Page 1 sur 3

Mariage chez les Jägers

Publié : mar. nov. 18, 2008 5:17 pm
par dada
HRP/ MERCI DE NE PAS FLOODER DANS CETTE PARTIE.

seuls les officiers Jägers et ceux que j'inviterais (normal je suis le père RP du futur marié) peuvent s'exprimer librement, en RP uniquement. Même pour ceux-ci, merci de patienter le temps que vous soyez informés officiellement (RP) de l'évenement.

Tout a commencé lors de la visite de la Tsarine sur le front au mois de mai 1813, elle était la Marraine des Jägers et elle tenait à leur rendre visite pour les encourager et les féliciter, malgré les innombrables dangers que recèle un champs de bataille.

Lien intégral pour les russes qui voudraient relire l'histoire depuis l'origine, il y a quelques moments croustillants, je dirais même hilarants :

http://www.campagne-de-russie.com/forum ... php?t=3165

ce qui suit est une compilation des extraits qui parlent de l'origine de l'histoire d'amour naissante entre le Chef de bataillon Dokhturov (mon fils RP) et la baronne Anna Koradze, superbe demoiselle faisant partie de la suite de la Tsarine.

/HRP

--------------------------------------------------------------------------------

La Tsarine a écrit :
La Tsarine s'était bien installée dans la demeure qui lui avait été réservée et un campement confortable avait été organisé aux alentours.

Son Altesse avait invité l'EM du XXIIème Jägers à déjeuner et sur demande d'Anton Viersky, l'Officier d'Etat-Major Rumph avait été ajouté à la liste des invités : Viersky, Miaskovski, Reeodonov, Dokhturov, Von Botrÿche, Nathalie, Yousev Cotterley.
Anton Viersky a écrit

[...]

Il remercia le Comte pour le verre de Sherry qu'il lui tendait lorsqu'il vit entrer une colonne de charmantes jeunes femmes qui, en ligne, lui firent la révérence en piaillant un bonjour Commandant Viersky ponctué de petits rires et oeillades...

Anton les salua avec grâce et leur demanda de bien vouloir se présenter :

Comtesse Anastasia Bolkitchev
Dlle Katerina Vergonov
Comtesse Iélena Menchikov
Baronne Anna Koradze
Dlle Svetlana Norkonski
Comtesse Amalia Dirimev.

Mesdames, dois-je comprendre que mes officiers et moi-même auront le plaisir de vous avoir à table ce soir ?

Elle répondirent gaiement par l'affirmative avant d'assaillir Anton de demande : comment est-ce une attaque ? est-il vrai que les franzkis soient cannibales ? la guerre va t'elle finir ?...

Il n'arrivait pas à répondre tant il était assailli de toute part (pourvu que les autres arrivent bon Dieu)...

Dokhturov a écrit :
Un cavalier arriva seul, vers la salle de réception...Il était bien vétu et paraissait anxieux...Il descendit de cheval et, remettant en place son uniforme, s'avança vers l'entrée...
Un domestique lui prit son casque et il pénétra dans la salle de réception...

Il était émerveillé devant tant de splendeur et de brillance... Il se dit que les organisateurs avaient fait un travail prodigieux...

Il se sentait mal à l'aise, n'ayant jamais assisté à une réception de la sorte, n'étant qu'un simple officier en quête de gloire et de réussite...

Il était figé, effrayé ne sachant ce qu'il allait faire, ni comment...
Plein de questions lui envahissaient l'esprit...

Il vit alors un peu plus loin son commandant fort bien accompagné et pensa: "hé bien ce cher Anton, quel gentilhomme! Plus séducteur que ce roméo de prussien, Erwin!"

Il s'élança dans sa direction puis se stoppa à une dizaine de mètres de lui, sourit et se dit que Anton lui en voudrait si il intervenait...
Mais ce fut Anton qui le remarqua et qui se dirigea vers lui, apparement en mauvaise posture, malgré sa compagnie des plus délicieuse...


