L'officier ne s'attendait pas à cette question, il lui aurait fallu ne pas passer sa main sur ces stupides cicatrices.
Eh bien, en vérité, mes cicatrices sont le souvenir dans le présent de mon passé.
Je vous ai dit que j'avais fait de la prison en Espagne.
Voilà l'histoire:
Il y a 7 ans, j'ai été envoyé sur le front espagnol pour je ne sais plus quelle mission.
J'y étais soldat sous le commandement du Capitaine Brafov.
Lors d'un assaut, toute ma compagnie a été décimé, même notre officier.
J'étais à terre, une balle dans la jambe lorque le Lieutenant Girola, l'officier ennemi, me retourna sur le dos, me donna un coup de jambe dans l'estomac pour vérifier que j'étais encore en vie et m'aida à me relever.
J'ai cru à un élan de générosité, mais celui ci demanda à un de ses hommes de ma maintenir, et il me donna 2 coups de sabre à la tête avant de me faire conduire à ses gêoles personnels.
Il me traita avec une cruauté sans pareille.
Finalement, il me libéra, et je fus reconduis en Russie pour y être incoporé dans l'armée tout de suite après mon arrivé comme sous lieutenant pour voir été l'un des rares à survivre à cette mission suicide.
L'Ukrainien retint des larmes de rage et reprit la parole quelque instant plus tard.
Mais bon, rien ne sert de ressasser le passé, j'ai déjà ces 2 entailles pour me le rappeler, et cela est bien suffissant.