Arcole, Bastien, Grenier, Quiot et Durutte!

Ces soldats possédaient une organisation sans faille! Toujours de nuit, à la même heure, leurs hommes se mettaient en branle ensemble, frappaient ensemble, et contraignaient à la déroute une nuée de soldats russes quasi impuissants. Les cosaques entendaient bien réduire à néant les assauts meurtriers de quelques uns d'entre eux.


----


Tandis que les hordes cosaques hurlantes, couraient en forêt sus à l'ennemi, shashka au poing, fusil et cartouchières en bandoulière, les voltigeurs embusqués à quelques dizaines de mètres des unités de fusillés, firent feu d'un seul homme.

Dans les rangs bonapartistes, se fut une totale surprise! Leurs officiers, par trop expéditifs, envoyèrent leurs unités montées nettoyer ce qui semblait être une simple rebuffade. Mal leur en prit, car Hussards et Dragons franskis furent interceptés par les cosaques à pied, qui jaillissant des taillis et des fourrés en beuglant, frappèrent tant et si bien que ni hommes ni bêtes ne parvint à se tirer de la nasse!

Une fois le terrain nettoyé, les Lanciers des sotnyks Kaspar Pidvysotskyi, Ievgueni Eristoff, du polonais Brostov Rzewuski, ainsi que les Chasseurs de l'autrichien Joseph von Hormayr, chargèrent les positions avancées ennemies! Toutes les compagnies de "culs-blancs"embusqués furent anéanties à leur tour, sans que les fusillés et grenadiers de la Grande Armée déjà échaudés par le feu roulant des voltigeurs cosaques, ne puisse faire quoi que ce soit!

Une trouée de 5 à 6 vestres avait été faite en l'espace de 6 ou 8 heures! La réaction ennemie ne tarda pas! En effet, après la perte de tout leur soutien monté, de leurs unités embusquées, et face au nombre cosaque au milieu de leurs rangs, épaulés par quelques unités russes de l"Armée du Tsar", leur ligne de front se scinda!

Deux des membres des "Bataillons assassins", coupés de leurs liens avec leurs acolytes, prirent le parti de se replier en bon ordre dans la forêt vers les marais. C'était là tout ce qu'espéraient les cosaques, qui mieux que personne, connaissaient les lieux comme leur poche!

Les officiers franskis Armand Grenier et Quiot, seraient les prochaines victimes du "Kazak Voïsko".

Le ciel était rougeoyant lorsque son soleil se coucha à l'ouest. Ce signe annonçait probablement une prochaine journée baignée de sang.

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Message par Pokotylo » Ven Oct 16, 2009 9:29 am

Une pluie fine s’était abattue en début de soirée sur les files de cavaliers remontant au front.

Les cosaques faisaient grise mine. Mais la vodkà aidant, ils retrouvaient lentement le sourire.

La nuit noire était éclairée à intervalles réguliers par des feux allumés par les avant-gardes.
Quelques cavaliers portaient des torches.
Biroulia Madskyi était devant sa sotnia.

Une estafette s’approcha, sortant de la nuit.

« Un message de l’Hetman ! »
Biroulia se dépêcha de le lire :

« Camarades à la traines, secouez vos miches !
Vos camarades piétons ont déjà commencé le boulot ! Y’a des bois à fourrager et des clairières à nettoyer !
Au trot ! et que ça saute !
Y’a des franskys vicieux cachés dans les bois ! »


Biroulia jeta le rouleau de papier mouillé à terre, retourna sa monture et exhorta ses hommes :
« Au trot mes gaillards. La piétaille à commencé sans nous ! En avant, on va combattre de nuit.

Demain matin, je veux que chacun de vous exhibe une brochette de roubignoles françaises au bout de sa lance ! »

Les cosaques, habitués à évoluer dans le noir, lancèrent leurs montures dans un trot soutenu. Les chevaux, réveillés par le changement de rythme, semblèrent participer à l’euphorie de leurs maîtres. Certains hennirent de contentement. Les cavaliers les flattèrent doucement tout en maintenant fermement l’allure.
« Chut, ma jolie! »
« Tout doux et en silence. »
« On part chasser le loup. » disaient-ils à leurs juments.

Biroulia insistait :
« En silence camarades. Les prochaines montures que vous ferez crier, ce sera les vivandières que l’ennemi abandonnera dans sa fuite ! »

A cette perspective, les cosaques redoublèrent de vitesse et de discrétion !

La longue file de renforts évoluait dans la nuit, telle une meute de loups.

Bientôt ils entendirent des crépitements et des détonations étouffées par le couvert végétal et le bruissement continu de la pluie.
Ils redoublèrent de prudence.
Soudain, des feux apparurent, et des éclats lumineux scintillèrent sur un horizon noir comme de l’encre.
Ils avaient enfin rejoint la zone des combats dans la forêt.
Ils firent halte.
Chacun savait ce qu’il avait à faire. Ceux qui disposaient d’un fusil le chargèrent. Certains, attachés aux méthodes ancestrales, sortirent leurs arcs et ouvrirent leurs carquois., tenant deux flèches entre les dents.
Les autres empoignèrent leur shaska ou leur lance. Certains les deux.

Puis ils s’élancèrent, formant une longue ligne en arc de cercle, destinée à couvrir un large espace.
Ils s’élancèrent, telle une gigantesque faucille, vers les clairières et sous-bois. Si un fransky échappait au massacre des bûcherons cosaques, il ne survivrait pas aux cavaliers, bien décidés à ne pas laisser un seul batracien vivant dans la grande forêt.
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