-Commandant, je vous prie d'excuser mon entrée, je...
Anton Viersky a écrit :
Mais non Dokhturov vous tombez à pic car ces dames faisaient mon siège et j'avais bien du mal à leur résister.

Rires étouffés

Mesdames, mesdemoiselles, je vous présente le Capitaine Adjudant Major Dokhturov Commandant de la Section de Minsk et dont le talent oratoire vous ravira j'en suis sûr.

Une batterie de jolis yeux braquèrent leurs cils sur Dokhturov non sans lui faire une révérence d'accueil.

La Baronne Anna Koradze s'avanca hardimment vers Dokhturov et lui dit: si vous parlez bien je serais votre voisine de table si vous le voulez bien car je suis bavarde comme une pie à en croire mes amies.
Etes vous un héros Colonel ? combien de franskis avez vous tués ?..

Anton souriait dans son coin et retourna faire face au reste de la troupe en jupon tandis que le Comte servait un Cherry à Dokhturov
Dokhturov a écrit :
Dokhturov s'empourpra devant cette assemblée qui avait les yeux braqués sur lui...

Il s'inclina devant ces dames de la haute société...

-Vous me voyez là comblé d'être en votre compagnie mesdames et également avec vous, commandant.

Puis il s'adressa à la Baronne Anna Koradze...

-Madame, vous me faites un immense honneur de part votre demande. Je serais honoré d'être près de vous lors du repas.
Si cela peut vous rassurer, et même si l'on ne m'a pas décrit telle une pie, magnifique oiseau par ailleurs, croyez moi lorsque je vous dis que selon mes frères d'armes je suis un moulin à paroles!
Je pense et j'espère pouvoir abreuver votre soif de savoir!

Il vit alors le comte lui offrir un cherry...

-Monsieur le comte quel plaisir de vous voir! Je vous remercie grandement pour cette collation!
Dites moi comment trouvez vous votre séjour actuellement? On m'a parlé de certaines "surprises" que vous avez du affronter...
La Tsarine a écrit :
Soudainement, les portes du salon privé s'ouvrirent et un laquais annonça :

Son Altesse Elisabeth Alexïevna, Impératrice de Toute les Russies,

La Tsarine fit son entrée, suivie d'une dizaine de courtisanes tandis que l'assemblée se divisait en deux pour lui laisser un large couloir et s'inclinait pour la saluer.

La Tsarine se dirigea vers le Commandant Viersky qu'elle salua d'un petit geste de tête.

Elle s'installa à son côté et pris la parole :

Mesdames, Messieurs, c'est un plaisir pour moi que d'accueillir ce soir à ma table l'Etat Major du XXIIème Jägers. Je vous souhaite de passer une agréable soirée et de profiter du repas pour oublier un peu vos lourdes responsabilités. J'espère simplement que les bavardages des dames et demoiselles de ma cour ne vous étourdiront pas plus que le bruit de la mitraille... Elle sourit.

Après le repas nous aurons l'occasion de parler de la situation militaire dans le salon bleu où des cartes ont été disposées à notre attention grâce à la bienveillance du Lieutenant Roustropov dont je viens de signer le brevet de Lieutenant, félicitation à lui !

Anton pris à son tour la parole. Votre Altesse, au nom de mon Etat-Major, je vous remercie pour cette soirée qui s'annonce charmante et si vous le permettez je vais vous présentez nos officiers supérieur :
Tour à tour il présenta les Officiers présents qui claquèrent des talons et saluèrent la Tsarine :

Capitaine Vladislav Miaskovski, commandant de la Section de chasseurs à pied de Smolensk.

Capitaine Reeodonov, commandant de la Section de chasseurs à Pied de Novgorod, chancelier et actuel second du régiment.

Capitaine-Adjudant-Major Dokhturov, commandant de la section de Minsk

Capitaine-Adjudant-Major Erwin Von Botryche, second du régiment en congé.

Le Chef de bataillon Nathalie, nous rejoindra plus tard dans la soirée je l'espère.

Enfin le Chef de bataillon Rumph, membre de l'Etat-Major Impérial.La Tsarine salua et eut une brève conversation avec chacun des Officiers.

