par Pokotylo » Mar Avr 08, 2008 5:28 pm
Ayant entendu le discour fatiguant de Serov et vu son intervention au knout sur Andreas, Bogdan et Pokotylo bondirent et se joignirent à Berner et à Andreas.
Pokotylo attrapa Serov par derrière et lui serra le cou de son bras manchot. Tout en lui tenant le bras armé du knout dans le dos. Pendant que celui-ci était immobilisé, Pokotylo hurla à l'oreille de Serov:
"Tu sembles être sourd, mon gars!
Si tu avais écouté la conversation, tu aurais compris que c'est ton Ze-Trooper qui avait d'abord insulté nos amis - oui, nos amis - Prussiens et Tyrolien.
Puisque vous êtes sencés êtres des hommes du monde, battez-vous comme votre angliche, pas à coup de knout."
Il relâcha alors le Grenadier qui, rouge de colère et de confusion attrapa un débris de la table détruite par De Masaï, et se retourna vers Pokotylo.
Celui-ci, aillant flêré la manoeuvre, malgré son odorat perturbé par les vapeurs d'alcool et les parfums des officiers russes, avait attrapé un pichet en étain, et par le coup. Il dit alors:
"Ben voilà, ça c'est une arme de civilisé!"
Entretemps Andreas, qui avait essuyé le sang jailli sur sa joue, s'était redressé.
Il fonça alors dans les jambes de Serov et tout deux roulèrent sous la table la plus proches, en se donnant des coups de poings tous les plus sonores les uns que les autres.
Désarçonné par les deux rouleaux humains, Bogdan, qui voulait prêté main forte à Berner, tomba également dans les débris de tables, de bouteilles et dans les flaques d'alcool. Voulant éviter les deux furieux (Serov et Andreas), il rampa en arrière, puis fut étonné de ne plus rien voir. Il était dans le noir le plus complet.
"Ben vl'à aut'chose, maintenant: qui a éteint la lumière."
Il entendit alors un gloussement:"Monsieur, voulez-vous bien sortir de sous mes juppons?"lui dit la voix d'une avenante jeune femme.
Si vous voulez profiter de mes joyaux, je vous prierai de ne pas le faire devant autant de monde."
Sortant de sous les jupes, Bogdan se releva, ôta son chapeau et se penchant vers le visage rose de la belle, lui dit:"Ma p'tit dame, ce serait avec plaisir, mais:"il reçut un tesson de bouteille sur l'arrière du crâne..."le devoir m'appelle. Mes camarades sont au combat, je ne peux les laisser seuls! croyez bien que je ne manquerai pas de revenir vous compter fleurette."
Sur ce, il l'embrassa, la laissa pentellante, et repartit joindre Pokotylo dans les échanges de coups de poings qui semblaient se généraliser à plusieurs personnes dans la taverne.