J'espère que le Chef de Bataillon Nathalie nous rejoindra car elle fut une de celle qui m'a convaincue de créer ce régiment et j'apprécie sa pugnacité et son franc-parlé.

Et bien, je crois que nous sommes attendu à table. La Tsarine suivie du Commandant Viersky et de l'ensemble des invités s'avancent et gagnent leur place respective.

En tête de table

La Tsarine avec à sa droite le Commandant Viersky et à sa gauche le Chef de bataillon Rumph

Côté gauche
Rumph
Baronne Anna Koradze
Dokhturov
Dlle Katerina Vergonov
Reeodonov
Comtesse Anastasia Bolkitchev
Roustropov

Côté droit
Anton Viersky
Comtesse Amalia Dirimev.
Erwin Von Botrÿche
Dlle Svetlana Norkonski
Comte Tchernitchev
Place réservée pour la Chef de bataillon Nathalie
Comtesse Iélena Menchikov

Une colonne de serviteurs s'avancèrent alors avec le premier plat et servirent à chacun un velouté de crustacé fumant... tandis que les échançons commencaient à remplir les verres de crystal de vins fins.

La Tsarine repris la parole et annonça : messieurs, j'ai le plaisir de vous annoncer que nous boirons ce soir des vins tirés de la réserve personnelle du Maréchal Davout que nos vaillantes troupes ont saisis lors de récents combats !

Elle leva son verre et porta alors un toast au XXIIème Jägers.
C'est ainsi que l'officier Dokhturov passa une agréable soirée aux côté de la Baronne Anna Koradze, rien ne semblait pouvoir arrêter leur converstion, qui dura jusqu'au bout de la nuit. Ils se promirent de s'écrire pour garder contacte, ce qui fut fait avec la régularité du métronome durant de longs mois.

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:34 pm
par vétéran Anton Viersky
Dans un petit salon du palais impérial, la Baronne Koradze s’est installée devant un petit secrétaire richement décoré.

Image

Elle faisait partie de la suite de la Tsarine lors de la visite de cette dernière au XXIIème Jägers et s’était laissée enchanter par les beaux discours de l’Officier Dohkturov qui fut son voisin de table lors d'un banquet festif.

Depuis lors elle repense régulièrement à cet homme qui lui a paru si lumineux et dont elle suit la carrière avec attention.

Après avoir longuement hésité, elle s’est décidée à lui écrire.
Monsieur le Chef de Bataillon Dokhturov,

J’imagine que vous ne vous souvenez pas de moi mais sachez que pour ma part je garde un excellent souvenir de notre rencontre lors de la visite de son Altesse impériale à votre glorieux régiment.

En cette occasion, j’ai eu le plaisir de pouvoir profiter de votre brillante et agréable conversation.

Je prends la plume pour vous féliciter de vos promotions successives et pour vous adresser un colis en vue de l’hiver qui s’annonce.

Vous y trouverez une toque en fourrure de loup et une cape de laine d’écosse de coupe règlementaire.

J’espère que cette modeste contribution vous aidera à franchir les rigueurs de l’hiver au front.

Je prie tous les jours pour vous et vos frêres d’armes.

Puisse ces français rentrer chez eux pour que la paix puisse refleurir et la vie reprendre son cours.

Je vous remercie d’avoir lu ces lignes et vous prie de croire en mon meilleur souvenir.

Anna Koradze
Baronne d’Odessa.
Le colis parvint au front quelque semaine plus tard...

Un caporal du 13ème bataillon de Jägers se présenta auprès de son commandant de bataillon pour le lui remettre...

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:35 pm
par vétéran Anton Viersky
Depuis plusieurs jour, la Baronne Koradze ne pouvait plus retenir ses larmes...

Image

Je le sais maintenant, il est mort ! il est mort vous dis-je !

Son Altesse l'impératrice le sait sûrement mais ne me cache la vérité !

S'il était en vie il n'aurait pas manqué de m'écrire pour me remercier de mon colis ! Lui un homme de tel honneur n'aurait pas manqué à ce simple devoir de courtoisie... Non j'en suis sûre il est mort... oh que vais-je devenir...


Sa suivante avait beau essayer de lui demander de ne pas se répendre ainsi en public, rien n'y faisait...

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:37 pm
par vétéran Anton Viersky
Un cavalier arriva au grand galop devant le palais impérial...

Il demanda à être reçu par la Baronne d'Odessa Anna Koradze afin de lui remettre une lettre du front, de la ville récemment reprise par les forces russes, Inspank...

Chère Baronne,

Je tiens tout d'abord à m'excuser pour le retard de cette lettre, une blessure causé par une baïonnette franzki m'a fait perdre connaissance plusieurs jours et j'ai été rapatrié à Inspank pour y recevoir des soins...

Je tenais à vous remercier grandement pour vos présents qui emplisse mon cœur de joie.Ces cadeaux m'ont apporté la chaleur qu'il me manquait et surtout une motivation inébranlable en notre cause.Savoir qu'à Saint-Petersbourg une grande dame de votre rang s'intéresse à un militaire parmi tant d'autres me renforce et je sais que nous arriverons à la victoire!

J'aurais volontiers fait accompagner cette lettre de nombreux présents pour vous montrer comme vous envahissez constamment mes pensées seulement là où je me trouve rien n'est beau...
Prenez cependant le médaillon que vous remettra mon aide de camp après que vous ayez lu cette courte lettre... Il est dans ma famille depuis des générations et je préfèrerais qu'il soit entre de bonnes mains au cas où quelque chose devait m'arriver, et cela vous montrera à quel point vos pensées à mon égard sont vitales pour moi.

Veuillez recevoir mes salutations les plus distinguées,

Chef de Bataillon Dokhturov
13° Bataillon de Jägers au service de sa Majesté la Tsarine
Comme convenu, l'aide de camp remis le médaillon à la baronne et la salua avec tout le respect dut à son rang puis repartit pour le front...

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:38 pm
par vétéran Anton Viersky
Alors que le comte Tchernitchev sortait, un laquais annonçais :

Baronne Anna Koradze pour son Altesse impériale.

Image

La baronne fit son entrée et presta une révérence parfaire.

Baronne Koradze, ravie de vous voir, vous souhaitiez m'entretenir d'un sujer pressant...

La jeune Baronne répondit en rougissant, oui votre Altesse, j'aurais souhaité avoir votre opinion sur une affaire qui me tient fort à coeur...

Venez en au fait Baronne

Voilà, il s'agit d'un Officier de votre régiment le Chef de Bataillon Dokhturov...

Oh je vois, vous aurais t'il manqué de respect ?

Non nullement, je n'ai point à me plaindre de lui... que du contraire votre Altesse, je souhaiterais enfin l'idée m'a effleuré de... l'épouser...

Mais je ne sais comment envisager la chose car comme vous le savez mes parents sont décédés dans l'incendie par les français de notre domaine...

Aussi voulais-je vous demander conseil...son père est également sert également votre majesté au sein du XXIIème Jägers il s'agit du Major Dada.


La Tsarine réfléchit un instant... Il s'agit d'une famille de militaire en pleine guerre... vous êtes donc consciente qu'un malheur peut survenir j'imagine...

Si vous êtes décidées, je pense qu'il conviendrait que votre frère, Alexei Koradze prenne langue avec le Major Dada pour connaître son point de vue au sujet de cette union éventuelle...

Votre frère sert l'armée dans un bataillon indépendant je crois ?


Oui votre Altesse...

Je vous remercie pour votre précieux conseil et vous demande la permission de me retirer pour écrire à mon frère en ce sens...


Allez Baronne, et puisse Dieu veiller à votre bonheur...

Tandis que la Baronne se retirait, l'Impératrice signait les brevets de commandement d'un bataillon de Jägers des Officiers Dimitri Meldeview et Katina.

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:41 pm
par vétéran Anton Viersky
Quelsques semaines plus tard, au début d'une froide après-midi un cavalier se présenta au poste de garde du campement du XXIIème Jägers.

A la sentinelle qui le saluait, le cavalier s'annonçà en ces termes.

Image

Repos Caporal, je suis le Capitaine Youri Koradze, j'ai affaire avec un de vos officiers du nom de... Dada. Où puis-je le trouver ?

Le Major Dada commande le 14ème bataillon de Jägers dont les tentes se situent au fond du camps sur la gauche...

Je l'ai vu entrer au camps ce matin, il devrait être sous sa tente qu'orne le drapeau du 14ème...

Le cavalier salua et s'avançà dans la direction indiquée...

Arrivé à la tente il s'annonçà ! holà, je suis le Capitaine Youri Koradze et je demande la permission d'entrer ?

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:46 pm
par vétéran Anton Viersky
Image
mais je vous en prie Capitaine, entrez !

l'homme entre dans la tente

Bonjour,

je suis le Major dada, que puis-je pour vous Capitaine ?

Ne seriez-vous pas en famille avec la Baronne Anna Koradze dont mon fils m'a tant parlé ?

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:47 pm
par vétéran Anton Viersky
Image

Merci de me recevoir ainsi à l'improviste. Je suis le frère d'Anna Koradze et c'est pour vous entretenir d'elle que je suis ici.

Je vais aller droit au but Major. Ma soeur faisait partie de la suite de son Altesse la Tsarine lorsque celle-ci est venue rendre visite à votre régiment. A cette occasion elle a rencontré votre fils l'Officier Dohkturov avec lequel elle entretien depuis une correspondance soutenue.

Ma soeur, comment dire...,... a conçu pour votre fils une vive attirance et m'a demandé de voir avec vous si... enfin... comment vous envisageriez l'idée d'un mariage...

Nos parents étant décédé, ma soeur a hérité de la moitié du domaine et du titre de baronne ce qui constituerait une dot non négligeable dont je pourrais le cas échéant vous fournir le détail.

Voilà le but de ma visite peu commune j'en convient...

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:48 pm
par vétéran Anton Viersky
Image

Le Major Dada écoute avec attention son invité.

"Ma soeur, comment dire...,... a conçu pour votre fils une vive attirance et m'a demandé de voir avec vous si... enfin... comment vous envisageriez l'idée d'un mariage... "

la machoire tombe, la bouche s'ouvre, le visage se fige, le regard se perd. Cinq secondes, une éternité se passe.

Une famille ? mère noble perdue dans les limbes de ses souvenirs, qui déclare sur son lit de mort son amour pour un père biologique disparu, fier général Cosaque dont il ne saura jamais le nom et dont il devra taire l'existence. Au moins savait-il d'ou venait son don pour l'équitation.

Une famille ? celle qu'il a construit déchirée par le destin qui touche tant de gens, la mort choisie d'une mère pour laisser vivre son enfant. Il avait promis a sa bien-aimée et défunte femme lors de son dernier souffle de vivre pour protéger leurs 2 garçons, les fruits de leur amour, Didier Super l'aîné et Dokhturov le petit dernier. Elle avait succombé quelques jours après sa naissance, il avait promit, il en ferait de Grands Hommes. Il ne vivait que pour eux, en son souvenir.

Et cette guerre qui n'en finie pas, il ne croyait plus en la beauté du destin, et c'est maintenant qu'il lui tombe dessus, si beau, si éclatant. Pas pour lui mais pour son fils, la chaire de sa chaire, c'est encore plus grand.

Regarde le ciel à travers la toile de sa tente devenue transparente, un sentiment d'appaisement l'envahi. Elle est la en cet instant, il sait, il le sent.

Pas un mouvement, juste une larme qui perle sur sa joue. La première depuis l'enfance si lointaine, il croyait ses yeux séchés à jamais, il croyait cela réservé aux faibles. Une explosion d'émotions le paralyse. Toute une vie défile.

tombe sur sa chaise, toujours les yeux au ciel. Encore 5 secondes passent.


Capitaine Youri Koradze :
"Major ! MAJOR !"

reprend enfin ses esprits

"asseyez vous Capitaine, excusez mon égarement passagé, voila comme vous dîtes une démarche peu commune. Mon fils m'a beaucoup parlé de votre soeur et m'en a dit le plus grand bien. "

la discution se poursuit de manière traditionnelle pour ce genre d'occasion. offre un breuvage de son choix a son invité. blablabla ... dot ... blablabla

Je suis disposé à répondre positivement à votre démarche, sans besoin d'écouter plus avant le détail de la dot, qui je me doute sera amplement suffisante pour sceller cette union entre nos 2 familles.

Et bien, qu'on apporte le meilleur de mes vins, trinquons !"

Publié : mar. nov. 18, 2008 9:56 pm
par vétéran Anton Viersky
http://img511.imageshack.us/img511/1803/reeowt5.png

Major voilà une nouvelle qui va ravir un coeur à Saint-Pétersbourg et personnelement c'est un honneur d'unir ma famille à celle d'un aussi vaillant officier du Tsar ou dois-je dire de la Tsarine...

Le jeune Baron Koradze sourit... heureux que sa mission si particulière trouve une fin heureuse et plus aisée qu'il ne l'eu cru d'emblée...

Ce n'est pas de refus de trinquer par ce temps et à une bonne nouvelle !

Mais Major... êtes-vous sûr de la vision de votre fils par rapport à notre projet...

Publié : mer. nov. 19, 2008 11:22 pm
par dada
Vous connaissez comme moi nos traditions, si je juge utile pour ma famille que mon fils se mari avec votre soeur, il se pliera à ma volonté, quand bien même il n'y trouverait pas un intérêt personnel. Dans la négative il serait renié bien entendu. Dokhturov est un garçon respectueux de nos traditions, je ne doute pas de sa décision.

dit ca sans même sourciller, son regard froid aurait fait peur à plus d'un à cet instant. s'approche très prêt de l'oreille du jeune baron pour que d'éventuelles oreilles indiscrètes n'entendent ce qu'il va dire.

et puis en tant que père j'ai le devoir de connaître les pensées de mon fils, en ce sens le hasard (un petit sourire narquois apparait sur ses lèvres) m'a fait découvrir quelques unes des lettres de leur correspondance ma foi bien fournie et régulière, certains détails croustillants me font dire qu'il sera surpris mais volontaire dans cette affaire. C'est pour cette raison que vous avez eu mon accord rapide, les traditons n'empêchent pas de souhaiter le bonheur de son enfant.

le baron acquiesse, l'air complice. dada devine a ses yeux pétillants qu'il n'est pas le seul à avoir effectuer cette démarche. Le Major se rassié et reprend d'une voix normal.

Mais ne vous inquiétez pas baron, je prendrais dés la fin de notre entrevue ma plus belle plume, afin de convoquer mon fils dans les délais les plus brefs pour lui présenter l'affaire et connaître ses intentions, je ne voudrais pas non plus les négliger au cas ou je les ai mal interprété.

Un silence bref s'installe. voit que le baron, par sa jeunesse et son rôle récent de chef de famille, n'est pas très à l'aise, ni au fait de la procédure à suivre. Décide de poursuivre.

Nous pouvons programmer une autre entrevue rapidement afin que je vous présente Dokhturov, ainsi que son frère si il est disponible, mais également pour peaufiner quelques détails. Il nous faudra retenir une date et un lieu à la convenance de votre soeur, et déterminer une liste d'invités dans la limite du raisonnable. En première intention et compte-tenu de la période trouble que nous traversons, je pensais à un mariage en toute simplicité avec 500 invités environ pour chaque partie, mais si vous pensez que ca ne suffira pas je suis ouvert à toute proposition.

le Baron eu l'air surpris, dada se rend compte qu'annoncer 500 invités, même pour un Major, était chose peu commune. Peut-être en avait-il trop dit. L'air soudainement songeur, Il reprend :

Il faudra également que je vous entretienne rapidement de certaines choses privées, cette cérémonie officielle devant dieu ne saurait tolérée autre chose que la vérité, cela m'imposera de vous révéler un secret familial qui jusqu'à présent était jalousement gardé.

voit le baron Koradze froncer les sourcils, méfiant. Le Major poursuit rapidement

Oh ! ne vous inquiétez pas, il s'agit d'un secret qui sera pour vous et votre soeur une bonne nouvelle je présume, mais je ne peux vous en dire plus sans avoir rencontré mon fils au préalable afin d'être sur de ses intentions.

Le baron se détend, l'air rassuré par les paroles qu'il vient d'entendre.

Avez vous la possibilité de vous installer prêt d'ici quelques jours le temps que nous réglions tous ces détails ?

Publié : ven. nov. 21, 2008 8:13 am
par vétéran Anton Viersky
Image

Le baron Koradze vida sa coupe de vin.

Major vous me paraissez être un homme surprenant ! Sauf votre respect, j'avais pris quelques renseignements et on vous avais décrit comme une sorte de "brute des champs de bataille", prompt au coup d'éclat et taciturne le reste du temps.

Je découvre un homme rafiné, accueillant, franc et direct et ce n'est point pour me déplaire ! Dès lors que bon sang ne saurait mentir je gage que votre fils est quelqu'un de bien qu'il me tarde de rencontrer...

Mon bataillon campe non loin des tentes de l'Armée du Maréchal. N'hésitez donc pas à m'y envoyer une estafette si vous l'estimez nécessaire.

Le Baron Koradze suivait du regard l'attitude du Major mais hésitait à poursuivre...

Celui-ci lui servit une nouvelle coupe de vin ce qui encouragea le Baron à poursuivre...

Cependant... euh comment dire...pour les modalités pratiques comme vous y allez ! 1000 invités en ces temps troublés voilà chose peu aisée à organiser en temps de guerre.

Nombre des hommes sont sous les drapeaux et il faudra voir comment ils pourront se libérer. Sur le lieu le faire à St Pétersbourg est sur point peu aisé. Il faudra y réfléchir.


Concrètement mon Cher Major, voici ce que je vous propose. Vous voyez votre fils et si vous aviez l'amabilité de ménager une date de rencontre c'est avec plaisir que je vous recevrais à ma table avec vos fils.

De mon côté je vais écrire à ma soeur pour lui annoncer la bonne nouvelle et échanger avec elle au sujet des questions pratiques. Vous savez, elle est assez proche de son Altesse la Tsarine ce qui lui impose un certain nombre d'obligations.

Vous verrez Major, Anna est une jeune femme pleine de vie et de joie, capable d'illuminer la grisaille de ces temps troublés. C'est aussi et votre fils ne tardera pas à s'en rendre compte une femme qui sait ce qu'elle veut et qui n'a pas toujours la réserve habituelle qu'il conviendrait. Elle a du très tôt prendre seule certaines rennes du destin...Mais je suppose que le fils du Major Dada saura faire front !

Publié : sam. nov. 22, 2008 12:19 am
par dada
Taciturne ? HAHAHAHA ! Qu'on vous ai rapporté que je suis une brute à la guerre je veux bien le croire, mais taciturne ? héhéhé, je dois être la langue la plus pendue du champ de bataille, mes collègues Jägers vous le confirmeront ! Vous devriez changer d'informateur baron !

celui-ci sourit, semblant satisfait d'avoir fait rire son interlocuteur

Mais revenons à nos moutons, pour le nombre d'invités nous en reparlerons en votre résidence, il est vrai qu'une cérémonie pompeuse en ces temps troublés donnerait une mauvaise image aux troupes, il serait dommage que cela annule l'effet qu'aura le mariage sur leur moral. Quand à ma future brue, et bien si elle est un rayon de soleil tant mieux, elle illuminera notre demeure familliale !

s'approche à nouveau de l'oreille du baron et chuchotte

Pour le caractère particulier de votre soeur, mon fils aura largement l'occasion de le découvrir par lui-même après le mariage, nous découvrons tous cela avec le temps, ainsi sont faîtes les femmes, plus ou moins il est vrai. Inutile de l'effrayer avec ce genre de propos quand vous vous entretiendrez, je suppose que vous comprenez.

petit signe de tête du baron, montrant son approbation

Se lève, son invité fait de même


et bien Baron, voila une entrevue qui aura été fort fructueuse, nous viendrons tous trois à votre table puisque vous nous y invitez si cordialement. Et soyez prudent en chemin, les mauvaises rencontres sont fréquentes si proche de la ligne de front.

salutations d'usage, le baron referme sa capeline et met son couvre-chef avant de sortir, il ne neige plus mais il fait très froid.

----------------------------------------

retourne à son bureau en ébène massif, prend une feuille, sa plus belle plume, réfléchi quelques secondes, trempe la plume dans l'encre de chine et écrit

Cher fils,

Vous voudrez bien vous présenter à ma tente avec votre frère a qui vous présenterez cette lettre dés que vous serez tous deux libérés de vos obligations, je dois vous entretenir d'une affaire de la plus haute importance pour l'avenir de notre famille. Cette affaire vous concerne plus particulièrement, nous en discuterons autour d'un bon repas.

Content sur votre diligence,

votre père
met la lettre sous envellope, appose le sceau familial.

Caporal ! prenez votre meilleur cheval et portez ce pli séance tenante à mon fils Dokhturov au campement du 13ème bataillon de Jägers. Allez !

pense : taciturne ... hihihi

Publié : lun. nov. 24, 2008 6:54 pm
par vétéran Anton Viersky
Image

Le Baron Koradze, rentré à son campement, se mit à sa table de travail et prit sans tarder la plume...
Ma Chère Soeur, Chère Anna,

J'ai satisfait à ta demande en rencontrant le Major Dada afin de l'entretenir de la possibilité d'une union avec son fils l'Officier Dokhturov.

On m'avait décrit le drôle comme un rustre peu amène et ce fut tout le contraire...

J'ai été agréablement reçu par un homme digne et courtois. Mais j'en viens au résultat de ma démarche car j'imagine que c'est ce qui t'intéresse.

Je crois pouvoir dire que l'affaire semble bien engagée, le Major semblant même enchanté de ma proposition et peut concerné par les questions de dots.

Nous sommes convenus de nous revoir prochainement à ma table avec ces deux fils (j'espère que tu as choisi le bon !). Il ne semble en tout cas pas du genre de ces réformateurs qui demandent l'avis de leur fils avant de décider...

Pour te dire son engouement, il pense déjà au concret des choses nombre d'invités (fichtre il va nous ruiner il envisager 500 convives par famille) et s'intérroge sur le lieu. Au vu du nombre d'Officiers qui seraient invités et présents au front nous penchons pour une ville sur les arrières. Qu'en penses-tu ?

J'allais oublier, il m'a parlé d'un secret de famille qu'il doit me confier mais je n'ai pu en savoir plus à ce stade. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une infirmité du fils ou d'un déshonneur familial de nature à contrarier ces projets.

Je te reviens dès que j'en sait plus.

Ton frère dévoué.

Youri

Publié : lun. nov. 24, 2008 7:22 pm
par Carcome Lego
Un cavalier arrive à la tente de l'officier Dada, sombre...
Il entre,une lettre à la main.

Etant totalement noir, le major dada sort son sabre, sur ses gardes...


-Halte là! Qui es tu, crasseux!

La forme noire, essai de se frotter et après une poignée de secondes, on arrive à distinguer un morceau de l'uniforme Jägers...Dada range son sabre, gardant tout de même la main sur la garde de l'arme...

-Père c'est moi! *toussote en se secouant* vous m'avez fait quérir rapidement, je me suis donc hâté de venir, seulement vous savez que j'ai pris possession d'une batterie de canons, et je faisais quelques tests... La mitraille marche bien mais il reste quelques réglages à faire au niveau de la dose de poudre...*toussote*
De quoi vouliez vous m'entretenir de si urgent?
Puis je aller prendre un bain avant cela?